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L'ASC en général


1. Qu'est-ce que l'Agence spatiale canadienne?
2. Comment puis-je obtenir un emploi ou un stage à l'ASC?
3. Comment puis-je contacter l'ASC?
4. Puis-je visiter l'Agence spatiale canadienne?
5. Quelles sont les retombées de l'engagement spatial du Canada?
6. Pourquoi allons-nous dans l'espace?
7. Comment se rendre à l'Agence spatiale canadienne
8. Problèmes techniques

4. Puis-je visiter l'Agence spatiale canadienne?

Les visites du Centre spatial John H. Chapman ont lieu le premier vendredi de chaque mois à 10 h 30 et à 13 h 30. Les visites sont gratuites et durent une heure et demie.

Pour chacune des visites, il est possible d'accueillir un maximum de 25 visiteurs par guide. L'acceptation des demandes est donc tributaire de la disponibilité des guides.

Les visiteurs à mobilité réduite sont les bienvenus à l'Agence spatiale canadienne. Un maximum de deux personnes en fauteuil roulant peuvent prendre part à une même visite. 

L'Agence spatiale canadienne accueille aussi des visiteurs malentendants. Ces visiteurs doivent être accompagnés de leurs propres interprètes.

Les demandes de visite du Centre spatial John H. Chapman doivent être acheminées à la Direction des communications et affaires publiques au moins vingt jours ouvrables avant la date désirée. Une demande reçue en dehors de ce délai ne sera considérée que dans la mesure où un groupe déjà formé n'excède pas 25 visiteurs. Sinon, elle sera étudiée en priorité pour le premier vendredi du mois suivant. Vous pouvez acheminer votre demande par télécopieur au (450) 926-4352 ou par courriel à visites@espace.gc.ca. Vous pouvez aussi faire parvenir votre demande par écrit au 6767, route de l'Aéroport, Longueuil (Québec) J3Y 8Y9.

Les demandes de visite sont confirmées par écrit, par courriel ou par télécopieur au plus tard dix jours ouvrables avant la date fixée pour la visite.

Au moment d'effectuer une demande, il est important de décrire votre groupe. Par exemple, êtes-vous des étudiants, des ingénieurs, des retraités ou faites-vous partie du grand public? N'oubliez pas d'indiquer le nom de chaque visiteur, la langue dans laquelle vous souhaitez faire votre visite et la date de la visite. Il est également important de nous laisser vos coordonnées complètes.

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6. Pourquoi allons-nous dans l'espace?

Parce que nous vivons à une époque pratique, cette question demande des réponses pratiques. Nous allons dans l’espace à cause des bénéfices terrestres. Nous profitons ainsi de meilleurs moyens de communication et de la position avantageuse que nous procure l’espace pour mieux comprendre et gérer les ressources naturelles de la Terre. L’exploration de l’espace encourage le développement industriel et crée des emplois de haute technologie. Elle inspire également les étudiants à poursuivre des carrières en sciences et technologies en plus de promouvoir la collaboration technologique internationale.

Ces raisons ne constituent toutefois qu’une partie de la réponse. Nous allons dans l’espace pour davantage que des raisons pratiques et même si c’est moins à la mode d’en parler, il existe des incitatifs philosophiques et psychologiques profonds qui nous poussent à explorer au-delà des frontières qui nous bornent. Nous voyageons dans l’espace parce que cette aventure correspond à deux des traits les plus profondément humains : la curiosité et l’envie irrésistible d’entreprendre de grands défis.

On dit que nous grimpons des montagnes parce qu’elles sont là. L’espace est là aussi; une mystérieuse « montagne » de proportions inimaginables, presque infinies. C’est un défi si près que notre nature humaine ne peut l’ignorer. Il n’y a donc aucun doute que dès que nous avons observé les étoiles, nous nous sommes demandés ce qu’elles étaient, où elles étaient et quoi d’autre s’y trouve. Depuis plus de 1000 ans, nous nous sommes questionnés à savoir s’il existe d’autres endroits, d’autres espèces là-bas et quelle sera notre réaction lorsque nous les découvrirons. Nous sommes résolus à les trouver peu importe ce qu’ils sont ou où ils se trouvent, puisque ce n’est tout simplement pas dans notre nature de nous détourner obstinément de cette quête de connaissances. Or, nourrir notre curiosité, assouvir notre soif de savoir, notre besoin de défis n’est ni facile ni bon marché. Certains trouvent cette raison suffisante pour ne pas même essayer tandis que d’autres croient que cette difficulté en justifie justement l’entreprise. Comme l’a dit le président américain John F. Kennedy en 1962, lorsqu’il engageait les États-Unis dans la course vers la lune : « Nous avons choisi de nous rendre sur la lune pendant la présente décennie et de faire d'autres choses, *non pas parce que c’est facile mais plutôt parce que c’est difficile*, puisque cet objectif servira à organiser et mesurer le meilleur de nos énergies et de nos aptitudes et parce que ce défi en est un que nous voulons accepter, que nous refusons de retarder et que nous sommes déterminés à gagner. »

Cette habilité à entreprendre de grands défis et d’apprendre de nos erreurs tout en s’enrichissant de nos succès traduit le dynamisme d’une espèce. Peu importe les bénéfices pratiques sociaux et économiques qu’engendre cet effort, le simple fait d’essayer repousse en lui-même les limites de la créativité et de la résolution de problèmes, et développe les aptitudes requises pour nous permettre de nous aventurer encore plus loin. Sans notre volonté d’essayer, nous stagnerions.

L’astronaute canadien Chris Hadfield est l'un des rares individus à avoir eu le privilège de voir la Terre et les étoiles de cette position avantageuse qu’est l’espace. Réfléchissant à la signification du lancement de Zarya, le module russe devenu la première composante de la Station spatiale internationale à être montée dans l’espace, Hadfield l’a décrit comme « un triomphe de l’espoir sur l’histoire, de la volonté sur le manque de volonté et de l’optimisme sur le cynisme. Pour la première fois de notre histoire, nous avons décollé comme une seule et même nation d’êtres humains. Non pas en tant que concurrents, ni pour un profit à court terme, ni pour se renvoyer des ondes télé, ni pour s’espionner les uns les autres, mais bien pour entreprendre le premier pas vers notre départ permanent, ensemble, de la Terre. En tant que monde uni, nous sommes descendus des genoux de notre mère planète avec succès et avons débuté notre aventure vers les possibilités illimitées de notre univers. »

Il est à propos, dit-il, que ce millénaire termine avec le commencement d’une « nouvelle ère incroyable — l’ère interplanétaire. » Il voit Zarya, ainsi que la Station spatiale, comme une « porte vers l’avenir qu’on ne vient que de franchir. C’est un pied de nez aux conflits historiques. C’est un pied de nez à la jalousie et à la concurrence. C’est un pied de nez évident au cynisme, à l’apathie et au labeur quotidien. Sans effort, au-dessus de nos têtes, Zarya flotte en apesanteur, attendant que l’avenir se déploie. »

Nous avons encore un bon bout de chemin à parcourir. Si nous établissons qu’elle a commencé avec le lancement de Spoutnik en 1957, l’ère spatiale ne s’étend même pas sur l’équivalent d’une vie humaine. Malgré tout ce que nous avons accomplis en si peu de temps, nous ne sommes, en tant que voyageurs de l’espace, encore que de simples enfants, presque incapables d’accomplir davantage que de camper dans la cour arrière de la maison. Pourtant, comme de jeunes enfants, nous explorons fébrilement chaque nouvelles merveilles de notre univers en évolution rapide, trouvant en chaque nouveau phénomène quelque chose pour nourrir notre imagination et engendrer de plus amples questions.

Entre-temps, nous acquérons la connaissance et les aptitudes de survie requises pour nous entraîner sur le chemin qui nous éloigne de la maison. Comme tout enfant, nous quitterons éventuellement le nid et le fait que le monde qui nous attend soit vaste, mystérieux et sans doute dangereux n’est plus un obstacle — et c’est ce qui nous fait avancer. Nous avons toujours été tentés de tester notre courage face à l’inconnu et de démêler les complexités auxquelles la nature et notre univers nous confrontent. À la longue, c’est ce trait plus que tout autre qui crée les plus grands bénéfices pratiques engendrés par la science et la technologie.

Qu’il ait aussi produit quelques-unes de nos plus grandes erreurs, telles que les armes à destruction de masse et notre habilité à ravager l’environnement de notre planète, est une réalité que nous devons prendre en compte alors que nous nous tenons prêts sur le seuil de l’espace. La sage gestion des fruits de notre curiosité est devenue, en elle-même, un de nos plus grands défis. Nous faisons face à une occasion incomparable de relever ce défi en orchestrant une migration unifiée et pacifique vers l’espace.

Dernière mise à jour : 2004/09/03 Avis importants