English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil
À propos
de l'ASC
Images
Carrières
Ressources
 Auditoires
 .Média
 .Jeunesse
 .Éducateurs
 .Industrie
 .Milieu scientifique
 Activités
 .Observation de la Terre
 .Satellites
 .Sciences
 .Exploration
 Bulletin
 .APOGÉE
Centre spatial
John H.
Chapman
Laboratoire
David
Florida
 .Visite virtuelle
  Index A à Z
Vous êtes ici : accueil | astronautes | foire aux questions
Bureau des astronautes - Foire aux questions

La carrière d'astronaute
1. Comment devenir astronaute?
2. Qu'est-ce qu'un astronaute?
3. Être astronaute, est-ce un métier à long terme ou à court terme?
Astronautes canadiens
4. Combien y a-t-il d’astronautes canadiens?
5. Qui a été le premier Canadien à aller dans l’espace?
Communiquer avec les astronautes
6. Comment communiquer avec un astronaute?
7. Comment faire venir un astronaute à titre de conférencier invité au sein de mon organisme, dans le cadre d’un événement spécial, etc.?
8. Où est situé le Bureau des astronautes canadiens? Les astronautes doivent-ils vivre à proximité du Bureau?
Voyage dans l'espace
9. Qu’entend-on par « g »?
10. À quelle vitesse la navette se déplace-t-elle?
11. Les astronautes peuvent-ils ressentir les variations de température à mesure qu’ils traversent les différentes couches de l’atmosphère?
12. Que faire pour voir un lancement?
13. Combien de temps faut-il pour se rendre à la station spatiale?
14. Quelle est la période la plus longue que quelqu’un ait jamais passée dans l’espace?
15. Combien y a-t-il de stations spatiales?
La santé des astronautes
16. Les femmes astronautes ont-elles leurs règles dans l’espace?
17. Les normes médicales canadiennes relatives à la sélection des astronautes exigent des candidats non?pilotes une acuité visuelle de 20/200 ou mieux sans correction et corrigible à 20/20 dans chaque œil. Qu'entend-on par acuité visuelle corrigible à 20/20?
18. Pourquoi les normes médicales canadiennes relatives à la sélection des astronautes excluent-elles les chirurgies de l'œil au laser?


1. Comment devenir astronaute?

Les voyages spatiaux fascinent tellement de gens que la concurrence est forte pour occuper les rares postes d’astronautes tant convoités. Parmi les candidats choisis, certains détiennent plusieurs diplômes en médecine, en sciences, ou en génie, tandis que d’autres ont reçu une formation militaire ou ont une expérience de l’aviation. Cependant, ils sont tous parmi les meilleurs dans leur domaine de compétence, et ils ont tous le désir profond de faire avancer nos connaissances scientifiques dans le but d’améliorer la qualité de la vie sur Terre et dans l’espace.

Pour augmenter vos chances de devenir astronaute, vous devriez :

  • décrocher au moins un diplôme d’études supérieures en sciences ou en génie;
  • détenir des compétences dans plus d’une discipline;
  • cultiver l’art de parler en public, de préférence dans les deux langues officielles;
  • démontrer de l’intérêt pour vos semblables en participant à diverses activités communautaires;
  • vous tenir en bonne forme physique;
  • FACULTATIF : apprendre à sauter en parachute, à faire de la plongée, et/ou à piloter un avion

Steve MacLean et le reste de l'équipage en tenues LES de la NASA
Les membres de l'équipage de la mission STS-115 sont breffés par l'entraîneur d'équipage de la United Space Alliance (USA), David Pogue, pendant une séance d'entraînement aux évacuations d'urgence dans le Bâtiment des simulateurs d'engins spatiaux au Centre spatial Johnson (JSC). Les membres de l'équipage portent une combinaison de lancement et de rentrée servant à l'entraînement. Image : gracieuseté de la NASA

Les candidats qui sont sélectionnés pour participer au programme des astronautes subissent un entraînement continu et rigoureux qui les prépare à de futures missions à bord de la navette spatiale et/ou à bord de la Station spatiale internationale (ISS).

Pour démontrer que le travail dans l’espace vous convient, vous pourriez également vous intéresser aux activités spatiales en :

  • approfondissant vos connaissances dans diverses disciplines de l’aérospatiale
  • travaillant pour une entreprise en aérospatiale en vue d’acquérir une expérience pratique
  • suivant des cours à l’Université internationale de l’espace (ISU)

Sachez qu’en plus de la carrière d’astronaute, le programme spatial canadien offre de nombreux autres débouchés. Pour plus d’informations sur les emplois offerts à l’ASC, consultez notre section Carrières.

Des campagnes de recrutement font l’objet d’une vaste couverture médiatique et permettent à l’ASC de recruter les candidats possédant les qualifications nécessaires pour devenir astronautes. La date du prochain appel de candidatures n’étant pas encore fixée, nous vous prions d’attendre son annonce sur notre site et dans les médias avant de faire parvenir votre curriculum vitae à l’agence qui organisera la campagne de recrutement.

Haut de page

2. Qu'est qu' un astronaute?

Les astronautes sont des scientifiques et des ingénieurs qui vont dans l'espace pour tirer parti des conditions d'impesanteur qui règnent et mener des expériences à bord de la navette ou d'une station orbitale. Leurs travaux sont essentiellement axés sur les sciences et les technologies spatiales ainsi que sur les sciences de la vie. Les expériences se déroulent aussi bien dans l'espace que sur Terre. Depuis le 2 novembre 2000, la Station spatiale internationale (ISS) est habitée en permanence par des astronautes. Une fois l’ISS complètement assemblée, le Canada sera appelé à y envoyer un astronaute pour une période de 3 mois, tous les 3 ans.

Les astronautes canadiens volent en tant que spécialistes de charge utile ou de mission. Ils sont tenus de suivre une formation scientifique intensive de même qu'un entraînement de base sur l'exploitation des systèmes de l'orbiteur. Les spécialistes de mission sont eux aussi amenés à réaliser des expériences, mais ils sont principalement chargés de faire fonctionner les systèmes de l'orbiteur, dont le CANADARM souvent utilisé pour déployer et récupérer des charges utiles en orbite. Les spécialistes de mission sont en outre entraînés pour réaliser des sorties extravéhiculaires (EVA pour Extra-Vehicular Activity), nécessaires pour effectuer des réparations sur des engins spatiaux et pour mener des opérations dans la soute de la navette.

Haut de page

3. Être astronaute, est-ce un métier à long terme ou à court terme?

La carrière d’astronaute peut représenter un engagement à long terme ou à court terme. Les astronautes à long terme, également désignés astronautes-opérateurs ou astronautes de carrière, s’entraînent en vue d’une participation à divers types de vols spatiaux, qui peuvent comprendre des missions à bord de la navette ou des affectations à la Station spatiale internationale (ISS). Les astronautes à court terme sont généralement des astronautes dits parrainés, qui sont mandatés par l’industrie ou un établissement universitaire pour participer à une mission de courte ou de longue durée à la Station spatiale internationale (ISS).

Bob Thirsk
L'astronaute de l'ASC Bob Thirsk simule une rentrée en mode manuel dans le cadre de son entraînement pour la mission Soyouz d'avril 2005. Bob Thirsk suit un entraînement à titre d'ingénieur de vol de relève pour l'astronaute italien Roberto Vittoni (ESA).

Haut de page

4. Combien y a-t-il d’astronautes canadiens?

Depuis la création du Programme des astronautes canadiens en 1983, dix Canadiens ont été sélectionnés pour devenir astronautes. Il y a actuellement six astronautes canadiens en service actif : Mme Julie Payette, M. Steve MacLean, M. Bjarni Tryggvason, Dr. Robert Thirsk, Dr. Dave Williams et le colonel Chris Hadfield. Le Dr Roberta Bondar et M. Ken Money sont retournés à leurs activités de recherche à l’été 1992, et le capitaine Mike McKay a démissionné en 1995. En février 2001, M. Marc Garneau a été nommé vice-président exécutif de l’Agence spatiale canadienne et il est devenu président de l’Agence spatiale canadienne le 22 novembre 2001. Il quitte l'Agence spatiale canadienne le 28 novembre 2005 afin de se présenter comme candidat aux élections fédérales.

Haut de page

5. Qui a été le premier Canadien à aller dans l’espace?

M. Marc Garneau est devenu le premier Canadien à aller dans l’espace dans le cadre de la mission STS-41G en octobre 1984. Il a également participé à la mission STS-77 en mai 1996 et, en novembre 2000, il s’est rendu à la Station spatiale internationale au cours de la mission STS-97. En février 2001, M. Garneau a été nommé vice-président exécutif de l’Agence spatiale canadienne et il est devenu président de l’Agence spatiale canadienne le 22 novembre 2001. Il quitte l'Agence spatiale canadienne le 28 novembre 2005 afin de se présenter comme candidat aux élections fédérales.

Marc Garneau
L'astronaute de l'ASC Marc Garneau, spécialiste de mission (STS-97), arrive au Site d'atterrissage de la navette à bord d'un avion à réaction T-38. Image : gracieuseté de la NASA

Haut de page

6. Comment communiquer avec un astronaute?

En raison du volume imposant de courriels que recevraient les astronautes si leur adresse était rendue publique, celle-ci demeure malheureusement confidentielle. Vous pouvez toutefois adresser du courrier au Webmestre ou écrire à l’adresse suivante :

Bureau des astronautes canadiens
À l’attention de [nom de l’astronaute]
Agence spatiale canadienne
6767, route de l'Aéroport
Saint-Hubert (Québec)
J3Y 8Y9

Si vous désirez communiquer avec le Dr Roberta Bondar, veuillez prendre note que le Dr Bondar a quitté l’Agence spatiale canadienne en 1992 pour reprendre ses activités de recherche. Il est possible d’obtenir de plus amples renseignements en consultant son site Web personnel.

Haut de page

7. Comment faire venir un astronaute à titre de conférencier invité au sein de mon organisme, dans le cadre d’un événement spécial, etc.?

Si vous désirez inviter un astronaute canadien à un événement public, veuillez consulter Invitation d’un astronaute canadien à un événement public.

DW
L'astronaute de l'ASC Dave Williams anime une vidéoconférence pour un groupe d'élèves avec les membres d'équipage de la mission NEEMO 7, lesquels vivent et travaillent dans une installation sous-marine, au large des côtes de la Floride.

Haut de page

8. Où est situé le Bureau des astronautes canadiens? Les astronautes doivent-ils vivre à proximité du Bureau?

Le Bureau des astronautes canadiens se trouve au siège social de l’Agence spatiale canadienne à Saint-Hubert, près de Montréal, au Québec. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez Contactez-nous.

Les astronautes canadiens vivent là où ils sont affectés pour leur travail. Même si cela peut comprendre la région de Saint-Hubert, ils peuvent être envoyés n’importe où dans le monde, particulièrement en Russie et aux États-Unis.

Haut de page

9. Qu’entend-on par « g »?

On désigne par « g » une mesure permettant tout simplement de quantifier la force. La force de gravité standard est de 1 g. Il s’agit de 1 g positif, car la force s’exerce vers le bas, en direction de vos pieds. Si vous vous mettez sur la tête, vous subissez 1 g négatif, et tout le sang afflue vers votre tête.

Lorsque vous êtes assis dans un avion et que le pilote tire le manche vers lui, vous ressentez une accélération comme si la pesanteur devenait plus forte. Selon la force de traction exercée par le pilote sur le manche, vous pourrez subir une accélération de 2 g, de 3 g ou même jusqu’à 9 g (dans un F-16!). À 9 g, j’aurais l’impression que ma tête de 6 kilogrammes en pèse 54 – difficile de tourner la tête dans ce cas-là! Votre sang deviendrait plus lourd lui aussi, et affluerait vers vos membres inférieurs. Votre coeur s’efforcerait de maintenir le sang dans votre tête mais, à des forces g élevées, à moins de faire de gros efforts et de porter une combinaison anti-g, le sang s’évacuerait de votre tête et vous perdriez connaissance.

À titre de référence, une accélération supérieure à 4 ou 5 g positifs fera perdre connaissance, à moins d’avoir été entraîné pour y résister.

Un g négatif n’entraîne jamais de perte de connaissance, parce qu’il repousse le sang vers la tête. On pourrait obtenir un g négatif élevé en repoussant le manche. La plupart des avions chasseurs sont conçus pour absorber environ 3 g négatifs seulement.

Au cours du lancement d’une navette, l’accélération ne se fait ni vers le haut ni vers le bas. Elle est dirigée vers l’avant et s’apparente plus à celle d’une voiture d’accélération (dragster). C’est comme si vous étiez repoussé contre le dossier de votre siège. La force est d’environ 3 g, mais comme elle va de l’avant vers l’arrière, personne ne perd connaissance.

Enfin, à l’atterrissage de la navette, on ressent la force g vers le haut et le bas, puisque la navette revient sur Terre comme un avion. On ressent la force G maximale lorsque la navette tourne pour s’aligner sur la piste, et cette force ne dépasse jamais 2 g ou 2,5 g. Mais, après à peine une semaine passée en impesanteur, même cette force-là paraît lourde, et nous portons des combinaisons anti-g qui exercent une pression sur nos jambes et notre abdomen pour que le sang reste dans notre tête.

Haut de page

10. À quelle vitesse la navette se déplace-t-elle?

La navette se déplace à raison de 8 km par seconde. Cela représente environ trois cents fois la vitesse d’une voiture sur l’autoroute, et plus de trente fois celle d’un avion de ligne. La navette doit se déplacer à cette vitesse pour rester en orbite autour de la Terre. Si elle allait plus lentement, elle tomberait dans l’atmosphère terrestre, et si elle allait plus vite, elle quitterait son orbite et serait éjectée dans l’espace. À une vitesse de 8 km par seconde, la navette peut passer d’une extrémité à l’autre du Canada en dix minutes seulement.

Haut de page

11. Les astronautes peuvent-ils ressentir les variations de température à mesure qu’ils traversent les différentes couches de l’atmosphère?

Sur Terre, les êtres humains sont maintenus au sol par la pesanteur, au fond d’une mer d’air qu’on appelle l’atmosphère. Cette « coquille » atmosphérique est très mince (environ 2 % du rayon terrestre) et est constituée de plusieurs couches (troposphère, stratosphère, mésosphère, thermosphère et exosphère). Ces couches sont définies essentiellement par les changements qui surviennent dans la température atmosphérique. La région la plus chaude de l’atmosphère se trouve près de la surface de la Terre (au bas de la troposphère) où on peut ressentir les fluctuations quotidiennes et saisonnières de la température. La région la plus froide se trouve dans la mésosphère, à une altitude comprise entre 80 km et 90 km, où la température tombe à – 80 oC. C’est très, très froid.

Les astronautes ressentent-ils ces variations lorsqu’ils traversent les différentes couches de l’atmosphère le jour du lancement? Non heureusement. La surface extérieure de la navette est bien sûr exposée à ces températures atmosphériques, mais le poste de pilotage et le compartiment intermédiaire de la navette (là où les astronautes vivent et travaillent) sont équipés d’un système de régulation de l’ambiance qui assure une température confortable à l’intérieur de la navette. De plus, les astronautes portent une lourde combinaison pressurisée (les grosses combinaisons orange) au cours des phases de lancement et de rentrée dans l’atmosphère. Ces combinaisons protègent les astronautes contre une dépressurisation de la navette. Étant toutefois très larges et chaudes, elles sont elles aussi équipées d’un système de régulation thermique. Les astronautes qui effectuent une sortie dans l’espace sont revêtus d’une combinaison EVA qui est aussi dotée d’un système de régulation permettant de maintenir la température de la combinaison à un niveau acceptable. Au cours d’une mission spatiale, les astronautes sont donc protégés contre les températures atmosphériques extrêmes et ils ne ressentent pas les variations thermiques entre les diverses couches de l’atmosphère.

Équipage STS-85
Les membres de l'équipage STS-85 saluent les gens qui sont venus les encourager alors qu'ils quittent le Bâtiment des opérations et des vérifications (O&C;) pour se rendre à la plateforme de lancement 39A où ils monteront à bord de la navette Discovery. Ils portent une combinaison de lancement et de rentrée. Image : gracieuseté de la NASA

Haut de page

12. Que faire pour voir un lancement?

Les lancements de navette ont lieu au Kennedy Space Center (KSC) en Floride. Pour obtenir de plus amples renseignements concernant les lieux d’observation officiels, veuillez consulter le site Web du KSC ( how to watch a launch [en anglais]).

Lancement de STS-85
Le 7 août 1997 à 10h41 (EST) avait lieu le lancement de la navette spatiale Discovery dans le cadre de la mission de 11 jours STS-85 avec à son bord l'astronaute de l'Agence spatiale canadienne Bjarni Tryggvason. Image : gracieuseté de la NASA

Haut de page

13. Combien de temps faut-il pour se rendre à la station spatiale?

Pour en savoir plus, visitez la section Espace jeunesse

Haut de page

14. Quelle est la période la plus longue que quelqu’un ait jamais passée dans l’espace?

C'est le cosmonaute russe Sergei Krikalev qui détient le record de la durée totale de séjour dans l'espace, comptant 803 jours, 9 heures et 39 minutes. Un autre cosmonaute russe, Valeri Polyakov, détient le record en ce qui concerne la durée de séjour continu dans l'espace. Il est resté pendant 437 jours, 17 heures et 38 minutes (14 mois) à bord de Mir, de janvier 1994 à mars 1995.

Haut de page

15. Combien y a-t-il de stations spatiales?

Il n’y a actuellement qu’une seule station spatiale. Elle s’appelle la Station spatiale internationale (ISS), et elle est construite par plusieurs pays. Une fois entièrement assemblée, elle couvrira une superficie équivalente à celle d’un terrain de football (elle aura 108 mètres de long) et elle pèsera près de 450 tonnes métriques. Il y a déjà eu d’autres stations spatiales dans le passé – dans les années 1970, les États-Unis en ont exploité une appelée Skylab, et les Russes en ont eu plusieurs petites, désignées Saliout 1 à Saliout 7. La plus grande station spatiale avant l’ISS était la station orbitale russe Mir (un terme russe signifiant « paix ») qui est restée dans l’espace pendant 16 ans.

Haut de page

16. Les femmes astronautes ont-elles leurs règles dans l’espace?

Oui, les femmes astronautes ont leurs règles dans l’espace, tout comme sur Terre. Aucuns troubles menstruels n’ont été associés à la microgravité. Dans les premières années du vol habité, certains ont craint que les femmes ne pourraient avoir leurs règles sans danger dans des conditions de microgravité. Ils pensaient que la microgravité risquait d’entraîner ce qu’on appelle un flux menstruel rétrograde, c’est-à-dire entraîner le flux menstruel vers l’intérieur du corps plutôt que vers l’extérieur. Autrement dit, le sang s’écoulerait de la cavité utérine dans les trompes de Fallope, et ensuite dans le bassin et l’abdomen, ce qui provoquerait des douleurs et augmenterait le risque d’endométriose. Bien que ce phénomène n’ait pas été observé au cours des missions spatiales passées, d’autres études s’imposent pour mieux comprendre comment le corps se comporte et réagit dans des conditions de microgravité.

Haut de page

17. Les normes médicales canadiennes relatives à la sélection des astronautes exigent des candidats non-pilotes une acuité visuelle de 20/200 ou mieux sans correction et corrigible à 20/20 dans chaque œil. Qu'entend-on par acuité visuelle corrigible à 20/20?

Pour garantir la santé et la sécurité des astronautes lors des vols spatiaux, il est impératif de veiller à ce qu'ils satisfassent à un certain nombre de normes médicales similaires à celles de l'examen physique d'aptitude au vol des pilotes militaires et civils. L'acuité visuelle, ou aptitude des yeux à distinguer les détails, est l'un des nombreux critères utilisés pour la sélection de candidats astronautes.

Des spécialistes de la vue ont établi qu'une vision « normale » correspondait à une acuité visuelle de 20/20. Ce qui veut dire qu'en vous tenant à une distance de 20 pieds d'une charte de lecture, vous pouvez voir ce qu'une personne « normale », située à la même distance de cette charte, peut voir (le premier chiffre représente votre distance par rapport à la charte; le deuxième chiffre, la distance d'une personne ayant une vision normale par rapport à cette même charte). On doit se rappeler qu'une acuité visuelle de 20/20 ne renvoie pas à une vision « parfaite ». Certaines personnes peuvent avoir une vision supérieure à celle considérée comme « normale ». À titre d'exemple, une acuité de 20/10 signifie que vous pouvez voir à 20 pieds ce qu'une personne dotée d'une vision « normale » voit à une distance de 10 pieds. À l'opposé, une vision faible d'une acuité de 20/40 signifie que vous devez vous tenir à 20 pieds d'une charte de lecture pour voir ce qu'une personne ayant une vision « normale » voit lorsqu'elle se trouve à 40 pieds de cette charte. Au Canada et aux États-Unis, une personne dont l'acuité visuelle est inférieure à 20/200 est considérée, d'un point de vue légal, comme étant aveugle. Ainsi une acuité visuelle corrigible à 20/20 signifie que, lorsqu'une personne porte des lunettes, sa vision est corrigée à 20/20 ou est dite « normale ».

Haut de page

18. Pourquoi les normes médicales canadiennes relatives à la sélection des astronautes excluent-elles les chirurgies de l'œil au laser?

Le LASIK (kératomileusis au laser in situ), ou chirurgie de l'œil au laser, est l'une des chirurgies réfractives utilisées pour corriger la vision. Au cours de cette opération, un volet est découpé dans la cornée de l'œil ou membrane extérieure de l'œil. À l'aide du laser, la cornée ainsi mise à nu est ensuite modifiée et remodelée. Cette étape terminée, le volet cornéen est rabattu dans sa position initiale. Le LASIK ne garantit pas une vision parfaite. Il est possible, après une telle chirurgie, que des patients aient malgré tout besoin de porter des lunettes ou des lentilles cornéennes pour certaines activités. Les résultats obtenus varient d'un patient à l'autre.

Les normes médicales canadiennes de sélection des astronautes sont fondées sur celles de la Station spatiale internationale. Bien que d'autres types de corrections de la vision (telles les lunettes) soient acceptés dans le cadre du programme spatial, toute forme de chirurgie réfractive, que ce soit pour des raisons esthétiques ou médicales, disqualifie un candidat. À l'heure actuelle, les recherches effectuées dans ce domaine ne permettent pas de comprendre pleinement l'effet de la microgravité ou de l'entraînement physique exigeant des astronautes sur le volet cornéen créé par chirurgie. D'autres raisons expliquent le rejet des candidats : les résultats à long terme du LASIK sont méconnus, la correction obtenue n'est souvent pas permanente, des problèmes d'éblouissement ont été signalés, surtout la nuit, et il existe un risque de cicatrisation ou de gonflement de la cornée. Pour le moment, on ignore si, dans l'avenir, cette chirurgie sera acceptée chez les candidats astronautes.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la vision, veuillez visiter le site Web www.howstuffworks.com/question126.htm (en anglais seulement).

Pour obtenir des explications sur les chirurgies au LASIK, rendez-vous sur le site www.eyesurgeryeducation.com (en anglais seulement).






Dernière mise à jour : 2006/08/18 Avis importants