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Participation du Canada à des missions de l’ESA |
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Observation de la Terre depuis l’espace
ERS-1
![](/web/20061027000637im_/http://www.espace.gc.ca/asc/img/stec_ers1.gif)
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ERS-1 est le premier satellite européen de télédétection voué à des applications
d’observation des zones côtières, des glaces et des mers. La participation du
Canada remonte au programme préparatoire en 1980. L’industrie canadienne a largement
contribué au développement du secteur terrien et du matériel hyperfréquences. Le
satellite a été lancé en juillet 1991, et les stations terriennes
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canadiennes de Gatineauet de Prince-Albert reçoivent et traitent les données du
satellite. L’intérêt que porte le Canada au programme réside dans le radar à
synthèse d’ouverture (SAR, pour Synthetic Aperture Radar) de ERS-1. Le premier
satellite canadien d'observation de la terre, RADARSAT-1, lancé en novembre 1995,
est en effet aussi équipé d’un instrument SAR, mais dans une version plus
perfectionnée et plus souple. ERS-1 a cessé d’être exploité en 1996.
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Participation canadienne :
COM DEV
EMR Canada
EMS Technologies Canada Ltd. (projets entrepris anciennement par
Spar Aérospatiale Ltée)
MacDonald Dettwiler – Prime contractor of the ground segment
ERS-2
![](/web/20061027000637im_/http://www.espace.gc.ca/asc/img/stec_ers2.gif)
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Le satellite ERS-2, qui a succédé à ERS-1, a été lancé en avril 1995 pour assurer
la continuité des données entre 1991 et la mise en orbite de la Mission d’observation
de la Terre sur orbite polaire (ENVISAT-1) en 1998. ERS-2 comporte en plus une
expérience de surveillance de l’ozone à l’échelle de la planète (GOME, pour Global
Ozone Monitoring Experiment) visant à étudier la chimie de l’atmosphère, un
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secteur qui suscite de plus en plus de préoccupations environnementales. Il donne
également aux milieux scientifiques et opérationnels canadiens la possibilité de
tirerpleinement parti des capacités des satellites ERS (interférométrie SAR notamment)
et de préparer le marché international de la télédétection à l’imagerie radar avec
RADARSAT-1 qui est maintenant tout à fait opérationnel.
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Participation canadienne :
MacDonald Dettwiler
EMS Technologies Canada Ltd. (projets entrepris anciennement par
Spar Aérospatiale Ltée)
Programme préparatoire d’observation de la Terre (EOPP, pour Earth Observation
Preparatory Program)
Le programme EOPP couvre, de façon générale, des études de conception de mission, des
études de faisabilité d’instrumentation, des campagnes de mesures et des travaux
préliminaires de développement technologique. Il a pour principal objectif d’appuyer
les travaux de préparation et de sélection concernant les futures missions Earth
Explorer et Earth Watch, qui présentent un grand intérêt pour les milieux industriels et
scientifiques canadiens.
Participation canadienne :
Bomem
ComDev
CPI (Varian)
EG&G
MacDonald Dettwiler
MPBT
EMS Technologies Canada Ltd. (projets entrepris anciennement par
Spar Aérospatiale Ltée)
Poem-1/ENVISAT-1
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ENVISAT-1 est un élément de la Mission d’observation de la Terre sur orbite
polaire (Poem-1), un gros satellite de surveillance environnementale dont le
lancement est prévu en l’an 2000. Poem-1 a pour objectif de développer et de
construire une nouvelle plate-forme satellite pouvant loger des instruments
d’observation de la Terre et les alimenter avec
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l’énergie nécessaire. La construction d’une plate-forme s’impose en raison de la
durée de vie limitée d’un satellite et de la nécessité d’assurer la continuité
des mesures, qui sont d’une importance capitale si l’on veut suivre l’évolution de
notre environnement et des changements climatiques.
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Participation canadienne :
Bomem
Com Dev
MacDonald Dettwiler
EMS Technologies Canada Ltd. (projets entrepris anciennement par
Spar Aérospatiale Ltée)
OLYMPUS
![](/web/20061027000637im_/http://www.espace.gc.ca/asc/img/stec_olympus.gif)
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Ce programme a été créé en 1978 et visait la mise au point d’un satellite de
télécommunications offrant une plus grande capacité de transmission et
d’alimentation électrique embarquée. Sa construction a débuté en 1989. Lorsqu’il
a été lancé en 1989, il était le plus gros satellite civil de télécommunications
au monde. Il devait servir plusieurs fins : télédiffusion, services d’entreprises
spécialisés, télécommunications et études de propagation.
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Participation canadienne:
COM DEV
EMS Technologies Canada Ltd. (projets entrepris anciennement par
Spar Aérospatiale Ltée)
Communication Research Centre (CRC)
Artemis
![](/web/20061027000637im_/http://www.espace.gc.ca/asc/img/stec_artemis.gif)
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Des satellites comme ERS-1 et ERS-2 s’appuient sur des réseaux mondiaux de
stations terriennes pour la transmission de données essentielles. Les besoins en
information et le nombre de missions ne cessant d’augmenter, cette méthode s’avère
lente et coûteuse. Avec ARTEMIS, l’ESA explore la possibilité de développer une
technologie de pointe permettant de transmettre directement les données d’un
satellite à
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un autre, tant selon des méthodes traditionnelles en utilisant des ondes radio
que de manière plus inédite en faisant appel aux faisceaux laser. ARTEMIS sera le
premier de deux satellites qui donneront à l’Europe la possibilité de relayer les
données (le Satellite de retransmission de données étant le second). ARTEMIS
transportera deux charges utiles de transmission directe intersatellite, qui
recevront les données de satellites en orbite basse et les transmettront directement
vers l’Europe par l’intermédiaire d’un terminal-relais optique laser, appelé SILEX,
et d’un terminal double fréquence en bandes S/Ka, désigné SKDR.
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Participation canadienne:
COM DEV
EG&G
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