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MOST (Microvariabilité et oscillations stellaires) |
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Construction de microsatellites de prochaine génération
![](/web/20061027000853im_/http://www.espace.gc.ca/asc/img/logo_most.jpg)
Le projet MOST de l'Agence spatiale canadienne
(ASC) fait l'objet d'un partenariat scientifique visant à
construire un satellite spatial, le plus petit au monde, qui
pourra déterminer l'âge d'étoiles de notre galaxie et
peut-être même percer certains des mystères de l'Univers.
Sous l'égide de la Direction générale des sciences spatiales de l'ASC, les équipes
du projet MOST s'occuperont de la conception, de la
construction et de la surveillance du microsatellite, qui
sera en orbite à 800 kilomètres d'altitude et qui
permettra aux scientifiques de recueillir des données
stellaires 24 heures par jour.
Le minuscule engin, qui pèsera seulement 60 kilogrammes,
transportera un télescope de grande précision ayant le
diamètre d'une assiette. Cet instrument mesurera
l'oscillation de l'intensité de la lumière produite par
les étoiles afin de déterminer leur composition et leur âge.
Les jeunes étoiles contiennent plus d'hydrogène que d'hélium.
Or, les ondes sonores traversent l'hydrogène plus
rapidement que l'hélium, qui est plus lourd. Ces ondes créent
des pulsations à la surface des étoiles et modifient ainsi
l'intensité de la lumière émise. Le télescope embarqué
peut mesurer les oscillations de cette intensité, ce qui
permet d'estimer l'âge des étoiles.
Le satellite MOST se distingue non seulement par sa petite
taille, mais aussi par le fait qu'il permet d'effectuer des
mesures stellaires à partir de l'espace. Jusqu'à présent,
les scientifiques utilisaient de coûteux télescopes
terrestres pour mener leurs recherches. Comme ces
instruments subissaient les effets de la distorsion de
l'atmosphère et de la rotation du globe, le cycle jour-nuit
n'autorisait que l'observation partielle des étoiles. Le télescope
installé à bord du satellite MOST pourra voir une étoile
donnée en tout temps pendant une période allant jusqu'à
sept semaines, et l'on pourra télécharger les données aux
stations terriennes situées à l'Université de la
Colombie-Britannique et à l'Université de Toronto.
L'instrument sera monté sur une plateforme ayant à peu près
les dimensions d'une valise. Si l'on peut utiliser un si
petit satellite pour porter un télescope spatial, c'est grâce
à la nouvelle technologie des gyroscopes légers de Dynacon
qui corrige le mouvement oscillatoire de l'engin et contrôle
avec précision sa ligne de visée.
La société Dynacon
Enterprises Limited, de Toronto, est l'entrepreneur
principal travaillant à l'exécution du projet MOST. Parmi
les autres partenaires clés, on compte
l'Université
de la Colombie-Britannique, l'University
of Toronto Institute
for Aerospace Studies (UTIAS), le Centre for
Research in Earth and Space Technology (CRESTech) de
Toronto, la Radio Amateur
Satellite Corporation (AMSAT), regroupant des sections
canadiennes et américaines, AeroAstro Inc.
d'Ashburn, en Virginie,
Spectral
Applied Research, Routes
AstroEngineering, la Société
royale d'astronomie du Canada et une équipe de
scientifiques-conseils venant de différentes régions du
Canada et des États-Unis. Tous sont sous la direction du chercheur
principal, M.
Jaymie Matthews, du Département de physique et
d'astronomie de l'Université de la Colombie-Britannique.
Le Canada est déjà reconnu comme un chef de file dans l'étude
des pulsations et de la microvariabilité de l'intensité
lumineuse des étoiles. Le projet MOST, qui s'appuie sur ce
savoir-faire, contribuera à accroître les connaissances
sur l'Univers et à trouver des réponses à des questions
fondamentales sur sa nature que les scientifiques
et le commun des mortels se posent depuis les débuts de l'humanité.
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