Office national de l'énergie - Armoiries - Mot-symbole Canada
Éviter la barre de menus commune Éviter la barre de menus institutionnelle Éviter la barre de menus verticale   English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
  Quoi de neuf À notre sujet Publications Énergie Sécurité et
environnement
  Nouvelles       Liens Statistiques Nord/En mer
Un chef de file respecté dans la réglementation des questions économiques, environnementales et de sécurité.
  Documents de réglementation Lois et règlements Audiences Lien à Audiences et Diffusions en ligne
  Déposer un document Registres publics Accueil
Carrières
Projet gazier Mackenzie
Divulgation proactive
 Frais de voyage
  et d'accueil

 Contrats
 Subventions et
 contributions
Participation des Canadiens
Consultation des peuples autochtones
Réglementation intelligente
ÉMÉ
Rapport sur l'avenir énergétique
Prix de l'énergie
FAQ
Changez vos coordonnées
Adobe Acrobat - Téléchargement et aide

Fiche de renseignements

Perspectives sur l'énergie pour l'été 2006

Pétrole

1. Maintien des prix élevés du pétrole

Les prix élevés du brut devraient se maintenir à cause de l'incertitude au sujet de l'offre, entraînée par l'instabilité géopolitique en Iran, en Irak et au Nigeria, entre autres. Des changements imposés par les gouvernements de la Bolivie, de l'Équateur, du Venezuela et de la Russie quant aux régimes fiscaux et de redevances ont aussi favorisé l'instabilité des marchés.

Prix du pétrole : élevés et instables

La saison des ouragans de 2006 est l'une des principales sources d'incertitude. En effet, si la côte américaine du golfe du Mexique était touchée par des ouragans, des pressions seraient exercées sur les stocks par la nécessité de gérer les interruptions.

2. Maintien ou augmentation des prix du gaz découlant du resserrement des stocks d'essence et d'autres facteurs

Les stocks d'essence des États-Unis sont inférieurs à la moyenne quinquennale, ce qui s'explique par période intense d'entretien des raffineries. Ainsi, on anticipe le maintien ou l'augmentation des prix élevés actuels. Il est impossible de savoir si les prix élevés de l'essence auront un impact sur la haute saison de déplacement automobile (été) mais une diminution de ces déplacements pourrait réduire la demande. Les prix de l'essence pourraient aussi être touchés par les ouragans.

Gaz naturel/GNL

1. Surplus de gaz stocké

Après un hiver doux, ce sont les grandes quantités de gaz stocké qui détermineront les prix du gaz naturel cet été. Les niveaux de stockage sont d'environ 25 % supérieurs à ce qu'ils étaient à la même période l'an dernier, à environ 800 milliards de pieds cubes au-dessus de la moyenne quinquennale, ce qui représente 4 % des besoins normaux en gaz naturel pour un été.

Si les stocks continuent de s'accroître au rythme anticipé, l'industrie devra soit recourir à de nouveaux marchés pour y écouler une quantité importante de gaz soit interrompre la production plus tard au cours de l'été, ce qui entraînerait une baisse des revenus et des redevances payées au gouvernement.

Une fois résolues les questions touchant le surplus de gaz stocké et l'offre excédentaire de l'été, les prix du gaz devraient augmenter l'hiver prochain, en raison du resserrement continu du marché.

2. Diminution temporaire des prix du gaz naturel

Les quantités excédentaires de gaz continueront d'exercer une pression à la baisse sur les prix pendant l'été et au début de l'automne. Les prix ont déjà chuté en passant d'un niveau record de 15 $ en décembre au prix actuel de 6 $. D'ici septembre, le prix du gaz pourrait être de 5 $US pour assurer sa compétitivité avec le charbon. Les conditions climatiques jouent un rôle important dans l'établissement des prix du gaz : un été exceptionnellement chaud ou une dure saison des ouragans pourrait empêcher les prix de diminuer davantage.

Recent Natural Gas Prices

D'ici à l'hiver, le rapport entre l'offre et la demande de gaz naturel devrait se resserrer, ce qui fera augmenter les prix. Les prix à terme de la NYMEX pour novembre sont de plus de 8 $US. Les consommateurs devraient anticiper l'instabilité des prix au cours de l'hiver.

3. Augmentation de l'offre de gaz naturel

Le Canada produit environ 1 % de plus de gaz naturel que l'an dernier. La production terrestre des États-Unis augmente, mais environ 13 % du gaz produit sur la côte du golfe du Mexique sont toujours exclus de l'offre depuis les ouragans de l'an dernier, ce qui représente environ 2 % de tout le gaz produit en Amérique du Nord. La baisse des prix du gaz naturel devant être temporaire, les producteurs poursuivront probablement le forage intense et ce, malgré la diminution des marges de prix.

On attend une augmentation des importations de GNL cet été en raison de l'agrandissement d'installations au Trinidad, au Nigeria et en Égypte. En général, l'Europe puise plus souvent dans l'offre nord-américaine en été qu'en hiver à cause de la baisse de la demande et du manque de stockage.

4. Stabilité de la demande de gaz

En Amérique du Nord, la demande de gaz est plutôt stable depuis quelques années. L'été dernier, on y a consommé plus de gaz dans la production d'électricité à cause des températures très chaudes et de l'utilisation accrue de l'air climatisé. Les effets de cette augmentation de la demande pour la production électrique ont été annulés par la diminution de la consommation industrielle de gaz à cause de son prix élevé et d'une plus grande efficacité énergétique.

Électricité

1. L'offre de l'été suffit à la demande

Les réseaux canadiens d'électricité sont conçus pour satisfaire à la demande pendant les périodes de pointe, qui ont lieu en hiver et non en été. Ainsi, l'offre n'est pas un enjeu à considérer pour la plupart des régions canadiennes au cours des prochains mois.

Electricity Supply Adequacy This Summer

Mais en Ontario, c'est en été que l'on consomme le plus d'électricité. Si les prévisions d'Environnement Canada s'avèrent exactes et que des températures anormalement élevées sont observés pendant de longues périodes, le marché ontarien pourrait être aussi serré que l'été dernier. Cependant, la province a ajouté plus de 600 MW de nouvelle production cette année (et plus de production est à venir) qui s'ajoutent aux améliorations qui ont été apportées au réseau de transport d'électricité de la grande région de Toronto.

2. Le Canada continuera d'enregistrer des exportations nettes d'électricité

Si le Canada continue d'enregistrer des exportations nettes, c'est surtout grâce aux grands projets hydroélectriques qu'on continue de développer. Depuis quelques années, l'exportation d'électricité représente de 5 à 8 % de la production canadienne. Le Manitoba, le Québec et le Nouveau-Brunswick exportent la plus grande partie de leur production, tandis que la Colombie-Britannique, grande exportatrice d'électricité, enregistre depuis quelques années des importations nettes et examine des sources alternatives de production électrique comme complément à ses ressources hydroélectriques. C'est en Ontario que le rapport entre l'exportation et l'importation est le plus équilibré : on y importe en période de pointe, ce qui a été crucial pour permettre à l'Ontario de répondre à la demande lors des périodes exceptionnellement chaudes des étés 2002 et 2005.

3. Toutes les provinces se sont dotées d'initiatives pour augmenter l'offre

Les provinces seront en mesure d'augmenter leur offre d'électricité au cours des quelques prochaines années et à plus long terme. Pour ce faire, elles se tourneront vers des projets utilisant l'énergie éolienne et les autres sources d'énergie de remplacement qui émergent partout au pays. Par exemple, on a ajouté en octobre 2005 des éléments importants au projet du centenaire près de Swift Current (Saskatchewan) pour ajouter 150 megawatts à la capacité du réseau, tandis que le projet St. Leon, près de Winnipeg, ajoutera 99 megawatts. On tente de conserver l'énergie et de jeter les assises de coopération interprovinciale dans des projets hydroélectriques conjoints. Ces sources pourront offrir des solutions de remplacement à la production de gaz, de charbon et d'énergie nucléaire.