La K-9 Scent Detectives est une association déquipes cynophiles spécialisées dans la détection de personnes vivantes ou décédées. Nous travaillons actuellement avec des limiers, des bull-mastiffs et un braque de Weimar. Les chiens sont certifiés auprès de la Washington State/North West Bloodhound SAR, et nous tentons de les faire reconnaître au Canada. Nous sommes membres du groupe Mission SAR et croyons quil est bon de pouvoir compter sur une telle ressource.
Nous devons constamment nous dépasser pour arriver à organiser des scénarios de formation en recherche : il faut que les chiens soient dattaque et les maîtres-chiens, alertes. Cest un travail déquipe, car le chien ne vaut pas mieux que laptitude de son maître à interpréter le langage corporel de lanimal, la théorie des odeurs, les conditions atmosphériques et le terrain.
Nous sommes toujours à la recherche de personnes disposées à nous « prêter leur odeur », cest-à-dire à se prêter pendant deux heures à une ballade en ville ou pendant deux jours à une aventure dans les bois. Toute personne intéressée à nous prêter son odeur ou à faire appel à nos services pour résoudre un cas récent ou un cas non résolu de personne disparue ou de recherche sur les lieux dun crime est priée de sadresser à :
K-9 Scent Detectives
32534, promenade Ptarmigan Mission (Colombie-Britannique) V2V 4X8
Téléphone : (604) 826-2128 Téléavertisseur : (604) 514-6114
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Maintenant dans sa deuxième année dactivités, lAssociation canadienne des volontaires en recherche et sauvetage (ACVRS) est désormais constituée en vertu dune charte fédérale.
Parmi les nombreuses questions qui nous sont posées quant aux progrès de lAssociation, celle qui revient le plus souvent est la suivante : « Que fait lACVRS pour veiller à notre avenir? » Je puis vous assurer que les bénévoles fondateurs de lAssociation continuent de participer activement aux activités de recherche et de sauvetage. Pour ce qui est de nos efforts pour consolider un programme national, nous avons formé 11 comités et commencé à rendre compte de leurs réalisations.
Dans la prochaine mise à jour, je fournirai plus de détails sur les activités et les membres des comités.
Les démarches en vue de ladoption dun symbole pour représenter lAssociation vont lentement car nos efforts portent sur des enjeux plus importants. Il nous faut tout dabord, en priorité, régler les questions dassurance, déterminer la participation des intervenants en recherche et sauvetage à lélaboration des mesures de surveillance et durgence, organiser des campagnes de financement et accroître notre couverture médiatique. En agissant comme une seule et même équipe au Canada, lACVRS peut donner des résultats vraiment déterminants.
Je vous invite à nous faire part de vos commentaires.
Allan C. Lang, président, ACVRS
26, promenade Arbor, Sault Ste Marie (Ontario) P6C 5L6
Boîte vocale : (705) 945-6877, télécopieur : (705) 945-8342
Courriel : sarvac@soonet.ca
Les intéressés trouveront des renseignements sur lACVRS en consultant le site Web suivant : http://www.sarvac.org/
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http://www.ozemail.com.au/~rescue :
En Australie, la New South Wales Volunteer Rescue Association a pour membres 77 organismes
communautaires, chacun certifié comme organisme de secours durgence ou de sauvetage
maritime. Ensemble, ces groupes couvrent un territoire de 800 642 kilomètres carrés et
se mesurent à des terrains des plus variés, du littoral à la forêt tropicale en
passant par le désert et les montagnes.
http://www.ualberta.ca/~dcheth/sara.html
:
Search and Rescue Alberta Ce site esquisse un profil des activités de Search and
Rescue Alberta, lassociation provinciale de recherche et de sauvetage. Le visiteur y
trouvera un programme de collecte de données unique en son genre, où lon peut
tenir son propre registre de missions.
http://worldserver.pipex.com/cospas-sarsat/
:
Vous êtes maniaque de technologie? Alors consultez ce site qui vous expliquera les
notions et les fondements technologiques à la base du système COSPAS-SARSAT.
http://www.snrs.gc.ca :
Le Secrétariat national de recherche et de sauvetage Eh oui! Il fallait bien que
nous vous parlions de notre site! Quel autre vous offrirait les numéros déjà parus de
la revue SARSCÈNE, des renseignements sur le Programme national de recherche et de
sauvetage et des liens vers une multitude dorganismes du domaine. Maintenant en
direct : lédition 1997 du Répertoire des organismes canadiens de recherche et
de sauvetage, en versions française et anglaise.
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La recherche et le sauvetage sur Internet
Il semble que lon puisse trouver sur Internet des renseignements sur presque nimporte quel sujet. Lutilisation dInternet sest répandue très rapidement au cours des dernières années, et cette tendance ne montre aucun signe de ralentissement.
La communauté de la recherche et du sauvetage est bien représentée sur le Web. Les sites des grandes organisations internationales et ceux des bénévoles y mettent tous laccent sur la sécurité et donnent un aperçu des pratiques retenues aux quatre coins du monde.
Le site de la Search and Rescue Society of British Columbia (SARBC) compte parmi les plus utiles. Il offre des liens vers les sites de divers programmes de recherche et de sauvetage ainsi que ceux touchant la gestion des recherches et un grand nombre de sujets connexes. Les forums de discussion permettent à des internautes de toute la planète de discuter de sujets tels le stress post-traumatique, le sauvetage par câble ou encore la recherche et le sauvetage en milieu urbain.
Les visiteurs peuvent verser le nom de leur association dans une base de données, lire les dernières nouvelles du domaine ou présenter des articles aux autres lecteurs. Mike Doyle, le webmestre de SARBC, affirme que le site a beaucoup apporté à lorganisme. « Un site Web a pour principal avantage de vous faire mieux connaître, explique-t-il. Internet a connu une telle expansion quil est assez facile de lancer un site. »
Si votre organisme de recherche et de sauvetage a sa page sur
le Web, faites-le nous savoir par courriel!
Courriel : carole@snrs.gc.ca
http://www.snrs.gc.ca
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Les secours arrivent, et plus vite que jamais
Dans toute situation durgence, la communication est souvent lélément qui fait pencher la balance entre survie et désastre. Cest ce qui sest produit le 16 janvier 1998, lorsque le navire à moteur Flare, un vraquier de 160 mètres ayant 25 personnes à son bord, a lancé un message de détresse.
Léquipage évacuait le navire à environ 50 milles marins au sud de Terre-Neuve. Lorsque les aéronefs et les navires de recherche sont arrivés sur les lieux, on sest rendu compte que le bateau de 25 ans sétait fendu en deux. La proue surnageait toujours, mais la poupe était submergée. Des 25 membres déquipage, quatre sen sont sortis vivants, accrochés à la coque dun canot de sauvetage renversé.
Léquipage du Flare avait lancé son appel à laide en enfonçant le bouton de détresse du terminal INMARSAT-C. INMARSAT est le système de communication par satellite qui fait partie intégrante du GMDSS (le Système mondial de détresse et de sécurité en mer).
Le GMDSS est un nouveau système de communication international. Sappuyant sur une technologie perfectionnée des communications terrestres et par satellite, ce système rehausse le système existant de communications maritimes en permettant, en cas dappels de détresse, laffectation rapide de responsables du sauvetage et des communications en poste sur la terre ferme. Le système alerte également les autres navires qui se trouvent dans les environs immédiats du bateau en détresse, ce qui augmente les chances de trouver des survivants.
Les « grands navires » se servent du GMDSS depuis 1992, mais le système nest pas conçu uniquement pour eux. Tant les embarcations de plaisance que les petits navires commerciaux seront touchés par le système puisque toutes les embarcations devront sajuster à ses normes. Pendant la période de transition, il y aura un écart de communication entre lancien système et le nouveau, ce qui pourrait poser problème si la situation nest pas bien contrôlée. En effet, il pourrait arriver que léquipage des bateaux non branchés au GMDSS ne soit pas averti quun navire branché est en perdition, et vice versa.
À partir du 1er février 1999, tous les navires de charge de 300 tonnes brutes et plus et tous les paquebots des lignes de navigation internationales devront utiliser la nouvelle technologie du GMDSS. Cela veut dire que les signaux de détresse envoyés par les équipes de recherche et de sauvetage maritimes et par les plaisanciers au moyen de radios VHF, MF ou HF ne seront pas reçus par ces grands bateaux. Le matériel du GMDSS ne sera pas obligatoire sur les bateaux de plaisance, mais la Garde côtière canadienne (GCC) recommande aux plaisanciers de se munir du matériel qui convient à leur zone dopération.
Pendant la période de transition, la GCC contrôlera le canal de transmission GMDSS VHF-DSC 70 ainsi que les fréquences traditionnelles de détresse sur le canal VHF 16 et le canal MF 2182 kHz, et ce jusquen 2003. Une fois la technologie du GMDSS entièrement déployée, et lorsquil sera possible de se procurer à meilleur marché le matériel dappel sélectif numérique (DSC), la surveillance de la GCC sarrêtera. Les Centres de coordination de sauvetage (RCC) du Canada et les Centres secondaires de sauvetage maritime continueront, par lentremise du Service de communications et de trafic maritimes (SCTM) de la Garde côtière canadienne, de recevoir les signaux envoyés sur les fréquences radio traditionnelles, mais ils recevront aussi les alertes par le GDMSS et retransmettront un message « à tous les navires » dans les environs du bateau en détresse.
Zones maritimes internationales du GMDSS
Tous les bateaux dotés du GMDSS doivent être capables dentrer en communication bidirectionnelle avec les installations de sauvetage situées sur la terre ferme. Le type de matériel est donc déterminé par la zone dopération et par la présence de services de communications à terre.
Le GMDSS définit quatre zones maritimes :
Zone maritime A1 : À portée dune station radio terrestre
VHF DSC (40 milles marins).
Zone maritime A2 : À portée dune station radio terrestre
VHF DSC installée sur la côte, excluant la zone A1 (150 milles marins).
Zone maritime A3 : Dans le champ de communication dun
satellite géostationnaire INMARSAT (environ de 70° N à 70° S), excluant les
zones A1 et A2.
Zone maritime A4 : Les régions polaires, toutes les zones à
lextérieur des zones A1, A2 et A3.
Au Canada, des zones maritimes A1 seront désignées sur les côtes Est et Ouest. Au-delà, il sagira de zones A3 et dans locéan Arctique, dune zone A4. Il ny a aucune zone A2 pour le moment, ni aucune désignation concernant les Grands Lacs ou le Saint-Laurent. Lentrée en vigueur complète des zones maritimes du GMDSS est prévue en 2003.
Matériel lié au GMDSS
Appel sélectif numérique (DSC)
Cet élément rehausse la qualité des radios maritimes (VHF, MF, HF) en permettant aux navires de maintenir automatiquement la garde obligatoire sur les canaux de détresse et dappel, contrairement à la garde découte actuelle. Un récepteur DSC répondra seulement au numéro exclusif didentification du service mobile maritime (numéro MMSI, semblable à un numéro de téléphone) du navire ou encore à un appel DSC « à tous les navires ». Toute communication de suivi se fera vocalement sur une fréquence différente.
Communication par satellite
Le réseau satellite INMARSAT permet de communiquer partout dans le monde, sauf dans les régions polaires. Dans les zones sans installation de DSC VHF ou MF à terre, les terminaux INMARSAT A, B ou C servent aux alertes de détresse et à la communication mer-terre.
Radiobalise de localisation de sinistres (EPIRB)
Le GMDSS utilise le système de satellite COSPAS-SARSAT et ses radiobalises de localisation de sinistres (EPIRB) à capacité de détection mondiale de 406 MHz. Ces radiobalises petites et flottantes peuvent envoyer un signal de détresse nimporte où dans le monde. Des EPIRB à flottaison libre (de classe 1) sont obligatoires pour les navires commerciaux, mais fortement recommandées pour tous les bateaux. Toutes les radiobalises sont enregistrées au Secrétariat national de recherche et de sauvetage (1 800 727-9414).
Transpondeur de recherche et de sauvetage (SART)
Les SART sont des transpondeurs radar portatifs qui servent à localiser les survivants de navires doù proviennent les signaux de détresse. Les SART sont détectés par radar et fonctionnent sur la même fourchette de fréquences que les radars installés sur la plupart des navires. Les signaux quils émettent répondent à des signaux radar quils ont reçus et apparaissent sur lécran radar dun bateau sous forme dune série de points indiquant exactement leur position. Si les membres de léquipage sont obligés dévacuer le navire, ils devraient transporter le SART à bord du canot de sauvetage.
Formation
Les fausses alertes constituent un problème de taille pour les équipes de recherche et de sauvetage en mer. Afin den réduire le nombre et dassurer la sécurité des marins, le Canada émet deux certificats dopérateur de GMDSS. Le certificat dopérateur général (GOC) est requis sur la plupart des navires obligatoirement munis du GMDSS et naviguant à lextérieur de la zone maritime A1. Le certificat sobtient après deux semaines de formation comprenant un examen écrit et un examen pratique.
Le certificat dopérateur à service restreint (ROC) avec titres de compétence en navigation est le certificat de base visant les opérateurs des navires pour lesquels linstallation du GMDSS est obligatoire et qui opèrent dans une zone maritime A1. On le recommande également pour les opérateurs de matériel GMDSS sur les navires qui sen sont munis volontairement. Ce certificat sobtient après la réussite dun examen écrit approuvé.
Des remerciements particuliers sadressent à Mike Voigt,
du quartier général de la GCC, pour son aide à la rédaction de cet article.
Renseignements sur le GMDSS et ses conséquences pour les navigateurs :
Bureaux régionaux de sécurité maritime de Transports Canada
Bureaux régionaux de sécurité nautique de la Garde côtière canadienne
Centres de services de communications et de trafic maritimes
Service dinformation sur la sécurité nautique de la Garde côtière canadienne
:
1 800 267-6687 ou www.ccgrser.org
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S.O.S. millénaire! S.O.S. millénaire!
La problématique de lan 2000 suscite tous les jours de plus en plus dintérêt. À laube du nouveau millénaire, on sattend à ce que les systèmes informatiques non compatibles avec larrivée de lan 2000 tombent en panne. Ces pannes seront le résultat dune capacité de programmation inadéquate. La source du problème réside dans le fait que tous les ordinateurs possèdent une horloge interne et que bon nombre dentre elles ne peuvent afficher la date que dans le format AA-MM-JJ. Au moment du changement de siècle, les ordinateurs incompatibles tiendront lannée 00 pour lan 1900 et non pour lan 2000. Lerreur peut se produire dans tout ordinateur dont le système de numération ne tient pas compte des deux premiers chiffres de lannée, en créant un paradoxe dans le système informatique interne et dans tout programme informatique qui calcule ou enregistre des données en fonction de la date. Les conséquences sont imprévisibles, et rien de ce qui est lié à un système non compatible à lan 2000 nest à labri. Blocage de système et perte de données sont des résultats probables. On consacre donc énormément de temps et dargent à la recherche dune solution à ce problème.
Les conséquences pour le système canadien de recherche et de sauvetage
Les organismes ne peuvent pas exclure la possibilité dune immobilisation totale. Il se pourrait que les organismes sans plan de reprise soient incapables de se procurer de lassurance; lélectricité pourrait être inaccessible ou inutilisable; les fonctions liées à la date (codes dutilisateur, mots de passe, autorisations, licences, contrôles daccès au réseau ou daccès physique) pourraient être effacées ou annulées. Les organismes de recherche et de sauvetage doivent être prêts à se passer des services essentiels. Leurs activités dépendent de logiciels, de matériel informatique et de systèmes dexploitation, déquipement de navigation incorporé et dappareils de communication, et elles entraînent des conséquences sur le plan juridique ainsi que pour ceux qui comptent sur ces organismes. Assurez-vous que les compagnies dont vous dépendez ont réglé leurs problèmes liés à lan 2000. Il sagit dune échéance que lon ne pourra pas repousser.
Le site Web du Groupe de travail de lan 2000 constitue la source canadienne de renseignements à ce sujet. Ladresse du site est la suivante : strategis.ic.gc.ca/an2000.
Le gouvernement fédéral a entrepris des démarches destinées à rendre ses programmes internes compatibles à lan 2000. Il sagit entre autres des systèmes CANSARP et SISAR de la Garde côtière canadienne, du Registre canadien des balises de localisation du Secrétariat national de recherche et de sauvetage et du projet dautomatisation des Centres de coordination de sauvetage du ministère de la Défense nationale. Au cours des prochains mois, le Conseil du Trésor recevra les présentations finales dans lesquelles divers ministères énuméreront les systèmes informatiques dont il faut soccuper, suggéreront des plans daction et en établiront les coûts.
Daprès Mike Voigt, de la Direction de la recherche et du sauvetage de la Garde côtière canadienne, le réseau public de communication constitue le plus vulnérable de tous les systèmes employés dans les opérations de recherche et de sauvetage. Celui-ci dépend essentiellement du réseau téléphonique, le pivot du système de recherche et de sauvetage. Il faut le préparer à lavènement de lan 2000.
Les organismes de recherche et de sauvetage doivent comprendre quil incombe au propriétaire dun appareil de vérifier quil est conforme aux normes de lan 2000. Il ny a aucune instance supérieure qui protège les particuliers. Cest à lacheteur de tout nouvel appareil de sassurer de ses capacités.
Il est probable que les ordinateurs numériques survivront à larrivée du nouveau millénaire, mais les organismes peuvent se prémunir contre dautres problèmes liés à lan 2000 en nachetant que les produits accompagnés dun certificat de conformité aux normes de lan 2000. Pour savoir si un produit est conforme, consultez la ligne dinformation du fournisseur de logiciel ou du fabricant.
Jaime Evashkevich
Stagiaire de luniversité de Calgary, SNRS
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La nouvelle bouée-repère électronique à guidage automatique sauve des vies!
Le 23 octobre 1997, le Centre de coordination de sauvetage (RCC) de Halifax reçoit un message du navire à moteur (NM) Choyang World qui lavertit que le NM Vanessa, un navire de charge de 109 mètres comptant 15 personnes à son bord, gîte énormément et risque de couler. Celui-ci se trouve à environ 450 milles marins au sud-est de St. Johns, à Terre-Neuve. Les conditions météorologiques sur place sont mauvaises : les vents sont forts et la mer est houleuse.
Le Choyang World se trouve alors à quatre milles marins du navire en détresse. Le RCC Halifax dépêche un Hercules et un Aurora des Forces canadiennes de même que les navires de la Garde côtière canadienne (NGCC) Cape Roger et J E Bernier. Il mobilise aussi plusieurs bâtiments commerciaux qui se trouvent dans les parages.
Deux heures plus tard, le capitaine du NM Vanessa donne lordre à ses occupants dabandonner le navire pour monter à bord de deux canots de sauvetage. Le NM Choyang World un porte-conteneurs chargé à bloc est tout près, mais la mer démontée et la hauteur de son franc-bord lempêchent de se porter au secours des naufragés. En une heure, alors que le jour tombe, les canots de sauvetage disparaissent et le Vanessa sombre et sefface.
Au crépuscule, les appareils Hercules et Aurora arrivent sur les lieux, accompagnés dun deuxième bâtiment commercial. Le RCC Halifax ordonne à lHercules de larguer une « bouée-repère électronique à guidage automatique » (SLDMB) à la dernière position connue des canots de sauvetage, puis de se mettre à leur recherche. Cest la première fois que lon utilise une SLDMB dans le cadre dune mission de recherche et de sauvetage (SAR). Plus tard, on larguera une deuxième bouée-repère.
Tout juste avant minuit, lAurora repère un canot de sauvetage. Son équipage récupère neuf survivants, y compris le capitaine. Ce dernier signale que les six autres marins ont été emportés du navire par les vagues. Il semble quaucun dentre eux nait eu de combinaison de survie; ils ne portaient que des gilets de sauvetage.
Aux petites heures du matin, le 24 octobre, les contrôleurs SAR du RCC Halifax reçoivent par satellite les premières données de la SLDMB. Elles indiquent que le courant marin change de direction : il sagirait dun courant ouest, alors que la base de données historiques du CANSARP, le logiciel de planification de recherche et de sauvetage, indiquait un courant sud-est. Les contrôleurs SAR se servent du CANSARP aux fins de calcul automatique des données dune recherche maritime. Ce logiciel circonscrit la zone de recherche en fonction de ces données et la divise en sous-secteurs, qui sont alors assignés à chaque ressource disponible pour les recherches.
Grâce aux renseignements reçus presque « en temps réel » de la SLDMB, le RCC Halifax déplace la zone de recherche de 20 milles marins vers louest. Les équipes poursuivent leurs efforts pour retrouver les six personnes toujours dans leau.
Plusieurs heures plus tard, lHercules repère un champ de débris composé dobjets orange et de lampes stroboscopiques. Le NGCC Cape Roger est appelé dans ce secteur. Au cours des deux heures qui suivront, il repêchera un survivant et quatre dépouilles. LHercules parachute deux techniciens en recherche et sauvetage pour quils administrent des soins médicaux au survivant, puis le Cape Roger les récupère tous les trois. Les recherches se poursuivent toute la journée sans quon retrouve le dernier disparu.
En tout, cinq appareils Hercules et Aurora des Forces canadiennes, un Hercules rattaché au service des garde-côtes des États-Unis, deux navires de la Garde côtière canadienne et six bâtiments commerciaux auront participé aux recherches. La perte de cinq personnes demeure une tragédie, mais le sauvetage de dix autres est une réussite dont tout le personnel engagé dans cette mission peut être fier.
À la première séance de compte rendu au RCC Halifax, les contrôleurs SAR tirent des conclusions : « Sans linformation de la SLDMB, nous aurions ratissé le mauvais secteur, et il est presque certain que nous naurions pas trouvé ni secouru à temps le survivant [qui était encore dans leau]. »
La bouée-repère électronique (DMB) est employée depuis quelque temps dans les interventions maritimes, et il est prouvé que les données en temps réel sur les courants marins augmentent la précision des plans de recherche. Linconvénient, dans le cas des DMB conventionnelles, cest que les unités aéronautiques ou maritimes sur place doivent les suivre manuellement, par radioralliement VHF ou UHF, détournant ainsi leur attention de la recherche des survivants.
La mise au point des SLDMB a commencé il y a cinq ans, dans la perspective de surmonter ces difficultés. Les essais portaient sur les bouées AST, qui permettent aux météorologues de suivre les courants de surface. Ces bouées sont déposées par bateau et suivies grâce au système de satellites ARGOS. Les chercheurs en ont conclu que, pour quune SLDMB puisse servir rapidement sur les lieux dune intervention, la bouée devait être aérolarguée, et elle devait simuler aussi bien la dérive dune personne que celle dun radeau de sauvetage. Les essais se sont donc poursuivis avec les bouées ADDAM (bouées-repères électroniques aérolarguées). Il sagissait dune amélioration considérable, mais la taille des bouées posait problème, et elles se prêtaient mal aux opérations aériennes.
Létape suivante consistait à coupler la bouée au mécanisme normalisé de lance-bouées acoustiques. Compatible avec léquipement de lancement aérien quutilisent les forces armées, cette technique rentabilise lutilisation de la SLDMB pour les interventions maritimes de recherche et de sauvetage. Le projet touche à sa fin : les dernières épreuves de navigabilité et les modifications finales auront lieu cette année.
Grâce aux efforts concertés des Forces canadiennes et de la Garde côtière canadienne, sous lautorité scientifique du Centre de recherches pour la défense (Atlantique) du ministère de la Défense nationale, ce projet a dépassé toutes les attentes formulées au départ. Il en est à sa phase finale de développement. Les responsables du Fonds des nouvelles initiatives du Secrétariat national de recherche et de sauvetage, la Garde côtière canadienne, les Forces canadiennes et Transports Canada y ont investi cinq ans de travail et 1,4 million de dollars.
Il convient de remercier tout particulièrement le fournisseur, SEIMAC Ltd. de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, pour ses efforts acharnés et pour son engagement envers le projet depuis le début. Voilà un exemple éclatant de la détermination de l« équipe SAR » à sauver toujours plus de vies!
Renseignements sur les SLDMB :
Greg Leger
SEIMAC Ltd., Dartmouth (Nouvelle-Écosse)
Téléphone : (902) 468-3007
Mike Voigt, Garde côtière canadienne
Direction de la recherche et du sauvetage
Téléphone : (613) 993-6839
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Mannequin de lère spatiale en pleine mer
Au printemps 1998, lInstitut de dynamique marine de St. Johns, à Terre-Neuve, hébergera pour quelque temps un dispositif révolutionnaire connu sous lacronyme SWIM, qui sert à mettre à lépreuve les gilets de sauvetage. Le mannequin instrumenté en eau de mer (Sea Water Instrumented Manikin), mis au point par Armstrong Laboratory (une division de larmée de lair des États-Unis) en collaboration avec des ingénieurs de Transports Canada et du service des garde-côtes des États-Unis, est une unité perfectionnée denregistrement des données qui accroîtra lexactitude et la souplesse des essais de rendement des gilets de sauvetage.
La mise au point du dispositif SWIM visait principalement à améliorer lévaluation du rendement de toutes sortes de gilets de sauvetage, en particulier ceux utilisés par les enfants. Il a également été conçu pour valider le logiciel WAFAC (water-forces analysis capability capacité danalyse des forces de leau) qui prédit les réactions du corps humain aux forces de leau. Lunion de ces deux instruments aura des répercussions considérables sur le processus dapprobation de Transports Canada, lequel nécessite actuellement la participation de sujets humains. Par conséquent, le recours au SWIM na pas seulement pour effet de réduire de façon significative les risques et les complexités liés au recours à des cobayes humains, mais aussi de procéder à lévaluation dans des conditions plus réalistes.
Le SWIM est fait de matériaux dernier cri et possède une enveloppe extérieure en polyvinyle dont lintérieur est rembourré de mousse. Pour le construire, on a pris comme modèle un homme nord-américain moyen de 77 kilos et 178 centimètres. Les cavités situées sous la peau peuvent être remplies de poids supplémentaires pour simuler un éventail de types morphologiques.
Le mannequin est articulé pour permettre le mouvement libre des membres, mais il est aussi équipé de ressorts de rappel ajustables qui simulent de façon plus réaliste létat dune personne à demi-consciente. Un enregistreur de données à 32 voies contrôlé à distance et posé à lintérieur du thorax mesure et enregistre les accélérations, le roulis, le tangage, le pilonnement, la submersion et autres mouvements.
En septembre 1997, larmée de lair des États-Unis a mené avec succès les essais en piscine pour le compte de Transports Canada et du service des garde-côtes des États-Unis, à la Wright-Patterson Air Force Base (Ohio).
Renseignements :
Gilles Gareau
Transports Canada
Téléphone : (613) 991-3129
Source : Transports Canada, Examen de la sécurité maritime, numéro
de décembre 1997.
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Le Conseil national de recherche et de sauvetage au sol du Canada
Le Conseil national de recherche et de sauvetage au sol du Canada, qui regroupe les directeurs provinciaux et territoriaux des mesures durgence, a adopté officiellement son énoncé de mission et son mandat lors dune réunion tenue dans le cadre de SARSCÈNE 97. En entamant sa troisième année, à sa réunion de février 1998, lorganisme a élu les nouveaux membres de son conseil dadministration. On peut obtenir plus de détails auprès de John Chaffey, au Secrétariat national de recherche et de sauvetage.
Voici la liste de diffusion du Conseil national de recherche et de sauvetage au sol du Canada :
MEMBRE | REPRÉSENTANT | TÉLÉPHONE | TÉLÉCOPIEUR | |
Mike Lester | OMU de la Nouvelle-Écosse | (902) 424-5620 | (902) 424-5376 | |
Inez Miller | OMU Manitoba | (204) 945-4772 | (204) 945-4620 | |
Jim Ellard | Mesures durgence Ontario | (416) 314-8621 | (416) 314-3758 | |
Jim Stith | OMU du Nouveau-Brunswick | (506) 453-5505 | (506) 453-5513 | |
Eric Bussey | OMU des Territoires du Nord-Ouest | (403) 920-6133 | (403) 873-8193 | |
Eric Magnuson | OMU du Yukon | (403) 667-5220 | (403) 393-6266 | |
Ron Wolsey | Alberta Disaster Services | (403) 422-9000 | (403) 422-1549 | |
Tony Heemskerk | British Columbia PEP | (250) 387-5956 | (250) 952-4888 | |
Wayne Marr | Saskatchewan EP | (306) 787-9563 | (306) 787-1694 | |
Michael Francis | OMU de lÎle-du-Prince-Édouard | (902) 368-5582 | (902) 368-5526 | |
Elizabeth Peckham | Terre-Neuve et Labrador | (709) 729-3703 | (709) 729-3857 | |
Allan Lang | ACVRS | (705) 945-6877 | (705) 945-6877 | |
Bill Bedford | QG de la GRC | (613) 993-8438 | (613) 998-2405 | |
John Chaffey | SNRS | (613) 996-3727 | (613) 996-3746 |
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Le sauvetage nautique : un programme spécialisé à la rescousse des premiers intervenants
Le Canada est un des pays du monde qui regorgent dun nombre incroyable de plans deau avec des caractéristiques variables (océans, lacs, rivières, etc.). Que ce soit pour des activités de plaisance (bateau à moteur ou voile), des activités sportives (kayak ou descente de rivière) ou la chasse et la pêche, on enregistre malheureusement un trop grand nombre de blessures et de noyades année après année. La noyade est la troisième cause de mort accidentelle au Canada, après les accidents dautomobile et les chutes.
En plus de lancer des campagnes de sensibilisation aux risques associés à leau, la Société de sauvetage a mis au point, avec ses nombreux partenaires (la Garde côtière canadienne, le Secrétariat national de recherche et de sauvetage, les pompiers, les policiers et les intervenants du milieu nautique), un programme de sauvetage nautique pour premiers intervenants. Ce programme répond autant aux besoins des équipes spécialisées en intervention nautique quà ceux des équipes de recherche et de sauvetage multidisciplinaires.
Chaque module du cours permet aux sauveteurs nautiques dapprofondir leurs connaissances et dapprendre de nouvelles techniques dintervention. Les modules portent sur :
Chaque module est souple, de sorte que la formation peut durer entre 16 et 40 heures, selon les besoins des candidats. Les autres avantages du programme sont nombreux : formation des candidats avec le matériel de lorganisation et recommandations suggérées, possibilité de former un moniteur en sauvetage nautique pour premiers intervenants dans lorganisation, manuel de formation avec de nombreuses illustrations pour le candidat.
Le rapport maximal de dix candidats par moniteur permet un encadrement adéquat, dans un cadre dau moins trois embarcations par groupe (coque rigide ou pneumatique ou à propulsion à jet deau). Le module sur les mises en situation sert à mettre en application les notions acquises tout au long du cours. Après la formation, le groupe sera en mesure de réagir adéquatement à des situations de recherche et de sauvetage en tant quunité professionnelle.
Il est important de souligner que ce cours peut être combiné à un cours de premiers soins et de réanimation. Pour obtenir de plus amples renseignements, adressez-vous à la division de la Société de sauvetage de votre province ou à la division du Québec.
Luc Vagneux, coordonnateur des activités nautiques
Société de sauvetage, Division du Québec
4545, avenue Pierre-de-Coubertin
C.P. 1000, succursale M
Montréal (Québec) H1V 3R2
Téléphone : (514) 252-3100, poste 3639
Télécopieur : (514) 254-6232
Site Web : http://www.sauvetage.ca
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En 1992, Wendy Childerhose, une enseignante de Parry Sound, en Ontario, décide demmener sa classe de quatrième année en balade sur un remorqueur. Toutefois, pour que lexcursion soit intégrée au programme détudes, elle devait la relier à une expérience dapprentissage. Cest de cette activité toute simple quest né Mousses futés, un programme visant à enseigner la sécurité nautique aux écoliers.
Au départ, Doreen Thomas, une retraitée dune escadrille de plaisance, sest chargée délaborer et de donner le cours. Il sagit dun programme de 25 heures comprenant des séances dinformation sur le système de bouées, le droit de passage, lidentification des embarcations, la sécurité au moment de faire le plein dessence, les exigences minimales à respecter en bateau, la navigation de base (latitude, longitude, lecture de cartes) et la procédure en cas durgence, y compris la bonne utilisation de la radiotéléphonie. Les élèves ont aussi appris à faire des nuds grâce à un membre de la troupe scoute locale. Les écoliers ont subi sept tests différents en vue dobtenir leur certificat de Mousses futés. Depuis les débuts du programme, tous les participants ont réussi à obtenir la note de passage de 80 p. 100, ou même plus.
Offert en français et en anglais, le programme a connu un succès remarquable dès son lancement. Cette année, bon nombre décoles du conseil scolaire régional de Near North se prévaudront du programme. Le conseil scolaire de Muskoka dispose également du matériel lié au programme, et le cours est maintenant offert dans ses écoles.
En plus denseigner la sécurité nautique, le programme vise à encourager les élèves dans dautres matières scolaires en leur montrant comment mettre leurs connaissances en pratique. Les mathématiques, la langue (rédaction, communication), la géographie et le travail déquipe sont tous des moyens den arriver à une pratique avisée du nautisme. Les parents rivalisent denthousiasme avec les jeunes. Grâce à leurs enfants, ils améliorent leurs connaissances en matière de sécurité nautique, mais surtout, ils reconnaissent la valeur ajoutée par ce programme au programme scolaire.
Renseignements sur le programme Mousses futés :
Wendy Childerhose
21, croissant Highland
Parry Sound (Ontario) P2A 1N7
Téléphone : (705) 746-4459
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Les chiens : un véritable atout dans les recherches aquatiques
La plupart des gens ignorent que les chiens peuvent aider à trouver un corps sous leau. Par contre, ceux et celles qui ont vu les chiens à luvre dans ce genre de recherche débordent denthousiasme à légard de cette méthode de recherche additionelle. Les maîtres-chiens et les autres types déquipes de recherche et de sauvetage savent que les chiens sont capables de détecter une odeur humaine quand elle fait surface. « Si les chiens peuvent retrouver une personne emportée par une avalanche, pourquoi ne pourraient-ils pas en faire autant dune personne sous leau? » demande Carol A. Namur, présidente de Sauvetage Canada Rescue.
«La formation à la recherche aquatique consiste essentiellement à donner au maître-chien les connaissances et compétences nécessaires pour bien décoder les alertes que donne le chien », explique Marian Hardy, maître-chien chez Mid-Atlantic D.O.G.S. Il sagit de connaître les courants et les sous-courants de divers plans deau, les dangers des rivières et des ruisseaux (comme les fosses et les fonds rocheux des chutes de faible hauteur, reconnus comme des lieux propices à la noyade), la réaction des odeurs au contact de lair ou de leau à différentes températures, la dynamique de la pression de leau et des thermoclines, la sécurité nautique et bien dautres éléments.
Maître-chien depuis janvier 1981, Marian Hardy a été invitée à deux occasions par le Federal Bureau of Investigation (FBI) à prononcer une conférence sur les chiens et les recherches aquatiques dans le cadre dun programme de détection des restes humains. Elle na cependant pas fait ses débuts dans ce domaine. Elle sy est intéressée après quelques expériences révélatrices, puis elle a entrepris une étude nationale de la recherche aquatique afin de définir des règles pour les maîtres-chiens et les administrateurs des opérations de recherche. Depuis, elle semploie à diffuser le plus largement possible de linformation sur les chiens et les recherches aquatiques.
Dans son article sur lentraînement et le dressage des chiens pour la recherche aquatique, Marian Hardy insiste sur le fait que, dans
les recherches au sol, on sest rendu compte quaucune ressource ne détient, à elle seule, la clé du mystère de lemplacement de la victime. Il faut pouvoir compter sur les compétences et lexpérience dintervenants de plusieurs catégories. La plupart du temps, on fait appel à leffort concerté de léquipe, plutôt quaux « compétences supérieures » dune seule personne ou dun seul groupe. De la même façon, dans les recherches aquatiques, aucune ressource ne peut apporter, à elle seule, toutes les réponses.
Maître-chien à la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le caporal Scott Barber effectue des recherches aquatiques à loccasion. Même si le manque de ressources empêche la GRC de dispenser une formation spécialisée, le caporal Barber sest mis à la recherche aquatique en partie parce que Magic, son berger allemand, adore deau.
Pour mettre en commun leurs efforts de formation et dinformation, le caporal Barber communique avec Will Devlin, Scott Ward et Gord Peyto, trois maîtres-chiens de Parcs Canada qui font des essais de recherche aquatique. « La recherche aquatique est une discipline relativement nouvelle, explique Will Devlin. Nous navons eu recours à nos chiens que pour deux recherches de ce genre en quatre ans. » Depuis novembre 1997, il est possible de faire certifier les chiens civils aux fins de recherche aquatique auprès de la GRC.
Résultats de recherches aquatiques par des équipes cynophiles 130 victimes
La fiche technique produite dans le cadre de létude nationale de la recherche aquatique se fondait sur 122 rapports de recherche aquatique soumis par 25 unités cynophiles des États-Unis et une du Canada.
Parmi les 22 cas de victimes non récupérées ou trouvées, neuf avaient été signalés par un chien, mais ni plongeurs ni dragueurs ne pouvaient assurer le suivi à cause de la profondeur de leau (46 mètres) ou, dans les cas de vallées inondées, parce que les arbres, les immeubles et les ponts submergés empêchaient le recours à la drague.
Quelques mythes entourant les recherches aquatiques
MYTHE : Pour un criminel, marcher dans leau constitue la meilleure façon de brouiller la piste que suit le chien policier.
RÉALITÉ : Les molécules odorantes dégagées par une personne se diffusent dans leau, parfois pour sévaporer, parfois pour flotter à la surface. Voilà comment le chien peut détecter une odeur corporelle.
MYTHE : Dans les cas de noyade, le corps finira toujours par remonter à la surface.
RÉALITÉ : Si la pression de leau est plus forte que la pression exercée par les gaz prisonniers des cavités corporelles, le corps ne flottera pas. Puisque la pression de leau augmente de pair avec la profondeur, le corps se trouvant en eau profonde aura moins tendance à remonter. Par exemple, à 20 mètres de profondeur, la pression de leau équivaut à deux fois la pression subie sur la terre ferme (autrement dit, deux « atmosphères »). Chaque augmentation de 10 mètres de profondeur entraîne une pression dune atmosphère de plus sur le corps submergé.
MYTHE : On na pas besoin de chiens, on a des plongeurs.
RÉALITÉ : Dans certains cas, les plongeurs ou les dragueurs ne peuvent intervenir car le lieu de recherche est trop profond ou dangereux, ou encore parce que la zone de recherche est trop vaste. Les équipes cynophiles per- mettent de déterminer que la victime ne se trouve pas à tel ou tel endroit, diminuant ainsi la surface que doivent couvrir les plongeurs. Les autorités peuvent se fonder sur lalerte donnée par un chien pour organiser dautres moyens de récupérer le corps, si jamais les plongeurs ne peuvent pas descendre.
Isabelle Beaumont-Frenette
Agente, communications et relations publiques, SNRS
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Guide pratique de survie en forêt
Jean-Georges DesChenaux, Les Éditions de lhomme, ISBN
2-7619-1401-5
Téléphone : (514) 523-1180
Spécialement conçu pour le climat canadien, plus particulièrement celui de lOntario et du Québec, le Guide pratique de survie en forêt décrit les divers aspects de la survie dans la forêt tempérée nord-américaine. Non seulement un ouvrage de référence en situation durgence, ce livre vous aidera à mieux préparer vos sorties en forêt et, le cas échéant, à faire face aux imprévus.
Linformation sur lorientation vous permettra de tracer votre chemin avant de partir et de rester sur le sentier choisi une fois sur le terrain. Des cartes topographiques au système de positionnement global (GPS), du code morse à la fabrication dune boussole, Jean-Georges DesChenaux vous préparera à presque toute éventualité.
Si vous vous égarez en forêt, il sera important de savoir quels sont les plantes et les champignons de notre climat qui sont comestibles et ceux qui sont dangereux, comment rendre leau potable, comment faire un feu avec des moyens de fortune et mille et un autres trucs de survie. Le Guide vous apprendra même quelques notions de météorologie
et comment combattre les principaux moustiques et mouches des forêts ontarienne et québécoise.
Merveilleux outil de préparation et dinformation, cet ouvrage des plus complets est lun des seuls en français sur le sujet et lun des seuls traitant de la survie dans la forêt tempérée canadienne.
Dangerous Waters Wrecks and Rescues off the BC Coast (Des eaux dangereuses naufrages et sauvetages près des côtes de la Colombie-Britannique)
Keith Keller, Harbour Publishing, 1997
C.P. 219, Madeira Park
(Colombie-Britannique) V0N 2H0
Dangerous Waters est un recueil fascinant de récits de sauvetages audacieux exécutés sur la côte Ouest. Keith Keller a longuement interrogé des sauveteurs et des survivants et présente un exposé passionnant de chaque mésaventure. Louvrage de 303 pages raconte 21 sauvetages. On y trouve des cartes géographiques ainsi que des photos de nombreux acteurs de ces aventures. Les récits sont rendus encore plus vivants grâce aux illustrations de Graham Wragg.
Lauteur décrit les circonstances entourant lévénement, puis laisse les participants en raconter le déroulement. Sa démarche méthodique limite les commentaires accessoires et contribue à susciter une impression dauthenticité. Le lecteur ne peut sempêcher de croire ce qui est écrit, ce qui représente tout un exploit dans le cas de certains des sauvetages racontés.
Certains récits montrent comment des plaisanciers incompétents, du matériel inadéquat ou un mauvais entretien peuvent entraîner des drames. Louvrage donne également une description saisissante dactes de bravoure et dhabileté, par exemple, ceux de Jurgen Schulte, de West Vancouver, auquel un des récits attribue le sauvetage de deux vies alors quil naviguait en solitaire.
Tous les amateurs de navigation trouveront grand plaisir à se plonger dans ces histoires. La révision quont subi les récits personnels, fort colorés, avait pour unique but den améliorer la lisibilité. Ils gardent ainsi tout limpact de souvenirs vivaces. Il ne fait aucun doute que les plaisanciers assimileront aussi les subtiles leçons de sécurité à tirer de ces récits authentiques et éviteront ensuite de commettre les mêmes erreurs de jugement.
Chroniqueur : le major Don Thain
Officier responsable
Centre de coordination de sauvetage de Victoria (Colombie-Britannique)
Encyclopedia of Underwater Investigations (Encyclopédie des enquêtes sous-marines) Correspondence Course Underwater Investigations (Cours par correspondance sur les enquêtes sous-marines)
Caporal Robert G. Teather, C.V.
Gendarmerie royale du Canada
Best Publishing Company, 1995
ISBN 0-941332-49-7
Rédigé à lintention des plongeurs professionnels de la sécurité publique, lEncyclopedia of Underwater Investigations présente des directives claires, étape par étape, sur des sujets allant du repêchage des corps et de la collecte de preuves jusquà la présentation des témoignages. Le caporal Teather a réussi à faciliter la compréhension de données très techniques. Sa description, accompagnée de graphiques, de ce qui se produit lorsquune personne se noie aide le lecteur à mieux comprendre limportance de recueillir des preuves concrètes. Illustré de nombreuses photos et de nombreux graphiques en couleurs, cet ouvrage guide le lecteur à travers tous les aspects de lenquête, aidant ainsi les plongeurs chargés du repêchage de corps à mieux sy préparer. Le cours par correspondance connexe ouvre laccès au genre denseignement autrefois réservé aux membres des services de police et dautres organismes dapplication de la loi. La réussite au cours est reconnue par Dive Rescue International.
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La Semaine nationale de la sécurité aquatique, du 30 mai au 7 juin 1998
Membre du Conseil canadien de la sécurité nautique, la Société canadienne de la Croix-Rouge coordonnera des activités à léchelle nationale pendant la Semaine nationale de la sécurité aquatique qui se tiendra du samedi 30 mai au dimanche 7 juin 1998. La Croix-Rouge, en collaboration avec son partenaire, la Fondation pour la protection des enfants Canadian Tire, présentera des séances dinformation sur la manière dajuster et de porter un vêtement de flottaison individuel (VFI). Le thème des activités : « Attachez-vous à Didi... pour la vie! ». Dans ce cadre, la mascotte de sécurité de la Croix-Rouge, Didi le VFI, fera une tournée nationale des magasins Canadian Tire. Pour vous renseigner sur les activités organisées dans votre région pendant la Semaine nationale de la sécurité aquatique, communiquez avec le bureau de la Croix-Rouge de votre localité.
La Semaine nationale de la sécurité nautique, du 6 au 14 juin 1998
La Garde côtière canadienne (GCC) et le Conseil canadien de la sécurité nautique (CCSN) feront campagne ensemble pour sensibiliser la population aux nouveaux règlements de navigation de plaisance et à la sécurité sur leau. Cette campagne dun an, qui sera lancée en mai 1998, battra son plein pendant la Semaine nationale de la sécurité nautique, du 6 au 14 juin 1998. Tous les membres du CCSN ont été invités à appuyer cette campagne commune en tenant leurs propres activités de sensibilisation à la sécurité nautique.
On est en train de préparer des trousses dinformation sur les pratiques de sécurité nautique et sur les nouveaux règlements de navigation de plaisance qui seront en vigueur à lété de 1998, y compris des modifications aux restrictions applicables aux conducteurs dembarcation, à limmatriculation des bâtiments et au règlement sur les petits bâtiments. Les organismes membres du CCSN et la GCC mettront ces trousses à la disposition des intéressés à compter de mai 1998. Pour vous renseigner sur cette campagne commune ou sur les nouveaux règlements, consultez la ligne dinformation du Bureau de la sécurité nautique de la Garde côtière canadienne, au 1 800 267-6687.
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Modifications aux règlements de sécurité nautique
Le Bureau de la sécurité nautique aura adopté de nouveaux règlements pour la saison de navigation de plaisance de 1998. Dimportantes modifications visent les vêtements de flottaison individuels (VFI), y compris lapprobation des VFI gonflables. Ces nouveaux VFI se portent à plat jusquà ce que lon tire sur leur cordon. Ils se gonflent alors automatiquement. Daprès les données statistiques recueillies par la Société canadienne de la Croix-Rouge et la Société de sauvetage, plus de 85 p. 100 des victimes de noyade ne portaient pas de dispositif de flottaison. La Garde côtière estime que la légèreté et le confort des VFI gonflables encourageront les gens à les porter.
Lapprobation de ces VFI représente une étape importante de la transformation des habitudes de port des VFI. Les plaisanciers devraient considérer leur VFI comme leur propre article de sécurité. Outre quil y aura des VFI gonflables, les VFI afficheront de nouvelles couleurs. Les fabricants peuvent maintenant faire homologuer au Canada des VFI de toutes les couleurs.
Quels articles de sécurité devez-vous garder à bord pour éviter une contravention?
Dans une embarcation de plaisance de six mètres ou moins, vous devez vous munir des articles suivants :
Toutes les embarcations associées aux loisirs aquatiques sont sujettes à ces règlements : embarcations à moteur, canoës, kayaks, motomarines, voiliers, planches à voile, embarcations de pêche ou de chasse.
On peut se renseigner ou demander un exemplaire du Guide de sécurité nautique en appelant la ligne dinformation du Bureau de la sécurité nautique 1 800 267-6687.
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LUnité de recherche et de récupération sous-marine de lOPP
Depuis 1964, des agents de la Police provinciale de lOntario (OPP) récupèrent en plongée des explosifs, des personnes noyées ou disparues et des éléments de preuve liés à des crimes ou à des accidents majeurs. Treize agents à temps plein sont en poste depuis 1996 à Gravenhust (un peu au nord du quartier général de lOPP, à Orillia).
Lan dernier, lUnité a connu un taux global de récupération de 95 p. 100. Le sergent Wayne MacPherson, coordonnateur du programme de lUnité, précise que labsence de témoins ou de preuves sont les principales causes déchec des recherches. Dans pareils cas, les plongeurs cherchent des éléments de preuve dans les sentiers, les coins de pêche et les destinations touristiques les plus populaires de la région.
Par ailleurs, lUnité favorise la sécurité et la mise au point de solutions de rechange aux recherches sous-marines. Dans cette perspective, elle soccupe de sensibilisation et de formation à la sécurité nautique pour la province. Ses membres font des tournées dans les écoles et les organismes pour apprendre aux enfants et aux adultes les risques associés aux plans deau et leur enseigner les mesures de sécurité qui permettent déviter les accidents. LUnité collabore aussi avec le Conseil national de recherches, des fabricants et lOPP à la mise au point dun système de caméra vidéo remorquée qui permettrait à léquipage de voir sous leau.
Même si lUnité se consacre à la récupération, et non au sauvetage, ses plongeurs ont tout de même sauvé des vies. Ainsi, lorsque lUnité offrait des services de sécurité dans le cadre dun sommet économique tenu à Montebello, sur la rive québécoise de la rivière des Outaouais, une embarcation de plaisance a chaviré et deux enfants sont restés pris à lintérieur. Leurs gilets de sauvetage les empêchant de couler, les enfants ont pu respirer grâce à la poche dair formée sous la coque, en attendant larrivée des plongeurs.
Lune des missions de plongée les plus difficiles dont se souvienne le sergent MacPherson remonte à juillet 1992, quand un train a déraillé près de Nakina, en Ontario. Quatre locomotives étaient submergées dans le lac Green. On a demandé à lUnité de récupérer des éléments de preuve ainsi que les corps de deux cheminots. Les tuyaux en acier que transportaient les wagons plats ainsi que 122 mètres de ligne de télécommunication étaient tombés sur les locomotives, ce qui limitait énormément la mobilité des plongeurs. De plus, la visibilité était presque nulle à cause du diesel et de lhuile qui séchappaient des locomotives.
Pour devenir plongeurs au sein de lUnité, les candidats doivent se soumettre à un processus de sélection très rigoureux, établi il y a plus de 20 ans. Depuis la réorganisation de 1996, quand leffectif est passé de 34 plongeurs à temps partiel à 13 plongeurs à temps plein, aucun nouveau membre ne sest joint à lUnité. LOPP peut cependant compter au besoin sur un certain nombre de plongeurs qualifiés au sein de son organisation.
Isabelle Beaumont-Frenette
Agente, communications et relations publiques SNRS
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Lors de votre prochaine visite à la piscine, vérifiez-y létat de chaque VFI à laide de cette liste :
1. Est-ce un modèle approuvé au Canada?
2. Soutient-il la personne pour qui il a été conçu?
3. Les boutons-pression, ceintures, lanières, bandes et/ou fermetures éclair sont-ils tous en bon état?
4. Est-il facile à enfiler et à enlever?
5. Pouvez-vous bouger les bras facilement quand vous le portez?
6. Pouvez-vous vous plier facilement à la taille (toucher vos orteils) quand vous le portez?
7. Pouvez-vous voir le sol à vos pieds, marcher et vous asseoir sans gêne?
8. Vous maintient-il la tête hors de leau?
9. Détendez-vous dans leau, sur le ventre. Le VFI vous retourne-t-il sur le dos?
10. Pouvez-vous nager et vous déplacer facilement dans leau?
Caractéristiques essentielles dun VFI à rechercher
Reproduit avec la permission de la Société canadienne de la Croix-Rouge.
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Le Registre canadien des balises de localisation
À compter du printemps 1998, le Registre canadien des balises de localisation sera tenu exclusivement par le Secrétariat national de recherche et de sauvetage (SNRS). Issu de la fusion du Registre des radiobalises de localisation de sinistres (EPIRB) de la Garde côtière canadienne et du Registre des balises de localisation personnelles (PLB) du SNRS, le nouveau registre national comprendra les PLB, les EPIRB et les radiobalises de détresse (ELT) utilisées au Canada. Il sera ainsi possible de réagir plus rapidement et plus efficacement aux situations durgence. Toutes les balises de localisation figurant au registre seront conformes aux normes dapprobation de COSPAS-SARSAT et transmettront sur la fréquence de 406 MHz.
Pour signaler toute modification au registre, tout ajout ou toute suppression, prière de sadresser à :
Marie-Claire Gaudreau, SNRS
Téléphone : (613) 996-1504
ou 1 800 727-9414
Télécopieur : (613) 996-3746
Courriel : mgaudreau@snrs.gc.ca.
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Liste de diffusion : recherche et développement en recherche et sauvetage
Il sagit dun forum automatisé de discussion par courriel sur les enjeux de la recherche et du développement en recherche et sauvetage. Son modérateur, Ken Hill, de luniversité Saint Marys à Halifax, en Nouvelle-Écosse, est président du comité du SNRS chargé détudier ces questions. La liste compte actuellement plus dune centaine dabonnés de six pays qui représentent divers organismes gouvernementaux, militaires et du milieu de lenseignement, ainsi que des représentants de lindustrie et dorganismes bénévoles de recherche et de sauvetage.
Pour sabonner, il suffit denvoyer à ladresse listserv@husky1.stmarys.ca un courriel dont le seul message est le suivant : SUBSCRIBE SARRD-L <votre adresse de courriel>.
Une contribution de : Kenneth A. Hill, Ph. D.
Courriel : khill@husky1.stmarys.ca
Professeur de psychologie
URL professionnel : http://husky1.stmarys.ca/~khill
Université Saint Marys
Ken Hill, 13 Cascade Drive
Halifax (N.-É.) B3M 1Z4
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SARSCÈNE est distribuée gratuitement aux intervenants du domaine de la recherche et du sauvetage. Pour vous abonnez à notre revue où en faire vos commentaires des articles, faites parvenir un message par courrier électronique carole@snrs.gc.ca ou écrivez à l'adresse suivante:
Secrétariat national de recherche et de sauvetage
4ième étage, 275, rue Slater
Ottawa, ON
K1A 0K2
Téléphoner gratuitement au numéro: 1-800-727-9414