SARSCÈNE - Automne 1998

ETE98.GIF (79134 bytes) TABLE DES MATIÈRES (abrégé)

LETTRES
Lettre à la rédaction
Les adieux de la rédactrice

SARSCÈNE 98
Survol du congrès SARSCÈNE 98
Jeux SARSCÈNE de 1998
Presentations – SARSCÈNE 98
Liste des exposants à SARSCÈNE 98

ENTRAÎNEMENT
Un SAREX dans l’Arctique met à l’épreuve les trousses CATAIR

PRIX
Récompenses en recherche et sauvetage
Le 442e Escadron remporte le prestigieux trophée Mynarski
Hommage à Harry Strong pour service exceptionnel à la recherche et sauvetage en mer
Certificats de réalisation de 1998

SAUVETAGE
Un ado rescapé après une mésaventure dans les bois

MISE À JOUR
Le conseil d’administration de l’ACRSA se réunit dans le cadre de SARSCÈNE 98
Des nouvelles de l’ACVRS


Lettre à la rédaction

 J’habite une collectivité isolée de 230 âmes de la côte nord du Labrador. Nous avons récemment formé une équipe de recherche et de sauvetage. En raison de notre isolement, il nous est impossible de collecter des fonds pour acheter du matériel et des uniformes pour notre équipe.

Je m’adresse à vous dans l’espoir que d’autres équipes envisageront de nous céder leur matériel ou leurs uniformes usagés pour rehausser l’efficacité de notre équipe. À l’heure actuelle, nous tenons une petite réunion rapide avant d’entreprendre une recherche et nous sommes dans l’impossibilité de communiquer entre nous tant que nous n’avons pas regagné la collectivité. Il suffirait de simples postes émetteurs-récepteurs pour améliorer grandement l’efficacité de nos recherches.

Si des lecteurs de SARSCÈNE pouvaient aider notre équipe, nous leur saurions gré de nous faire signe.

Harold Goudie
Recherche et sauvetage au sol de Postville
C.P. 27, Postville (Labrador) A0P 1N0

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Les adieux de la rédactrice

La vie est pleine de changements et de surprises et c’est certainement le cas pour moi, à ce stade de ma vie. Un autre congrès SARSCÈNE est terminé. Il sera le dernier pour moi. À compter de novembre 1998, je quitte le Secrétariat national de recherche et de sauvetage pour me lancer dans un nouvel emploi.

Il y a presque neuf ans que je suis entrée en fonction au Secrétariat. En mars 1991, le premier numéro de SARSCÈNE a paru et j’ai entamé une exploration du milieu de la recherche et du sauvetage au Canada.

J’ai vu la participation aux congrès SARSCÈNE augmenter, depuis le premier en 1992 jusqu’au plus récent, en 1998, qui a attiré un record de 639 participants. Nous avons travaillé ensemble pour créer une série de répertoires nationaux de la recherche et du sauvetage au Canada.

Je suis très fière d’avoir travaillé avec les fournisseurs provinciaux et fédéraux de services de recherche et de sauvetage et honorée d’avoir fait la connaissance de centaines de bénévoles en recherche et sauvetage qui contribuent si généreusement de leur temps pour se porter au secours d’autrui.

C’est votre générosité et votre inspiration qui nous incitent à améliorer chaque nouveau congrès et à chercher sans cesse à enrichir le magazine et à l’utiliser pour souligner vos réalisations.

Je vous souhaite à tous santé, bonheur et succès dans toutes vos entreprises et je vous remercie du fond du cœur de m’avoir ouvert votre monde.

Carol O’Rourke-Elliott

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Survol du congrès SARSCÈNE 98

Le congrès SARSCÈNE 98, « Ramenons-les sains et saufs », s’est déroulé du 23 au 27 septembre 1998 à Banff (Alberta) et, grâce aux présentations, aux démonstrations en plein air et aux activités sociales, il a remporté un succès incontestable. Un nombre record de 639 participants sont venus d’Amérique du Nord et d’Europe pour partager leurs idées et leur enthousiasme avec les membres des organismes de recherche et de sauvetage bénévoles, provinciaux et fédéraux.

 SAR Alberta a accueilli le milieu de la recherche et du sauvetage en fournissant la planification, les bénévoles et les ressources nécessaires pour organiser le congrès.

De nombreux organismes de recherche et de sauvetage profitent maintenant du congrès annuel SARSCÈNE pour tenir leurs assemblées générales annuelles. Ainsi, avant le congrès, on a pu assister à des réunions de l’Association civile de recherche et sauvetage aériens, du Service auxiliaire de la Garde côtière canadienne, de l’Association canadienne des volontaires en recherche et sauvetage, du groupe de travail fédéral sur la prévention en recherche et sauvetage et du conseil d’administration de la National Association for Search and Rescue ainsi qu’au symposium William G. Syrotuck et à WISARAC. Les spécialistes en sauvetage de Parcs Canada se sont également réunis pendant le congrès.

Comme d’habitude, il y avait cette année au programme du congrès une foule d’activités intéressantes et quelques célébrations spéciales. Ainsi, la Gendarmerie royale du Canada a célébré son 125e anniversaire tandis que le Service auxiliaire de la Garde côtière canadienne a fêté son 20e. L’ouverture officielle, menée par la garde du drapeau de la Gendarmerie royale du Canada, a été suivie par la présentation du programme HEROES de la fondation SMARTRISK. Sous les auspices de Parcs Canada, dans le théâtre Eric Harvie du Banff Centre, le programme a été présenté à 597 écoliers de la région en après-midi. Les participants au congrès ont beaucoup apprécié le programme, comme le montrent leurs commentaires : « Ce programme est très important. À mon avis, il devrait être obligatoirement présenté à tous les étudiants du Canada ».

Les séances présentées au cours du congrès ont été bien reçues, dont celle sur la fatigue et ses effets sur le sauveteur donnée par Robert Koester, celle sur la recherche de Warburton par le gendarme Everett Densmore et d’autres sur divers sujets touchant la recherche et le sauvetage, de l’industrie pétrolière en haute mer de l’Écosse aux équipes cynophiles. Des ateliers spéciaux sur le Fonds des nouvelles initiatives de recherche et de sauvetage, la gestion des recherches, le GPS et la cartographie ont également été offerts.

Le salon commercial a encore eu du succès cette année. Plus de 40 exposants ont présenté une gamme variée de technologies et de produits destinés au milieu de la recherche et du sauvetage. De nombreux exposants ont fait don de prix pour la vente aux enchères par offre écrite, organisée par la Foothills Search and Rescue. La vente aux enchères a été très réussie : plus de 2 500 dollars ont été recueillis pour les équipes de recherche et de sauvetage de l’Alberta.

Les Jeux de la recherche et du sauvetage de SARSCÈNE ont eu lieu cette année pour la deuxième fois. Le service des incendies de Marathon a gagné la première place. La police provinciale de l’Ontario s’est classée au deuxième rang, suivie de la Foothills Search and Rescue. Six équipes ont déployé un talent remarquable pour franchir le parcours difficile sur un terrain accidenté. La compétition a été très serrée.

Le banquet de remise des prix d’honneur a été le clou du congrès pour bien des participants. L’honorable David Anderson, ministre des Pêches et des Océans, a décerné le prix de la réalisation exceptionnelle en recherche et sauvetage de 1998 à Harry Strong, du Service auxiliaire de la Garde côtière canadienne, en reconnaissance de son leadership exceptionnel et de son engagement à aider les autres. Des certificats de réalisation ont été remis à 12 autres personnes qui s’étaient distinguées par leurs actions.

Les participants au congrès ont aussi aimé la Journée du sauvetage technique, tenue à Wasootch Slabs et au lac Barrier et organisée par George Field et le personnel du Kananaskis Country. Cette activité en plein air a été le cadre d’un sauvetage par cordes à angle droit, de démonstrations données par des spécialistes en sauvetage de Parcs Canada et d’une présentation spéciale par l’Association internationale de recherche et de sauvetage de la Chine.

L’organisation d’un congrès de l’envergure de SARSCÈNE n’est pas une mince affaire. Nous tenons à remercier particulièrement le comité organisateur de l’Alberta, Parcs Canada, Kananaskis Country, la GRC, le Banff Centre, la Garde côtière canadienne et la ville de Banff, qui ont tous contribué au succès de SARSCÈNE 98.

SARSCÈNE 99 se déroulera du 13 au 17 octobre à l’hôtel Delta de St. John’s (Terre-Neuve) et les préparatifs vont déjà bon train. Nous sommes sûrs que tous peuvent s’attendre à un autre congrès épatant et que chacun profitera de l’occasion pour visiter Terre-Neuve, qui célèbre en 1999 le 50e anniversaire de son accession au rang de province. Des détails sur les thèmes du congrès et des mises à jour paraîtront dans les prochains numéros de SARSCÈNE.

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Jeux SARSCÈNE de 1998

Les seconds Jeux annuels SARSCÈNE se sont déroulés le 23 septembre 1998 à Banff (Alberta).

Six équipes représentant les effectifs de recherche et de sauvetage bénévoles, policiers et internationaux ont franchi un parcours difficile qui traversait le tunnel Mountain. Les médias locaux ont apprécié l’occasion de voir en quoi consistent la recherche et le sauvetage au sol.

La victoire est allée à l’équipe des pompiers volontaires de Marathon (Ontario). La deuxième place a été remportée par l’équipe d’intervention d’urgence de la Police provinciale de l’Ontario et la troisième, par l’équipe de recherche et de sauvetage des Foothills.

Tôt le matin, les équipes ont écouté la description de l’exercice et reçu les consignes nécessaires pour effectuer le parcours. Les équipes ont dû compléter différentes manœuvres, dont :

Les communications et le personnel nécessaires pendant la journée ont été assurés par une équipe de soutien des Forces canadiennes Garrison, d’Edmonton; de plus, une foule de bénévoles en recherche et sauvetage de l’Alberta ont fait en sorte que les participants puissent effectuer le parcours sans problèmes. Nous tenons à remercier tous ceux et celles qui ont contribué à la réussite des Jeux.

Les Jeux SARSCÈNE ont été créés en 1997 pour faire valoir les nombreuses compétences importantes que possèdent les intervenants en recherche et en sauvetage et pour inciter les équipes, par le biais de la compétition et de la visibilité, à atteindre une norme plus élevée. Les Jeux de 1999 se dérouleront le 13 octobre à St. John’s (Terre-Neuve).

Pour obtenir plus de renseignements sur les Jeux SARSCÈNE, prière de s’adresser à :
John Chaffey, chef, Programmes de recherche et de sauvetage non fédéraux
Secrétariat national de recherche et de sauvetage
Tél. : (613) 996-3727
Téléc. : (613) 996-3746
C. élec. : jchaffey@snrs.gc.ca

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Un SAREX dans l’Arctique met à l’épreuve les trousses CATAIR

Le signal de la radiobalise de détresse (ELT) est capté : un aéronef-navette bimoteur s’est écrasé non loin d’un établissement, dans l’Arctique. On confirme l’emplacement de la radiobalise et certains détails. Il faut secourir 50 passagers et le temps est mauvais.

C’est ce scénario qui a été présenté aux équipes de sauveteurs-parachutistes canadiennes, américaines et russes qui prenaient part au sixième exercice militaire (SAREX) annuel dans l’Arctique tenu à Trenton (Ontario), en octobre 1998. L’éclat orange des fusées de magnésium révélait l’épave. Plusieurs gros morceaux de l’aéronef ainsi que diverses victimes, souffrant de blessures allant de bénignes à graves, reposaient sur les lieux.

Peu après le lever du soleil, le premier aéronef C-130 Hercules a survolé la zone, avec à son bord des techniciens en recherche et sauvetage du 424e Escadron, du personnel de l’Alaska Air National Guard et des militaires russes. Une fois au sol, l’équipe a d’abord évalué la gravité des blessures et établi la priorité des traitements. Pour aider les techniciens en recherche et sauvetage et les victimes, des trousses de catastrophe aérienne (CATAIR) ont été utilisées.

Mises au point par le ministère de la Défense nationale, les trousses CATAIR contiennent l’équipement nécessaire pour soigner jusqu’à 80 personnes pendant les 72 heures suivant une catastrophe aérienne et pour subvenir à leurs besoins pendant ce même laps de temps. Les trousses, qui sont larguées par un aéronef Hercules à proximité des lieux de l’accident, contiennent notamment des véhicules tout-terrain Argo munis de remorques pour le transport de matériel et de personnes, trois types de carburant, des générateurs, des toboggans, des tentes, des rations, des housses pour victime, des radiateurs, des vêtements climatiques et des couvertures. Les techniciens en recherche et sauvetage transportent eux-mêmes le matériel médical. Chaque trousse pèse environ 4 990 kilogrammes (11 000 lb) et le matériel de recherche et sauvetage qu’elles contiennent peut suffire pour 140 victimes supplémentaires lorsque les conditions ne sont pas trop rigoureuses.

« Les trousses contiennent assez de matériel pour subvenir aux besoins des victimes et des sauveteurs pendant trois à quatre jours dans un environnement isolé », déclare l’ajdum (ret.) Mike Johnston, aujourd’hui membre de la réserve. « Le contenu de la trousse ne cesse de changer; les exercices comme celui-ci nous permettent de voir ce qui est utile et ce qu’il faut améliorer. »

En l’espace d’une heure, les équipes de la Russie et des États-Unis avaient largué les parachutistes et posaient les gestes d’un sauvetage véritable. On avait dressé les tentes et les équipes formèrent une unité de triage. À mesure que le personnel de recherche et de sauvetage soignait les victimes, on évaluait ses compétences médicales. Les blessures variaient de brûlures graves à des fractures et à des amputations.

Les blessés ont été transportés à la Base d’opérations avancées du camp de cadets Mountainview où ils ont été soignés par le personnel des Forces canadiennes, suivant les mêmes procédures et avec le même matériel que ceux qui seraient utilisés en cas de catastrophe réelle.

Les SAREX dans l’Arctique permettent aux équipes de sauveteurs-parachutistes canadiennes, américaines et russes de mettre en commun leurs compétences et d’apprendre mutuellement. Le mgén Alexander Puzanov trouve que les exercices profitent énormément à son personnel. « Quoique chaque pays ait ses propres méthodes, nous partageons un objectif important, déclare-t-il. Les SAREX dans l’Arctique permettent d’éliminer les méthodes qui pourraient compromettre les efforts de sauvetage et de créer une approche concertée. » Le mgén Puzanov a accompagné une délégation de 19 personnes qui ont pris part à l’exercice dans l’Arctique, y compris sept parachutistes-sauveteurs et un médecin militaire. Lors du SAREX dans l’Arctique tenu en 1994, la délégation russe a fait la démonstration de son hôpital pneumatique, aérolargable, unique en son genre. « L’hôpital peut être gonflé et prêt à servir dans les deux heures suivant le déploiement. Il constitue un milieu stérile, chauffé, dans lequel soigner les blessés, déclare le mgén Puzanov. Il sert également à contrôler l’état de santé des astronautes après un séjour dans l’espace. »

Le maj Mike Haller de l’Alaska Air National Guard croit également fermement à l’utilité des SAREX dans l’Arctique. « En Alaska, nous travaillons étroitement avec le personnel canadien et russe au cours des sauvetages effectués au nord du 58e parallèle, dit-il. Ce genre d’exercice nous permet de partager des idées, des tactiques et du matériel. »

L’organisation d’un SAREX dans l’Arctique n’a rien d’un jeu d’enfant.

Le lcol Charlie Cue, du quartier-général de la 1re division aérienne canadienne de Winnipeg (Manitoba), a organisé cet exercice qui fut couronné de succès et s’est donc occupé d’un nombre inimaginable de détails. Le 424e Escadron a construit la reproduction énorme de l’aéronef et les « victimes » volontaires de la 8e Escadre de Trenton ont enduré une matinée inconfortable allongées sur le sol froid et humide.

Les interventions par plusieurs pays simulées dans le cadre d’un SAREX dans l’Arctique sont vraisemblables puisque les trois pays participants couvrent conjointement le territoire de l’Arctique, qui comporte assez de défis pour mettre à l’épreuve les équipes d’intervention les mieux formées et les mieux équipées. Les SAREX dans l’Arctique ont été conçus pour promouvoir la collaboration internationale et sauver des vies dans la région polaire.

Jennifer Reaney, SNRS

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Récompenses en recherche et sauvetage

Étoile du Courage

Le 13 novembre 1996, le sgt Kevin Elliott et le cplc Darcy St-Laurent, techniciens en recherche et sauvetage du 413e Escadron de Greenwood (Nouvelle-Écosse), ont été parachutés dans des conditions dangereuses pour secourir quatre survivants dont l’hélicoptère s’était écrasé dans les monts Torngat, dans le nord du Labrador. Les deux sauveteurs ont été décorés de l’Étoile du Courage par le gouverneur général, Roméo Leblanc.

Prix de sécurité

L’Association canadienne des radiodiffuseurs a décerné à la série télévisée Out of Bounds un prix CanPro dans la catégorie Sports et plein air lors de son congrès de 1998 qui s’est déroulé à Calgary (Alberta). Les émissions de la série contiennent de l’information sur la façon de profiter de la nature canadienne en toute sécurité. Elle sera diffusée une troisième fois au réseau Women’s Television Network ainsi que sous forme de messages d’intérêt public commandités par Parcs Canada et transmis sur toutes les chaînes canadiennes. La série a été réalisée par Royal York Communications avec l’appui du Secrétariat national de recherche et de sauvetage, de la Garde côtière canadienne, du Bureau de la sécurité nautique et de nombreux autres commanditaires.

Prix d’excellence

Le Temple de la renommée de l’aviation canadienne a décerné le prix d’excellence de l’Orion de 1998 au personnel de recherche et de sauvetage des Forces canadiennes, passé et en poste, pour souligner 50 années de service fidèle au Canada. Le Temple de la renommée de l’aviation canadienne souligne, protège et préserve (pour l’édification des générations présentes et futures de Canadiens) les noms et les réalisations de personnes, décédées et vivantes, dont les actions à l’endroit de l’aviation canadienne ou les actes de bravoure supérieure lors de combats aériens pendant leur service dans les forces armées du Canada, ont bénéficié à la nation.

Prix du meilleur film

Beating the Odds, un film créé par la Canadian Avalanche Association, a récemment été primé « Meilleur film éducatif et technique » lors du 1997 International Ski and Snowboard Film Festival de Crested Butte au Colorado.

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Le 442e Escadron remporte le prestigieux trophée Mynarski

 L’Association de la Force aérienne du Canada a récemment décerné le prestigieux trophée Mynarski à un équipage du 442e Escadron de transport et de sauvetage de Comox (Colombie-Britannique), en reconnaissance de son excellence dans le domaine de la recherche et du sauvetage aériens.

Le 17 mars 1997, le Cape Fairweather, navire de pêche de 20 mètres (41 pieds), s’est trouvé pris par le mauvais temps, sans antennes radio ou stabilisateurs pour se sortir d’affaire. Un aéronef deHavilland Buffalo du 442e Escadron s’est rendu sur les lieux, mais a rapporté que le capitaine du navire jugeait que les pompes pourraient évacuer l’eau à mesure qu’elle pénétrait le navire et refusait l’évacuation de l’équipage.

Trois heures plus tard, le temps a viré encore plus mal. Les pompes du navire menaçaient de tomber en panne et ne pouvaient faire face aux vagues de 9 à 12 mètres (30 à 40 pieds) de hauteur. Pour empirer encore la situation, la cargaison du navire, soit quelque 20 000 livres de poisson, s’est déplacée et le navire penchait dangereusement. L’équipage allait devoir quitter le bâtiment.

Un hélicoptère Labrador a été dépêché de Comox et a parcouru plus de 109 milles marins, par temps turbulent, sous couvert des nuages et dans la pluie battante. Dans les 45 minutes mises pour atteindre le navire, le pont du Cape Fairweather était déjà partiellement submergé.

Il ne restait qu’un petit espace disponible sur la proue du navire pour évacuer l’équipage avec des cordes. Le chef de l’équipe du Labrador a guidé le câble depuis le plan de tangage alors que le technicien en recherche et sauvetage a été abaissé à maintes et maintes reprises pour cueillir chacun des membres de l’équipage sur la proue du bâtiment condamné. Comme l’hélicoptère ne pouvait se placer en vol stationnaire directement au-dessus du navire, le pilote et le mécanicien de bord ont pu intercaler les opérations de levage entre le déferlement des grosses vagues.

À plusieurs reprises, le technicien en recherche et sauvetage s’est trouvé suspendu dans les airs, au-dessus des vagues rugissantes, en attendant de pouvoir secourir en toute sécurité un membre de l’équipage. Le pilote de l’hélicoptère devait éviter le mât du navire qui menaçait de frapper l’hélicoptère ou de précipiter le technicien de recherche et de sauvetage dans les filins et les cordages qui surplombaient le petit espace disponible comme plate-forme de levage. L’opération de levage a été encore plus périlleuse dans ce sens que le pilote et le mécanicien de bord devaient manœuvrer le technicien en recherche et en sauvetage et les évacués parmi les obstacles qui jonchaient le navire penché.

Les quatre membres de l’équipage ont été évacués indemnes, ainsi que les sauveteurs, et ramenés à terre en très bon état. L’équipage du 442e Escadron de transport et de sauvetage était le commandant de bord, capitaine Martin Combe, le copilote, lieutenant (USCG) Sean Mahoney, le mécanicien de bord, caporal-chef Tom Molloy, le chef d’équipe, sergent Tony Isaacs, et le membre d’équipage, caporal-chef Mark Charron.

Le trophée Mynarski, ultime palme d’honneur dans le domaine de la recherche et du sauvetage aériens, est décerné chaque année à l’organisme fédéral, provincial ou civil ou à l’équipage ou à la personne qui s’est distingué le plus par sa contribution à la recherche et au sauvetage aériens au Canada. 

Pour plus de renseignements sur le trophée Mynarski ou sur l’Association de la Force aérienne du Canada, consultez le site Web à l’adresse www.airforce.ca

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Hommage à Harry Strong pour service exceptionnel à la recherche et sauvetage en mer

Chaque année, le Secrétariat national de recherche et de sauvetage décerne un prix de réalisation exceptionnelle en recherche et sauvetage à la personne ou au groupe qui ont apporté la contribution la plus remarquable aux initiatives de recherche et de sauvetage entreprises au Canada.

Le 25 septembre 1998, les participants à SARSCÈNE 98 se sont réunis pour honorer le récipiendaire du prix de la réalisation exceptionnelle en recherche et en sauvetage de cette année. L’honorable David Anderson, ministre des Pêches et des Océans, a remis le prix à Harry Strong, directeur général du Service auxiliaire de la Garde côtière canadienne (GCC).

« L’engagement et le dévouement de M. Strong ont permis au Service auxiliaire de la Garde côtière canadienne de devenir un organisme de sauvetage dont tous les Canadiens peuvent être fiers. M. Strong jouit d’une réputation irréprochable dans tout le milieu de la recherche et du sauvetage. Il est reconnu comme une personne qui se préoccupe avant tout du bien-être des autres adeptes de la navigation », a déclaré M. Anderson.

En tant que directeur général du Service de la GCC, M. Strong a joué un rôle clé dans la transformation du Service en l’un des organismes de sauvetage les plus capables et les plus efficaces de tout le pays. Bénévole au sein du Service depuis 1979, M. Strong a consacré d’innombrables heures et une énergie immense à l’amélioration du Service et en tant que son porte-parole à l’échelle nationale et internationale.

En 1990, M. Strong a reçu la prestigieuse citation du commissaire de la Garde côtière canadienne en reconnaissance du dévouement et du professionnalisme qu’il a consacrés au développement et à la formation du Service auxiliaire. Il continue de donner d’innombrables heures au Service auxiliaire ainsi qu’à sa collectivité, Old Perlican (Terre-Neuve).

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Certificats de réalisation

Association civile de recherche et sauvetage aériens, Iqaluit

En août 1998, après avoir capté le signal d’une balise-repère, le Centre de coordination des opérations de sauvetage de Halifax a confié à l’équipe de l’Association civile de recherche et sauvetage aériens d’Iqaluit la tâche d’en trouver l’origine. Rassemblant rapidement un aéronef et des observateurs, l’équipe a repéré un randonneur qui fuyait des ours polaires. Le randonneur, qui avait plongé dans les eaux glacées, a été sauvé par l’équipe qui a improvisé un filin de sauvetage. L’équipe était formée de Cam McGregor, Jerry Eetuk, Pat Nagel et Ross Mrazek. Le Twin Otter de Borek Airlines était piloté par Matt Gacek et Chris Campen.

Comité consultatif en recherche et sauvetage de la Colombie-Britannique

Le comité a joué un rôle clé dans l’avancement de la politique en matière de recherche et de sauvetage et dans la prestation de conseils sur les opérations. Au cours des dernières années, le comité a élaboré un plan stratégique sur la recherche et le sauvetage dans lequel il proposait des changements qui sont maintenant en voie d’être mis en œuvre par le Provincial Emergency Program (P.E.P) de la Colombie-Britannique. Le comité a également mis au point un plan d’excursion qui a été distribué dans toute la Colombie-Britannique et qui est cité dans les règlements provinciaux sur la chasse et la pêche. Ce plan a été repris par d’autres provinces et pourrait être adopté à l’échelle nationale, selon l’issue d’une décision touchant le financement. Le comité est formé de Dave Brewer, Linda Hillard, Scott Larsen, Ian Cunnings, Geoff Vick, Pete Wise, Marty Hellewell, Gord Meakin, Colleen Jones, Jon Heshka, Don Bindon, Geoff Amy et Linda West.

Lance Cooper, Alpine Helicopters

En tant que chef pilote de Alpine Helicopters, M. Cooper assure les services de sauvetage dans la région sud-centrale des Rocheuses. Depuis 15 ans, M. Cooper s’occupe de la base de sauvetage en montagne la plus occupée du pays. Il a accumulé des milliers d’heures de vol au cours desquelles il a effectué de nombreux sauvetages dangereux dans toutes sortes de circonstances. Il est considéré comme l’un des pilotes de sauvetage en montagne les plus expérimentés et distingués du pays.

Colonel Rick Hardy, ministère de la Défense nationale

Président des cérémonies marquant le 50e anniversaire des forces de recherche et de sauvetage des Forces canadiennes, le colonel Hardy s’est distingué par la persistance qu’il a mise pour obtenir la reconnaissance des réalisations des effectifs de recherche et de sauvetage, en poste et passés. Le colonel Hardy a également déployé des efforts infatigables pour obtenir que le personnel de recherche et de sauvetage des Forces canadiennes dispose de nouveaux hélicoptères de recherche et de sauvetage équipés du matériel et des technologies les plus modernes pour exercer leurs fonctions.

Sergent d’état-major Jack Kruger, Gendarmerie royale du Canada

Le sgt é-m Kruger, après avoir joué un rôle clé dans le développement de la recherche et du sauvetage dans les Territoires du Nord-Ouest, a fait en sorte d’obtenir un bateau de sauvetage maritime pneumatique à coque rigide en sollicitant une aide du Fonds des nouvelles initiatives de recherche et de sauvetage. On a confié au sgt é-m Kruger la responsabilité de l’ensemble des services de recherche et de sauvetage de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans l’ouest de l’Arctique et de l’élaboration d’un programme de formation en recherche et sauvetage au sol et en mer à l’intention de tous les membres de la GRC en fonction dans cette région. Les efforts déployés par le sgt é-m Kruger ont amélioré la collaboration entre les organismes et abouti à la mise en place de systèmes d’intervention efficaces dans tout l’Arctique.

Jerry Mulder, Civil Air Rescue Emergency Service (CARES) / Association civile de recherche et sauvetage aériens (ACRSA)

Bénévole infatigable et pilote de talent, M. Mulder, avec son équipe, a joué un rôle indispensable dans le sauvetage de cinq personnes dont l’aéronef s’était écrasé dans les Rocheuses pendant l’hiver 1995. Ses efforts ont aidé le Centre de coordination des opérations de sauvetage à dépêcher une équipe de recherche et de sauvetage sur les lieux de l’accident tôt le matin. Actuellement, M. Mulder est le directeur provincial de CARES et de l’ACRSA en Alberta; il est responsable de l’achat et de la distribution de matériel dont la valeur s’élève à des millions de dollars. Il se sert de son avion personnel et consacre des milliers d’heures de son temps pour veiller à ce que les membres de l’Association respectent les plus hautes normes de l’ACRSA.

Raoul Proteau, Sauvetage et recherche aériens du Québec (SERABEC)

M. Proteau dirige SERABEC/ACRSA au Québec depuis plus de 15 ans. Il s’est consacré au recrutement de nouveaux membres et a travaillé sans relâche à la préparation d’un protocole d’entente avec le gouvernement provincial sur la prestation de services de soutien aérien en cas d’urgence. Le dévouement de M. Proteau et son professionnalisme ont abouti à la prestation de services de recherche et de sauvetage à l’échelle du Québec.

Gary Sidock, Garde côtière canadienne

En sa capacité de directeur de la recherche et du sauvetage de la Garde côtière canadienne (GCC), M. Sidock a préconisé avec enthousiasme l’importance d’un volet de recherche et de sauvetage dynamique au sein de la GCC. M. Sidock a également fait valoir le système canadien de recherche et de sauvetage à l’échelle internationale, notamment en Asie, en Europe, dans les Caraïbes et dans d’autres régions, afin d’encourager la mise en place d’un système mondial, normalisé et efficace, de recherche et de sauvetage.

Kirstie Simpson, Whitehorse and District Search and Rescue

Maître-chien agréée, Mme Simpson a créé un programme de chiens de secours civils en organisant et en coordonnant un atelier international sur les chiens de recherche et de sauvetage qui s’est déroulé à Whitehorse. Elle a consacré bénévolement de longues heures à perfectionner ses propres compétences et à enseigner à d’autres ce qu’elle avait appris. Mme Simpson préside le Whitehorse and District Search and Rescue et a participé à de nombreuses recherches.

Richard Smith, Rocky Mountain House Volunteer Search and Rescue Society

M. Smith, qui œuvre à la formation et au perfectionnement des personnes et des groupes de l’Alberta et d’autres provinces, a consacré bénévolement des années à la recherche et au sauvetage. En sa capacité de directeur de recherche, de chercheur sur le terrain ou d’instructeur, M. Smith a toujours préconisé le travail en équipe et appuie les bénévoles dans tout ce qu’ils entreprennent.

Dan Vedova, parc national Pacific Rim

M. Vedova, au cours de ses plus de 20 ans de carrière au service de Parcs Canada, a contribué énormément à l’avancement de la prévention, de la gestion des risques et des interventions en recherche et sauvetage, à la fois à l’échelle nationale et internationale. M. Vedova a participé au déroulement et à la coordination de centaines de recherches au sol et maritimes dans le parc national Pacific Rim, y compris une opération conjointe entre organismes qui a permis de retrouver sain et sauf un jeune homme qui était perdu depuis trois jours dans les denses forêts humides de la côte ouest.

Pete Wise, Vernon Land Search and Rescue

Bénévole dévoué depuis presque 30 ans, M. Wise est un instructeur et membre actif au sein de la Vernon Land Search and Rescue. M. Wise a reçu la médaille de sauvetage du gouverneur général et a été nommé bénévole en recherche et sauvetage de l’année par le procureur général de la Colombie-Britannique. Outre les opérations et la formation, M. Wise consacre des centaines d’heures aux campagnes de financement au recrutement pour le compte de l’organisme.

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Un ado rescapé après une mésaventure dans les bois

Une personne qui s’égare, mais qui sait quoi faire en cas d’urgence, a des chances de s’en sortir. En mars 1998, Bobby Craig d’Osgoode (Ontario) est parti se promener dans les bois avec son golden retriever, Jake. Adepte de la forêt et de la chasse, Bobby connaît la forêt Marlborough, au sud-ouest d’Ottawa, comme le fond de sa poche. Toutefois, la tempête de glace de 1998 avait abattu tant d’arbres que les sentiers que connaissait Bobby avaient disparu. Bobby s’égara.

Alors que le soleil était sur le point de se coucher, Bobby est passé à l’action. Il a allumé un feu de signalisation et l’a alimenté régulièrement. Dans une clairière voisine, il a écrit le mot « Help » (Au secours) avec des branches au cas où un avion survolerait l’endroit. Ensuite, il s’est réfugié dans un abri pour la chasse aux canards. « Je savais que quelqu’un se mettrait à ma recherche, se rappelle Bobby. Alors je me suis mis à l’abri et je me suis efforcé de rester au chaud autant que possible. Je savais que je ne pouvais pas continuer à marcher. » En se servant de son feu de signalisation pour sécher son linge, Bobby s’est évité des séquelles. Surtout, il s’est rappelé de faire la chose qui importe le plus : ne pas paniquer.

Si Bobby était calme, sa famille et ses amis se rongeaient les sangs. On s’est mis à la recherche de Bobby le dimanche 8 mars, quand il n’est pas rentré à la maison à l’heure prévue. Brian, le père de Bobby, a trouvé le véhicule de son fils garé au bord de la route, mais il n’y avait aucun signe de Bobby. Brian a fouillé les environs immédiats, mais s’est trouvé confronté au même obstacle que son fils : les sentiers effacés par les arbres tombés.

La Police provinciale de l’Ontario (PPO) s’est jointe aux recherches le soir même et a entamé une recherche par quadrillage systématique le lundi matin. En dépit du froid et de la pluie battante, l’équipe s’est servie de véhicules 4 x 4, de véhicules tout-terrains et de bénévoles de Gloucester Hydro, où Brian travaille, pour effectuer les recherches. Bobby a finalement été retrouvé sain et sauf par les chercheurs de la PPO, après avoir passé 22 heures dans les bois. Bobby et Jake ont été transportés en hélicoptère jusqu’à l’hôpital où ont les a examinés pour vérifier s’ils étaient incommodés par le froid.

Bobby est en 12e année et est bénévole au sein du service des incendies d’Osgoode et de l’équipe bénévole de recherche et de sauvetage d’Osgoode. Il espère devenir pompier professionnel. Bobby est aussi l’heureux propriétaire d’une unité GPS toute neuve. 

Jennifer Reaney, SNRS, entrevue avec Bobby Craig

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Le conseil d’administration de l’ACRSA se réunit dans le cadre de SARSCÈNE 98

L’Association civile de recherche et sauvetage aériens (ACRSA) a tenu une réunion de son conseil d’administration à Banff (Alberta), lors de SARSCÈNE 98. En choisissant de tenir la réunion à ce moment, les membres du conseil d’administration ont pu profiter au maximum de SARSCÈNE et faire la connaissance de nombreux bénévoles en recherche et sauvetage qui œuvrent au Canada.

L’ACRSA marque cette année son 12e anniversaire et ne cesse de s’améliorer. Quelques faits saillants de la réunion sont repris ici.

Deux membres de la direction de l’ACRSA et un équipage ont été honorés lors d’un banquet tenu dans le cadre de SARSCÈNE 98. Jerry Mulder de l’Alberta, vice-président, planification et équipement, Raoul Proteau du Québec, vice-président, administration et finances, et un équipage d’Iqaluit (Territoires du Nord-Ouest) ont reçu des certificats de réalisation. 

John Kelly, Administrateur national, ACRSA

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Des nouvelles de l’ACVRS

L’Association canadienne des volontaires en recherche et sauvetage (ACVRS) a tenu une réunion importante lors de SARSCÈne 98, réunion comprenant une élection et une séance de planification stratégique pour orienter l’avenir de l’organisme. Un résumé du document de travail qui a résulté de cette rencontre paraîtra dans un prochain numéro de SARSCÈNE. Les directeurs et dirigeants de l’ACVRS sont : 

Monica Ahlstrom (Alb.) Présidente
Allan Lang (Ont.) Président sortant
John Lavery (Man.) 1er vice-président
Don Blakely (C.-B.) 2e vice-président
Bonnie Goebel (Sask.) Secrétaire
Mike DesRoches (Î.P.-É.) Trésorier
Harry Blackmore Représentant de Terre-Neuve
Charles Deveau Représentant de la Nouvelle-Écosse
Chris Steeves Représentant du Nouveau-Brunswick
Carol Namur  Représentante du Québec
Sharon Porteous Représentante de l’Ontario
Paul Olmstead Représentant de l’Alberta
Wayne Merry Représentant du Yukon
Methusalah Kunuk Représentant des Territoires du Nord-Ouest

Pour en savoir plus long, consultez les prochains numéros de SARSCÈNE ou adressez-vous à : Monica Ahlstrom, Tél. : (403) 729-3116, Téléc. : (403) 729-2880, C. élec. : mavada@telusplanet.net

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4ième étage, 275, rue Slater
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K1A 0K2

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