PLAN DE 2004 DU PROGRAMME FÉDÉRAL DE RECHERCHE ET DE SAUVETAGE
PLAN ANNUEL DU PROGRAMME
DÉFINITION DES QUESTIONS ET DOMAINES DE PRÉOCCUPATION
Les questions abordées ci-après, regroupées en fonction
de trois thèmes fonctionnels, découlent de l'apport des
ministères membres du CIRS au processus d'élaboration du
plan du PFRS. Ces trois thèmes (R-S sans faille,
le Nord et R-S en mer) représentent
des aspects du PFRS jugés essentiels, ce qui leur donne l'importance
justifiant leur inclusion à des études et des mesures au
niveau du programme. Les questions décrites sous chaque thème
correspondent à des propositions venues d'un ou de plusieurs des
participants au PFRS (indication entre parenthèses à la
suite du titre).
Chaque question fait l'objet d'une brève description suivie d'un
énoncé de ses incidences sur le PFRS. Viennent ensuite la
ou les mesures à prendre à l'échelle du Programme
et les stratégies du Programme qui seront utilisées. Ces
mesures s'ajoutent aux activités et projets que l'un ou plusieurs
des participants pourront entreprendre dans le cadre de leurs propres
fonctions et responsabilités à cet égard.
1. RECHERCHE ET SAUVETAGE SANS FAILLE
a. Interopérabilité
b. Niveaux de service de R-S
c. Alertes R-S à partir de téléphones
cellulaires
d. Qualité et accessibilité des données
de R-S
e. Nouveaux hélicoptères de R-S
Les opérations de R-S font ordinairement appel à davantage
de ressources que celles d'un seul des ministères du CIRS en plus
de celles des groupes bénévoles et des autorités
provinciales, territoriales et municipales. Il en est particulièrement
ainsi lors des cas de grande envergure. Il restera difficile d'instaurer
une coordination et une communication efficaces entre ces divers groupes
de fournisseurs de services. Pour arriver à concrétiser
la perspective d'une " R-S sans faille ", il faut d'abord et
avant tout que les activités de prévention et d'intervention
de tous les intéressés soient intégrées les
unes aux autres de manière complémentaire.
a. Interopérabilité (FC, GRC, PC, GCC)
Les rapports rédigés à la suite des interventions
révèlent encore des problèmes d'interopérabilité
entre les intervenants de R-S, surtout sur le plan des communications,
du matériel et des méthodes. Les progrès de la technologie
de la communication ont amené les groupes de R-S à adopter
des systèmes divers et souvent mutuellement incompatibles.
Incidences
Les problèmes d'interopérabilité peuvent entraver
gravement l'efficacité et l'efficience d'une intervention de R-S
et accroître ainsi les risques de blessure grave ou de perte de
vie.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Parrainer un processus favorisant l'interopérabilité
Négocier avec Industrie Canada concernant l'utilisation
nationale des fréquences radio de R-S.
Appliquer les principes de l'interopérabilité aux
normes de formation.
Établir des paramètres de projets FNI relativement
à la communication, à la formation et au matériel
de R-S.
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats;
Technologie et innovation; Bénévoles, Interopérabilité.
b. Niveaux de service de R-S (FC, GCC, GRC, APC,
TC, SMC)
La manière différente quont les divers ministères
fournissant des services de R-S de décrire leurs capacités
et leurs niveaux de service respectifs pose problème. Les ressources
que ces ministères affectent à la prestation des services
de R-S ont également subi des modifications ou des améliorations
au fil des ans. Il est donc nécessaire détablir un
format normalisé pour les énoncés de niveaux de service
qui renseigne les Canadiens sur les interventions prévues dans
le cadre du Programme national de R-S, qui fournisse un étalon
pour mesurer le rendement du Programme et qui permette dorienter
les décisions daffectation des investissements et de déploiement
des ressources en R-S. Il importe également de concevoir une façon
didentifier clairement lincidence quauront les changements
en matière de ressources dordre matériel ou financier
sur les résultats du programme.
Incidences
La gamme actuelle dénoncés de niveaux de service de
R-S fournit au public des renseignements incomplets et parfois contradictoires.
Cela pourrait avoir comme conséquence de susciter chez la population
canadienne des attentes irréalistes en ce qui a trait au système
de R-S ou, au contraire, que la population demeure ignorante des services
qui lui sont offerts. Labsence dénoncés de niveaux
de service de R-S qui soient bien compris de la population peut également
contribuer à un climat allant à lencontre du but déducation
et de sensibilisation du public en ce qui a trait à leur compréhension
de la nécessité dêtre prêt à faire
face à des situations durgence.
Mesures à prendre à léchelle du Programme
Les ministères membres du CIRS doivent définir des
niveaux de service qui permettent de fournir à la population une
vue densemble complète des services dintervention offerts.
Il faut intégrer les énoncés de niveaux de
service aux énoncés de fonctions et responsabilités.
Stratégies : Données et renseignements, partenariats
c. Alertes R-S à partir de téléphones
cellulaires (FC, GCC, GRC)
De plus en plus, on se sert du téléphone cellulaire pour
donner l'alerter dans les cas de R-S (en composant le 911). Les centres
d'appel qui reçoivent ces alertes sont gérés par
tout un éventail d'autorités policières et municipales,
selon la région; qui n'ont pas toutes les mêmes liens avec
les JRCC fédéraux.
Incidences
Vu la prolifération rapide des téléphones cellulaires,
il est possible que certains utilisateurs ne comprennent pas bien les
limites de ces appareils en régions retirées et ne prévoient
aucun autre moyen plus fiable pour donner l'alerte en cas de besoin. Qui
plus est, l'acheminement des appels d'urgence pour réclamer des
services de R-S peut prendre plus de temps que celui des appels ordinaires
lancés à la police ou aux services d'incendie ou d'ambulance,
ce qui peut retarder l'arrivée des secours et aggraver le risque
de blessure grave ou de perte de vie. Certains intervenants en R-S ne
disposent pas du matériel voulu pour parler directement aux utilisateurs
de cellulaires. Il faudra perfectionner la procédure permettant
de localiser la provenance géographique des signaux téléphoniques
cellulaires.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Le SNRS doit voir à l'instauration d'un système efficace
d'acheminement des appels cellulaires d'alerte R-S par le biais des centres
d'appel 911.
Le SNRS doit poursuivre des discussions avec les fournisseurs de
téléphonie cellulaire en vue d'accélérer l'accès
des intervenants en R-S aux sources des appels.
Évaluer les méthodes de communication servant à
sensibiliser et à informer le public au sujet des limites des téléphones
cellulaires comme dispositifs de communication d'urgence.
Définir un projet visant à évaluer les problèmes
qui pourraient surgir si les intervenants de R-S étaient en mesure
de communiquer directement avec les utilisateurs de cellulaires, et proposer
des solutions à ces problèmes.
Stratégies : Données et renseignements, Partenariats,
Technologie et innovation.
d. Qualité et accessibilité
des données de R-S (FC, GCC, PC, GRC)
Il n'est pas toujours possible d'obtenir rapidement des données
de R-S fiables et de bonne qualité, ce qui rend difficile toute
comparaison de données et de statistiques entre les divers ministères
et organismes de R-S. Les JRCC, PC et la GRC sont en voie de planifier
et mettre en uvre des systèmes d'information nouveaux et
améliorés.
Incidences
Il est vital de pouvoir compter sur des données fiables et faciles
d'accès pour gérer efficacement le Programme et les activités
de prévention en R-S.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Diriger et aider les ministères en vue d'élaborer
des bases de données de haute qualité et comparables.
Aider à cerner les sous-ensembles d'analyse et les demandes
de renseignements normalisées adressées aux bases de données.
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats;
Interopérabilité; Technologie et innovation.
e. Nouveaux hélicoptères de R-S (FC)
L'instauration du nouvel hélicoptère canadien de R-S, le
CH-149 Cormorant qui remplace le CH-113 Labrador, est maintenant complète
à trois des quatre bases d'hélicoptères de R-S au
Canada et tout indique que la dernière, BFC Trenton, aura rejoint
les autres d'ici le printemps 2004. Il convient de souligner qu'il y a
des différences importantes entre le Cormorant et le Labrador sur
le plan de la taille de l'appareil et de la configuration du rotor.
Incidences
Compte tenu des différences relativement grandes entre les deux
types d'aéronefs et des difficultés inhérentes que
crée l'adaptation des nombreux groupes de R-S à l'utilisation
du Cormorant, il est possible que certains fournisseurs de R-S se voient
obligés d'opérer avec le Cormorant avant d'avoir reçu
quelque formation que ce soit relativement à ce nouvel hélicoptère.
Une telle situation pourrait nuire à l'efficacité des interventions
et créer des risques de blessure pour les intervenants et pour
les victimes.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Action concertée du SNRS et des FC en vue de conseiller
les fournisseurs de R-S au sujet des différences de fonctionnement
entre le Labrador et le Cormorant (revue SARSCÈNE, site Web du
SNRS).
Au congrès SARSCÈNE, organiser une conférence-démonstration
donnée par les FC sur la façon de fonctionner avec l'hélicoptère
Cormorant lors des interventions de R-S.
Encourager et appuyer la production d'une vidéo ou d'une
brochure didactique qui sera distribuée aux groupes de RSS et autres
groupes de R-S qui pourraient éventuellement avoir à travailler
avec le nouvel hélicoptère.
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats;
Bénévoles; Exercices multi-instances; Technologie et innovation.
2. LE NORD
a. Fréquence accrue des survols de l'Arctique
b. Surveillance météorologique dans l'Arctique
c. Communication dans l'Arctique
d. Nouveaux parcs nationaux canadiens
Le Canada nordique est immense et peu peuplé et son environnement
est très hostile. L'essor d'activité que connaît la
région dans les domaines du tourisme, de l'exploitation des ressources
et de l'utilisation de l'espace aérien mettront encore plus en
lumière les difficultés qu'il y a à répondre
aux appels de détresse dans cette partie du pays.
a. Fréquence accrue des survols de l'Arctique
(TC, FC)
Le nombre de survols du Grand Nord canadien devrait continuer d'augmenter,
surtout en raison de l'utilisation de plus en plus fréquente des
routes aériennes polaires par les vols à destination et
en provenance de l'Asie. Des aéronefs plus gros et toujours plus
nombreux passeront des périodes prolongées dans l'espace
aérien canadien, et surtout dans des régions très
retirées.
Incidences
L'intensification du trafic aérien dans le Nord, conjuguée
aux longues distances qui séparent les aéroports fournisseurs
de services d'urgence, augmentera l'éventualité d'interventions
CATAIR, et la capacité accrue en passagers des aéronefs
empruntant ces trajets élargira d'autant l'envergure de ces interventions.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Mener à bonne fin le projet de stockage de ressources dans
l'Arctique (FNI).
Tenir un atelier afin de confirmer le concept de Centre de coordination
nationale.
Étudier des scénarios de CATAIR pour les exercices
multi-instances futurs.
Déterminer et soutenir des mesures à prendre par
l'industrie pour atténuer les risques.
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats;
Exercices multi-instances; Technologie et innovation; Bénévoles.
b. Surveillance météorologique
dans l'Arctique (SMC)
il y a très peu de stations de surveillance météo
dans l'Arctique, et le SMC n'a pas les ressources nécessaires pour
assurer l'entretien du matériel et la réparation du matériel
devenu inutilisable.
Incidences
Il arrive que les intervenants de R-S reçoivent des renseignements
provisoires insuffisants, ou n'en reçoivent pas du tout, au sujet
des conditions météorologiques sur les lieux d'un incident,
ce qui peut évidemment nuire à l'efficacité de l'intervention.
L'incapacité du SMC à conserver et entretenir même
le peu de ressources dont il dispose augmente le risque d'une dégradation
de l'information sur laquelle peuvent compter les fournisseurs de R-S.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Continuer l'appui en R-S et en RSS apporté au MC du SMC
afin d'assurer le maintien de la visibilité directe.
" Élaborer un projet afin d'évaluer les limites des
données météo sur l'Arctique et de proposer des solutions
à ce problème.
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats;
Technologie et innovation.
c. Communication dans l'Arctique (FC)
Dans l'Arctique, les communications font toujours problème et
il y a toujours des lacunes importantes de couverture pour quiconque utilise
du matériel radio traditionnel.
Incidences
Il peut y avoir retard, ou même absence, de la notification d'un
cas et du lieu de l'incident, ce qui entrave ou empêche une intervention
rapide. La communication entre, d'une part, les intervenants et les installations
au sol et, d'autre part, les personnes en situation de détresse,
peut nuire à l'efficacité des interventions et de la coordination
des opérations.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Élaborer un projet afin d'évaluer les difficultés
de communication dans l'Arctique et de proposer des solutions à
ce problème.
Stratégies : Données et renseignements; Technologie
et innovation.
d. Nouveaux parcs nationaux canadiens (PC)
Dans le cadre d'un plan annoncé récemment par le gouvernement,
le Canada comptera 10 nouveaux parcs nationaux d'ici cinq ans, ce qui
veut dire l'ajout d'environ 100 000 kilomètres carrés aux
territoires relevant du mandat fédéral de R-S, un peu partout
au pays. L'aménagement de nouveaux parcs nationaux dans le Nord
y intensifiera la présence et la circulation des humains et de
leurs véhicules.
Incidences
L'augmentation du nombre de visiteurs et de la circulation d'aéronefs
légers, d'embarcations de surface et d'autres véhicules
dans ces régions retirées risque de faire augmenter le nombre
de cas de R-S et d'activations de BLP.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Avant l'ouverture officielle des nouveaux parcs, évaluer
la capacité d'intervention du Programme et du système de
R-S et demander aux partenaires d'apporter les correctifs nécessaires,
s'il y a lieu.
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats;
Bénévoles.
3. R-S EN MER
a. Grands paquebots de croisière
b. Navire à passagers et bateaux d'excursion de
dimension moyenne
c. Petites embarcations et kayaks
d. Nouvelles aires de conservation marine
e. Transfert des responsabilités relatives à
la prévention des cas R-S
f. Activités de pêche de plus en plus éloignées
des côtes
g. Activités pétrolières et gazières
en mer
Les cas de détresse en mer représentent plus de 75 p. 100
des interventions du système fédéral de R-S. En conséquence,
il est essentiel que les ministères et organismes gouvernementaux
qui interviennent en R-S surveillent les tendances propres aux divers
genres d'activité marine.
a. Grands paquebots de croisière (TC, GCC)
Un nombre toujours grandissant de paquebots de croisière voguent
sur les eaux canadiennes, en partie à cause des lois du pays concernant
les casinos à bord de ces navires. Les nouveaux paquebots embarquent
de plus en plus de passagers qui sont très souvent des personnes
âgées. En outre, les croisières dans les eaux de l'Arctique
augmentent en nombre.
Incidences
L'intensification du trafic maritime et l'accroissement de la capacité
en passagers se traduisent par une augmentation de la population à
risque et de la probabilité d'incidents graves, et ce dans des
régions retirées telles que l'Arctique ou la côte
septentrionale de la Colombie-Britannique. La capacité accrue en
passagers augmente d'autant l'envergure de tout cas éventuel de
CATAIR et, par conséquent, la quantité de ressources nécessaires
aux interventions. Qui plus est, l'âge moyen avancé des passagers
des navires de croisière aggrave le risque de demandes d'évacuation
médicale d'urgence en provenance de ces navires.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Évaluer les tendances actuelles et prévues.
Parrainer un ou des ateliers d'échange de vues et de discussion
au sujet des plans d'intervention visant des incidents de CATAIR.
Envisager des activités multi-instances sur les interventions
lors d'incidents de CATAIR.
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats;
Exercices multi-instances; Bénévoles.
b. Navire à passagers et bateaux d'excursion
de dimension moyenne (TC, GCC)
Il se fait de plus en plus d'excursions d'observation des baleines et
d'écotourisme en milieu marin sur des bateaux de croisière
de dimension moyenne et de capacité variable en passagers, mais
toujours avec un ratio passagers-équipage élevé.
Ces excursions sont généralement courtes, d'une durée
de deux à quatre heures seulement.
Incidences
Vu la courte durée des excursions, il est peu probable que les
passagers soient pleinement informés au sujet du bateau et de son
matériel et de sa procédure d'urgence. Ce manque d'information
et le rapport passagers-équipage élevé accroissent
le risque de perte de vie.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Évaluer les tendances actuelles et prévues.
Parrainer des ateliers d'échange de vues et de discussion
au sujet des plans d'intervention visant des incidents de CATAIR.
Envisager des activités multi-instances sur les interventions
lors d'incidents de CATAIR.
Évaluer le besoin d'apporter des changements à la
réglementation.
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats;
Exercices multi-instances; Bénévoles.
c. Petites embarcations et kayaks (PC, GCC)
L'utilisation d'embarcations petites ou individuelles a énormément
augmenté. Le kayak, par exemple, a maintenant des amateurs de tous
les âges et de tous les niveaux de connaissance pratique qui pratiquent
ce sport dans tous les milieux marins possibles, y compris l'océan
et les régions retirées. Les excursions de groupe de kayaks
dans le secteur isolé de la côte moyenne de la Colombie Britannique,
par exemple, font des adeptes de plus en plus nombreux.
Incidences
L'essor de la pratique du kayak, surtout en région éloignée
ou sur l'océan, et la grande diversité de l'âge des
amateurs et de leurs niveaux de connaissance pratique accroissent le risque
de cas de R-S.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Obtenir et intégrer les analyses ministérielles des
tendances.
Évaluer les actions possibles en matière de sensibilisation
et de réglementation pour régler les problèmes révélés
par les analyses.
Stratégie : Données et renseignements.
d. Nouvelles aires de conservation marine (PC)
Dans le cadre d'un plan annoncé récemment par le gouvernement,
le Canada comptera cinq nouvelles aires de conservation marine d'ici cinq
ans, ce qui augmentera la circulation vers et sur ces sites dont un grand
nombre se trouvent dans des zones côtières retirées.
Incidences
L'accroissement du nombre de visiteurs et l'accès plus facile à
des régions isolées pourraient entraîner une augmentation
des cas de R-S.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Avant l'ouverture officielle des nouvelles aires de conservation
marine, évaluer la capacité d'intervention du Programme
et du système de R-S et demander aux partenaires d'apporter les
correctifs nécessaires, s'il y a lieu.
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats;
Bénévoles.
e. Transfert des responsabilités relatives
à la prévention des cas R-S (GCC)
Certains ministères et organismes transfèrent leurs responsabilités
en matière de prévention des cas de R-S à des groupes
bénévoles du domaine tels que la GCAC et le Conseil canadien
de la sécurité nautique.
Incidences
Ce genre de transfert peut parfois mener à un élargissement
de la portée des programmes de prévention, mais il comporte
aussi le risque d'une perte de contrôle des activités de
prévention et la possibilité d'une insuffisance des fonds
et des ressources à affecter à ces activités. Les
intéressés craignent aussi que le transfert de responsabilités
n'affaiblisse l'efficacité du Programme.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Établir des critères de référence à
partir desquels mesurer l'efficacité des programmes de prévention.
Surveiller les changements apportés à la prestation
des programmes de prévention et procéder à une évaluation
en fonction des critères.
Faire participer les groupes de bénévoles à
des activités d'amélioration de la prévention, par
exemple, le projet Rehausser la capacité d'information en matière
de prévention (RCIP).
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats;
Bénévoles.
f. Activités de pêche de plus en plus
éloignées des côtes (TC, GCC)
Les données montrent que plus de la moitié des accidents
maritimes signalés au BST mettent en cause des bateaux de pêche
et, dans la région de l'Atlantique, les pêcheurs exercent
leur métier de plus en plus loin des côtes.
Incidences
Les délais prolongés avant l'arrivée des ressources
d'intervention de R-S, et les longs trajets à parcourir pour revenir
à bon port en évitant les zones de mauvais temps, accroissent
les risques de perte de vie. Les grandes distances à franchir par
les ressources de R-S avant de pouvoir intervenir nuisent à leur
disponibilité pour le système de R-S et accroissent d'autant
le risque lorsque plusieurs cas de R-S se produisent en même temps.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Obtenir et intégrer les analyses ministérielles des
tendances et évaluer les actions possibles en matière de
sensibilisation et de réglementation pour régler les problèmes
révélés par les analyses.
Stratégie : Données et renseignements.
g. Activités pétrolières et
gazières en mer (FC, GCC)
Les activités d'exploration et d'exploitation pétrolières
et gazières au large des côtes de l'Atlantique s'intensifient
de plus en plus et il est fort possible que soit allégé
ou levé le moratoire visant ce genre d'activités sur la
côte Ouest. L'association de cette industrie sur la côte Est
a fait des pressions pour que le 103e Escadron de recherche et de sauvetage
soit déplacé de Gander à St. John's afin de débarrasser
l'association en question de l'obligation, imposée par l'État,
de fournir ses propres services et ses propre hélicoptères
de première intervention de R-S.
Incidences
Cette recrudescence d'activités veut dire un accroissement de la
circulation de navires et d'hélicoptères pour le ravitaillement
des plates-formes et des installations d'appoint, et aussi une augmentation
du nombre de plates-formes d'exploitation. Il y a donc aussi augmentation
du nombre de personnes à risque. Sur la côte Ouest, si le
moratoire est allégé ou levé, il y aura un glissement
important de la dynamique régionale en matière de risque
dans les endroits qui ont échappé jusqu'ici aux activités
d'exploration et d'exploitation en mer.
Mesures à prendre à l'échelle du Programme
Examiner les fondements politiques habilitant l'État à
obliger une industrie à fournir ses propres ressources de R-S.
Rester en liaison avec les ministères et organismes aux
intérêts connexes.
Surveiller et contrôler.
Stratégies : Données et renseignements; Partenariats
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