Budget des dépenses 2001-2002
Partie III - Rapport sur les plans et les priorités
Kenneth W. Vollman
Président
Office national de l'énergie
L'honorable Ralph Goodale, C.P., député
Ministre Ressources naturelles Canada
Les documents budgétaires
Chaque année, le gouvernement établit son
Budget des dépenses, qui présente l'information
à l'appui des autorisations de dépenser demandées
au Parlement pour l'affectation des fonds publics.
Ces demandes d'autorisations sont présentées
officiellement au moyen d'un projet de loi de crédits
déposé au Parlement. Le Budget des dépenses qui
est déposé à la Chambre des communes par la présidente
du Conseil du Trésor, comporte trois parties :
Partie I - Le Plan de dépenses du
gouvernement présente un aperçu des dépenses
fédérales et résume les rapports entre les
principaux éléments du Budget principal des dépenses
et le Plan de dépenses (qui figure dans le
budget).
Partie II - Le Budget principal des dépenses
étaye directement la Loi de crédits.
Le Budget principal des dépenses énonce les
autorisations de dépenser (crédits) et les
sommes à inclure dans les projets de loi de crédits
que le Parlement doit adopter afin que le
gouvernement puisse mettre en applications ses
plans de dépenses. Les Parties I et II du Budget
des dépenses sont déposées simultanément le
1er mars ou avant.
Partie III - Le Plan de dépenses du ministère
est divisé en deux documents :
- Les rapports sur les plans et les priorités
(RPP) sont des plans de dépenses établis
par chaque ministère et organisme (à
l'exception des sociétés d'État). Ces
rapports présentent des renseignements plus détaillés
au niveau des secteurs d'activité et portent
également sur les objectifs, les initiatives
et les résultats prévus; il y est fait également
mention des besoins connexes en ressources
pour une période de trois ans. Les RPP
contiennent également des données sur les
besoins en ressources humaines, les grands
projets d'immobilisations, les subventions et
contributions, et les coûts nets des
programmes. Ils sont déposés au Parlement
par la présidente du Conseil du Trésor au
nom des ministres responsables des ministères
et des organismes désignés aux annexes I,
I.1 et II de la Loi sur la gestion des
finances publiques. Ces documents doivent
être déposés au plus tard le 31 mars, pour
renvoi aux comités qui font ensuite rapport
à la Chambre des communes conformément au
paragraphe 81(4) du Règlement.
- Les rapports ministériels sur le
rendement (RMR) rendent compte des réalisations
de chaque ministère et organisme en fonction
des attentes prévues en matière de rendement
qui sont indiquées dans leur RPP. Ces
rapports sur le rendement, qui portent sur la
dernière année financière achevée, sont déposés
au Parlement en automne par la présidente du
Conseil du Trésor au nom des ministres
responsables pour les ministères et des
organismes désignés aux annexes I, I.1 et II
de la Loi sur la gestion des finances
publiques.
Le Budget des dépenses, de même que le budget
du ministre des Finances, sont le reflet de la
planification budgétaire annuelle de l'État et
de ses priorités en matière d'affectation des
ressources. Ces documents, auxquels viennent
s'ajouter par la suite les Comptes publics et les
rapports ministériels sur le rendement, aident le
Parlement à s'assurer que le gouvernement est dûment
comptable de l'affectation et de la gestion des
fonds publics.
© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, représentée
par le ministre des Travaux publics et des
Services gouvernementaux, 2001
En vente au Canada chez votre libraire local ou
par la poste auprès des Éditions du gouvernement
du Canada (TPSGC) Ottawa (Canada) K1A 0S9
Téléphone : 1-800-635-7943
Site Internet : http://publications.tpsgc.gc.ca
No. de catalogue BT31-2/2002-III-14 ISBN
0-660-61455-3
Table des matières
Section I : Messages
Section II : Vue d'ensemble de
l'Office
- Mandat, rôles et
responsabilités
- Objectifs
- Contexte de la planification
- Dépenses prévues
Section III : Plans, résultats
et ressources
- Dépenses prévues et équivalents
temps plein (ÉTP)
- Objectifs du secteur
d'activité
- Description du secteur
d'activité
- Principaux engagements en
matière de résultats, résultats escomptés,
activités et ressources connexes
- Les installations réglementées
par l'ONÉ sont sécuritaires et perçues
comme telles.
- Les installations réglementées
par l'ONÉ sont construites et
exploitées de manière à protéger
l'environnement et à respecter les droits
individuels.
- Les Canadiens et les
Canadiennes profitent d'une plus grande
efficience économique.
- L'ONÉ répond aux
nouveaux besoins liés à la participation
du public
Section IV : Initiatives
conjointes
- Initiatives horizontales
- Initiatives collectives
Section V : Renseignements
financiers
Section VI : Autres
renseignements
Section I : Messages
Message du président
J'ai le plaisir de présenter le Rapport sur
les plans et les priorités de l'Office
national de l'énergie (l'Office ou l'ONÉ).
L'Office a pour raison d'être de promouvoir
la sécurité, la protection de l'environnement et
l'efficience économique dans l'intérêt public
canadien, tout en respectant les droits
individuels et en s'en tenant au mandat que le
Parlement lui a conféré au chapitre de la réglementation
des pipelines, ainsi que de la mise en valeur et
du commerce des ressources énergétiques. Dans
la poursuite de cet objectif, notre vision
consiste à être un chef de file respecté sur le
plan de la réglementation des questions économiques,
environnementales et de sécurité.
Dans l'exercice de ses responsabilités réglementaires,
l'Office est confrontée à la restructuration
actuelle des marchés de l'énergie ainsi qu'aux
prix élevés et changeants de l'énergie, surtout
dans le cas du pétrole et du gaz naturel. Parallèlement,
le public s'attend à ce que les pipelines, de même
que les autres installations relevant de la compétence
de l'Office, soient construits et exploités d'une
manière sûre, sans répercussions néfastes pour
l'environnement. Dans le cadre de son mandat,
l'Office offre au public des occasions de prendre
part à ses processus, et il peut ainsi prendre
connaissance des préoccupations du public et y
donner suite. Dans son plan stratégique, l'Office
poursuit quatre buts particuliers qui lui
permettent de réagir à ces questions au moyen
d'interventions bien définies et de critères de
mesure précis destinés à suivre les progrès
accomplis.
En ce qui concerne notre premier but : les
installations réglementées par l'ONÉ sont sécuritaires
et perçues comme telles, une stratégie
importante est l'orientation vers une réglementation
axée sur les buts. En incitant les compagnies réglementées
à recourir à des systèmes de gestion de la sécurité
axés sur les buts, nous nous attendons à ce que
l'industrie soit davantage responsable de son
rendement en matière de sécurité et, ainsi, à
assister à des améliorations constantes du
rendement général en matière de sécurité.
Le deuxième but est le suivant : les
installations sont construites et exploitées de
manière à protéger l'environnement et à
respecter les droits individuels. Nous avons
terminé l'étape de la planification de notre
programme de gestion environnementale (PGE), y
compris la détermination d'indicateurs de
rendement environnemental. En 2001-2002, nous
mettrons entièrement en oeuvre le PGE et serons
mieux placés pour réaliser des améliorations
continues dans le domaine de la protection de
l'environnement. Nous entamerons en 2001-2002 une
démarche similaire au chapitre de la gestion et
de l'amélioration continue des travaux relatifs
aux intérêts des propriétaires fonciers et des
utilisateurs des terres.
Notre troisième but est que les Canadiens
et Canadiennes profitent d'une plus grande
efficience économique. Pour atteindre ce but,
l'Office a fixé deux grandes stratégies. Premièrement,
nous surveillons les marchés énergétiques et
rendons compte publiquement de la situation, en
veillant à représenter d'une manière équilibrée
les questions qui influent sur les intervenants
dans ces marchés. La seconde stratégie consiste
à anticiper les questions nouvelles et les faits
nouveaux qui se rapportent à la réglementation,
et à faire les préparatifs nécessaires. Par
exemple, l'intérêt renouvelé que suscite la
mise en valeur des ressources énergétiques dans
le Nord canadien est susceptible de mener à un
projet de construction d'un gazoduc qui
transporterait du gaz naturel jusqu'aux marchés
du Sud.
Le quatrième but est le suivant : l'ONÉ répond
aux nouveaux besoins liés à la participation du
public. Dans ce contexte, les mesures
importantes que l'on prend sont axées sur l'amélioration
de la sensibilisation, de l'accessibilité et de
la satisfaction du public à l'égard des
processus de réglementation et d'information de
l'Office. Un aspect important de ces mesures est
l'engagement qu'a pris l'Office sur le plan de la
prestation électronique des services, de pair
avec l'initiative Gouvernement en direct (GED).
L'industrie énergétique, et ses marchés, ont
radicalement changé ces dernières années,
passant d'un régime marqué par de faibles prix
internationaux du pétrole à une conjoncture
nord-américaine où les prix du gaz et de l'électricité
atteignent des sommets sans précédent. Durant
cette période, le public est devenu nettement
plus conscient des questions relatives à la sécurité
et à l'environnement.
Le travail de l'Office revêt une importance et
un intérêt manifestes pour les Canadiens. Je
suis persuadé que les stratégies et les mesures
exposées dans le présent rapport livreront des résultats
concrets au cours des années à venir.
Kenneth W. Vollman
Président
Section II : Vue
d'ensemble de l'Office
A. Mandat, rôles
et responsabilités
La Loi sur l'Office national de l'énergie (Loi
sur l'ONÉ) énonce les principales responsabilités
de l'Office. Celui-ci détient tous les pouvoirs
d'une cour supérieure d'archives1
en ce qui concerne la comparution des témoins, la
prestation des serments, l'interrogatoire des témoins,
la production et l'examen des documents, ainsi que
la mise en application de ses ordonnances. La Loi
sur l'ONÉ prévoit la nomination d'un maximum de
neuf membres permanents de l'Office. La plupart
des audiences orales sont menées par trois
membres, ce qui représente un quorum à l'Office,
dont un préside l'audience. Les décisions de réglementation
de l'Office et les motifs qui les sous-tendent
sont diffusés à titre de documents publics.
L'Office exerce des pouvoirs de réglementation
en vertu de la Loi sur l'ONÉ, de la Loi sur
les opérations pétrolières au Canada (LOPC)
et de certaines dispositions de la Loi fédérale
sur les hydrocarbures (LFH), pour ce qui
concerne les activités d'exploration et de mise
en valeur du pétrole et du gaz menées dans les régions
pionnières du Canada qui ne sont pas assujetties
à un accord fédéral-provincial. Le mandat de
l'Office consiste également à offrir une
expertise technique à l'Office Canada-Terre-Neuve
des hydrocarbures extracôtiers et à l'Office
Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers,
ainsi qu'à Ressources naturelles Canada (RNCan)
et au ministère des Affaires indiennes et du Nord
canadien.
La Loi sur le pipe-line du Nord et la Loi
sur l'administration de l'énergie confèrent
également à l'Office des responsabilités précises.
En outre, le ministre de Développement des
ressources humaines Canada nomme des inspecteurs
de l'Office à titre d'agents de sécurité aux
fins de la mise en oeuvre de la Partie II du Code
canadien du travail dans le cas des
installations qui sont réglementées par
l'Office.
L'Office remplit également une importante
fonction de conseil et peut, de son propre chef,
tenir des enquêtes et mener des études sur des
aspects particuliers du secteur énergétique, de
même que préparer des rapports à l'intention du
Parlement, du gouvernement fédéral et du grand
public. Aux termes de la Loi sur l'ONÉ, l'Office
doit suivre tous les aspects de l'offre, de la
production, de la mise en valeur et du commerce
des ressources énergétiques, qui sont du ressort
du gouvernement fédéral. De plus, l'Office
produit des études et des rapports à la demande
du ministre des Ressources naturelles.
Pour des raisons essentielles d'intérêt
public, l'Office s'occupe depuis longtemps de
mener des évaluations environnementales à
l'égard des projets énergétiques qui relèvent
de sa compétence et, depuis 1995, il détient des
responsabilités précises aux termes de la Loi
canadienne sur l'évaluation environnementale
(LCÉE). Suivant la Loi sur l'ONÉ et la LOPC, les
attributions de l'Office en matière
d'environnement comprennent trois étapes
distinctes : évaluer les effets environnementaux
éventuels des projets; suivre et faire appliquer
les conditions approuvées pendant et après la
phase de construction; ainsi que surveiller et réglementer
les activités de façon continue.
1 Par exemple, la preuve est
présentée à l'Office sous serment, l'ONÉ peut
citer des témoins à comparaître et ses
ordonnances sont exécutoires.
Raison d'être
La raison d'être de l'Office est de favoriser
la sécurité, la protection de l'environnement et
l'efficience économique dans l'intérêt public
canadien, tout en respectant les droits
individuels et en s'en tenant au mandat que le
Parlement lui a conféré au chapitre de la réglementation
des pipelines, ainsi que de la mise en valeur et
du commerce des ressources énergétiques.
Vision
La Vision de l'Office consiste à être un chef
de file respecté sur le plan de la réglementation
des questions économiques, environnementales et
de sécurité.
Structure organisationnelle
La structure de l'Office est décrite en détail
à la section VI, Structure organisationnelle et
effectif, à la page 34 du présent rapport.
B. Objectifs
1. Réglementer, dans l'intérêt public, les
aspects suivants des industries gazière et pétrolière
et de l'électricité :
- la construction et l'exploitation des
pipelines internationaux et interprovinciaux;
- la construction et l'exploitation des lignes
internationales de transport d'électricité
et des lignes interprovinciales désignées;
- le transport ainsi que les droits et les
tarifs des pipelines internationaux et
interprovinciaux;
- les exportations de pétrole, de gaz et d'électricité,
et les importations de gaz naturel;
- les activités de mise en valeur du pétrole
et du gaz dans les régions pionnières qui ne
sont assujetties à aucun accord fédéral-provincial.
2. Dispenser des conseils au ministre des
Ressources naturelles au sujet de la mise en
valeur et de l'utilisation des ressources énergétiques.
C. Contexte de la
planification
Prix de l'énergie
À l'heure actuelle, le facteur externe le plus
important qui influe sur les responsabilités de
l'Office est la hausse rapide et marquée des prix
du gaz naturel qui est survenue au cours de l'année
2000. Les prix du disponible ont atteint des
niveaux sans précédent. Les hausses de prix récentes
ont eu un impact considérable car les
utilisateurs de gaz naturel s'étaient habitués
à des prix relativement bas au cours des dix années
précédentes.
Les prix internationaux du pétrole sont demeurés
proches de leurs niveaux les plus élevés depuis
le conflit irako-koweïtien en 1990, mais il y a
toutefois eu un léger fléchissement vers la fin
de l'année. L'évolution des conditions sur le
marché de l'électricité a suscité des préoccupations
au sujet des prix de l'électricité dans les régions,
notamment en Alberta. Ces tendances récentes
soulignent qu'il est nécessaire que l'Office
surveille l'évolution des marchés énergétiques
et rende compte de la situation.
Les hausses des prix de l'énergie ont amené
les Canadiens à s'intéresser davantage aux
questions relatives à l'énergie, et à s'en préoccuper.
Pendant toutes les années 1990, de nombreux
Canadiens ont investi dans des entreprises, des
processus opérationnels et des véhicules
consommant des quantités relativement importantes
d'énergie. La hausse soudaine et marquée des
prix de l'énergie impose un fardeau financier
plus lourd aux consommateurs et menace la viabilité
d'un certain nombre d'entreprises grandes
consommatrices d'énergie.
Pendant que les Canadiens sont confrontés à
de fortes augmentations des coûts de l'énergie,
le pays exporte des quantités records de gaz
naturel, de pétrole brut et d'autres
hydrocarbures. Le marché énergétique canadien
est de plus en plus lié aux marchés nord-américains
du gaz naturel et de l'électricité et, de ce
fait, il ne peut être isolé de ce qui se passe
aux États-Unis.
Les hausses rapides des prix du gaz naturel
incitent fortement le secteur producteur de
l'industrie à développer de nouveaux
approvisionnements. L'industrie a réagi en forant
un nombre sans précédent de puits de gaz en
2000, et l'on prévoit une autre augmentation
marquée des travaux d'exploration en 2001. Les
liquidités que rapportent les prix élevés
procurent aux compagnies du secteur amont
(d'exploration et de production) une source de
fonds qui leur permet d'intensifier leurs efforts
d'exploration.
Mise en valeur des ressources dans les régions
pionnières
Selon de nombreux analystes de l'industrie, il
sera nécessaire de mettre en valeur les
ressources des régions pionnières en vue de répondre
à la demande accrue du marché en gaz naturel sur
le territoire nord-américain. Les régions pionnières
qui ont le plus de chance d'être
mises en valeur comprennent la vallée du
Mackenzie, le secteur du Delta du Mackenzie, le
versant Nord de l'Alaska et le secteur extracôtier
de la Nouvelle-Écosse. L'ONÉ s'attend à
recevoir au cours de la période de planification
une ou plusieurs demandes en vue de la
construction d'un gazoduc de grande taille qui amènerait
les approvisionnements en gaz naturel des régions
pionnières jusqu'à des marchés situés au
Canada et aux États-Unis.
L'évaluation d'une demande en vue de la
construction d'un pipeline de grande taille dans
le Nord suppose un processus réglementaire
complexe qui met en jeu de nombreuses instances fédérales
et territoriales, y compris les Premières
nations. Les prix élevés, ainsi que le besoin
connexe de mettre en valeur de nouvelles sources
d'énergie, obligeront à établir une procédure
de réglementation claire et efficace. En tant
qu'organisme de réglementation prépondérant,
l'ONÉ devra collaborer étroitement avec les
instances compétentes afin que le processus soit
équitable et efficace.
On s'attend, à court terme, à une
intensification des travaux de mise en valeur dans
le sud des Territoires, suite au succès des
travaux d'exploration réalisés dans la région
de Fort Liard. Les projets entrepris dans cette
dernière se situent à une distance économique
du réseau pipelinier existant.
Environnement et sécurité
La plupart des Canadiens sont conscients de la
nécessite de mettre en valeur de nouveaux
approvisionnements énergétiques, mais
s'attendent de plus en plus à ce que les
compagnies et les organismes gouvernementaux
veillent à ce qu'un développement économique
avantageux ne se fasse pas aux dépens de
l'environnement et de la santé humaine. Bien que
l'on s'inquiète des effets de la construction de
pipelines dans des milieux nordiques vierges, les
propriétaires fonciers du Sud exigent aussi de
plus en plus que les compagnies pipelinières dont
les installations traversent leurs terres les
traitent équitablement. L'ONÉ est appelé à
fournir des procédures réglementaires claires et
efficaces qui ne retardent pas la mise en valeur
de nouveaux projets énergétiques, tout en
veillant à ce que l'on protège convenablement
les droits des propriétaires fonciers et que l'on
préserve l'intégrité des écosystèmes.
Au Canada, l'industrie pipelinière jouit d'une
excellente cote de sécurité. Les risques
qu'imposent les pipelines du point de vue de la
santé et de la sécurité du public sont
relativement minimes, surtout lorsqu'on les
compare à d'autres modes de transport. Les
Canadiens s'attendent néanmoins à ce qu'on les
protège contre des risques tels que les
explosions de canalisations de gaz ou la
contamination d'eaux souterraines par suite de la
défaillance d'un oléoduc.
Restructuration de l'industrie pipelinière
Un autre fait nouveau important qui aura une
incidence sur l'ONÉ est l'évolution de la
structure de l'industrie canadienne du transport
du gaz naturel. Le 1er décembre 2000,
le réseau d'Alliance Pipeline Ltd. (Alliance),
qui transporte du gaz naturel et des liquides de
gaz naturel depuis le nord-est de la
Colombie-Britannique et de l'Alberta jusqu'au
marché de Chicago, a été mis en service. En même
temps, le réseau de Vector Pipeline Ltd.
(Vector), qui se raccorde au pipeline d'Alliance
et à d'autres pipelines de la région de Chicago
et livre du gaz naturel dans le sud de l'Ontario,
a lui aussi commencé ses activités. Ensemble,
ces deux compagnies procurent aux producteurs et
aux acheteurs de gaz naturel une solution de
rechange au réseau de TransCanada PipeLines
Limited (TransCanada), qui, auparavant, était le
seul moyen d'acheminer du gaz depuis l'Ouest
canadien jusqu'aux marchés de l'Est du Canada.
En Colombie-Britannique, la concurrence s'avive
elle aussi. BC Gas Ltd. a construit le projet
Southern Crossing, un pipeline qui peut
transporter du gaz naturel de l'Alberta jusqu'à
la région du Lower Mainland, en passant par le
Sud de la Colombie-Britannique. Le pipeline
procure aux consommateurs de cette région une
autre source d'approvisionnement du gaz naturel.
Il est également possible que l'on relie le réseau
de Maritimes et Northeast Pipeline Management
(M&NP) et celui de Gazoduc Trans Québec et
Maritimes Inc. (TQM), ce qui fournirait aux
consommateurs du centre du Canada une autre source
d'approvisionnement du gaz naturel.
L'avènement de la concurrence dans l'industrie
du transport du gaz naturel transforme le
paradigme de longue date en vertu duquel étaient
réglementées les compagnies pipelinières
classiques. Par exemple, à cause de la mise en
marche du pipeline d'Alliance, certains expéditeurs
associés à TransCanada ne renouvellent pas leurs
contrats. Ces faits nouveaux minent le fondement
du cadre réglementaire traditionnel fondé sur le
coût du service et incitent l'ONÉ à trouver de
nouvelles formules pour la réglementation économique
des pipelines qui sont de son ressort.
D. Dépenses prévues
Tableau 2.1: Dépenses prévues
|
Prévisions de dépenses 2000-2001 |
Dépenses prévues 2001-2002 |
Dépenses prévues 2002-2003 |
Dépenses prévues 2003-2004 |
Budgétaire du Budget
principal des dépenses |
31.2 |
29.9 |
29.9 |
29.9 |
Total du Budget
principal des dépenses |
31.2 |
29.9 |
29.2 |
29.9 |
Moins : Recettes non disponibles |
30.4 |
30.6 |
30.7 |
30.7 |
Plus : Coût des
services reçus sans frais |
4.7 |
4.7 |
4.7 |
4.7 |
Coût net du
programme |
5.5 |
4 |
3.9 |
3.9 |
Tableau 2.2 : Équivalents temps plein
Équivalents temps plein |
Prévisions 2000-2001 |
Prévus 2001-2002 |
Prévus 2002-2003 |
Prévus 2003-2004 |
|
289 |
286 |
286 |
286 |
Section III : Plans, résultats
et ressources
A. Dépenses prévues et
équivalents temps plein (ÉTP)
Secteur d'activité : Conseil et réglementation
en matière d'énergie
Tableau 3.1 : Dépenses nettes prévues (en
millions de dollars) et équivalents temps plein (ÉTP)
Prévisions
de dépenses 2000-2001 |
Dépenses
prévues 2001-2002 |
Dépenses prévues
2002-2003 |
Dépenses prévues
2003-2004 |
31.2 |
29.9 |
29.9 |
29.9 |
289 ÉTP |
286 ÉTP |
286 ÉTP |
286 ÉTP |
B. Objectifs du secteur
d'activité
1. Réglementer, dans l'intérêt public, les
aspects suivants des industries gazière et pétrolière
et de l'électricité :
- la construction et l'exploitation de
pipelines;
- la construction et l'exploitation des lignes
internationales de transport d'électricité
et des lignes interprovinciales désignées;
- le transport ainsi que les droits et les
tarifs des pipelines;
- les exportations de pétrole, de gaz et d'électricité,
et les importations de gaz naturel;
- les activités de mise en valeur du pétrole
et du gaz dans les régions pionnières qui ne
sont assujetties à aucun accord fédéral-provincial.
2. Dispenser des conseils au ministre des
Ressources naturelles au sujet de la mise en
valeur et de l'utilisation des ressources énergétiques.
C. Description du secteur
d'activité
Conseil et réglementation en matière d'énergie
Les compagnies réglementées par l'Office
accroissent la richesse des Canadiens grâce au
transport du pétrole, du gaz naturel et des
liquides de gaz naturel, ainsi qu'à l'exportation
d'hydrocarbures et d'électricité. En sa qualité
d'organisme de réglementation, l'Office a pour rôle
d'aider à créer un cadre qui favorise ces
activités économiques, dans la mesure où elles
sont conformes à l'intérêt public.
D.
Principaux engagements en matière de résultats,
résultats escomptés, activités et ressources
connexes
Le principal engagement en matière de résultats
de l'ONÉ consiste à procurer aux Canadiens des
avantages sociaux et économiques grâce à la réglementation
d'aspects particuliers de l'industrie énergétique
canadienne. Pour ce qui est des résultats escomptés,
l'Office a déterminé quatre buts précis qui
sont analysés en détail ci-après. Les stratégies
et les mesures principales qui sont relevées pour
chacun de ces buts permettront ensemble à
l'Office de livrer son principal résultat aux
Canadiens. Le Rapport sur le rendement du
ministère rendra compte de la mesure dans
laquelle ces résultats sont atteints.
L'ONÉ prévoit dépenser 29,9 millions de
dollars en 2001-2002. Les ressources de l'ONÉ étayent
entièrement ses quatre buts généraux, et l'on
prévoit que les frais de fonctionnement directs
et indirects de l'ONÉ se répartiront à parts égales
entre ceux-ci.
Pour fournir des résultats aux Canadiens
pendant la durée de ce plan triennal, l'Office
recourra à quatre stratégies générales :
- s'orienter vers une réglementation axée
sur les buts;
- surveiller les marchés énergétiques et
leur fonctionnement, et rendre compte
publiquement de la situation;
- anticiper les nouvelles questions et les
prochaines demandes, et faire les préparatifs
nécessaires;
- permettre aux Canadiens de participer
efficacement aux dossiers dont traite
l'Office.
1. Les installations réglementées
par l'ONÉ sont sécuritaires et perçues comme
telles
Contexte de la planification
Le but que vise l'ONÉ est de s'assurer que les
pipelines sont sécuritaires et perçus par le
public comme tels. Ce but comporte deux défis
différents, qui nécessitent des approches différentes.
Malgré la réduction du nombre d'incidents et de
ruptures survenus dans des pipelines réglementés
par l'ONÉ, ce dernier a constaté que le public
fait montre d'un intérêt sans précédent à l'égard
de la sécurité des pipelines. Cet intérêt découle
en partie des défaillances qu'ont subies récemment
des pipelines aux États-Unis, et particulièrement
les tragédies survenues à Bellingham, Washington
et Carlsbad, au Nouveau-Mexique. Ces incidents ont
amené les Canadiens à mettre en question la sécurité
des pipelines. L'infrastructure pipelinière
canadienne a eu sa part d'incidents, comme en font
foi les défaillances récentes d'un oléoduc situé
dans le nord-est de la Colombie-Britannique et
d'un gazoduc adjacent à la route Coquihalla en
Colombie-Britannique, ainsi qu'une explosion récente
à un poste de compression au Québec.
Pour gagner la confiance du public, il est
important que l'Office montre qu'il prête
l'oreille et respecte les préoccupations du
public. Il doit montrer que les compagnies gèrent
les risques de manière efficace et proactive.
Il est possible de gérer efficacement les
risques inhérents des pipelines en recourant à
des méthodes de conception, de construction et
d'entretien judicieuses. À titre de concepteur,
constructeur et exploitant, une compagnie pipelinière
exerce le plus de contrôle sur une installation
et, dans ce contexte, est principalement
responsable de la sécurité à cet endroit. Si la
responsabilité principale de la sécurité
incombe à l'industrie, le gouvernement joue pour
sa part un rôle de promotion important en
veillant à mettre en place un cadre de réglementation
qui incite les compagnies à maintenir et à améliorer
leur rendement. Dans les cas où l'industrie n'a
pas joué un rôle de chef de file, l'Office est
intervenu pour régler les préoccupations en matière
de sécurité.
La diversité de l'infrastructure pipelinière
du Canada dénote que chaque réseau est unique et
qu'une approche uniformisée à l'égard de la sécurité
n'est peut-être pas une solution très efficace
ou appropriée. Une réglementation axée sur les
buts constitue donc une mesure importante en ce
sens qu'elle permet à l'industrie de s'occuper
des risques en cause et d'améliorer de manière
rentable le niveau général de sécurité.
En 1999, l'Office a révisé le Règlement
sur les pipelines terrestres (RPT-99) de manière
à ce qu'il reflète l'approche axée sur les
buts. L'Office a mis en oeuvre un programme de vérification
exhaustif afin de vérifier si les compagnies relèvent
et gèrent efficacement les risques associés aux
pipelines. Ce programme, conçu pour améliorer
l'observation de la réglementation et promouvoir
un rendement amélioré sur le plan de la sécurité
et de l'environnement, nécessitera davantage de
ressources de la part de l'Office.
L'ONÉ croit qu'une combinaison d'éléments
normatifs et d'éléments axés sur les buts
garantira que les compagnies demeurent à juste
titre responsables du rendement. Il encouragera
aussi ces dernières à mettre sur pied des systèmes
de gestion proactifs qui traiteront des risques
uniques que présentent leurs pipelines. Par la même
occasion, l'Office encourage l'application de
normes techniques strictes qui ont fait leur
preuve à la longue, et plus précisément la
norme Z662 de l'Association canadienne de
normalisation, intitulée Réseaux de
canalisations de pétrole et de gaz.
Malgré l'étendue croissante de
l'infrastructure pipelinière, le nombre de
ruptures qu'ont subies les pipelines réglementées
par l'ONÉ est peu élevé et a eu tendance à
diminuer ces dernières années, passant d'un
sommet de six en 1994 à un par année de 1998 à
2000. Il sera difficile d'amener à zéro le
nombre des ruptures, mais il est possible que l'amélioration
constante des outils et des méthodes de gestion
de l'intégrité en fasse un objectif réalisable.
L'Office examinera ses procédés et ses méthodes
afin d'encourager les compagnies à adopter cet
objectif et à prendre les mesures qui s'imposent
pour arriver à ce résultat.
L'inspection d'un certain nombre d'importants
projets de construction de pipelines a grandement
mis à contribution les ressources de l'Office ces
dernières années, et les projets les plus
marquants ont été ceux des pipelines d'Alliance
et de M&NP. L'Office s'attend à ce que la
construction pipelinière diminue en 2001-2002 et
consiste essentiellement en des agrandissements
relativement modestes de canalisations principales
et la mise en place de pipelines d'amenée se
raccordant à de nouvelles zones de production.
Au nord du 60e parallèle, les
activités du secteur amont pour lesquelles l'ONÉ
assume des responsabilités réglementaires
continueront de s'intensifier car les aspects économiques
du développement du Nord demeurent très
favorables. L'ONÉ a constaté une augmentation
notable des travaux d'exploration et de production
dans le Nord. Depuis 1998, les heures-personnes
effectuées par les employés des compagnies
d'exploration et de leurs entrepreneurs ont doublé.
Des ventes récentes de terres dans la région du
Delta du Mackenzie et de la mer de Beaufort, ainsi
que dans la région centrale du Mackenzie, ont
donné lieu à la planification de gros programmes
d'exploration, à commencer par des travaux de
prospection sismique visant quelque 10 000 kilomètres
dans le Delta du Mackenzie. C'est donc dire que le
risque d'incidents dans ces régions augmentera également.
L'ONÉ doit veiller à disposer des ressources nécessaires
pour continuer d'assurer des niveaux élevés de sécurité
dans ce secteur.
Le public s'attend à ce que les installations
réglementées par l'ONÉ soient sécuritaires.
L'Office est constamment à la recherche de moyens
de faire participer le public à ses processus et
encourage également les compagnies pipelinières
à fournir des renseignements sur le bilan de sécurité
de leurs pipelines. La diligence dont fait preuve
l'Office pour ce qui est de travailler de manière
concertée avec l'industrie et les principaux
intervenants devrait mener à la longue à des améliorations
continues sur le plan de l'observation de la réglementation
et de la sécurité.
Lacunes
Stratégie
- S'orienter vers une réglementation axée
sur les buts afin d'amener l'industrie à
prendre en charge les responsabilités en matière
de sécurité, en encourageant l'utilisation
de systèmes de gestion de l'environnement et
de la sécurité.
Critère de mesure
- Nombre de ruptures et d'incidents concernant
les pipelines.
Mesures principales
2001-2002
- Réviser les règlements en vue de se
rapprocher d'une réglementation axée sur les
buts. Les règlements régissant les usines de
traitement, le croisement de pipelines et la
prévention des dommages, ainsi que ceux qui
portent sur le forage, la production et la
conservation du pétrole et du gaz, doivent
traduire une approche axée sur les buts et
mettre davantage l'accent sur l'entretien et
sur la gestion des risques.
- Poursuivre la planification et la mise en
oeuvre d'un programme de gestion de la sécurité
à l'ONÉ, ce qui comprend une politique sur
la sécurité clarifiant le rôle de l'ONÉ en
matière de réglementation de la sécurité
ainsi qu'un système de gestion visant à
optimiser l'efficience, la qualité et les résultats.
- Poursuivre la mise en oeuvre du RPT-99 et
adapter l'approche actuelle de l'Office à l'égard
de ses programmes de vérification et de
surveillance de la conformité de manière à
promouvoir l'utilisation de systèmes de
gestion de l'environnement et de la sécurité.
Réviser le RPT-99 ainsi que les notes
d'orientation qui l'accompagnent en faisant
fond sur l'expérience des premières années
d'application.
- Étendre les capacités du système de
gestion de l'information sur l'environnement
et la sécurité (SGIES) afin de mieux intégrer
les renseignements sur l'environnement et la sécurité.
2002-2003
- Mettre en oeuvre le programme de gestion de
la sécurité de l'ONÉ.
- Améliorer le SGIES afin de mieux intégrer
les renseignements sur l'environnement et la sécurité.
- Poursuivre la révision des règlements afin
de se rapprocher d'une réglementation axée
sur les buts.
2003-2004
- Continuer de progresser vers un mode de réglementation
axée sur les buts.
2. Les
installations réglementées par l'ONÉ sont
construites et exploitées de manière à protéger
l'environnement et à respecter les droits
individuels
Contexte de la planification
Le deuxième but traduit le ferme engagement de
l'Office envers la protection de l'environnement
et le respect des droits individuels dans le cadre
de la construction et de l'exploitation des
installations et des pipelines réglementés.
Chaque année, l'Office évalue les répercussions
environnementales et socio-économiques de plus
d'une centaine de projets liés à des
installations qui sont soumis à son approbation
en vertu de la partie III de la Loi sur l'ONÉ,
ainsi que des demandes présentées dans le cadre
de la LOPC au sujet de l'exécution d'activités
d'exploration et de production dans des régions
pionnières. L'Office s'efforce sans cesse d'améliorer
ses processus d'évaluation et le suivi des répercussions
des projets et des installations qui relèvent de
sa compétence. En 2000-2001, l'Office a poursuivi
les travaux en vue de clarifier les résultats
environnementaux souhaités et les principaux
indicateurs de rendement, et de simplifier ses
processus d'évaluation, tout en s'acquittant de
son mandat d'assurer la protection de
l'environnement et le respect des droits
individuels.
Programme de gestion environnementale
L'Office est conscient que des systèmes de
gestion efficaces font partie intégrante de la
gestion de la sécurité et de la protection de
l'environnement, et, dans le cadre de ses efforts
pour contribuer à la réalisation du deuxième
but, il a élaboré et mis en oeuvre son propre
programme de gestion environnementale (PGE). Ce
dernier est fondé sur les principes de la norme
ISO 14001, une norme reconnue à l'échelle
internationale qui s'applique aux systèmes de
gestion de l'environnement. Ce programme, qui
comporte cinq composantes de base, aide à cibler
et à intégrer les efforts que déploie l'Office
sur le plan de l'environnement, afin de clarifier
le rôle qu'il joue de même que ses attentes et
ses responsabilités en matière de protection
environnementale pour toutes les parties intéressées.
La figure 1 illustre, dans le cadre du cycle d'amélioration
continue, les composantes précises du PGE ainsi
que les sous-éléments qui y sont associés.
Figure 1 Programme de gestion
environnementale de l'ONÉ
L'Office a terminé la première composante du
PGE, qui consistait à élaborer sa politique
environnementale. Cette dernière, qui s'articule
autour des valeurs de base de l'ONÉ, reflète son
orientation environnementale générale et aligne
la direction et le personnel sur des principes de
fonctionnement communs. La deuxième étape du
PGE, soit l'élaboration de la composante de la
planification, est sur le point d'être terminée.
Cette composante consiste à fixer des objectifs,
des cibles et des indicateurs de rendement en matière
d'environnement afin de s'orienter vers la mesure
et l'amélioration du rendement environnemental de
l'ONÉ. L'Office a également mis au point des
indicateurs initiaux du rendement environnemental
de l'organisation, qui lui permettent de mesurer
le succès obtenu pour ce qui est de contribuer à
la protection de l'environnement. L'Office mettra
entièrement en oeuvre le PGE en 2001-2002 et s'en
servira comme fondement pour fixer ses priorités,
pour planifier ses activités ainsi que pour procéder
à des améliorations continues.
Système de gestion de l'information sur
l'environnement et la sécurité
Le système de gestion de l'information sur
l'environnement et la sécurité (SGIES) vise à
établir une base de données qui permet de
consigner et de suivre les questions
d'environnement et de sécurité qui se rapportent
à la construction et à l'exploitation des
installations réglementées par l'ONÉ. Le système
a été mis au point et diffusé à des fins
internes en mai 2000. À l'heure actuelle, les
conditions dont s'assortissent les approbations
que donne l'Office à l'égard des nouvelles
installations font l'objet d'un suivi pour en vérifier
l'observation. La restauration des terres perturbées
figure au nombre des conditions suivies afin
d'assurer la protection de l'environnement et le
respect des droits des propriétaires fonciers.
D'autres modules de suivi de l'information, ajoutés
en novembre 2000, portent sur d'autres aspects liés
à l'environnement et à la sécurité. D'ici la
fin de l'année financière, l'ONÉ prévoit
ajouter des modules supplémentaires, et mettre la
dernière main à un plan en vue de définir la
qualité des inspections et des vérifications
environnementales, ainsi que du suivi de
l'observation des conditions. Le SGIES continuera
de faire l'objet d'améliorations au cours de la
prochaine année financière.
Projet de simplification des demandes
n'exigeant pas la tenue d'une audience
En 2000-2001, l'ONÉ a mis au point et appliqué
un processus interne simplifié pour l'évaluation
des demandes d'installations n'exigeant pas la
tenue d'une audience. Dans le cadre de l'élaboration
de ce processus, il s'est agi notamment de cerner
les questions d'évaluation courantes, dont les préoccupations
liées à l'environnement et aux propriétaires
fonciers. Le travail accompli dans le cadre de ce
projet a fait ressortir la nécessité de cerner
les besoins d'information de l'Office et d'établir
des exigences techniques et environnementales
types. La planification et l'élaboration de
programmes destinés à examiner ces besoins et
ces exigences ont commencé cette année, et se
poursuivront en 2001-2002.
Nouveaux projets dans le Nord canadien
Au cours de l'année écoulée, l'ONÉ a été
saisi d'un nombre croissant de demandes concernant
des travaux d'exploration et de production dans le
Nord canadien, et il a continué de se préparer
en prévision du dépôt de demandes de réglementation
connexes visant la construction d'importants
gazoducs. Ces préparatifs ont porté autant sur
les demandes à venir, présentées en vertu de la
Loi sur l'ONÉ et de la LOPC, que sur la
collaboration avec d'autres organismes de réglementation
en vue de clarifier et de simplifier, dans la
mesure du possible, les processus de réglementation
visant les demandes d'installations et les
pipelines. À la fin de 2000, l'ONÉ et l'Office
d'examen des répercussions environnementales de
la vallée du Mackenzie ont signé un protocole
d'entente établissant un cadre de coopération
pour l'évaluation des répercussions
environnementales de projets dans la vallée du
Mackenzie. Le personnel de l'Office travaille avec
celui d'autres ministères fédéraux et d'autres
organismes de réglementation des Territoires du
Nord-Ouest et du Yukon afin de définir les futurs
besoins et processus en matière de réglementation.
Lacunes
Stratégies
- Continuer de développer et de mettre en
oeuvre le PGE.
- Mettre au point des initiatives destinées
à soutenir les objectifs environnementaux déterminés
dans le cadre du PGE.
Critères de mesure
- Les participants au processus d'évaluation
environnementale sont convaincus que l'on a
examiné et traité les facteurs appropriés.
- Les propriétaires fonciers sont convaincus
que l'on a satisfait aux engagements relatifs
à la restauration des terres.
Mesures principales
2001-2002
- Exécuter les composantes Mise en oeuvre et
Mesure et évaluation du PGE.
- Exécuter des initiatives fondées sur les
objectifs environnementaux relevés dans le
cadre du PGE.
- Améliorer le SGIES, s'il y a lieu, afin de
fournir des critères de mesure liés à des
indicateurs de rendement particuliers sur le
plan de l'environnement et de la sécurité.
- Se préparer à une recrudescence des
activités dans le Nord canadien.
2002-2003
- Parachever la composante Examen et amélioration
du PGE, et assurer le maintien de ce dernier.
- Fixer de nouveaux objectifs environnementaux
dans le cadre du PGE, et exécuter des
initiatives fondées sur ces objectifs.
- Communiquer aux compagnies réglementées et
au public les résultats des projets d'amélioration
des procédés et de la qualité technique.
2003-2004
- Maintenir le PGE.
- Déterminer de nouveaux objectifs
environnementaux dans le cadre du PGE, et exécuter
des initiatives fondées sur ces objectifs.
3. Les
Canadiens et les Canadiennes profitent d'une plus
grande efficience économique
Contexte de la planification
Le troisième but général de l'Office
consiste à veiller, dans la mesure où cela peut
influer sur les résultats économiques, à ce que
la population canadienne tire parti de
l'efficience économique.
L'objectif économique poursuivi, au chapitre
des responsabilités relatives aux pipelines,
consiste à promouvoir l'élaboration d'un réseau
efficace de transport du pétrole et du gaz
naturel qui répond aux besoins des expéditeurs
et qui profite aux utilisateurs ultimes. Plus précisément,
l'Office soutient le développement d'une gamme
d'options de service qui répondent aux besoins
des expéditeurs car cela améliorera l'efficience
du réseau de transport du gaz et du pétrole. Il
appuie également, dans la mesure du possible, des
prix qui reflètent la valeur des services sur le
marché concurrentielle. Là encore, ces prix
transmettront les bons signaux aux utilisateurs
des réseaux et favoriseront une utilisation
efficiente des installations pipelinières.
L'Office s'efforce de garantir que l'on dispose
d'une capacité pipelinière suffisante, car les
manques de capacité provoquent des distorsions de
prix et gênent l'approvisionnement des
consommateurs.
Outre ces objectifs liés à l'efficience économique,
l'Office s'assure aussi que les clients des réseaux
pipeliniers sont traités équitablement et que
les actionnaires des compagnies pipelinières
aient une chance équitable de tirer un rendement
financier sur le capital investi.
Pour ce qui est de la réglementation des
exportations de gaz naturel, l'Office a pour
hypothèse que le marché fonctionne généralement
de manière à ce que les Canadiens puissent
satisfaire leurs besoins en gaz naturel à de
justes prix du marché. Il se fonde sur la méthode
d'examen axée sur les conditions du marché pour
s'acquitter de ses responsabilités de réglementation
dans ce domaine, qui consistent principalement à
surveiller de près le marché gazier et à
procurer aux Canadiens la possibilité de porter
plainte au sujet de l'accès et des prix.
Quant au pétrole et à l'électricité,
l'objectif est de faire en sorte que les Canadiens
aient une juste possibilité d'acheter du pétrole
et de l'électricité à des conditions similaires
à celles qui sont offertes aux clients à
l'exportation. L'Office atteint cet objectif en
donnant aux acheteurs canadiens de pétrole et d'électricité
la possibilité d'intervenir lors de l'examen des
demandes d'exportation de pétrole ou d'électricité
à l'étranger. L'Office croit que si les marchés
du pétrole, du gaz naturel et de l'électricité
fonctionnent convenablement, les besoins des
Canadiens seront satisfaits à de justes prix du
marché.
C'est par les décisions qu'il rend au sujet
des demandes qui lui sont soumises que l'Office
exerce le plus d'influence sur l'efficience économique
de l'industrie. Il le fait aussi dans le cadre de
ses processus réglementaires ainsi que par le
truchement de l'information sur le marché de l'énergie
qu'il transmet au public.
L'Office doit veiller à ce que ses processus réglementaires
n'imposent pas un fardeau excessif aux demandeurs
en causant des retards inutiles. À cette fin, il
revoie sans cesse ses procédures de traitement
des demandes pour veiller à ce qu'elles soient
aussi efficientes que possible tout en protégeant
l'intérêt public. De plus, l'Office adopte une démarche
proactive à l'égard des demandes à venir en
s'assurant que ses processus réglementaires et
ses stratégies de participation du public sont
bien définies avant que la demande soit déposée.
Tout au long des années 1990, l'Office a
encouragé les parties à régler par la voie de
la négociation le plus grand nombre possible de
questions relatives aux droits pipeliniers, au
lieu de recourir à l'arbitrage dans le cadre
d'une audience formelle. Il étudie actuellement
d'autres formules de règlement des différends,
qui pourraient s'avérer moins coûteuses et plus
souples que la tenue d'audiences formelles.
L'ONÉ joue un rôle de premier plan en
communiquant aux Canadiens des renseignements spécialisés
et objectifs sur les marchés de l'énergie. Il
fournit des statistiques sur les mouvements, les réserves,
les prix, la production et la consommation d'énergie
dans tout le pays. L'Office est d'avis qu'il est
particulièrement important de rendre régulièrement
compte du fonctionnement du marché du gaz naturel
ainsi que de la suffisance des approvisionnements
en gaz naturel pour répondre aux besoins des
Canadiens. Vu le lien de plus en plus étroit qui
existe entre le marché du gaz naturel et celui de
l'électricité, l'Office suivra également l'évolution
du marché de l'électricité au Canada.
Lacunes
- Les Canadiens ne reçoivent peut-être pas
suffisamment d'informations et de garanties
selon lesquelles le marché du gaz naturel
fonctionne convenablement et les
approvisionnements seront suffisants.
- Il existe dans certaines régions la
perception que l'ONÉ ne saisit pas bien les
points de vue des consommateurs au sujet des
questions relatives aux marchés de l'énergie.
- Il faut trouver d'autres formules pour aider
l'industrie à régler les différends (par
exemple, des mécanismes de règlement
extrajudiciaire des différends).
- Certains s'inquiètent que l'Office n'est
plus tout à fait au courant des questions
auxquelles sont confrontées les compagnies
pipelinières et leurs expéditeurs, car il
s'est fié au cours des cinq dernières années
à des règlements négociés visant les
droits pipeliniers.
Stratégies
- Suivre les marchés énergétiques et leur
fonctionnement, et rendre compte publiquement
de la situation.
- Se préparer activement à des changements
dans le domaine de la réglementation.
Critères de mesure
- La preuve que les marchés énergétiques
canadiens fonctionnent bien.
- Le maintien ou la réduction des délais de
traitement des demandes.
Mesures principales
2001-2002
- Suivre de près le fonctionnement du marché
du gaz naturel et produire des évaluations
annuelles (par exemple, Évaluation du marché
de l'énergie [ÉMÉ] pour le gaz naturel).
- Entreprendre des consultations publiques en
vue de la production d'un rapport exhaustif
sur les perspectives de l'offre, de la demande
et des prix de l'énergie au Canada (le
rapport sur l'offre et la demande).
- Publier une ÉMÉ sur l'électricité.
- Se préparer à d'importants événements en
matière de réglementation, dont le dépôt
prévu d'une demande en vue de la construction
d'un pipeline de transport du gaz naturel à
partir du Nord.
- Étudier et mettre en oeuvre de nouvelles
approches réglementaires, s'il y a lieu (par
exemple, les mécanismes de règlement
extrajudiciaire des différends).
2002-2003
- Publier le rapport sur l'offre et la
demande.
- Poursuivre le programme des ÉMÉ.
- Mettre en oeuvre, s'il y a lieu, de
nouvelles approches réglementaires.
- Tenir une audience sur la construction d'un
pipeline de transport du gaz naturel à partir
du Nord.
2003-2004
- Poursuivre le programme des ÉMÉ.
- Continuer de mettre en oeuvre de nouvelles
approches réglementaires, s'il y a lieu.
4.
L'ONÉ répond aux nouveaux besoins liés à la
participation du public
Contexte de la planification
L'Office respecte le droit qu'ont les Canadiens
de prendre part aux décisions qui les touchent.
Il reconnaît également que, pour participer
efficacement aux dossiers dont traite l'Office,
les Canadiens doivent avoir accès à des
informations faciles à comprendre, opportunes et
ciblées. Cette participation efficace du public
permettra à l'Office d'entendre un large éventail
de préoccupations et de commentaires, qui mèneront
en fin de compte à de meilleures décisions.
Pour répondre à ces besoins, l'Office se
concentrera au cours des années à venir sur la
conception de stratégies de communication et de
participation du public qui favoriseront la compréhension
du public et la participation de ce dernier à ses
processus.
Cette année, l'Office s'attend à mettre en
oeuvre le système de dépôt électronique des
demandes (SDÉ) et à commencer à remanier son
site Web. Ces deux initiatives procureront aux
Canadiens un accès électronique amélioré aux
principaux renseignements et processus réglementaires
de l'Office. Un aspect utile du SDÉ est qu'il
permettra aux compagnies réglementées et aux
intervenants de déposer électroniquement leurs
demandes et que le public pourra participer «en
direct» au processus d'examen des demandes.
L'Office est d'avis que la poursuite de ces
mesures au cours de la période de planification
cadre avec l'initiative Gouvernement en direct
(GED) et l'initiative de mise en oeuvre des
services.
Lacunes
- Souplesse dans les méthodes de
participation du public, afin de répondre aux
besoins diversifiés des intervenants.
- Pour ce qui est des communications, une
approche stratégique qui garantit que les
intervenants sont au courant des responsabilités
et des processus réglementaires de l'Office.
- Des données de base de qualité servant à
mesurer l'évolution de la sensibilisation, de
l'accessibilité et de la satisfaction des
intervenants.
Stratégie
- Permettre aux Canadiens de participer
efficacement aux dossiers dont traite
l'Office.
Critères de mesure
Mesures principales
2001-2002
- Concevoir et mettre en oeuvre un programme
de participation du public qui répond aux
besoins diversifiés des intervenants, et
surtout des Canadiens vivant dans les régions
pionnières.
- Concevoir et mettre en oeuvre une stratégie
de communication exhaustive qui fournira aux
intervenants des informations de qualité,
uniformes et opportuns. Entreprendre des
activités de surveillance de base afin de
mesurer le degré de sensibilisation,
d'accessibilité et de satisfaction des propriétaires
fonciers à l'égard des renseignements et des
processus de l'Office.
- Introduire le SDÉ, une initiative qui
permettra aux compagnies réglementées et aux
intervenants de déposer électroniquement
leurs demandes et qui permettra au public de
participer « en direct » au processus
d'examen des demandes.
- Commencer à remanier le site Web de
l'Office afin de répondre aux normes fédérales
concernant le GED.
2002-2003
- Poursuivre la mise en oeuvre des éléments
du programme de participation du public.
- Continuer d'obtenir des informations de base
auprès d'autres groupes d'intervenants afin
de mesurer en bout de ligne le degré de
sensibilisation, d'accessibilité et de
satisfaction.
- Implanter le site Web remanié.
2003-2004
- Ajuster le programme de participation du
public de manière à ce qu'il continue de répondre
aux besoins en évolution des intervenants.
- Perfectionner constamment les outils
technologiques afin d'améliorer les activités
de communication et de participation du
public.
- Procéder à un nouveau sondage et rendre
publics les renseignements initiaux sur le
degré de satisfaction des intervenants.
Section IV : Initiatives
conjointes
A. Initiatives
horizontales
Initiatives en matière de réglementation
Tableau 4.1 : Initiatives en matière de réglementation
Les règlements sousmentionnés sont en cours
d'élaboration à l'Office national de l'énergie
et ils devraient entrer en vigueur au cours de la
période de trois ans (2001 à 2004) que couvre le
présent Rapport sur les plans et les priorités.
Instrument de réglementation |
Résultats escomptés |
Règlement sur les
usines de traitement |
Production d'un règlement sur les
installations relevant de l'ONÉ qui se
veut moins normatif et davantage axé sur
les buts.
Plus grande responsabilisation des
compagnies à l'égard de la sécurité
des installations et importance accrue de
la vérification par l'organisme de réglementation.
|
Règlement sur le
croisement de pipe-lines, parties I et II;
et Règlement sur la prévention
des dommages |
Production d'un règlement
moins normatif et davantage axé sur les
but à l'égard des installations relevant
de l'ONÉ, afin de traiter plus
efficacement de la sécurité à proximité
des pipelines. |
Règlement sur le
recouvrement des frais de l'ONÉ |
Consensus parmi les membres du Comité
de liaison sur le recouvrement des coût
à l'égard des changements proposés au Règlement.
Répartition plus équitable des coûts
découlant des activités de l'ONÉ.
|
Règlement sur les opérations
de plongée liées aux activités pétrolières
et gazières au Canada; Règlement sur les
opérations de plongée liées aux activités
pétrolières et gazières dans la zone
extracôtière de Terre-Neuve; et Règlement
sur les opérations de plongée liées aux
activités pétrolières et gazières dans
la zone extracôtière de la Nouvelle-Écosse |
Production d'un règlement moins
normatif et davantage axé sur les buts
visant les activités qui relèvent de la Loi
sur les opérations pétrolières au
Canada.
Conciliation avec les règlements pris
aux termes des lois de mise en oeuvre des
Accords.
Mise à jour et harmonisation des règlements
régissant les opérations de plongée menées
dans le cadre des programmes d'exploration
et de mise en valeur du pétrole et du gaz
dans les régions pionnières.
|
Règlement sur le forage
et la production de pétrole et de gaz au
Canada; Règlement sur le forage et la
production de pétrole et de gaz dans la
zone extracôtière de Terre-Neuve; et
Règlement sur le forage et la
production de pétrole et de gaz dans la
zone extracôtière de la Nouvelle-Écosse |
Fusion du Règlement sur
la production et la rationalisation de
l'exploitation du pétrole et du gaz au
Canada et du Règlement concernant
le forage des puits de pétrole et de gaz
au Canada.
Modernisation des règlements et
simplification de leur administration.
|
Règlement sur la sécurité
concernant les hydrocarbures dans la zone
extracôtière de Terre-Neuve; et Règlement
sur la sécurité concernant les
hydrocarbures dans la zone extracôtière
de la Nouvelle-Écosse |
Production de nouveaux règlements
touchant l'hygiène et la sécurité
professionnelles qui sont acceptables pour
les provinces des régions assujetties aux
Accords de mise en oeuvre.
Harmonisation des règlements avec le Règlement
sur la sécurité et la santé au travail
(pétrole et gaz).
|
Règlement sur la sécurité
et la santé au travail (pétrole et gaz) |
Mise à jour du Règlement pour le
rendre conforme au Règlement canadien
sur la sécurité et la santé au travail,
pris aux termes du Code canadien du
travail.
Harmonisation avec les règlements sur
la sécurité dans les zones extracôtières.
|
Changements d'ordre général
aux règlements visant les régions pionnières |
Incorporation des
recommandations faites par le Comité
mixte permanent d'examen de la réglementation
sur un bon nombre de règlements pris aux
termes de la LOPC et des lois de mise en
oeuvre des Accords. |
Règlement sur les
certificats de conformité liés à
l'exploitation du pétrole et du gaz au
Canada; Règlement sur les certificats de
conformité liés à l'exploitation des
hydrocarbures dans la région extracôtière
de la Nouvelle-Écosse; et Règlement
sur les certificats de conformité liés
à l'exploitation des hydrocarbures dans
la région extracôtière de Terre-Neuve |
Mise à jour du Règlement pour y prévoir
une autre société d'accréditation et
pour fournir des définitions des zones
terrestres et extracôtières.
|
Règlement concernant
les chargés de projets responsables
d'installations pétrolières et gazières
dans la zone extracôtière au Canada; Règlement
concernant les chargés de projets
responsables d'installations pétrolières
et gazières dans la zone extracôtière
de Terre-Neuve; et Règlement
concernant les chargés de projets
responsables d'installations pétrolières
et gazières dans la zone extracôtière
de la Nouvelle-Écosse |
Élaboration d'un nouveau règlement
visant la qualification des gestionnaires
d'installations extracôtières, qui soit
acceptable pour les provinces des régions
assujetties aux Accords de mise en oeuvre. |
B. Initiatives
collectives
Le tableau qui suit résume les initiatives
collectives de l'ONÉ. Ces dernières sont généralement
exécutées à l'aide des ressources existantes.
Les frais additionnels, s'il y en a, devraient être
négligeables.
Tableau 4.2 : Initiatives collectives
Initiative |
Principal engagement
en matière de résultats |
Liste des partenaires |
Résultats escomptés |
1. Protocole d'entente (PE)
conclu avec l'Office d'examen des répercussions
environnementales de la vallée du
Mackenzie (OEREVM) |
Améliorer la collaboration
et l'opportunité des évaluations
environnemen-tales, en tout et en partie,
dans la vallée du Mackenzie. |
ONÉ, OEREVM |
Simplifier les processus d'évaluation
environnementale concernant les projets du
Nord; assistance mutuelle sur le plan
technique. |
2. PE conclu avec
Ressources naturelles Canada (RNCan),
Secteur de l'énergie (Direction de la
politique énergétique) |
Affermir la capacité
d'analyse des deux organismes; améliorer
l'efficience et réaliser des économies. |
ONÉ, RNCan |
Collaborer à l'échange de
renseignements et de données sur les
marchés énergétiques; établir des modèles
d'offre et de demande en matière énergétique;
entreprendre des études sur les marchés
énergétiques. |
3. PE conclu avec RNCan,
Secteur de l'énergie (Direction des
ressources énergétiques) |
Permettre la mise en valeur
et la conservation des ressources énergétiques
sur des terres précises en vertu de la
LOPC et de la LFH. |
RNCan, ONÉ |
Fournir les services
techniques nécessaires, relativement à
la réglementation des activités
d'exploration, de mise en valeur et de
transport par pipeline du pétrole et du
gaz. |
4. Protocole conclu entre
l'ONÉ et Affaires indiennes et du Nord
Canada (AINC) |
Permettre la mise en valeur
et la conservation des ressources énergétiques
dans des régions précises en vertu de la
LOPC et de la LFH. |
AINC, ONÉ |
Fournir les services
techniques nécessaires, relativement à
la réglementation des activités
d'exploration, de mise en valeur et de
transport par pipeline du pétrole et du
gaz. |
5. Entente de services
conclue avec le ministère de l'Expansion
économique (MEÉ) du Territoire du Yukon |
Permettre la mise en valeur
et la conservation des ressources énergétiques
en vertu de l'Accord Canada-Yukon sur
le pétrole et le gaz. |
MEÉ, ONÉ |
Fournir les services
techniques nécessaires, relativement à
la réglementation des activités
d'exploration, de mise en valeur et de
transport par pipeline du pétrole et du
gaz. |
6. Administration du
pipe-line du Nord (APN) |
Veiller à ce que l'on
s'acquitte des responsabilités
respectives concernant la Loi sur le
pipe-line du Nord. |
Ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international, RNCan, ONÉ |
Fournir au besoin des
conseils et une aide technique à l'APN. |
7. Loi canadienne sur l'évaluation
environnementale (LCÉE) |
Collaborer afin de veiller
à ce que l'on s'acquitte des mandats
respectifs concernant la protection
environnementale et que l'on réduise tout
chevauchement des processus réglementaires. |
Environnement Canada, ONÉ |
Participer à la mise en
oeuvre de tout changement à la LCÉE qui
découle de l'examen quinquennal (mené en
2000), au cours de la période de
planification. |
8. Ministère de l'Énergie
et des Mines de la Colombie-Britannique (MÉM),
base de données commune sur les réserves |
Tenir la base de données
sur les réserves et chercher d'autres
secteurs de collaboration. |
MÉM, ONÉ |
Réduire le dédoublement
d'efforts et assurer l'uniformité des
informations transmises aux Canadiens au
sujet des ressources et des réserves énergétiques. |
9. Alberta Energy and
Utilities Board (EUB), base de données
commune sur les réserves |
Tenir la base de données
sur les réserves et chercher d'autres
secteurs de collaboration. |
EUB, ONÉ |
Réduire le dédoublement
d'efforts et assurer l'uniformité des
informations transmises aux Canadiens au
sujet des ressources et des réserves énergétiques. |
10. Association canadienne
des membres des tribunaux d'utilité
publique (CAMPUT) |
Promouvoir la connaissance
des questions de réglementation au Canada. |
ONÉ, autres tribunaux
canadiens de réglementation |
Organiser des activités de CAMPUT, y
participer et y présenter des exposés.
Favoriser l'apprentissage des membres
de CAMPUT.
|
11. National
Association of Regulatory Utility
Commissioners (NARUC), É.-U. |
Promouvoir la connaissance
des questions de réglementation en Amérique
du Nord. |
ONÉ, autres tribunaux de réglementation
canadiens et américains |
Organiser des activités de la NARUC, y
participer et y présenter des exposés.
Favoriser l'apprentissage des membres
de la NARUC.
|
12. Collaboration avec
d'autres pays |
Favoriser, par des moyens
informels, la connaissance des questions
de réglementation dans le monde entier. |
ONÉ, autres pays |
Connaissance accrue des
questions de réglementation mondiales. |
13. Système de dépôt électronique
(SDÉ), entente de travail avec la
Commission de l'énergie de l'Ontario (CÉO) |
Améliorer l'efficacité du
processus de réglementation et l'accès
à l'information, et favoriser la
participation du public aux instances de
l'ONÉ. |
CÉO, ONÉ |
Terminer la mise en oeuvre du SDÉ dans
le cadre des instances de l'ONÉ.
Établir un système générique que
d'autres organismes de réglementation fédéraux
et provinciaux pourront réutiliser.
|
14. PE conclu avec le
Bureau de la sécurité des transports du
Canada (BST) |
Prescrire les rôles et les
responsabilités de chaque organisme au
sujet des enquêtes menées sur les
incidents pipeliniers. |
BST, ONÉ |
Entreprendre des enquêtes en
collaboration et fournir une aide
mutuelle.
Utiliser les ressources efficacement.
|
15. PE conclu avec l'EUB au
sujet des interventions en cas d'incidents
pipeliniers. |
Aide mutuelle concernant
les incidents survenant en Alberta. |
EUB, ONÉ |
Intervention plus rapide et
plus efficace. |
16. Démarche commune à l'égard
de la réglementation visant le pétrole
et le gaz des régions pionnières |
Déterminer les enjeux et
s'engager à travailler en
collaboration sur des questions d'intérêt
mutuel. |
ONÉ, Office
Canada-Terre-Neuve des hydrocarbures
extracôtiers (OCTHE), Office
Canada-Nouvelle-Écosse des
hydrocarbures
extracôtiers (OCNHE), RNCan |
Position commune au sujet de la
communication des données sismiques.
Traitement et adaptation parallèles
des règlements concernant les régions
pionnières.
Orientation vers une réglementation axée
sur les buts au sujet des régions pionnières.
|
17. PE conclu sur la
prestation de conseils et d'une assistance
technique au sujet des terres pionnières |
Améliorer l'efficience et
réaliser des économies. |
ONÉ, OCTHE, OCNHE |
Affectation, par l'OCNHE,
d'inspecteurs pour le Projet énergétique
extracôtier de l'île de Sable. |
18. Discussions de travail
sur la sécurité des pipelines et les
questions relatives à l'environnement |
Améliorer la collaboration
et adopter une démarche commune pour
traiter les questions d'intérêt mutuel. |
ONÉ, EUB, Oil and Gas
Commission de la Colombie-Britannique,
ministère de l'Énergie et des Mines de
la Saskatchewan, Commission des normes
techniques et de la sécurité (Ontario),
Commission des entreprises de service
public du Nouveau-Brunswick, Public
Utilities Board de la Nouvelle-Écosse |
Déterminer les questions en jeu.
Discuter des démarches à uivre.
Ébaucher des documents destinés à
trouver des solutions communes. |
19. PE conclu avec Développement
des ressources humaines Canada (DRHC) au
sujet de l'application et de l'exécution
du Code canadien du travail |
Améliorer l'efficience et
réaliser des économies sur le plan de
l'inspection et de la vérification des
programmes de santé et de sécurité des
compagnies pipelinières sous réglementation
fédérale, et affermir la capacité
technique des deux organismes en matière
de santé et de sécurité. |
DRHC, ONÉ |
Collaborer à l'échange de données
sur l'exécution de la loi et
d'informations sur la santé et la sécurité.
Établir des dispositions et des
exigences réglementaires efficaces.
Mener des inspections et des vérifications
exhaustives.
|
Section V : Renseignements
financiers
Tableau 5.1 : Recettes non disponibles
(en millions de
dollars) |
Prévisions des recettes
2000-2001 |
Recettes prévues
2001-2002 |
Recettes prévues
2002-2003 |
Recettes prévues
2003-2004 |
Office national de l'énergie
Conseil et réglementation en matière
d'énergie |
30.4 |
30.6 |
30.7 |
30.7 |
Total des recettes non disponibles |
30.4 |
30.6 |
30.7 |
30.7 |
Tableau 5.2 : Coût net du programme pour
2001-2002
(en millions de dollars) |
Total |
Dépenses prévues (Budgétaire et
non-budgétaire du Budget principal des dépenses
plus rajustements) |
29.9 |
Plus : Services reçus sans frais
Locaux fournis par Travaux publics et
Services gouvernementaux Canada (TPSGC)
|
3.5 |
Cotisations aux régimes d'assurance des
employés et coûts payés par le SCT |
1.1 |
Protection des accidents du travail, coûts
liés à la vérification durecouvrement
des frais et divers coûts assumés par
d'autres ministères |
0.1 |
|
4.7 |
Moins : Recettes non disponibles |
30.6 |
Coût net du programme pour 2001-2002
(Total des dépenses prévues) |
4 |
Section VI : Autres
renseignements
Liste des lois et des règlements pertinents
Le lecteur trouvera ci-dessous une liste des
lois, règlements, règles et lignes directrices
en vertu desquels l'Office mène des activités ou
assume des responsabilités
Lois |
Loi sur l'Office
national de l'énergie |
L.R.C. 1985, ch. N-7 |
Loi sur les opérations
pétrolières au Canada |
L.R.C. 1985, ch. O-7 |
Loi fédérale sur les
hydrocarbures |
L.R.C. 1985, ch. 36 (2e
suppl.) |
Loi canadienne sur l'évaluation
environnementale |
L.C. 1992, ch. 37 |
Code canadien du
travail, (partie II) |
L.R.C. 1985, ch. L-2 |
Loi sur l'administration
de l'énergie |
L.R.C. 1985, ch. E-6 |
Loi sur le pipe-line du
Nord |
L.R.C. 1985, ch. N-26 |
Règlements
pris aux termes de la Loi sur l'Office
national de l'énergie |
Règlement sur le
recouvrement des frais |
DORS/91-7 |
Règlement sur les
rapports relatifs aux exportations et aux
importations |
DORS/95-563 |
Règlement de
normalisation de la comptabilité des
gazoducs |
DORS/83-190 |
Règlement de
normalisation de la comptabilité de soléoducs |
C.R.C., vol. XI, ch. 1058 |
Règlement concernant la
qualification des produits pétroliers |
DORS/88-216 |
Règlement sur les
pipelines terrestres |
DORS/99-294 |
Règlement concernant le
pétrole et le gaz (partie VI de la Loi) |
DORS/96-244 |
Règlement concernant l'électricité |
DORS/97-130 |
Règlement sur le
croisement de pipe-lines, partie I |
DORS/88-528 |
Règlement sur le
croisement de pipe-lines, partie II |
DORS/88-529 |
Règlement sur les
croisements de lignes de transport d'électricité |
DORS/95-500 |
Règlement sur la
signification |
DORS/83-191 |
Règlement sur les
renseignements relatifs aux droits |
DORS/79-319 |
Règlements
pris aux termes de la Loi sur les opérations
pétrolières au Canada |
Règlement sur les
certificats de conformité liés à
l'exploitation du pétrole et du gaz au
Canada |
DORS/96-114 |
Règlement sur les opérations
de plongée liées auxactivités pétrolières
et gazières au Canada |
DORS/88-600 |
Règlement concernant le
forage des puits de pétrole et de gaz
naturel au Canada |
DORS/79-82 |
Règlement sur les
installations pétrolières et gazières
au Canada |
DORS/96-118 |
Règlement sur les études
géophysiques liées à la recherche |
DORS/96-117 |
Règlement sur la
production et la rationalisation de
l'exploitation du pétrole et du gaz au
Canada |
DORS/90-791 |
Règlement sur les opérations
pétrolières au Canada |
DORS/83-149 |
Règlement sur la
responsabilité en matière d'écoulements
ou de débris relatifs au pétrole et au
d'écoulements ou de débris relatifs au pétrole
et au gaz |
DORS/87-331 |
Règlements
pris aux termes de la Loi canadienne
sur l'évaluation environnementale |
Règlement sur les
dispositions législatives et réglementaires
désignées |
DORS/94-636 |
Règlement sur la liste
d'inclusion |
DORS/94-637 |
Règlement sur la liste
d'étude approfondie |
DORS/94-638 |
Règlement sur la liste
d'exclusion |
DORS/94-639 |
Règlement déterminant
les autorités fédérales |
DORS/96-280 |
Règlement sur la
coordination par les autorités fédérales
des procédures et des exigences en matière
d'évaluation environnementale |
DORS/97-181 |
Structure
organisationnelle et effectif
L'Office est structuré en cinq secteurs qui
représentent ses principaux domaines d'activité,
à savoir : Demandes, Produits, Opérations,
Services généraux et Gestion de l'information.
Ces secteurs correspondent à la notion de gamme
de services dans la nomenclature du Conseil du Trésor.
Trois autres composantes, soit les Services
juridiques, l'Équipe de leadership professionnel
et le secrétaire de l'Office, fournissent des
services spécialisés aux cinq secteurs
susmentionnés.
Descriptions des secteurs
Demandes
Le Secteur des demandes a pour tâche de
traiter et d'évaluer toutes les demandes présentées
aux termes de la Loi sur l'ONÉ. La plupart de
celles-ci tombent sous le coup des parties III et
IV de la Loi sur l'ONÉ, lesquelles visent les
installations, les droits et les tarifs. Le
personnel du Secteur des demandes est aussi chargé
de la surveillance et de la vérification financières
des pipelines réglementés par l'Office. Il est
placé sous la responsabilité d'un chef de
secteur.
Produits
Le Secteur des produits est chargé d'appuyer
l'Office dans l'accomplissement de son mandat en
assurant la surveillance de l'industrie et des
marchés de l'énergie. À ce titre, il lui
incombe de produire des prévisions de l'offre et
de la demande de produits énergétiques au Canada
et de mettre à jour les lignes directrices et les
règlements régissant les exportations d'énergie,
comme l'exige la partie VI de la Loi sur l'ONÉ.
Le Secteur se charge également de traiter les
demandes relatives aux exportations de gaz, de pétrole
et de liquides de gaz naturel et les demandes
d'importation de gaz naturel, de même que les
demandes concernant les exportations d'électricité
et les lignes internationales de transport d'électricité.
Il est placé sous la responsabilité d'un chef de
secteur.
Opérations
Le Secteur des opérations s'occupe de toutes
les questions relatives à la sécurité et à
l'environnement pour ce qui est des installations
visées par la Loi sur l'ONÉ, la LOPC et la LFH.
À ce titre, il est chargé de mener des
inspections et des vérifications en matière de sécurité
et de protection de l'environnement, de faire enquête
sur les accidents et de surveiller les méthodes
d'intervention en cas d'urgence. Le Secteur est
aussi chargé de réglementer la mise en valeur
des hydrocarbures dans les régions pionnières
non visées par des accords. Il lui incombe,
enfin, d'élaborer des règlements et des lignes
directrices dans tous les domaines susmentionnés.
Il est placé sous la responsabilité d'un chef de
secteur.
Services généraux
Le Secteur des services généraux est chargé
de fournir les services nécessaires pour appuyer
l'Office dans la gestion de ses ressources
humaines, matérielles et financières. Il est
placé sous la responsabilité d'un chef de
secteur.
Gestion de l'information
Le Secteur de la gestion de l'information est
chargé d'élaborer et de mettre en oeuvre une
stratégie de gestion de l'information pour
l'Office et de diffuser l'information dont ont
besoin les intervenants. Il est placé sous la
responsabilité d'un chef de secteur.
Services juridiques
L'Équipe des services juridiques fournit des
avis juridiques en matière de gestion et de réglementation.
L'avocate générale est responsable de cette équipe.
Leadership professionnel
L'Équipe de leadership professionnel a pour rôle
de maintenir et d'accroître le savoir-faire
technique de l'ONÉ dans les domaines de l'économie,
de l'environnement et du génie. Chaque spécialiste
en chef est responsable de son champ d'activité
particulier.
Secrétaire de l'Office
L'Équipe des services de réglementation
fournit un soutien de haut niveau en matière
d'administration et de réglementation. Le secrétaire
de l'Office est responsable de cette équipe.
Figure 2 Organigramme
de l'ONÉ
Personnes-ressources
Office national de l'énergie
444, Septième Avenue S.-O.
Calgary (Alberta)
T2P 0X8
Téléphone : (403) 292-4800
Télécopieur : (403) 292-5503
Internet : www.neb.gc.ca
Kenneth W. Vollman
président
Judith Snider
vice-présidente
Gaétan Caron
chef des opérations
Brenda Kenny
chef de secteur, Demandes
Terrance Rochefort
chef de secteur, Produits
John McCarthy
chef de secteur, Opérations
Valerie Katarey
chef de secteur, Services généraux
Byron Goodall
chef de secteur, Gestion de l'information
Judith Hanebury
avocate générale
Michel Mantha
secrétaire de l'Office
Peter Schnell
chef d'équipe, Planification et rapports
Clients et intervenants
Compagnies relevant de la compétence de
l'Office
- Compagnies pipelinières du groupe 1
- Compagnies pipelinières du groupe 2
- Compagnies de productoducs
- Détenteurs de licences, d'ordonnances et de
permis
Organismes fédéraux
- Administration du pipe-line du Nord
- Affaires indiennes et du Nord Canada
- Agence canadienne d'évaluation
environnementale
- Bureau de la sécurité des transports du
Canada
- Développement des ressources humaines
Canada
- Environnement Canada
- Office d'examen des répercussions
environnementales de la vallée du Mackenzie
- Pêches et Océans Canada
- Ressources naturelles Canada
Organismes provinciaux
- Ministères responsables des politiques et
organismes de réglementation de l'énergie
dans toutes les provinces canadiennes
Offices des hydrocarbures extracôtiers
- Office Canada-Terre-Neuve des hydrocarbures
extracôtiers
- Office Canada-Nouvelle-Écosse des
hydrocarbures extracôtiers
Grand public
Propriétaires fonciers touchés par la
construction et l'exploitation de pipelines
Expéditeurs
Associations de l'industrie
Organisations non gouvernementales
|