Budget des dépenses 2003 - 2004
Partie III - Rapport sur les plans et les priorités
Kenneth W. Vollman
Président
Office national de l'énergie
L'honorable Herb Dhaliwal, C.P., député
Ministre
Ressources naturelles Canada
Table des matières
Section I : Messages
1.1 Message du président
Je suis heureux de présenter le Rapport
sur les plans et les priorités de l'Office
national de l'énergie (l'Office ou l'ONÉ).
L'Office a pour raison d'être de promouvoir
la sécurité, la protection de l'environnement et
l'efficience économique dans l'intérêt public
en s'en tenant au mandat que le Parlement lui a
conféré au chapitre de la réglementation des
pipelines, ainsi que de la mise en valeur et du
commerce des ressources énergétiques. Dans
la poursuite de cet objectif, sa vision consiste
à être un chef de file respecté sur le plan
de la réglementation des questions économiques,
environnementales et de sécurité.
Les principales attributions de l'Office
consistent à réglementer les gazoducs, oléoducs
et productoducs interprovinciaux et
internationaux, les lignes internationales de
transport d'électricité ainsi que les
exportations d'énergie. De plus, l'Office
surveille le fonctionnement des marchés énergétiques
et fait rapport à ce sujet au gouvernement et au
public. Il lui incombe aussi de réglementer, sur
le plan de la sécurité, de la protection de
l'environnement et de la conservation, les activités
d'exploration et de mise en valeur des ressources
énergétiques menées sur des terres fédérales
dans le Nord du Canada et dans les zones extracôtières
qui ne font pas l'objet d'ententes ou d'accords
particuliers avec le gouvernement d'une province
ou d'un territoire. Dans l'exercice de son rôle
de régie, l'Office est très conscient de
l'influence qu'il a sur le climat d'investissement
créé pour les sociétés du secteur de l'énergie.
L'industrie souhaite que les processus de réglementation
soient clairement définis et qu'ils se déroulent
dans des délais prévisibles. Le public, quant à
lui, a besoin de savoir que les installations
pipelinières que l'Office estime être d'utilité
publique sont construites et exploitées en toute
sécurité et dans le respect de l'environnement.
L'Office doit concilier ces impératifs parfois
contradictoires afin d'offrir un programme de réglementation
qui procure de véritables bienfaits à la
population canadienne. À cette fin, il a épousé
le principe de la « réglementation
intelligente ». Pour l'Office, exercer une réglementation
intelligente signifie, entre autres, concentrer
ses efforts là où ils auront le plus d'impact
pour ce qui concerne le processus d'approbation réglementaire
et simplifier les démarches dans toute la mesure
du possible, comme dans le cas de certaines
demandes courantes visant la construction de
pipelines. En d'autres termes, l'Office insiste
sur les effets qui comptent vraiment et veille à
ce que ses processus favorisent au plus haut point
l'obtention des résultats souhaités.
Je suis fier de dire que, depuis cinq ans déjà,
l'Office national de l'énergie poursuit un plan
stratégique bien précis, dont les stratégies et
les buts sont clairement définis. Les quatre
premiers buts de l'Office, énoncés ci-après,
demeurent essentiellement les mêmes
qu'auparavant. Ces buts ont permis de préciser
pour les intervenants dans l'industrie et son
propre personnel les attentes que l'Office
entretient à l'égard de son programme de réglementation
et les effets qu'il vise à produire. Cette année,
l'Office a décidé d'adopter un cinquième but
qui met l'accent sur la responsabilisation de la
gestion et confirme son engagement continu envers
le programme d'amélioration de la gestion lancé
par le gouvernement fédéral. Voici les buts de
l'Office :
Premier but : Les installations et activités
réglementées par l'ONÉ sont sécuritaires et
perçues comme telles.
Deuxième but : Les installations réglementées
par l'ONÉ sont construites et exploitées de manière
à protéger l'environnement et à respecter les
droits des personnes touchées.
Troisième but : Les Canadiens et
Canadiennes profitent d'une plus grande efficience
économique.
Quatrième but : L'ONÉ répond aux
nouveaux besoins liés à la participation du
public.
Cinquième but : L'ONÉ guide son personnel
et gère ses ressources de manière efficace.
Les grandes stratégies de l'Office sont également
restées inchangées au cours des dernières années,
sa stratégie première étant de s'orienter vers
une formule de réglementation davantage axée sur
les buts et, lorsque c'est possible, moins
normative. Une autre stratégie clé de l'Office a
été de se préparer activement aux nouveaux
enjeux et aux demandes à venir, notamment un
important projet de gazoduc à partir du Nord. Une
nouvelle stratégie que l'Office a adoptée cette
année consiste à préciser ses attentes et ses
processus, grâce à la mise à jour de ses règlements
et instruments de réglementation et à
l'intensification des contacts avec les
intervenants.
L'Office concrétise ces stratégies au moyen
d'un éventail de mesures qui l'aideront à se
rapprocher de ses buts. Par exemple, l'Office a déployé
beaucoup d'efforts au chapitre de la négociation
d'un cadre de réglementation et d'une entente de
coopération avec d'autres organismes afin
d'offrir à l'industrie un processus d'évaluation
réglementaire clair et prévisible concernant une
éventuelle proposition de gazoduc dans le Nord.
De plus, l'Office a négocié une entente avec
l'Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures
extracôtiers afin d'établir un guichet unique
pour l'examen du projet Deep Panuke proposé dans
la zone extracôtière de la Nouvelle-Écosse.
L'Office en est à réviser ses Directives
concernant les exigences de dépôt, autant
pour clarifier les exigences à l'intention des
demandeurs que pour garantir que les demandes déposées
soient bien complètes. De plus, l'Office continue
d'actualiser son ordonnance de simplification et
d'en promouvoir l'usage; cette ordonnance autorise
les sociétés à entreprendre des travaux précis
sans en demander la permission à l'Office. Toutes
ces initiatives, conjuguées aux autres mesures décrites
dans ce rapport, contribueront à réduire
l'incertitude sur le plan de la réglementation,
à raccourcir les délais d'approbation de projets
bénéfiques et à réduire les frais de réglementation
que l'industrie doit supporter, tout en
garantissant la protection de l'intérêt public.
Une autre stratégie importante de l'Office
consiste à surveiller sans cesse le
fonctionnement des marchés énergétiques et à
publier des rapports à ce sujet. L'Office
constitue une source d'information impartiale de
premier plan, sur laquelle comptent les
intervenants des marchés de l'énergie partout au
Canada. L'Office a en place un programme ciblé de
production de rapports sur les marchés énergétiques
et l'approvisionnement, et il aura intensifié sa
surveillance de marchés en développement, tels
que le marché gazier de l'Atlantique.
Pour conclure, je crois que les stratégies,
initiatives et mesures dont fait état le présent
rapport permettront à l'Office d'avancer vers les
buts qu'il s'est fixés et de remplir son mandat
à l'endroit de tous les Canadiens, c'est-à-dire
produire des résultats qui sont conformes à
l'intérêt public général.
1.2 Déclaration de la
direction
Je présente, en vue de son dépôt
au Parlement, le Rapport sur les plans et les
priorités (RPP) de 2003-2004 de
L'OFFICE NATIONAL DE L'ÉNERGIE
Ce rapport a été établi conformément aux
principes de reddition de comptes et aux
obligations d'information énoncés dans les Lignes
directrices pour la préparation du Rapport sur
les plans et les priorités de 2003-2004.
- Il décrit avec exactitude les plans et
priorités de l'organisme.
- Les renseignements présentés sur les dépenses
prévues respectent les lignes de conduite
fournies dans le budget du ministre des
Finances et les directives du Secrétariat du
Conseil du Trésor.
- Les renseignements sont complets et exacts.
- Les renseignements du rapport sont fondés
sur de bons systèmes d'information et de
gestion sous-jacents.
Les ministres du Conseil du Trésor ont approuvé
la structure de planification sur laquelle
s'appuie le présent document et qui sert de
fondement à la reddition de comptes sur les résultats
obtenus au moyen des ressources et pouvoirs
fournis.
Gaétan Caron, chef des opérations
Section II : Raison d'être
L'Office a pour raison d'être
de promouvoir la sécurité, la protection
de l'environnement et l'efficience économique
dans l'intérêt public canadien en s'en
tenant au mandat que le Parlement lui a
conféré au chapitre de la réglementation
des pipelines, ainsi que de la mise en
valeur et du commerce des ressources énergétiques.
La vision de l'Office est d'être
un chef de file respecté dans la réglementation
des questions économiques,
environnementales et de sécurité.
|
L'ONÉ est un tribunal indépendant qui détient
des responsabilités en vertu de diverses lois,
dont la Loi sur l'Office national de l'énergie
(Loi sur l'ONÉ) et la Loi sur les opérations
pétrolières au Canada (LOPC), et de
certaines dispositions de la Loi fédérale
sur les hydrocarbures (LFH), pour ce qui
concerne les activités d'exploration et de mise
en valeur du gaz et du pétrole dans les régions
pionnières du Canada qui ne sont pas assujetties
à un accord fédéral-provincial. La Loi sur
le pipe-line du Nord et la Loi sur
l'administration de l'énergie confèrent également
à l'Office des responsabilités précises. En
outre, le ministre du Travail nomme des
inspecteurs de l'Office à titre d'agents de santé
et de sécurité aux fins de l'application de la
Partie II du Code canadien du travail
dans le cas des installations qui sont réglementées
par l'Office.
La Loi sur l'ONÉ énonce les principales
fonctions de l'ONÉ. Celui-ci détient tous les
pouvoirs d'une cour supérieure d'archives en ce
qui concerne la comparution des témoins, la
prestation des serments, l'interrogatoire des témoins,
la production et l'examen des documents, ainsi que
la mise en application de ses ordonnances. La Loi
sur l'ONÉ prévoit la nomination d'un maximum de
neuf membres permanents de l'Office. La plupart
des audiences orales sont menées par trois
membres, ce qui représente un quorum à l'Office,
dont un préside l'audience. Les décisions de réglementation
de l'Office et les motifs qui les sous-tendent
sont diffusés à titre de documents publics.
Le mandat de l'Office consiste aussi à offrir
une expertise technique à l'Office
Canada-Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers
(OCTHE) et à l'Office Canada-Nouvelle-Écosse des
hydrocarbures extracôtiers (OCNHE), ainsi qu'à
Ressources naturelles Canada (RNCan) et au ministère
des Affaires indiennes et du Nord canadien (AINC).
L'Office remplit également une importante
fonction de conseil et peut, de son propre chef,
tenir des enquêtes et mener des études sur des
aspects particuliers du secteur énergétique, de
même que préparer des rapports à l'intention du
Parlement, du gouvernement fédéral et du grand
public. Aux termes de la Loi sur l'ONÉ, l'Office
doit suivre tous les aspects de l'offre, de la
production, de la mise en valeur et du commerce
des ressources énergétiques qui sont du ressort
du gouvernement fédéral. De plus,
l'Office produit des études et des rapports à
la demande du ministre des Ressources naturelles.
Pour des raisons essentielles d'intérêt
public, l'Office s'occupe depuis longtemps de
mener des évaluations environnementales à l'égard
des projets énergétiques qui relèvent de sa
compétence et, depuis 1995, il détient des
responsabilités précises aux termes de la Loi
canadienne sur l'évaluation environnementale
(LCÉE). Suivant la Loi sur l'ONÉ et la LOPC, les
attributions de l'Office en matière
d'environnement comprennent trois étapes
distinctes : évaluer les effets environnementaux
éventuels des projets; suivre et faire appliquer
les conditions approuvées pendant et après la
phase de construction; ainsi que surveiller et réglementer
les activités de façon continue.
On trouvera d'autres informations sur l'Office
et ses activités dans son site Web à l'adresse :
http://www.neb-one.gc.ca
Section III : Survol de la
planification
3.1 Introduction
Le travail de l'ONÉ consiste à exercer une réglementation,
à rendre des décisions et à prodiguer des
conseils dans le secteur de l'énergie. Les sociétés
que l'Office réglemente procurent de la richesse
aux Canadiens en assurant le transport du pétrole,
du gaz naturel et des liquides de gaz naturel, et
en permettant l'exportation d'hydrocarbures et de
l'électricité. À titre d'organisme de réglementation,
l'Office doit créer un cadre propice à la
conduite de ces activités économiques, dans la
mesure où celles-ci sont conformes à l'intérêt
public.
L'Office vise le résultat stratégique
suivant : procurer des avantages économiques
et sociaux aux Canadiens et Canadiennes
par la réglementation de certains
domaines de l'industrie énergétique
canadienne (pétrole, gaz et électricité). |
Les deux principales responsabilités de
l'Office à cet égard consistent à :
1. Réglementer, dans l'intérêt public,
les aspects suivants des industries gazière, pétrolière
et de l'électricité :
- la construction et l'exploitation des
pipelines internationaux et interprovinciaux;
- la construction et l'exploitation des lignes
internationales de transport d'électricité
et des lignes interprovinciales désignées;
- le transport ainsi que les droits et les
tarifs des pipelines internationaux et
interprovinciaux;
- les exportations de pétrole, de gaz et d'électricité,
et les importations de gaz et de pétrole;
- les activités de mise en valeur du pétrole
et du gaz dans les régions pionnières qui ne
sont assujetties à aucun accord fédéral-provincial.
2. Dispenser des conseils au ministre des
Ressources naturelles au sujet de la mise en
valeur et de l'utilisation des ressources énergétiques.
3.2 Contexte de la planification
L'ONÉ suit un cycle annuel de planification
stratégique. Ce processus formel débute par une
analyse des influences externes, laquelle est
suivie de l'élaboration des buts stratégiques à
long terme, de la planification des ressources, de
l'établissement du budget, du processus de mesure
du rendement et de la production de rapports. Au
moment de fixer ses priorités pour 2003-2004,
l'Office est bien conscient des tendances socio-économiques,
risques et défis, en constante évolution, qui
peuvent influer sur la façon dont il exerce ses
responsabilités et produit des résultats pour le
bien des Canadiens. Dans cette optique, nous
examinons ci-après un certain nombre de facteurs
importants.
Approvisionnement en gaz
Après avoir affiché des hausses de production
pendant plusieurs années de suite, le bassin sédimentaire
de l'Ouest canadien (BSOC) a ralenti sa production
et donne des signes d'épuisement. Il s'ensuit que
les producteurs devront forer un plus grand nombre
de puits et investir plus d'argent dans
l'exploration simplement pour maintenir les
niveaux de production actuels. Il leur faudra
aussi se tourner vers de nouvelles sources
d'approvisionnement dans le bassin, telles que le
méthane provenant de gisements houillers et le
gaz avare, contenu dans des formations
profondes à faible perméabilité.
Enfin, les producteurs commencent à exploiter des
régions gazières peu traditionnelles, comme le
delta du Mackenzie et la zone au large de la côte
Est du Canada.
Un volet important du programme de réglementation
de l'Office consiste à surveiller en permanence
les marchés de l'énergie pour convaincre le
public canadien, et se convaincre soi-même, que
le fonctionnement des marchés sert bien l'intérêt
public canadien. L'ONÉ publie des rapports sur
divers aspects des marchés de l'énergie au
Canada, notamment l'approvisionnement en gaz et en
pétrole, les exportations d'énergie et l'évolution
du marché de l'électricité. Compte tenu de
l'instabilité qui a caractérisé récemment les
marchés de l'énergie, l'ONÉ s'attend à ce que
son rôle de surveillance dans le secteur de l'énergie
conserve toute son importance.
La réglementation intelligente
Comme le Gouvernement l'a affirmé dans le
Discours du Trône d'octobre 2002, la réglementation
intelligente vise à faire du Canada « un
pays qui attire talents et investissements ».
La réglementation intelligence crée un climat
favorable à l'investissement en instaurant un
processus de réglementation clair, prévisible et
efficace. Elle met l'accent sur les résultats et
atténue les risques d'ordre réglementaire
auxquels fait face l'entreprise par la création
de règlements et de processus de réglementation
d'une efficacité optimale.
L'ONÉ a pris des mesures concrètes dans ce
domaine et continuera dans la même voie à
l'avenir. L'Office est persuadé que la transition
d'une formule de réglementation normative à une
démarche axée sur les buts représente un pas
important vers la réglementation intelligente et
il compte poursuivre les efforts dans ce sens. Il
est également conscient des préoccupations que
causent les délais inhérents au cycle de réglementation
et il revoit constamment ses processus afin de les
rendre plus efficaces, tout en veillant à ce
qu'il soit bien tenu compte de tous les intérêts
publics en jeu. Comme par le passé, l'Office
cherchera d'autres façons de simplifier le
traitement des demandes de type « courant »
afin de concentrer ses ressources sur les projets
qui soulèvent d'importantes questions liées à
l'intérêt public. Les demandes incomplètes étant
une des principales causes de retards évitables
sur le plan du traitement, l'Office a entrepris récemment
de réviser ses Directives concernant les
exigences de dépôt, qui détaillent les
renseignements qu'un demandeur doit déposer à
l'appui de sa demande. Dans ce projet comme dans
d'autres initiatives, l'Office se fait un devoir
d'engager des consultations valables avec tous les
intervenants, à l'intérieur et à l'extérieur
de l'industrie, bien avant de prendre une décision.
Tout au long de la période de planification visée
par le présent rapport, l'Office sera à l'affût
d'autres moyens de faire avancer les buts du
gouvernement concernant la réglementation
intelligente.
La nécessité de partenariats
Grâce à la coopération en matière de réglementation,
les organismes peuvent s'acquitter de leurs
responsabilités désignées dans le cadre d'un
processus coordonné et prévisible. À mesure que
les réalités de l'approvisionnement poussent
l'industrie à chercher des sources de gaz de
remplacement, telles que les approvisionnements du
Nord et de la zone au large de la côte Est du
Canada, la réglementation devient plus complexe
car les organismes qui ont compétence dans ces régions
doivent aussi s'acquitter de leur mandat. Ce défi
est particulièrement évident dans le Nord, où
l'ONÉ collabore avec une douzaine d'organismes
pour concevoir un processus coordonné d'examen réglementaire
et d'évaluation environnementale en prévision
d'une éventuelle demande de construction d'un
gazoduc dans cette région. Jusqu'ici, les efforts
de coordination ont visé à supprimer les
chevauchements entre les processus tout en préservant,
et en rehaussant, les possibilités offertes au
public de participer au dossier. Dans l'Est du
pays, l'ONÉ a récemment négocié une entente
avec l'Office Canada-Nouvelle-Écosse des
hydrocarbures extracôtiers relativement à
l'examen du projet Deep Panuke, dont l'audience
doit avoir lieu au printemps 2003. L'Office est résolu
à continuer de promouvoir la coordination avec
d'autres organismes de réglementation et ministères
gouvernementaux, dans l'espoir de réaliser
d'autres gains d'efficacité et d'éliminer les
redondances dans les démarches de réglementation.
3.3 Plans et priorités
L'Office a analysé les tendances socio-économiques
qui influeront tout probablement sur ses activités
au cours de la période de planification, pour déterminer
s'il y a lieu de modifier son plan stratégique.
L'orientation stratégique de l'Office demeure
essentiellement la même, sauf pour un recentrage
sur son mandat de protéger l'intérêt public.
L'intérêt public englobe les intérêts de tous
les Canadiens et Canadiennes; il s'agit d'un équilibre
des intérêts économiques, environnementaux et
sociaux qui change en fonction de l'évolution des
valeurs et des préférences de la société. À
titre d'organisme de réglementation, l'Office
doit évaluer la contribution d'un projet au bien
public général, et ses inconvénients éventuels,
en peser les diverses conséquences et rendre une
décision.
De plus, l'Office a incorporé un cinquième
but dans son plan stratégique pour souligner son
engagement de promouvoir une bonne gestion et d'améliorer
les processus de gestion. Les cinq buts de
l'Office représentent les priorités qu'il
poursuivra au cours des trois prochaines années
et constituent les éléments clés du présent
rapport. Pour atteindre ces buts, l'Office suivra
les cinq stratégies générales décrites ci-après
:
- continuer de se diriger vers une réglementation
axée sur les buts;
- analyser les marchés énergétiques de façon
continue et publier des rapports à leur
sujet;
- prévoir quels seront les nouveaux enjeux et
les prochaines demandes, et se préparer à y
faire face;
- permettre aux Canadiens de participer de façon
valable aux dossiers dont traite l'Office;
- préciser les processus et les attentes de
l'Office.
L'Office utilise ces cinq stratégies, à
divers degrés, pour atteindre chacun des cinq
buts. Certaines stratégies se rapportent plus étroitement
à un but plutôt qu'à un autre, et des stratégies
additionnelles sont parfois employées pour atténuer
les risques et les défis inhérents à la
poursuite d'un but donné. Quoiqu'il en soit, ces
stratégies seront les éléments clés du plan
stratégique de l'Office pour les trois années à
venir.
La description des plans, quel que soit le but,
est présentée selon le format suivant :
Contexte de la Conditions économiques/commerciales
et sociales qui
planification : incitent
l'ONÉ, ou pourraient l'inciter, à prendre des
mesures particulières.
Défis/risques : Enjeux et
facteurs qui peuvent influer sur la capacité
qu'a l'ONÉ de mener à bien ses priorités.
Stratégies : Plans ou méthodes
visant à éliminer une lacune, un risque ou un
défi, en totalité ou en partie, et à
permettre l'atteinte du but.
Mesures de Indicateurs de réussite
conçus pour mesurer l'effet positif
rendement : des
extrants de l'Office.
Mesures Actions ou activités
prévues pour mettre en oeuvre une
principales : stratégie,
et donc atteindre le but visé.
But 1 : Les
installations et activités réglementées
par l'ONÉ sont sécuritaires et perçues
comme telles.
|
Contexte de la planification
Dans ce contexte, le rôle de l'ONÉ est de
promouvoir la sécurité en veillant à mettre en
place un cadre de réglementation exhaustif qui
encourage les sociétés à maintenir et à
rehausser leur rendement sur le plan de la sécurité.
L'Office a élargi la portée du but 1 par rapport
aux années antérieures afin d'y inclure des activités
qui rendent mieux compte de ses responsabilités
du point de vue de la sécurité des travailleurs.
C'est ainsi que le nombre d'accidents mortels par
année sera ajouté aux mesures de rendement de
haut niveau utilisées pour ce but.
L'ONÉ suit le nombre d'incidents pipeliniers
et de ruptures, lequel représente un indicateur
clé pour évaluer le rendement dans le cadre du
but 1. Ces dernières années, on a remarqué une
amélioration continue du bilan de sécurité général
de l'industrie. À titre d'exemple, il y a eu
moins d'incidents à signaler en 2002 que par les
années antérieures, et le nombre annuel de
ruptures survenues sur des pipelines réglementés
par l'ONÉ est passé de six en 1994 à seulement
un, en 1999 et en 2000. Deux ruptures se sont
produites en 2001, et trois, en 2002. L'ONÉ s'est
donné pour cible de réduire à zéro le nombre
d'incidents du genre. Les progrès technologiques,
tels qu'une meilleure compréhension des mécanismes
de défaillance, la surveillance à distance, les
systèmes de gestion des données et les outils
d'inspection interne, offrent la promesse de
continuer d'améliorer le bilan de sécurité.
Un des principaux objectifs généraux de
l'Office consiste à s'orienter vers une réglementation
axée sur les buts. C'est aussi une stratégie de
première importance dans la poursuite du but 1.
Les règlements axés sur les buts définissent
les résultats souhaités et mettent l'accent sur
le recours à des systèmes de gestion pour
atteindre les buts et faciliter une bonne gestion
des risques et des enjeux propres à chaque
installation ou activité. Le Règlement de
1999 sur les pipelines terrestres est un
exemple de réglementation axée sur les buts.
Pour appuyer cette démarche, l'Office a mis en
oeuvre un programme exhaustif de vérification des
systèmes de gestion des sociétés, qu'il
continuera d'appliquer en 2003 et par la suite.
Le nouveau Règlement sur les usines de
traitement (RUT), qui traitera des questions
environnementales et de sécurité propres aux
usines de traitement du gaz, est censé entrer en
vigueur au début de 2003. L'ONÉ, de concert avec
l'industrie, prépare des notes d'orientation pour
accompagner le RUT et sera en mesure d'effectuer
ses premières vérifications dans le cadre de ce
règlement en 2003-2004. L'Office a également
engagé des consultations à l'égard du projet de
Règlement sur la prévention des dommages,
qui aidera à garantir que des activités comme
des travaux d'excavation et de construction faits
à proximité d'un pipeline soient exécutées en
toute sécurité. Ces deux règlements sont
d'autres exemples de la formule de réglementation
axée sur les buts
L'Office a été attentif aux préoccupations
formulées au sujet de la sécurité de
l'infrastructure énergétique et il suit de près
l'élaboration de politiques et les pratiques des
sociétés, au Canada comme aux États-Unis. Comme
par le passé, il concentrera ses efforts de réglementation
sur l'amélioration de l'état de préparation et
de la capacité d'intervention de l'industrie en
cas d'urgence, notamment par la diffusion de notes
d'orientation à l'intention des sociétés qu'il
réglemente et l'accroissement du nombre de vérifications
portant sur la préparation d'urgence. Le
gouvernement a même proposé des changements à
la Loi sur l'ONÉ (projet de loi C-17) qui préciseront
les responsabilités de l'Office à l'égard de la
sécurité de l'infrastructure et amélioreront sa
capacité de protéger des renseignements délicats
ayant trait à la sécurité.
L'Office recueille une somme importante
d'informations sur le rendement des sociétés
qu'il réglemente au chapitre de la sécurité et
de la protection de l'environnement. Le système
de gestion de l'environnement et de la sécurité
(SGES) et le système de gestion de l'information
sur l'environnement et la sécurité (SGIES) qui
s'y rattache visent à faire en sorte que
l'information recueillie soit analysée
convenablement et partagée. L'Office a
l'intention de continuer de perfectionner ces
outils dans les années à venir.
Dans le Nord, l'exploration gazière et pétrolière
prend de plus en plus d'ampleur. Or, la sécurité
des travailleurs préoccupe beaucoup l'ONÉ alors
même que les sociétés étendent leurs activités
à des régions aux conditions climatiques extrêmes.
En plus d'une intensification continue des opérations,
on prévoit que l'effort d'exploration pourrait même
atteindre d'autres régions de ressort fédéral,
telles que la mer de Beaufort, le golfe
Saint-Laurent, la côte Est du Canada et la côte
Ouest de la Colombie-Britannique.
Au début de 2002, l'ONÉ a fait mener un
sondage d'opinion national auprès de 1 200 propriétaires
de terrains situés le long d'emprises pipelinières,
afin de recueillir leurs points de vue au sujet de
la sécurité. Selon les résultats du sondage, 92 %
des répondants jugeaient que les pipelines
constituent un moyen de transport des produits pétroliers
et du gaz naturel plutôt sécuritaire ou très sécuritaire.
L'Office continuera d'effectuer des sondages dans
les années à venir.
L'initiative de l'ONÉ concernant les
indicateurs de rendement en matière de sécurité
offre à l'Office et à l'industrie la possibilité
de recueillir des données de référence sur la sécurité
et de comparer le rendement des sociétés réglementées
par l'ONÉ à celui d'entreprises assujetties à
la réglementation d'autres organismes. L'Office
cherchera aussi des occasions de comparer son
propre bilan de sécurité à celui d'autres
organismes semblables. Notons aussi que l'Office
publie de plus en plus d'informations sur la sécurité
dans son site Web et qu'il continuera d'étoffer
cette source d'information de manière à ce que
le public et l'industrie aient accès à des
renseignements sur la sécurité sous une forme
utile.
En résumé, l'ONÉ doit demeurer vigilant dans
le domaine de la sécurité, car la complexité
technique des activités et leur distribution géographique
ne cessent d'augmenter. L'Office doit utiliser à
fond les systèmes et les processus en place, et
veiller à ce que les membres de son personnel reçoivent
la formation nécessaire pour être en mesure de
relever les nouveaux défis et gérer les risques
connexes. En outre, il faut que le public soit
tenu au courant des enjeux sur le plan de la sécurité
et du rôle que l'ONÉ joue du point de vue de
leur réglementation.
Défis et risques
- L'Office doit veiller à ce que les
renseignements sur la sécurité soient systématiquement
recueillis, analysés et communiqués, de façon
interne et externe, pour qu'il soit possible
de prendre des décisions en fonction du
risque et de cerner à l'avance les problèmes
potentiels.
- À titre de tribunal d'experts, l'Office
doit se tenir au fait des nouveaux enjeux et
des technologies naissantes de sorte qu'il
soit mieux placé pour relever les nouveaux défis.
- L'Office doit continuer de fournir de
l'information au public et à l'industrie,
sous une forme utile, au sujet du rendement en
matière de sécurité des sociétés qu'il réglemente.
Stratégies
- Continuer de se diriger vers une réglementation
axée sur les buts afin d'amener l'industrie
à mieux prendre en charge son rendement en
matière de sécurité.
- Maintenir et renforcer la capacité de
l'Office de favoriser, grâce à un programme
de vérification exhaustif, le rendement
souhaité du point de vue de la sécurité et
de la protection de l'environnement.
- Accroître les capacités de l'Office quant
à la protection de l'intégrité des
pipelines, à la réglementation des travaux
d'exploration et de production dans le Nord et
à la sécurité des activités extracôtières.
- Rehausser l'efficacité avec laquelle
l'Office gère l'information concernant la sécurité.
Mesures de
rendement
- Nombre d'accidents mortels par année
- Nombre de ruptures et d'incidents concernant
les pipelines par année
- Perceptions du public concernant la sécurité
des pipelines
Mesures principales
2003-2004
- Mettre en oeuvre le Règlement sur les
usines de traitement et actualiser le
programme de vérification en y incluant des vérifications
de la sécurité axées sur ce règlement.
- Améliorer le SGES et le SGIES pour
permettre de recueillir, d'analyser et de
partager efficacement l'information concernant
la sécurité.
- Revoir les méthodes de travail, trouver les
moyens d'améliorer la qualité et la gestion
des risques, et mettre en oeuvre ces moyens.
- Continuer de concevoir des produits de
communication externe, tels que des bulletins
de sécurité, de l'information sur le
rendement en matière de sécurité, des notes
d'orientation et des brochures.
- Instaurer un processus d'analyse comparative
du rendement, s'il y a lieu.
2004-2005
- Mettre en oeuvre le Règlement sur la prévention
des dommages.
- Continuer de maintenir et d'améliorer le
SGES et le SGIES dans le cadre du cycle de
planification d'affaires de l'Office.
- Mettre en oeuvre les moyens d'améliorer la
qualité et la gestion des risques, s'il y a
lieu.
- Continuer de concevoir des produits de
communication externe.
- Continuer de mettre en oeuvre l'analyse
comparative du rendement, et élargir les
initiatives prises à cet égard.
2005-2006
- Continuer de maintenir et d'améliorer le
SGES et le SGIES dans le cadre du cycle de
planification d'affaires de l'Office.
- Mettre en oeuvre les moyens d'améliorer la
qualité et la gestion des risques, s'il y a
lieu.
- Continuer de concevoir des produits de
communication externe.
- Continuer de mettre en oeuvre l'analyse
comparative du rendement et élargir les
initiatives prises à cet égard.
But 1 Dépenses nettes prévues (en
millions de dollars)
Dépenses prévues
2003-2004
|
Dépenses prévues
2004-2005
|
Dépenses prévues
2005-2006
|
6,1
|
6,1
|
6,0
|
But 2 : Les
installations réglementées par l'ONÉ
sont construites et exploitées de manière
à protéger l'environnement et à
respecter les droits des personnes touchées.
|
Contexte de la planification
Le but 2 exprime le ferme engagement de l'ONÉ
envers la protection de l'environnement et la
protection des droits des personnes qui sont touchées
par la construction et l'exploitation des
pipelines et installations que l'Office réglemente.
L'ONÉ influence l'atteinte de cet objectif grâce
à l'évaluation environnementale et l'examen préalable
des projets qui lui sont présentés, par
l'inspection et la surveillance des travaux de
construction, et par la vérification des
programmes de protection environnementale des
compagnies réglementées. Pour continuer de
progresser vers le but 2, l'Office insistera sur
deux importantes stratégies générales, à
savoir : préciser les processus et
les attentes de l'Office et prévoir
quels seront les nouveaux enjeux et les prochaines
demandes, et se préparer à y faire face.
L'ONÉ a mis au point des mesures de rendement
pour garantir que les installations de son ressort
soient construites et exploitées d'une manière
qui protège l'environnement. L'Office introduira
l'analyse comparative du rendement en 2003-2004,
et ce processus prendra plus d'ampleur à mesure
qu'avance la période de planification.
À l'aide du SGIES, l'ONÉ suit de façon systématique
les conditions qu'il impose au sujet de
l'environnement, pour en évaluer l'efficacité,
et peut améliorer au besoin les conditions fixées
à l'égard de nouveaux projets. L'Office a
grandement accru sa capacité de suivre les
conditions et il est en voie d'élargir le SGIES
pour y inclure les conditions associées aux
permis visant des lignes internationales de
transport d'électricité. Le programme de vérification
de l'Office, dont un des volets vise à évaluer
le rendement des sociétés sur le plan de la
protection de l'environnement, est maintenant entièrement
en vigueur. Grâce à l'amélioration du système
de suivi des conditions et à la mise en oeuvre
intégrale du programme de vérification, l'Office
est maintenant bien placé pour utiliser systématiquement
les résultats des inspections et des vérifications
dans le cadre de ses processus d'évaluation.
Le SGES évolue, les efforts de développement
étant maintenant centrés sur l'intégration des
renseignements recueillis et l'amélioration des
processus d'évaluation environnementale (ÉE).
Dans le cadre du SGES, on insistera aussi sur le
perfectionnement des outils d'ÉE afin d'améliorer
la qualité et l'uniformité de la démarche d'évaluation
environnementale de l'ONÉ. L'Office a entrepris
la révision de ses Directives concernant les
exigences de dépôt, en partie pour éclaircir
les exigences de dépôt et uniformiser le contenu
des demandes qui lui sont présentées. La détermination
des renseignements que les demandeurs doivent
fournir pour les fins de l'évaluation
environnementale est un élément clé de cette
revue.
L'Office a participé à la revue quinquennale
de la LCÉE et il se prépare à incorporer les
changements attendus dans ses propres pratiques, dès
que les changements entreront en vigueur. Ceux-ci
seront vraisemblablement adoptés dans l'année à
venir, et l'on s'attend à ce qu'ils visent plus
particulièrement le processus d'étude
approfondie.
En ce qui a trait à la réglementation
environnementale, de nouveaux défis viennent
s'ajouter à ceux qui existaient déjà. Lorsque
les compétences se chevauchent, comme dans le cas
d'une éventuelle proposition concernant un
gazoduc dans le Nord, l'ONÉ collabore avec un
certain nombre d'autres régies pour adopter une
approche coordonnée à l'égard des questions de
réglementation et d'évaluation environnementale.
Les efforts de coordination ont visé jusqu'ici à
éliminer les chevauchements tout en préservant,
ou en améliorant, les possibilités de
participation offertes au public.
Les médias parlent beaucoup du changement
climatique, et l'Office continuera de se préparer
à de nouvelles initiatives de politique et(ou) de
réglementation qui pourraient être prises dans
ce dossier ou dans d'autres domaines. Il
continuera aussi de se préparer à des faits
nouveaux, tels que l'utilisation des connaissances
écologiques traditionnelles dans le cadre des évaluations
environnementales.
En mars 2002, l'Office a publié des directives
sur la consultation des peuples autochtones.
Celles-ci précisaient le rôle de l'Office en ce
qui a trait aux obligations fiduciaires de la
Couronne envers les peuples autochtones. Depuis la
publication de ces directives, l'Office s'est
attaché à collaborer avec d'autres ministères
et organismes fédéraux à l'élaboration d'un
cadre pour la consultation des Autochtones,
travail qu'il entend poursuivre à l'avenir.
L'Office est résolu à trouver une solution
viable qui réponde aux besoins des divers
intervenants.
Pour terminer, grâce aux efforts qu'il a déployés
afin de mesurer son propre rendement en matière
d'environnement et celui des sociétés qu'il réglemente,
notamment en précisant ses processus et ses
attentes, et en s'efforçant de prévoir les
nouveaux enjeux et prochaines demandes et de s'y
préparer, l'Office saura assumer les défis et
les risques associés à la réalisation du but 2.
Défis et
risques
- Les nouveaux enjeux se multiplient à un
rythme toujours plus rapide, et l'Office doit
bien se positionner pour aborder efficacement
les changements aux processus et à la réglementation
que ces nouveaux enjeux appellent.
- Les évaluations environnementales
deviennent plus complexe et plus techniques,
ce qui met davantage à contribution les
ressources internes et internes de l'Office et
fait ressortir la nécessité d'une plus
grande uniformité et efficacité du point de
vue des méthodes d'évaluation.
- Pour bien gérer le riche fonds
d'information qu'il possède au sujet des évaluations
environnementales et de la conformité aux
exigences qu'il fixe aux sociétés réglementées,
l'Office doit continuer de se doter de
nouveaux outils et processus.
Stratégies
- Continuer de se diriger vers une réglementation
axée sur les buts afin d'amener l'industrie
à mieux prendre en charge son rendement en
matière de protection environnementale.
- Prévoir les nouveaux enjeux et les
prochaines demandes, et se préparer à y
faire face.
- Rehausser la capacité de l'Office de mener
des évaluations environnementales en
apportant des améliorations d'ordre
qualitatif et en précisant les processus et
les attentes de l'Office.
- Maintenir et renforcer la capacité de
l'Office de favoriser, grâce à un programme
de vérification exhaustif, le rendement
souhaité du point de vue de la sécurité et
de la protection de l'environnement.
Mesures de rendement
- Le nombre de cas où les résultats souhaités
ont été atteints lorsque l'approbation
d'installations par l'ONÉ s'assortissait de
conditions relatives à l'environnement.
- Le nombre de rejets importants dans
l'environnement par année.
Mesures
principales
2003-2004
- Élaborer et mettre en oeuvre les plans et
les changements aux processus découlant des
modifications apportées à la LCÉE.
- Continuer de perfectionner et de mettre en
oeuvre les outils d'évaluation et de réglementation,
tels que les Directives concernant les
exigences de dépôt.
- Améliorer le SGES et le SGIES afin d'intégrer
dans le processus d'évaluation
environnementale les renseignements sur la
conformité aux exigences environnementales
recueillis grâce aux vérifications et aux
inspections.
- Poursuivre l'effort de coordination en prévision
d'une demande prochaine visant la construction
d'un gazoduc à partir du Nord.
- Instaurer un processus d'analyse comparative
du rendement, s'il y a lieu.
2004-2005
- Arrêter des objectifs et une stratégie
concernant les processus de coordination et de
collaboration externes.
- Continuer de maintenir et d'améliorer le
SGES et le SGIES dans le cadre du cycle de
planification d'affaires de l'Office
- Continuer de perfectionner et de mettre en
oeuvre les outils d'évaluation et de réglementation.
- Continuer de mettre en oeuvre l'analyse
comparative du rendement et élargir les
initiatives prises à cet égard.
2005-2006
- Mettre en oeuvre la stratégie de
coordination et de collaboration externes.
- Continuer de maintenir et d'améliorer le
SGES et le SGIES dans le cadre du cycle de
planification d'affaires de l'Office
- Continuer de perfectionner et de mettre en
oeuvre les outils d'évaluation et de réglementation.
- Continuer de mettre en oeuvre l'analyse
comparative du rendement et élargir les
initiatives prises à cet égard.
But 2 Dépenses nettes prévues (en
millions de dollars)
Dépenses prévues
2003-2004
|
Dépenses prévues
2004-2005
|
Dépenses prévues
2005-2006
|
7,7
|
7,7
|
7,6
|
But 3 : Les
Canadiens et Canadiennes profitent d'une
plus grande efficience économique.
|
Contexte de la planification
Le troisième but général de l'Office
consiste à procurer des bienfaits à la
population canadienne en favorisant l'efficience
économique dans le secteur de l'énergie.
L'Office influe sur l'efficience économique de
trois façons :
- par les décisions qu'il rend;
- par la diffusion aux Canadiens et aux
Canadiennes de renseignements sur les marchés
énergétiques;
- par la mise en oeuvre de processus de réglementation
efficaces et efficients.
L'Office s'est donné des objectifs précis en
ce qui concerne les effets qu'il désire produire.
Premièrement, par le biais des décisions réglementaires
qu'il rend sur les demandes visant des
installations nouvelles ou modifiées, et les
questions de droits et de tarifs, l'Office
s'emploie à promouvoir une infrastructure
pipelinière efficiente qui répond aux besoins
des expéditeurs de pétrole et de gaz naturel,
tout en permettant aux sociétés pipelinières de
retirer un rendement équitable de leur
investissement. De plus, l'Office veille à ce que
les exportations de gaz naturel, de pétrole et de
liquides de gaz naturel (LGN) ne se fassent pas au
détriment des consommateurs canadiens, en
s'assurant que la population canadienne a toujours
accès à l'énergie de source canadienne à des
conditions au moins aussi avantageuses que celles
dont jouissent les acheteurs de l'énergie exportée.
Deuxièmement, en tant que tribunal d'experts
chargé de rendre des décisions de réglementation,
l'Office doit comprendre à fond les mécanismes
de l'approvisionnement et les marchés qui relèvent
de sa compétence. Pour préserver son indépendance
à titre d'organisme de régie quasi-judiciaire,
l'Office encourage et favorise un dialogue avec
tous les intervenants du secteur énergétique.
Reconnaissant que les marchés sont différents
d'une région à l'autre du pays, l'Office, grâce
à son travail d'analyse et de surveillance des
marchés, évalue les besoins énergétiques de
tous les Canadiens et Canadiennes, et les enjeux
auxquels ceux-ci sont confrontés sur leurs marchés
régionaux. L'Office se sert de cette information
pour faire rapport à la population canadienne sur
le fonctionnement des marchés de l'énergie au
Canada (notamment les marchés du pétrole/des
LGN, du gaz naturel et de l'électricité) afin
d'aider les consommateurs et les fournisseurs d'énergie
à prendre des décisions fondées sur des
renseignements exacts et impartiaux. À cette fin,
l'Office, en 2003-2004, publiera un important
rapport sur l'avenir de l'énergie au Canada, qui
portera jusqu'en 2025. De plus, pour aider les
acheteurs de gaz naturel canadien sur le marché
gazier des Maritimes, l'Office commencera à
publier des données supplémentaires concernant
les prix du gaz naturel sur le marché intérieur
et les marchés d'exportation, et produira un
rapport sur le développement du marché du gaz
naturel des Maritimes.
Troisièmement, l'Office s'efforce de réduire
au minimum les délais de traitement des demandes
qui lui sont soumises, tout en protégeant
diligemment l'intérêt public comme le veut son
mandat. L'Office veille à l'efficience du
traitement des demandes de plusieurs façons :
en tenant un dialogue constant avec l'industrie;
en précisant les attentes et les processus de
l'ONÉ; en adoptant de nouvelles démarches fondées
sur la réglementation axée sur les buts; en négociant
avec d'autres organismes pour assurer que les
processus réglementaires sont en harmonie les uns
avec les autres et pour éviter les
chevauchements; et en se préparant en vue du dépôt
de demandes de portée considérable.
L'intensification de la concurrence dans
l'industrie du transport par pipeline crée un
climat dans lequel les parties se fient de plus en
plus sur l'Office pour régler les différends
concernant les droits exigibles et les taux de
rendement des sociétés pipelinières. Bien
qu'une conséquence directe soit le risque
d'augmentation du nombre d'audiences, et donc de
la charge de travail de l'Office, la nature des
conflits et les coûts engendrés par le caractère
hautement litigieux du processus d'audience
obligent l'Office à créer de nouveaux processus
pour régler ces différends. Le programme des mécanismes
appropriés de règlement des différends (MADRD)
est une initiative importante que l'Office a lancée
dans ce domaine et qu'il continuera de développer
tout au long de 2003-2004.
L'Office considère que la comparaison de son
rendement à celui d'autres organismes est un
outil de premier ordre pour évaluer l'atteinte
des objectifs qu'il s'est fixés à l'égard du
but 3. Dans ce contexte, il créera des outils
d'analyse comparative fondés sur des indicateurs
de haut niveau et de niveau moyen, là où il est
possible d'établir des comparaisons raisonnables.
Le processus d'analyse comparative du rendement
sera mis en train en 2003-2004 et élargi au cours
de la période de planification.
Défis et
risques
- La conduite délictueuse de plusieurs
grandes sociétés américaines qui se livrent
au commerce de l'énergie pourrait miner la
confiance des Canadiens à l'égard du
fonctionnement du secteur énergétique, et se
solder par une baisse de liquidités alors que
des négociants se retirent de ce secteur.
Pareille situation limiterait les choix sur le
plan de l'approvisionnement et la capacité
des consommateurs de se protéger contre de
futurs chocs des prix de l'énergie.
- La progression de la demande d'énergie et
le plafonnement de la production de gaz
naturel dans le BSOC pourraient se traduire
par une hausse des prix du gaz au cours des
deux prochaines années. L'Office doit
informer la population canadienne des facteurs
associés à ce risque et lui fournir des
renseignements utiles pour prendre des décisions
en matière d'énergie.
- Compte tenu du vif intérêt manifesté pour
la mise en valeur des approvisionnements en
gaz du Nord, l'Office doit se préparer à
traiter une demande concernant un éventuel
gazoduc dans le Nord.
- L'Office doit relever le défi d'assurer une
réglementation convenable en fixant des
droits justes et raisonnables, tout en
permettant aux sociétés pipelinières de
toucher un rendement suffisant pour poursuivre
leurs activités et attirer des capitaux
d'investissement.
Stratégies
- Analyser les marchés énergétiques de façon
continue et publier des rapports à leur
sujet.
- Continuer de se préparer à une
recrudescence des activités dans le Nord et
à la mise en valeur d'autres sources
d'approvisionnement, ainsi qu'identifier les
demandes de grande envergure susceptibles d'être
présentées et se préparer activement à
leur examen.
- S'efforcer constamment de fournir des
processus de réglementation qui soient à la
fois clairs et prévisibles.
Mesures de rendement
- La preuve que les marchés canadiens de l'énergie
et du transport par pipeline fonctionnent
bien.
- La preuve que les processus réglementaires
de l'Office sont efficaces et efficients.
Mesures principales
2003-2004
- Produire des mises à jour sur le
fonctionnement des marchés énergétiques,
telles que le Rapport sur l'offre et la
demande, un rapport traitant des ressources
potentielles en gaz naturel de l'Alberta, une
évaluation du marché des Maritimes et un
rapport sur le commerce de l'électricité.
- Continuer de se préparer en vue de l'examen
d'une demande concernant un gazoduc à partir
du Nord.
- Continuer de perfectionner et de mettre en
oeuvre les outils d'évaluation et de réglementation,
tels que les Directives concernant les
exigences de dépôt.
- Mettre en oeuvre des démarches axées sur
le principe de la réglementation
intelligente en cherchant d'autres façons
d'accélérer le traitement des demandes de
caractère courant tout en affectant les
ressources aux projets qui soulèvent
d'importantes questions liées à l'intérêt
public.
- Parachever le programme des MADRD pour le règlement
de divers différends.
- Continuer de collaborer avec d'autres
organismes de réglementation pour harmoniser
les processus de réglementation et éviter
les chevauchements.
- Instaurer un processus d'analyse comparative
du rendement, s'il y lieu.
2004-2005
- Continuer de produire des mises à jour sur
le fonctionnement des marchés énergétiques.
- Continuer de se préparer en vue de l'examen
d'une demande concernant un gazoduc à partir
du Nord, ainsi qu'à la tenue d'une audience
sur cette demande.
- Continuer de se préparer en vue de l'examen
d'une demande d'agrandissement d'installations
pipelinières, découlant d'un accroissement
de la production de sables bitumineux.
- Définir et mettre en oeuvre de nouvelles démarches
de réglementation.
- Continuer de mettre en oeuvre l'analyse
comparative du rendement et élargir les
initiatives prises à cet égard.
2005-2006
- Continuer de produire des mises à jour sur
le fonctionnement des marchés énergétiques.
- Continuer de se préparer en vue de l'examen
d'une demande concernant un gazoduc à partir
du Nord, ainsi qu'à la tenue d'une audience
sur cette demande.
- Continuer de se préparer en vue de l'examen
d'une demande d'agrandissement d'installations
pipelinières découlant d'un accroissement de
la production de sables bitumineux, ainsi qu'à
la tenue d'une audience sur cette demande.
- Définir et mettre en oeuvre de nouvelles démarches
de réglementation.
- Continuer de mettre en oeuvre l'analyse
comparative du rendement et élargir les
initiatives prises à cet égard.
But 3 Dépenses nettes prévues (en
millions de dollars)
Dépenses prévues
2003-2004
|
Dépenses prévues
2004-2005
|
Dépenses prévues
2005-2006
|
8,4
|
8,4
|
8,2
|
But 4 : L'ONÉ répond aux
nouveaux besoins liés à la participation
du public.
|
Contexte de la planification
Pour atteindre l'état final souhaité selon le
but 4, c'est-à-dire le recours à une variété
de processus employés de manière efficace et
efficiente pour répondre aux besoins liés à la
participation du public, l'Office s'efforce de
concrétiser les objectifs suivants dans le cadre
des programmes qu'il crée pour favoriser la
participation du public :
Objectif 1
Se doter d'une capacité
interne
|
Objectif 2
Comprendre les besoins
du public
|
Objectif
3
Supprimer les obstacles
|
L'Office a accompli des progrès considérables
au chapitre de la participation du public en
adoptant les objectifs énoncés ci-dessus comme
principes directeurs. À cause de la grande variété
des besoins du public et de l'environnement
changeant dans lequel il oeuvre, l'Office doit se
donner une démarche souple et innovatrice pour répondre
aux besoins de participation du public. En ce qui
a trait, par exemple, à la participation des
collectivités autochtones, l'Office s'efforce
d'acquérir les connaissances nécessaires et de
mieux comprendre les besoins de participation
propres à ce groupe. L'Office fait également des
progrès dans le cas d'autres groupes d'intérêts,
grâce à la conception de programmes ciblés,
tels que les MADRD.
Faisant fond sur les succès obtenus dans ce
domaine, l'Office veut rehausser sa capacité de répondre
de la satisfaction globale des groupes d'intérêts
à l'égard de ses formules de participation.
Ainsi, cela veut dire non seulement prendre des
mesures pour satisfaire à leurs besoins de
participation, mais aussi vérifier s'ils sont
satisfaits, dans l'ensemble, de l'expérience de
participation qu'ils ont vécue.
Comme l'ont prouvé les résultats du sondage Les
citoyens d'abord, le public canadien s'attend
à ce que la qualité du service offert dans la
fonction publique soit égale, voire supérieure,
à celle du service offert par l'entreprise privée.
Pour mieux répondre à ces attentes, l'Office, en
2002, a peaufiné ses mesures de rendement de haut
niveau liés au but 4 afin d'évaluer la « satisfaction
des groupes d'intérêts à l'égard des processus
et services d'information de l'ONÉ et de
l'interaction avec celui-ci ». Cete nouvelle
mesure de rendement précise l'optique dans
laquelle il convient de jauger le degré de
satisfaction des groupes d'intérêts à l'endroit
des services et processus de l'Office, et des
possibilités de participation qu'il offre. De
plus, il est directement lié à la stratégie générale
de l'Office qui consiste à permettre aux
Canadiens de participer de façon valable aux
dossiers dont traite l'Office. Ainsi, cette
mesure englobe maintenant la satisfaction des
intervenants à l'égard de l'information qu'ils
reçoivent de l'Office et de l'interaction avec
les membres et le personnel de l'Office. On
s'attendra, par conséquent, à ce que tout le
personnel de l'ONÉ réponde davantage de
l'atteinte de ce résultat.
Pour évaluer la mesure où il atteint le but
4, l'Office recueillera des données quantitatives
et qualitatives et établira des comparaisons avec
d'autres organismes, lorsque c'est possible. Le
processus d'analyse comparative sera mis en train
en 2003-2004 et élargi au cours de la période de
planification.
Défis et risques
- L'Office doit continuer de prévoir
l'ampleur et l'évolution des besoins du
public du point de vue de la participation à
ses processus et intéresser le public à la
conception des formules de participation qu'il
lui offre.
Stratégies
- Continuer de fournir plus de possibilités
au public de participer aux dossiers dont
l'Office traite.
- Rehausser l'efficacité des mécanismes de
participation actuels.
- Examiner et développer des moyens qui
permettront à l'Office de mieux comprendre
les attentes du public à l'égard de ses
services.
Mesure de rendement
- Le degré de satisfaction des groupes d'intérêts
à l'égard des processus et services
d'information de l'ONÉ, et de l'interaction
avec les membres et le personnel de l'Office.
Mesures principales
2003-2004
- Effectuer un sondage auprès des propriétaires
fonciers pour cerner les nouveaux enjeux et évaluer
leur degré de satisfaction actuel. Procéder
à une analyse comparative des résultats avec
ceux d'un sondage semblable mené en 2001, et
les résultats de futurs sondages.
- Élaborer des outils supplémentaires pour déterminer
le degré de satisfaction du public à l'égard
des processus et services d'information de
l'ONÉ, et de l'interaction avec celui-ci.
- Continuer d'apporter des améliorations aux
programmes pour favoriser la participation des
groupes d'intérêts aux affaires de l'Office.
- Explorer les nouvelles options de
participation qui peuvent être incorporées
aux procédures pour accroître l'efficacité
du processus d'audience.
- Poursuivre la mise en oeuvre de la stratégie
de communication de l'ONÉ.
- Appliquer les principes sous-jacents du but
4 pour élaborer et mettre en oeuvre à l'ONÉ
l'initiative Amélioration de la
prestation des services lancée à l'échelle
du gouvernement.
2004-2005
- Continuer de mesurer le degré de
satisfaction des groupes d'intérêts et
mettre au point des normes de service fondées
sur la rétroaction reçue.
- Continuer de concevoir et de mettre en
oeuvre des programmes afin de répondre aux
besoins de participation du public.
- Mettre en oeuvre de nouvelles options sur le
plan des procédures pour accroître
l'efficacité du processus d'audience et des mécanismes
de participation du public.
- Poursuivre la mise en oeuvre de la stratégie
de communication de l'ONÉ.
- Recueillir de la rétroaction ainsi qu'élaborer
et mettre en oeuvre des normes de service afin
de répondre aux attentes des groupes d'intérêts,
comme le veut l'initiative Amélioration
de la prestation des services.
- Continuer de mettre en oeuvre l'analyse
comparative du rendement et élargir les
initiatives prises à cet égard.
2005-2006
- Mesurer et évaluer la satisfaction des
groupes d'intérêts à l'égard des normes de
service appliquées par l'Office et rendre
compte au Secrétariat du Conseil du Trésor
(SCT) du succès obtenu dans la mise en oeuvre
de l'initiative Amélioration de la
prestation des services.
- Réviser la stratégie de communication de
l'ONÉ en fonction du contexte organisationnel
et de l'opinion publique du moment, et en
poursuivre la mise en oeuvre.
- Continuer de mettre en oeuvre l'analyse
comparative du rendement et élargir les
initiatives prises à cet égard.
But 4 Dépenses nettes prévues (en
millions de dollars)
Dépenses prévues
2003-2004
|
Dépenses prévues
2004-2005
|
Dépenses prévues
2005-2006
|
3,0
|
3,0
|
3,0
|
But 5 : L'ONÉ guide son
personnel et gère ses ressources de manière
efficace.
|
Contexte de la planification
L'ONÉ a décidé d'ajouter un cinquième but général
dans son plan stratégique. Ce but vise à mettre
davantage l'accent sur la responsabilisation de la
gestion. Il suppose une saine gestion des affaires
et la prise de décisions judicieuses. Le but 5
combine en un tout cohérent la planification et
la production de rapports, y compris dans les
domaines des ressources humaines, des finances, de
la technologie de l'information (TI), de la
gestion de l'information, de la formation et de la
gestion du rendement. Il concentre le regard sur
l'efficience, la limitation des coûts, le
leadership et la gestion.
Pour évaluer le rendement de l'ONÉ en regard
du but 5, l'Office a conçu des mesures de
rendement de haut niveau visant le leadership et
la satisfaction des employés, la gestion des
ressources humaines, l'efficience des ressources
et la gestion de l'information. L'Office
instaurera un cadre de mesure pour ces indicateurs
en 2003-2004 et prévoit que l'analyse
comparative, processus qu'il développera au cours
de la période de planification, en sera un élément
important. Outre les mesures de haut niveau associés
au but 5, l'Office s'est mis à concevoir des
indicateurs de niveau moyen pour tous les buts.
Les indicateurs de niveau moyen qui ont été définis
précisément au cours des travaux de développement
de 2002 seront mesurés à compter de 2003-2004.
Les indicateurs qu'il reste à peaufiner seront prélevés
à partir de 2004-2005.
L'Office continue d'appuyer les initiatives
reliées au programme d'amélioration de la
gestion lancé dans la fonction publique fédérale.
Il demeure un partenaire actif du SCT dans
plusieurs importants projets de changement visant
à créer un gouvernement qui met l'accent sur les
citoyens. À titre d'exemple, le projet d'amélioration
des pratiques de gestion (IMProve)
constitue la réponse de l'ONÉ à l'initiative fédérale
pangouvernementale désignée la Fonction moderne
de contrôleur. En 2002, l'ONÉ a achevé l'évaluation
de sa capacité et a relevé un certain nombre de
domaines où des améliorations s'imposent pour
instaurer des pratiques de gestion modernes. L'équipe
de gestion s'est empressée d'arrêter un plan
d'action afin de remédier aux lacunes dans les
secteurs qu'elle souhaite améliorer. La mise en
oeuvre du plan d'action se poursuivra au cours de
2003-2004. L'Office a déjà mis en branle un
grand nombre d'activités axées sur l'amélioration
de la gestion et il continuera ce travail tout au
long de la période de planification. Parallèlement
à ces travaux, il mènera aussi diverses
initiatives liées à la modernisation de la
gestion des ressources humaines. Malgré les progrès
déjà accomplis au chapitre d'initiatives telles
que l'Amélioration de la prestation des services,
le Gouvernement en direct, l'Amélioration des
rapports au Parlement et la Création d'un milieu
de travail exemplaire, le travail n'est pas terminé
et l'Office poursuivra ses efforts au cours de la
prochaine période de planification.
Défis et risques
- L'Office doit préserver sa crédibilité
auprès des organismes centraux et d'autres
intervenants, comme le Comité de liaison sur
le recouvrement des frais.
- L'Office doit relever le défi d'améliorer
la gestion axée sur les résultats au sein de
l'organisme.
Stratégies
- Mettre en oeuvre les aspects pertinents de
l'initiative Fonction moderne de contrôleur.
Mesures de rendement
- Efficience des ressources, par produit ou
bien réglementé
- Indice de leadership et de satisfaction des
employés de l'ONÉ
- Dépenses de TI liées à la gestion de
l'information, en pourcentage du budget de
fonctionnement
- Efficience des frais généraux, en
pourcentage de l'effectif de l'ONÉ affecté
à la réalisation du mandat
Mesures principales
2003-2004
- Élaborer et mettre en oeuvre un plan de
communication concernant l'ajout du but 5 dans
le plan stratégique 2003-2006 de l'ONÉ.
- Définir précisément les mesures de
rendement de haut niveau, développer des
formules et cerner la portée de toutes les
mesures finales, commencer à recueillir les
mesures, procéder à une analyse comparative,
lorsque c'est possible, et publier les résultats
sans délai.
- Poursuivre l'élaboration des mesures de
rendement de niveau moyen et de bas niveau, ce
qui comprend déterminer les possibilités
d'analyse comparative.
- Poursuivre la mise en oeuvre des initiatives
de gestion, telles que l'Amélioration de la
prestation des services, le Gouvernement en
direct, la Fonction moderne de contrôleur,
l'Amélioration des rapports au Parlement et
la Création d'un milieu de travail
exemplaire.
2004-2005
- Dans le cas des mesures de rendement de
niveau moyen qui ont été définies de façon
précise, développer des formules et cerner
la portée de toutes les mesures finales,
commencer à recueillir les mesures, procéder
à une analyse comparative, lorsque c'est
possible, et publier les résultats sans délai.
- Poursuivre l'élaboration des mesures de bas
niveau, selon les besoins.
- Poursuivre la mise en oeuvre des initiatives
de gestion, telles que l'Amélioration de la
prestation des services, le Gouvernement en
direct, la Fonction moderne de contrôleur,
l'Amélioration des rapports au Parlement et
la Création d'un milieu de travail
exemplaire.
2005-2006
- Dans le cas des mesures de rendement de bas
niveau qui ont été définies de façon précise,
développer des formules et cerner la portée
de toutes les mesures finales, commencer à
recueillir les mesures, procéder à une
analyse comparative, lorsque c'est possible,
et publier les résultats sans délai.
- Engager un dialogue avec d'autres
organismes, comme la FERC et l'EUB de
l'Alberta, pour faciliter le processus
d'analyse comparative.
But 5 Dépenses nettes prévues (en
millions de dollars)
Dépenses prévues
2003-2004
|
Dépenses prévues
2004-2005
|
Dépenses prévues
2005-2006
|
9,9
|
9,8
|
9,5
|
Section IV : Organisation
4.1 Résultat stratégique et
secteur d'activités
L'Office vise à produire le résultat stratégique
suivant : procurer des avantages socio-économiques
aux Canadiens et aux Canadiennes par la réglementation
de certains domaines de l'industrie énergétique
canadienne (pétrole, gaz et électricité).
L'Office ne compte qu'un secteur d'activités,
soit la réglementation et les conseils dans le
domaine de l'énergie. Le montant des dépenses prévues
pour 2003-2004 est de 35,1 millions de dollars.
4.2 Attributions des secteurs
L'Office est structuré en cinq secteurs qui
représentent ses principales sphères de
responsabilité : Demandes, Produits, Opérations,
Services généraux et Gestion de l'information.
S'y ajoute le Bureau de la direction, qui compte
trois équipes chargées de fournir des services
spécialisés : Services juridiques,
Leadership professionnel et Services de réglementation.
L'organigramme de l'ONÉ se présente
comme suit :
Structure de l'ONÉ
4.3 Descriptions des secteurs
Demandes
Le Secteur des demandes a pour tâche de
traiter et d'évaluer la plupart des demandes de réglementation
présentées aux termes de la Loi sur l'ONÉ.
Celles-ci tombent principalement sous le coup des
parties III et IV de la Loi sur l'ONÉ, lesquelles
visent les installations, les droits et les
tarifs. Le personnel du Secteur des demandes est
aussi chargé d'autres fonctions, telles que la
surveillance et la vérification financières des
sociétés réglementées par l'Office, de même
que le suivi des préoccupations des propriétaires
fonciers. Il est placé sous la responsabilité
d'un chef de secteur.
Produits
Le Secteur des produits est chargé de la
surveillance de l'industrie et des marchés de l'énergie.
À ce titre, il lui incombe de produire des prévisions
de l'offre et de la demande de produits énergétiques
au Canada et de mettre à jour les lignes
directrices et les règlements régissant les
exportations d'énergie, comme l'exige la partie
VI de la Loi sur l'ONÉ. Le Secteur se charge également
d'évaluer et de traiter les demandes relatives
aux exportations de pétrole, de gaz naturel et d'électricité,
de même que les demandes concernant la
construction et l'exploitation des lignes
internationales de transport d'électricité et de
certaines lignes interprovinciales. Il est placé
sous la responsabilité d'un chef de secteur.
Opérations
Le Secteur des opérations s'occupe des
questions relatives à la sécurité et à
l'environnement pour ce qui est des installations
visées par la Loi sur l'ONÉ et la LOPC. En vertu
de la LFH et du Code canadien du travail,
il mène des inspections et des vérifications en
matière de sécurité et de protection de
l'environnement, fait enquête sur les accidents
et surveille les méthodes d'intervention en cas
d'urgence. Le Secteur est aussi chargé de réglementer
l'exploration et la mise en valeur des
hydrocarbures dans les régions pionnières non
visées par des accords. Il lui incombe, enfin, d'élaborer
des règlements et des lignes directrices dans
tous les domaines susmentionnés. Il est placé
sous la responsabilité d'un chef de secteur.
Services généraux
Le Secteur des services généraux est chargé
de fournir les services nécessaires pour appuyer
l'Office dans la gestion de ses ressources
humaines, matérielles et financières. Il oeuvre
dans les domaines suivants : politique et
planification générales, gestion du matériel et
des installations, dotation en personnel,
formation, rémunération et avantages sociaux,
achats, contrôle des stocks, sécurité matérielle
et activités patronales-syndicales. Il est placé
sous la responsabilité d'un chef de secteur.
Gestion de l'information
Le Secteur de la gestion de l'information est
chargé d'élaborer et de mettre en oeuvre une
stratégie de gestion de l'information pour
l'Office et de diffuser l'information dont ont
besoin les intervenants internes et externes. Ses
responsabilités englobent les communications
internes et externes, les services de bibliothèque,
la gestion des dossiers de l'Office, le service du
courrier, l'accès à l'information, les services
de production de documents, et les services
informatiques à la grandeur de l'Office. Il est
placé sous la responsabilité d'un chef de
secteur.
Bureau de la direction
Le Bureau de la direction assure le maintien de
la capacité et de l'état de préparation de
l'Office sur les plans stratégique et opérationnel
en lui procurant les services suivants : conseils
juridiques pour les besoins de réglementation et
de gestion; maintien et rehaussement du niveau
d'expertise technique au sein de l'Office dans les
domaines de l'économie, de l'environnement et de
l'ingénierie; soutien en matière de gestion des
audiences et de réglementation.
4.4 Dépenses prévues du ministère
Suivant l'article 24.1 de la Loi sur
l'Office national de l'énergie et le Règlement
sur le recouvrement des frais de l'Office national
de l'énergie, l'ONÉ recouvre jusqu'à
concurrence de 90 % de ses frais de
fonctionnement en vertu des autorisations
existantes. Le montant des frais recouvrés est
fondé sur les niveaux de référence approuvés,
des rajustements étant effectués dans les années
subséquentes en fonction des coûts réels vérifiés.
Le sommaire des dépenses et des besoins en
ressources humaines pour la période de
planification est présenté dans le tableau
suivant :
Tableau 4.1 Dépenses prévues du
ministère
(en millions de dollars)
|
Prévisions des dépenses
2002-2003
|
Dépenses prévues
2003-2004
|
Dépenses prévues
2004-2005
|
Dépenses prévues
2005-2006
|
Conseil et réglementation en matière
d'énergie
|
|
|
|
|
Budgétaire du
Budget principal des dépenses |
31,4
|
35,1
|
35,0
|
34,4
|
Total du budget principal
|
31,4
|
35,1
|
35,0
|
34,4
|
Rajustements*
|
6,1
|
0
|
0
|
0
|
Dépenses nettes prévues
|
37,5**
|
35,1
|
35,0
|
34,4
|
Moins : Recettes non disponibles
|
36,6
|
36,0
|
36,0
|
35,6
|
Plus : Services reçus sans frais
|
5,1
|
5,1
|
5,1
|
5,1
|
Coût net du programme
|
6,0
|
4,2
|
4,1
|
3,9
|
Équivalents
temps plein |
306
|
304
|
302
|
294
|
* Visent les approbations obtenues depuis
l'adoption du Budget principal des dépenses et
comprennent les initiatives budgétaires, les
budgets supplémentaires des dépenses, etc.
** Reflète le total des dépenses nettes prévues
jusqu'à la fin de l'exercice financier.
Section V : Annexes
Tableau 5.1 Sources de recettes disponibles et
non disponibles
(en millions de dollars)
|
Prévisions des recettes
2002-2003
|
Recettes prévues
2003-2004
|
Recettes prévues
2004-2005
|
Recettes prévues
2005-2006
|
Office national de l'énergie
Conseil et réglementation en matière
d'énergie
|
36,6
|
36,0
|
36,0
|
35,6
|
Total des recettes non disponibles
|
36,6
|
36,0
|
36,0
|
35,6
|
Tableau 5.2 Coût net du programme pour
l'exercice 2003-2004
(en millions
de dollars) |
Total
|
Dépenses nettes prévues (Total du
budget principal majoré des rajustements
selon le tableau des dépenses prévues)
|
35,1
|
Plus : Services reçus sans frais
|
|
Locaux fournis
par Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada (TPSGC) |
3,6
|
Cotisations aux régimes d'assurance
des employés et coûts payés par le SCT
|
1,4
|
Indemnisation des accidents du travail,
coûts liés à la vérification du
recouvrement des frais et divers coûts
assumés par d'autres ministères
|
0,1
|
|
5,1
|
Moins :
Recettes non disponibles |
36,0
|
Coût net du programme pour 2003-2004
(Total des dépenses prévues)
|
4,2
|
Tableau 5.3 Initiatives réglementaires
Instrument de réglementation
|
Résultats prévus
|
Règlement sur les
certificats de conformité liés à
l'exploitation du pétrole et du gaz au
Canada; Règlement sur les certificats de
conformité liés à l'exploitation des
hydrocarbures dans la région extracôtière
de la Nouvelle-Écosse; et Règlement
sur les certificats de conformité liés
à l'exploitation des hydrocarbures dans
la région extracôtière de Terre-Neuve
|
Mise à jour du Règlement
pour y prévoir une autre société d'accréditation
et pour fournir des définitions des zones
terrestres et extracôtières.
|
Règlement sur les opérations
de plongée liées aux activités pétrolières
et gazières au Canada; Règlement sur les
opérations de plongée liées aux activités
pétrolières et gazières dans la zone
extracôtière de Terre-Neuve; et Règlement
sur les opérations de plongée liées aux
activités pétrolières et gazières dans
la zone extracôtière de la Nouvelle-Écosse
|
Production d'un règlement
moins normatif et davantage axé sur les
buts à l'appui des programmes
d'exploration et de mise en valeur du pétrole
et du gaz dans les régions pionnières.
|
Règlement sur le
forage et la production de pétrole et de
gaz au Canada; Règlement sur le forage et
la production de pétrole et de gaz dans
la zone extracôtière de Terre-Neuve;
et Règlement sur le forage et la
production de pétrole et de gaz dans la
zone extracôtière de la Nouvelle-Écosse
|
Fusion du Règlement
sur la production et la rationalisation de
l'exploitation du pétrole et du gaz au
Canada et du Règlement
concernant le forage des puits de pétrole
et de gaz au Canada.
Modernisation des règlements
et simplification de leur administration.
|
Règlement concernant
les chargés de projets responsables
d'installations pétrolières et gazières
dans la zone extracôtière au Canada; Règlement
concernant les chargés de projets
responsables d'installations pétrolières
et gazières dans la zone extracôtière
de Terre-Neuve; et Règlement
concernant les chargés de projets
responsables d'installations pétrolières
et gazières dans la zone extracôtière
de la Nouvelle-Écosse
|
Élaboration d'un nouveau
règlement visant la qualification des
gestionnaires d'installations extracôtières,
qui soit acceptable pour les provinces des
régions assujetties aux Accords de mise
en oeuvre.
|
Règlement sur le
croisement de pipelines, parties I et II;
et Règlement sur la prévention des
dommages
|
Production d'un règlement
qui se veut moins normatif et davantage axé
sur les buts à l'égard des installations
relevant de l'ONÉ, afin de traiter plus
efficacement la sécurité à proximité
des pipelines.
|
Règlement de 1999 sur
les pipelines terrestres
|
Modification du règlement
actuel à la lumière de l'expérience et
de la compétence acquises en matière
d'appareils et de tuyauteries sous
pression.
|
Règlement sur la sécurité
et la santé au travail (pétrole et gaz)
|
Mise à jour du Règlement
pour le rendre conforme au Règlement
canadien sur la sécurité et la santé au
travail, pris aux termes du Code
canadien du travail.
|
Tableau 5.4 Initiatives
collectives
Le tableau suivant résume les diverses
initiatives collectives de l'ONÉ. Pour
l'essentiel, ces initiatives sont menées à
l'aide des ressources existantes. Les coûts supplémentaires,
s'il y en a, sont négligeables.
Initiative
|
But de
l'initiative
|
Partenaires
|
Résultats prévus
|
1. |
Protocole d'entente (PE)
conclu avec l'Office d'examen des répercussions
environnementales de la vallée du
Mackenzie (OEREVM)
|
Améliorer la
collaboration et les délais d'exécution
des évaluations environnementales
effectuées, en tout ou en partie, dans
la vallée du Mackenzie.
|
OEREVM, ONÉ
|
Simplifier les processus
d'évaluation environnementale
concernant les projets du Nord;
assistance mutuelle sur le plan
technique.
|
2. |
PE conclu avec l'OCNHE
|
Coordonner l'examen
public du projet de mise en valeur du
gisement de gaz extracôtier Deep
Panuke.
|
OCNHE, ONÉ
|
Assurer un examen réglementaire
coordonné et opportun du projet, de
manière à réduire les chevauchements
et à faciliter la participation du
public.
|
3. |
PE conclu avec RNCan,
Secteur de l'énergie (Direction de la
politique énergétique)
|
Affermir la capacité
d'analyse des deux organismes; réaliser
des gains d'efficience et des économies.
|
RNCan, ONÉ
|
Collaborer à l'échange
de renseignements et de données sur les
marchés énergétiques; établir des
modèles d'offre et de demande en matière
énergétique; entreprendre des études
sur les marchés énergétiques.
|
4. |
PE conclu avec RNCan,
Secteur de l'énergie (Direction des
ressources énergétiques)
|
Permettre la mise en
valeur et la conservation des ressources
énergétiques sur des terres précises
en vertu de la LOPC et de la LFH.
|
RNCan, ONÉ
|
Fournir les services
techniques nécessaires relativement à
la réglementation de l'exploration, de
la mise en valeur et du transport par
pipeline du pétrole et du gaz.
|
5. |
PE conclu avec AINC
|
Permettre la mise en
valeur et la conservation des ressources
énergétiques dans des régions précises
en vertu de la LOPC et de la LFH.
|
AINC, ONÉ
|
Fournir les services
techniques nécessaires relativement à
la réglementation de l'exploration, de
la mise en valeur et du transport par
pipeline du pétrole et du gaz.
|
6. |
Entente de services
conclue avec le ministère de
l'Expansion économique du Territoire du
Yukon (MEÉ)
|
Permettre la mise en
valeur et la conservation des ressources
énergétiques en vertu de l'Accord
Canada-Yukon sur le pétrole et le gaz.
|
MEÉ, ONÉ
|
Fournir les services
techniques nécessaires relativement à
l'exploration, à la mise en valeur et
au transport par pipeline du pétrole et
du gaz.
|
7. |
Administration du
pipeline du Nord (APN)
|
Veiller à ce que l'on
s'acquitte des responsabilités
respectives concernant la Loi sur le
pipe-line du Nord.
|
Ministère des Affaires
étrangères et du Commerce
international, RNCan, ONÉ
|
Fournir au besoin des
conseils et une aide technique à l'APN.
|
8. |
Plan de coopération
concernant l'évaluation des répercussions
environnementales et l'examen réglementaire
d'un éventuel projet de gazoduc dans
les Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.)
|
oordonner l'évaluation
environnementale et l'examen réglementaire
d'un important pipeline de transport de
gaz naturel dans les T.N.-O., pour
optimiser l'efficience, la participation
du public et la clarté du processus.
|
Agence canadienne d'évaluation
environnementale (ACÉE), Environnement
Canada (EC), ministère des Pêches et
des Océans, AINC, Office d'examen des répercussions
environnementales de la vallée du
Mackenzie, Office des terres et des eaux
de la vallée du Mackenzie, Office des
terres et des eaux du Sahtu, Office
Gwich'in des terres et des eaux, Office
des eaux des T.N.-O., Bureau d'examen
des répercussions environnementales et
Comité d'étude des répercussions
environnementales dans la région désignée
des Inuvialuit, Conseil Inuvialuit de
gestion du gibier, Commission Inuvialuit
d'administration des terres,
Gouvernement des T.N.-O.
|
Assurer l'examen
coordonné et opportun d'un projet de
gazoduc dans la vallée du Mackenzie, de
manière à réduire les chevauchements
et à fournir un processus clair qui élimine
l'incertitude.
|
9. |
Examen quinquennal de la
LCÉE
|
Collaborer afin de
veiller à ce que l'on s'acquitte des
mandats respectifs concernant la
protection environnementale et que l'on
réduise le chevauchement des processus
réglementaires.
|
EC, ONÉ
|
Participer à la mise en
oeuvre de tout changement à la LCÉE
qui découle de l'examen quinquennal.
|
10. |
Ministère de l'Énergie
et des Mines de la Colombie-Britannique
(MÉM), base de données commune sur les
réserves
|
S'engager à tenir à
jour la base de données sur les réserves
et à chercher d'autres secteurs de
collaboration.
|
MÉM, ONÉ
|
Réduire le dédoublement
d'efforts et assurer l'uniformité des
informations transmises aux Canadiens et
Canadiennes au sujet des ressources et
des réserves énergétiques.
|
11. |
Energy and Utilities
Board (EUB) de l'Alberta, base de données
communes sur les ressources
|
S'engager à tenir à
jour la base de données sur les réserves
et à chercher d'autres secteurs de
collaboration.
|
EUB, ONÉ
|
Réduire le dédoublement
d'efforts et assurer l'uniformité des
informations transmises aux Canadiens et
Canadiennes au sujet des ressources et
des réserves énergétiques.
|
12. |
Association canadienne
des membres des tribunaux d'utilité
publique (CAMPUT)
|
Promouvoir la
connaissance des questions de réglementation
au Canada.
|
ONÉ, autres tribunaux
de réglementation canadiens
|
Fournir une orientation
et un appui à la direction de CAMPUT;
organiser des activités sous l'égide
de CAMPUT, y participer et y présenter
des exposés; favoriser l'apprentissage
des membres de CAMPUT.
|
13. |
National Association of
Regulatory Utility Commissioners
(NARUC), États-Unis
|
Promouvoir la
connaissance des questions de réglementation
en Amérique du Nord.
|
ONÉ, autres tribunaux
de réglementation canadiens et américains
|
Organiser des activités
sous l'égide de la NARUC, y participer
et y présenter des exposés; favoriser
l'apprentissage des membres de la NARUC.
|
14. |
Collaboration avec la
Federal Energy Regulatory Commission
(FERC) des États-Unis
|
Favoriser l'échange de
renseignements et rehausser les compétences
spécialisées en réglementation dans
le contexte nord-américain.
|
FERC, ONÉ
|
Collaborer au partage de
compétences spécialisées et d'expériences
dans le domaine de la réglementation.
|
15. |
Collaboration avec la
Comisión Reguladora de Energia (CRE)
|
Favoriser l'échange de
renseignements et rehausser les compétences
spécialisées en réglementation dans
le contexte nord-américain.
|
CRE, ONÉ
|
Collaborer au partage de
compétences spécialisées et d'expériences
dans le domaine de la réglementation.
|
16. |
Collaboration avec
d'autres pays
|
Favoriser, par des
moyens informels, la connaissance des
questions de réglementation dans le
monde entier.
|
ONÉ, autres pays
|
Connaissance accrue des
questions de réglementation mondiales.
|
17. |
Système de dépôt électronique
(SDÉ)
|
Améliorer l'efficience
du processus de réglementation et l'accès
à l'information, et favoriser la
participation du public aux instances de
l'ONÉ.
|
Conseil de la
radiodiffusion et des télécommunications
canadiennes, Comité consultatif sur le
projet de dépôt électronique, ONÉ
|
Mettre en oeuvre le SDÉ
et les procédés inhérents au système.
Collaborer avec d'autres
organismes de réglementation
gouvernementaux pour développer à long
terme des outils et techniques de dépôt
électronique génériques.
|
18. |
PE conclu avec le Bureau
de la sécurité des transports du
Canada (BST)
|
Prescrire les rôles et
les responsabilités de chaque organisme
au sujet des enquêtes menées sur les
incidents pipeliniers.
|
BST, ONÉ
|
Entreprendre des enquêtes
en collaboration et fournir une aide
mutuelle.
Utiliser les ressources
d'une manière efficiente.
|
19. |
PE conclu avec l'EUB au
sujet des interventions en cas
d'incidents pipeliniers
|
Fournir une aide
mutuelle concernant les incidents
survenant en Alberta.
|
EUB, ONÉ
|
Intervention plus rapide
et plus efficace.
|
20. |
Démarche commune à l'égard
de la réglementation visant le pétrole
et le gaz des régions pionnières
|
éterminer les enjeux et
s'engager à travailler en collaboration
sur des questions d'intérêt mutuel.
|
ONÉ, OCNHE, OCTHE,
RNCan
|
Position commune au
sujet de la communication des données
sismiques.
Traitement et adaptation
parallèles des règlements concernant
les régions pionnières.
Orientation vers une réglementation
axée sur les buts au sujet des régions
pionnières.
|
21. |
Lettre d'entente sur la
prestation de conseils et d'une
assistance technique au sujet des terres
pionnières
|
Réaliser des gains
d'efficience et des économies.
|
ONÉ, OCTHE, OCNHE
|
Affectation, par
l'OCNHE, d'inspecteurs pour le Projet énergétique
extracôtier de l'île de Sable.
|
22. |
Discussions de travail
sur la sécurité des pipelines et les
questions relatives à l'environnement
|
Améliorer la
collaboration et adopter une démarche
commune pour traiter les questions d'intérêt
mutuel.
|
ONÉ, EUB, Oil and Gas
Commission de la Colombie-Britannique,
ministère de l'Énergie et des Mines de
la Saskatchewan, Commission des normes
techniques et de la sécurité
(Ontario), Commission des entreprises de
service public du Nouveau-Brunswick,
Public Utilities Board de la Nouvelle-Écosse
|
Déterminer les
questions en jeu; discuter des démarches
à adopter et ébaucher des documents en
vue de proposer des solutions communes.
|
23. |
PE conclu avec Développement
des ressources humaines Canada (DRHC) au
sujet de l'application et de l'exécution
du Code canadien du travail
|
Améliorer l'efficience
et réaliser des économies sur le plan
de l'inspection et de la vérification
des programmes de santé et de sécurité
des sociétés pipelinières de ressort
fédéral, et affermir la capacité
technique des deux organismes en matière
de santé et de sécurité.
|
DRHC, ONÉ
|
Collaborer à l'échange
de données sur l'exécution de la loi
et d'informations sur la santé et la sécurité;
établir des dispositions et des
exigences réglementaires efficaces;
mener des inspections et des vérifications
exhaustives.
|
Section VI : Renseignements
supplémentaires
6.1 Sources d'information et site Web de
l'Office
Les lois et règlements en vertu desquels
l'Office national de l'énergie mène des activités
ou assume des responsabilités figurent dans le
site Web de l'Office (www.neb-one.gc.ca),
sous la rubrique Publications. Pour obtenir de
plus amples renseignements sur l'Office national
de l'énergie, prière de communiquer avec
l'Office à l'adresse suivante :
Office national de l'énergie
444, Septième Avenue S.-O.
Calgary (Alberta) T2P 0X8
Téléphone : (403) 292-4800
Télécopieur : (403) 292-5503
Internet : www.neb-one.gc.ca
6.2 Personnes ressources
Kenneth W. Vollman |
Président |
Jean-Paul Théorêt |
Vice-président |
Gaétan Caron |
Chef des opérations |
Sandy Harrison |
Chef de secteur, Demandes |
Terry Rochefort |
Chef de secteur, Produits |
John McCarthy |
Chef de secteur, Opérations |
Valerie Katarey |
Chef de secteur, Services généraux |
Byron Goodall |
Chef de secteur, Gestion de
l'information |
Judith Hanebury |
Avocate générale |
Michel Mantha |
Secrétaire de l'Office |
Peter Schnell |
Chef d'équipe, Finances |
6.3 Clients et intervenants
Sociétés relevant de la compétence de
l'Office
Sociétés pipelinières du groupe 1
Sociétés pipelinières du groupe 2
Sociétés de productoducs
Détenteurs de licences, d'ordonnances et de
permis
Ministères et organismes fédéraux
Administration du pipe-line du Nord
Affaires indiennes et du Nord Canada
Agence canadienne d'évaluation environnementale
Bureau de la sécurité des transports du Canada
Développement des ressources humaines Canada
Environnement Canada
Office d'examen des répercussions
environnementales de la vallée du Mackenzie
Parcs Canada
Pêches et Océans Canada
Ressources naturelles Canada
Organismes provinciaux
Ministères responsables des politiques et
organismes de réglementation de l'énergie dans
toutes les provinces canadiennes
Offices des hydrocarbures extracôtiers
Office Canada-Terre-Neuve des hydrocarbures
extracôtiers
Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures
extracôtiers
Grand public
Propriétaires fonciers touchés par la
construction et l'exploitation de pipelines
Expéditeurs
Associations de l'industrie
Organisations non gouvernementales
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