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Sensibilisation 1998

baleine

Vancouver, Colombie-Britannique

Mars 1998

Atelier de sensibilisation

Office national de l'énergie


baleine

Atelier de sensibilisation

S'il vous incombe de créer, de mettre en oeuvre ou d'exécuter un programme de sensibilisation du public à l'égard des installations enfouies, vous auriez dû vous rendre au Centre Robson de Vancouver le 27 mars 1998. Sensibilisation 98, le deuxième atelier de sensibilisation du public animé et organisé par l'Office national de l'énergie, a commencé tôt car les premiers participants sont arrivés à 7 h 30.

Dès le début du processus de planification, nous nous sommes fixés deux objectifs : offrir un atelier de haute qualité et répondre aux attentes formulées dans les commentaires reçus suite à l'atelier de 1997. Pour atteindre ces buts, il nous fallait absolument une équipe dévouée, qu'il nous a été facile de constituer. En effet, Stella Hiebert, Karen Befus et Franco Valle se sont portés volontaires et ont offert leur dynamisme, leur savoir-faire et leur dévouement.

Des spécialistes de la sensibilisation du public de l'industrie ont présenté sept exposés qui ont préparé le terrain pour le partage des idées et l'échange des pratiques exemplaires, et créé un climat propice à l'unification des efforts visant à améliorer les programmes de sensibilisation du public, à accroître la sécurité publique et à rehausser la confiance de la population à l'égard des pipelines. À nombre de reprises tout au long de la journée, nous avons entendu dire que la sécurité était l'affaire de tous et à ces déclarations ont fait écho la volonté des compagnies de partager leurs réalisations ainsi que leur encouragement à « voler » les idées transmises.

L'Office est intervenu également. La présentation intitulée « La sensibilisation du public et le rôle de l'Office » a été conçue pour informer les représentants des compagnies de ce que le personnel de l'Office recherche quand il examine un programme. Nous espérons que cet exposé a clarifié le rôle de l'Office dans le cadre de l'initiative générale de sensibilisation du public et que les compagnies continueront de collaborer avec les inspecteurs de l'Office à la réalisation de notre objectif collectif, la sécurité du public.

Une copie de chaque exposé est fournie ci-après, et nous nous sommes efforcés de saisir l'essentiel des questions et du dialogue qui ont suivi certaines des présentations. Avant de publier ce document, par souci d'exactitude, nous avons remis chaque texte à son auteur pour qu'il en approuve le contenu.

Pour ceux et celles qui créent, mettent en oeuvre et évaluent des programmes de sensibilisation, le dévouement est un trait de caractère esssentiel. Le public visé change constamment et, par conséquent, la tâche n'est jamais achevée. Nous espérons que l'atelier Sensibilisation 98 a reflété ce dévouement.

Mike Sullivan
Directeur de projet, Sensibilisation 98

© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada 1998
representé par l'Office national de l'énergie
No de cat. NE23-73/1998
ISBN 0-662-63999-5

Exemplaires disponibles sur demande auprès du :

publications@neb-one.gc.ca
Office national de l'énergie
444, Septième Avenue S.-O.
Calgary (Alberta)
T2P 0X8
Téléphone : 403-292-3562
Télécopieur : 403-292-5576

En personne, au bureau de l'Office :

Bibliothèque
Rez-de-chaussée
Imprimé au Canada

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Table des matières

Évolution d'un programme de sensibilisation du public Gary Davis - TransCanada Pipelines Limited

Comité des exploitants de pipelines et de services publics de la région d'Edmonton - Un modèle pour votre collectivité
Bruce Wilson

Un lien à entretenir Kevin Underhill et Warren Loper - Pipeline Interprovincial Inc.

BC One Call
Scott Henley

Service d'intervention d'urgence d'Edmonton
Tim Vandenbrink - Programmes efficaces de sensibilisation

Communication des risques aux voisins du pipeline
Joan Hess - Trans Mountain Pipe Line Company Ltd.

La sécurité commence par un appel - Petits déjeuners sur la sécurité de 1998
Bev Graham - Petroleum Transmission Company Ltd.

La sensibilisation du public et le rôle de l'Office
Mike Sullivan - Office national de l'énergie

Conclusion

Mot de la fin

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baleine

Évolution d'un programme
de sensibilisation du public

TransCanada PipeLines Limited - Gary Davis

Quand Mike Sullivan m'a demandé de faire cette présentation, le titre de mon brouillon était « Exécution d'un programme de sensibilisation du public ». Cependant, en préparant le présent exposé, j'ai constaté que ce dont je voulais vraiment parler, c'était la façon dont le programme de sensibilisation du public de TransCanada PipeLines évolue pour devenir une démarche beaucoup plus proactive et globale que toutes les initiatives menées à ce jour par la compagnie.

Aussi, je ne suis pas certain aujourd'hui que je vous fournirai de nombreuses réponses. J'espère toutefois que je vous donnerai certaines indications sur l'orientation que TransCanada donne à son programme de sensibilisation du public. Et chose certaine, mon intention, et celle des autres représentants de TransCanada ici aujourd'hui, est de vous informer sur la façon dont nous pouvons le mieux atteindre certains de nos objectifs à mesure que notre programme évolue.

Comme notre industrie est « divisée » par les tensions associées à un marché déréglementé, notre préoccupation à l'égard de la sécurité publique est le lien qui nous unit. C'est la tribune où aucune idée exprimée n'est de propriété exclusive. Par conséquent, n'hésitez pas à emprunter les idées que nous vous présenterons ce matin, et soyez assurés que nous ferons de même avec vos programmes.

Le réseau pipelinier de TransCanada pose un défi de taille pour notre effort de sensibilisation du public. Nous avons 14 492 kilomètres de canalisation sur une emprise de 4 422 kilomètres de longueur, s'étendant de Burstall, en Saskatchewan, à Phillipsburg, au Québec.

Nous avons maintenant plus de 7 400 propriétaire fonciers, dont bon nombre possèdent deux ou plusieurs terrains traversés par notre pipeline. En raison de son emplacement, notre pipeline est susceptible de toucher 387 collectivités, représentées par 479 organismes de première intervention, y compris les services d'incendie et de police et les services médicaux d'urgence. C'est beaucoup de terrain à couvrir.

D'abord, permettez-moi de vous donner un aperçu de notre programmme actuel de sensibilisation du public, qui est axé sur trois publics externes :

  • Personnes et entreprises qui font des travaux d'excavation, et conducteurs de machinerie lourde;
  • Personnel de première intervention;
  • Représentants municipaux.

Les personnes et les entreprises qui font des travaux d'excavation sont susceptibles d'endommager notre pipeline. Elles comprennent les propriétaires fonciers, les entrepreneurs, les équipes sismiques et les autres services publics, pour n'en nommer que quelques-uns. Notre message à leur intention est simple et universel : appelez avant de creuser!

Nous diffusons ce message de plusieurs façons :

  • Envois postaux annuels aux propriétaires, y compris un calendrier;
  • Visites personnelles aux propriétaires;
  • Distribution aux propriétaires et aux entrepreneurs de renseignements les invitant à appeler avant de creuser;
  • Petits déjeuners pour les entrepreneurs afin de lancer le message; ils sont organisés par TCPL ou en collaboration avec d'autres membres de l'industrie;
  • Parrainage d'expositions commerciales des associations ou de l'industrie, et participation à ces foires pour répandre le message;
  • Signalisation indiquant la présence du pipeline dans la collectivité;
  • Numéro 1-800 pour faciliter les communications;
  • Repérages gratuits;
  • Aide relative aux demandes visant les croisements;
  • Homologation des systèmes à numéro d'appel unique et adhésion à ceux-ci;
  • Documentation et menus objets rappelant aux gens d'appeler avant de creuser, comme des aimants pour les réfrigérateurs et les pare-brise, des chapeaux, des porte-crayons et autres;
  • Publicité directe.

Dans le cas du personnel de première intervention, notre objectif est de le préparer à intervenir en situation d'urgence d'une manière coordonnée et coopérative. À cette fin, nous avons répertorié tous les organismes susceptibles d'intervenir en cas d'urgence pipelinière et nous avons communiqué avec eux pour amorcer le dialogue et un processus de planification et de coordination. Voici quelques activités menées dans ce domaine :

  • Contact annuel avec chaque organisme;
  • Production et distribution d'un vidéo éducatif et d'un guide du chef sur les mesures à prendre en cas d'urgence pipelinière, dont les services d'intervention d'urgence se servent pour la formation de leurs membres;
  • Production d'un manuel de planification des mesures d'urgence servant de cadre pour l'élaboration des plans locaux d'intervention d'urgence;
  • Visites des installations.

Dans le cas des représentants municipaux, notre objectif est de les éduquer pour qu'ils deviennent nos ambassadeurs. Nous voulons qu'ils aient confiance dans la compagnie et dans son engagement à l'égard de la sécurité du public.

À cet égard, nous avons pris les mesures suivantes :

  • Mise à jour constante de notre liste des dirigeants communautaires;
  • Établissement de contacts personnels avec les politiciens et les fonctionnaires provinciaux et locaux;
  • Rencontre avec les conseils;
  • Maintien d'un dialogue permanent avec les leaders d'opinion des collectivités au moyen de contacts personnels assurés par le personnel de haut niveau sur le terrain;
  • Parrainage de programmes locaux, comme les programmes d'identification des enfants, de sécurité des enfants et de sécurité en autoneige.

Le programme a donné de bons résultats. Nous avons réussi à atteindre nos objectifs en sensibilisant davantage ces intervenants clés aux questions touchant la sécurité.

Cependant, nous avons conclu que cela ne suffisait pas. Notre programme est un programme simple axé sur des rencontres avec des personnes qui, pour la plupart, savent qui nous sommes, possèdent certaines connaissances sur notre pipeline (ou ont l'impression d'en avoir) et sont ouvertes à notre message. Selon l'expression de l'un de nos membres : « Notre programme tient pour acquis que le public est un géant qui dort et que nous ne voulons pas réveiller ».

Eh bien, nous croyons que le géant est réveillé. Quand une rupture de canalisation se produit, ce n'est pas un événement local. Comme les ruptures se produisent rarement et permettent de faire de bons vidéos, elles font toujours la manchette. Le public sait que ces accidents pipeliniers arrivent, et il s'en préoccupe de plus en plus. Il nous incombe de veiller à ce que le public soit bien informé au sujet des efforts considérables que notre industrie déploie dans l'intérêt de la sécurité publique.

Selon nous, il faut viser d'autres publics et étendre nos efforts aux personnes sur lesquelles nos activités ou les urgences pipelinières peuvent avoir des incidences.

Cela signifie diffuser notre message aux propriétaires voisins, au public, aux organismes de réglementation, aux fonctionnaires provinciaux et fédéraux, aux médias, aux membres de notre industrie (au moyen de tribunes comme celle-ci) et à nos employés, et pas uniquement à ceux qui sont chargés de la sensibilisation du public. Tout employé ayant des contacts avec le public devrait être un ambassadeur de la sécurité, pour la compagnie et l'industrie.

Comment allons-nous procéder? Comment élargir la portée de notre message d'une manière fructueuse, efficace et rentable?

Nous ne pouvons plus considérer la sensibilisation du public comme étant un ensemble distinct d'activités.

Nous voulons intégrer notre programme de sensibilisation à nos efforts dans le domaine des relations communautaires. Où que nous allions, quoi que nous fassions, il faut que notre personnel soit préparé à parler de nos activités en matière de sécurité publique, à en faire la promotion et à les rappeler aux gens. Et le message transmis doit être uniforme, même si le mode de diffusion est conçu pour mieux rejoindre des intervenants particuliers dans nos régions urbaines et rurales.

Nous avons mis sur pied un nouveau service des relations externes dont l'objet principal est de communiquer nos messages clés aux intervenants. Ce service contribue à l'évolution de nos initiatives en matière de sensibilisation du public et de relations avec les collectivités, en épaulant les personnes qui s'occupent de l'état de préparation d'urgence et de la sensibilisation du public pour TransCanada, comme Fred Evoy, Roel Lancée, Rob Shepanik et Monica Brinck.

Le service des relations externes a également tissé des liens avec les représentants des services de sécurité dans nos cinq bureaux régionaux. Ces gens ont fait de notre programme de sensibilisation du public la réussite qu'il a été jusqu'à présent. Et le soutien et l'enthousiasme de ces personnes - Doug Yates, Jim Shaw, Kim McCaig, Peter Vastenhout et Bryce Simes - garantiront le succès de cette nouvelle initiative.

Nous avons l'intention de détacher sur le terrain des coordonnateurs des relations communautaires qui se consacreront exclusivement aux initiatives en matière de relations communautaires et de sensibilisation du public.

Nous disposerons alors des ressources supplémentaires nécessaires pour garder cet effort à l'avant-scène de nos organisations régionales.

Nous avons modernisé notre principale documentation de sensibilisation du public pour la rendre plus concise et compréhensible.

Nous avons ajouté un dépliant sur la sécurité personnelle; il porte sur les mesures que le public peut prendre face à une urgence pipelinière.

Nous devons prendre d'autres mesures avant de pouvoir considérer que l'évolution de notre programme est achevée. Ces mesures sont décrites ci-après.

  • Élargir nos efforts de manière à ce que la formation que nous offrons au personnel de première intervention ne se limite pas à la fourniture d'un vidéo sur les mesures d'urgence. Nous serons proactifs en assistant aux congrès des chefs de services d'incendie provinciaux, en organisant des réunions des chefs de services de police et d'incendie régionaux ainsi que des exercices de simulation en salle de conférences, et en fournissant des conférenciers pour les services d'incendie locaux.
  • Élaborer des exposés sur la sécurité à l'intention des organisations communautaires locales, comme le club Rotary et le club des Lions, afin de joindre les principaux chefs d'entreprise et leaders d'opinion.
  • Multiplier nos communications avec les médias locaux sur les questions liées à la sécurité publique de manière que les collectivités lisent plus souvent au sujet des travaux d'entretien effectués pour que le pipeline traversant leur territoire soit toujours exploité en toute sécurité.
  • Étendre nos efforts de sensibilisation aux écoles locales. Récemment, nous avons préparé un livre d'activités à l'intention des enseignants et des élèves de la deuxième à la quatrième année, et nous élaborons actuellement un programme d'appoint pour que ces enseignants trouvent des façons d'utiliser ce matériel dans leurs classes. Si les enfants n'ont pas d'inquiétudes concernant le gaz naturel, il devrait en être de même de leurs parents.
  • Le mois prochain, nous distribuerons notre nouveau bulletin à l'intention des propriétaires fonciers et de leurs représentants élus. L'information sur la sécurité constitue un volet important de cette publication.
  • Nous ferons la promotion de cette initiative sur Internet et nous espérons avoir un site pour les relations communautaires sur le site Web de TransCanada dans un avenir rapproché. Une partie importante de ce site sera consacrée à l'information visant à sensibiliser le public.
  • Nous allons également trouver des façons de mieux intégrer nos messages de sensibilisation du public aux tâches quotidiennes de tous nos employés.

Les messages transmis dans le cadre du programme doivent être uniformes tout en tenant compte des besoins particuliers des différents intervenants, et ils doivent être communiqués fréquemment.

Pour la réussite de cette initiative, il est tout aussi indispensable d'avoir un mécanisme approprié de rétroaction et d'évaluation. Nous en avons besoin pour mesurer l'efficacité de nos programmes, mais également pour prouver à nos intervenants que nous tenons compte de leurs opinions au sujet de la sécurité publique. Et nous devons trouver des moyens d'assurer le suivi de cette information. Cela constituera un objectif crucial au cours des mois à venir.

Même si nous n'avons pas toutes les réponses, nous savons que cette démarche axée sur les relations avec les collectivités pour la sensibilisation du public peut fonctionner. Notre expérience récente avec la collectivité de Cabri, en Saskatchewan, en fait foi.

En décembre, une rupture de canalisation s'est produite près de Cabri. Il n'y a pas eu de blessures ni de dommages matériels graves. L'opération visant à contenir la rupture et à réparer la canalisation s'est parfaitement bien déroulée. Nos employés sur le terrain ont fait un travail magnifique en gardant le contact avec les propriétaires se trouvant le plus près du point de rupture et avec leurs représentants municipaux.

Nous estimions que nous serions appelés à nous asseoir avec les résidents pour leur expliquer ce qui s'était passé. Cependant, les dirigeants locaux n'étaient pas nécessairement d'accord avec la tenue d'une réunion. Mais nous savions que nous devions intervenir et nous voulions adopter une démarche qui irait au-delà d'une simple séance d'information présentée par les représentants de la compagnie. Nous voulions éviter le climat d'affrontement qui caractérise habituellement ce genre de rencontre, avoir un contact plus direct avec les gens et faire en sorte qu'un très grand nombre de membres de la collectivité participent.

Les gens sur le terrain savent toujours le mieux comment composer avec ces situations et, bien sûr, l'un de nos agents affectés à l'emprise a recommandé l'organisation d'une soirée communautaire. Une idée brillante et un bon test pour notre nouvelle vision en matière de sensibilisation du public.

Nous avions pour objectif de veiller à ce que tous les résidents de Cabri saisissent bien ce que nous faisons pour que notre pipeline fonctionne en toute sécurité. Nous avons donc envoyé des invitations à nos propriétaires et aux représentants municipaux. Nous avons placardé des affiches dans la ville de manière que la collectivité sache qu'elle était invitée. Nous avons embauché l'équipe de hockey locale pour cuisiner des hambourgeois.

Nous avons amené une douzaine de spécialistes de Calgary qui se sont joints à une autre douzaine d'employés sur le terrain pour accueillir les gens et animer les kiosques d'information au sujet de la rupture de la canalisation, de notre programme d'entretien et des plans de construction pour la région.

Nous avons reçu plus de 300 personnes. La plupart d'entre elles sont venues pour le repas gratuit, mais à en juger par les résultats des entrevues officieuses menées à la sortie, elles sont reparties avec beaucoup plus que cela.

Elles ont apprécié le fait d'être informées au sujet de notre pipeline, ce à quoi elles ne s'attendaient pas. L'approche directe a été profitable à cet égard.

Cette soirée a également renforcé les attitudes positives des gens à l'égard de la compagnie.

Et plusieurs résidents ont été soulagés d'apprendre que le repas gratuit n'était pas accompagné d'un discours.

Notre expérience à Cabri démontre qu'une approche proactive avec le public procure des avantages, même dans ce qui semblerait être les pires circonstances.

En résumé, nous avons constaté que le public et les représentants élus ont des attentes nouvelles et plus grandes en matière d'information sur la sécurité. Plus que jamais, ils s'attendent à ce que nous jouions le rôle de gardiens de la sécurité publique, et nous devons absolument livrer la marchandise. Par conséquent, nous devons, dans notre meilleur intérêt, nous assurer que nos intervenants comprennent ce que nous faisons pour assurer la protection du public.

Nous avons d'excellents programmes. Nous devons en parler.

Si nous parvenons à communiquer à plus de gens, et plus souvent, un message cohérent au sujet de notre programme de sécurité pipelinière, nous ne pourrons faire autrement que de :

  • Garantir une meilleure coordination et une meilleure compréhension du public pendant les situations d'urgence;
  • Renforcer les attitudes positives à l'égard des compagnies individuelles et de l'industrie dans son ensemble;
  • Maintenir les relations positives que nous nous sommes efforcés d'établir avec nos collectivités et les organismes de réglementation.

Nous considérons l'évolution de notre effort de sensibilisation du public comme étant un investissement dans notre avenir et l'avenir des collectivités.

C'est ce qu'une compagnie sérieuse doit faire.

Et ces mesures devraient démontrer au public, aux représentants élus et à nos organismes de réglementation que nous pouvons fournir de l'information sur la sécurité publique à une clientèle plus vaste parce que nous voulons travailler en partenariat avec eux, non pas parce qu'ils nous l'imposent.

Questions et réponses

Q. En ce qui a trait à l'expérience de Cabri, quel a été le délai entre la rupture de la canalisation et la soirée communautaire?
R. Environ un mois.
Q. Que s'est-il passé entre le moment de la rupture de la canalisation et la soirée communautaire? Quel genre de communications y a-t-il eu entre TransCanada et la collectivité?
R. Le premier jour, les représentants de la compagnie étaient sur place. Il y a eu beaucoup de contacts personnels qui ont contribué à faire taire les rumeurs et ont offert l'occasion de « marquer des points » auprès de la collectivité. Notre démarche a été axée principalement sur les entretiens personnels visant à dissiper les inquiétudes des résidents.
Q. Comment la soirée communautaire s'est-elle déroulée? Était-ce une rencontre formelle?
R. Non, la rencontre n'avait rien d'officiel; l'équipe de hockey locale est venue servir des hambourgeois. La salle était divisée en différents secteurs (ex. secteur de la construction) et nous avions un représentant à chaque kiosque. Des employés de la compagnie ont accueilli les gens et leur ont demandé la raison de leur présence. Nous avons constaté que certaines personnes étaient inquiètes tandis que d'autres voulaient seulement un repas gratuit. Nous les avons accueillies et elles ont pris un bon repas - l'un des participants était très heureux d'avoir un repas sans discours!
Q. Avez-vous une approche structurée pour ces rencontres communautaires?
R. Pas vraiment. S'il y a une collectivité vivant près de notre pipeline, nous parlerons aux résidents. Il n'y a pas de formle. Nous nous adressons à tous les personnes préoccupées par la sécurité pipelinière.
Q. De quelle manière voulez-vous élargir votre accessibilité pour le public, à présent?
R. Internet. Nous voulons améliorer l'accès par Internet. Je suis intéressé à établir des liens avec d'autres sites Web, avec les associations communautaires, et l'ONÉ. TransCanada veut que son site Web soit plus facile d'utilisation et plus interactif.
Q. La soirée communautaire à Cabri a été postérieure à l'événement. Prévoyez-vous en organiser avant que des événements se produisent?
R. Nous recherchons les occasions de nous adresser aux collectivités avant que les problèmes surgissent. À Cabri, nous avons fait en sorte que la collectivité sache que nous étions là et que nous étions concernés.

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baleine

Comité des exploitants de pipelines et de services publics de la région d'Edmonton
Un modèle pour votre collectivité

Bruce Wilson

La rupture de la canalisation Millwoods en 1979 que je vous ai décrite, et la mêlée qui s'ensuivit pour obtenir l'information vitale, nous a enseigné combien il est essentiel de connaître ses voisins et les personnes avec lesquelles on est susceptible de travailler dans une situation d'urgence. Quelles mesures avons-nous prises? D'abord, nous avons formé le Comité des exploitants de pipelines et de services publics de la région d'Edmonton (CEPSPRE). Nous nous sommes réunis, et nous continuons de nous réunir tous les mois, et la haute direction de chacun des membres participe à au moins deux des réunions chaque année. Tous les ans depuis 1980, nous organisons, au printemps, un séminaire sur la sécurité qui attire plus de 500 participants du secteur pipelinier, des services publics, des entreprises d'excavation et des autres métiers et professions de la construction et de l'ingénierie.

Le CEPSPRE met ses plans d'intervention à l'essai et organise des exercices, mais quand une urgence réelle se produit, il faut rassembler toutes ces personnes - les bonnes personnes - rapidement. C'est le but que nous visions en élaborant notre système d'appel d'urgence. Notre objectif est d'avertir rapidement tous les membres-exploitants du CEPSPRE, de les informer d'une urgence pipelinière réelle ou éventuelle, de solliciter la participation de nos membres ou de communiquer avec eux en réponse à un problème perçu (par exemple une odeur d'hydrocarbures non identifiée et répandue), de signaler une menace potentielle pour les installations ou d'accroître la sensibilisation à une situation ou à une menace qui prend de l'ampleur, comme une nappe d'hydrocarbures ou un film à la surface d'un cours d'eau.

Edmonton a inauguré son service d'urgence 911 il y a longtemps, soit en mars 1969. Elle a été la première ville canadienne à offrir cet accès rapide, à l'aide d'un numéro unique, aux services d'ambulance, d'incendie et de police. Comme le réseau téléphonique d'Edmonton appartenait à la ville et était exploité par celle-ci, et qu'il faisait partie du CEPSPRE, il a été facile d'établir un plan de conception et d'obtenir l'équipement voulu pour le raccordement au service 911 et au service d'incendie. Il était également utile - mais pas essentiel pour un tel système - que les services et départements de la ville d'Edmonton soient régis par une politique-cadre de fonctionnement en vertu de laquelle ils doivent tous fournir le savoir-faire, l'équipement et les services qui peuvent s'avérer nécessaires pour assurer l'état de préparation de la ville en cas d'urgences ou de sinistres. Le système d'appel afférent a été mis en place, et les coûts ont été partagés entre les membres du CEPSPRE.

Le CEPSPRE finance ses activités au moyen de deux catégories de cotisations annuelles; les plus élevées sont versées par les membres qui exploitent des pipelines et des services publics, tandis que les autres sont payées par le gouvernement, les organismes de réglementation et les services de première intervention.

Des liaisons téléphoniques spécialisées sont installées entre notre centre de répartition/d'intervention d'urgence et les centres de contrôle, accessibles 24 heures sur 24, de trois de nos membres du CEPSPRE. Cette liaison « 1 à 3 » est activée par un bouton « pipeline » placé sur le téléphone de chaque répartiteur d'urgence. Chacun des trois centres de contrôle possède une liste des membres désignés du CEPSPRE qu'il a charge d'aviser dans une situation d'urgence; les compagnies sont regroupées selon la nature du pipeline :

  • Gazoducs;
  • Oléoducs;
  • Pipelines de produits raffinés.

Chaque compagnie figurant sur ces trois listes est alors appelée individuellement par l'un des trois centres de contrôle principaux. Le centre de répartition d'urgence communique ensuite avec les personnes-ressources des autres organismes membres suivants :

  • Service d'incendie du comté de Strathcona;
  • Alberta Energy and Utilities Board;
  • Office national de l'énergie.

Le même message est transmis uniformément dans chaque cas. À mesure que chaque compagnie est avisée et détermine sa situation et sa participation, elle rappelle le centre de répartition du service d'incendie en utilisant un numéro de téléphone désigné pour faire rapport sur sa situation, sa participation et les mesures qu'elle prend. Chacun de ces appels est enregistré sur un magnétophone double et peut être retrouvé à des fins d'information, de suivi, d'aide ou de référence.

Pendant ce temps, le centre de répartition d'urgence demande l'intervention de la police et appelle les services d'incendie et d'ambulance compétents, et communique aussi avec le centre de répartition du service d'incendie du comté de Strathcona pour établir des relations de travail et l'avertir d'une intervention éventuelle.

Les appels faits à l'Alberta Energy and Utilities Board et à l'Office national de l'énergie avisent ces organismes qu'ils peuvent être appelés à fournir une assistance spéciale ou à prendre des mesures de réglementation. L'intervention des compagnies pipelinières et des services publics, et des autres organismes, peut alors être coordonnée ou assurée par l'intermédiaire du centre de répartition d'urgence d'Edmonton, et si l'incident prenait de l'ampleur, la base établie pour la coordination peut être maintenue ou transférée de façon ordonnée de manière à faire intervenir des paliers supérieurs de gestion, comme le centre des opérations d'urgence de la municipalité.

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baleine

Un lien à entretenir

Kevin Underhill et Warren Loper - Pipeline Interprovincial Inc.*

Au nom d'IPL, Warren et moi aimerions remercier l'ONÉ de nous donner l'occasion de vous entretenir sur le programme de sensibilisation du public de la compagnie. Certains d'entre vous ont peut-être participé à l'atelier de sensibilisation de 1997 où IPL a examiné les modalités d'exécution de son programme annuel de sensibilisation du public. Warren et moi sommes ici aujourd'hui pour vous parler de certains des outils que la compagnie utilise pour mener son programme annuel. Je vous exposerai une nouvelle initiative qu'IPL a lancée, tandis que Warren vous parlera de notre vidéo « Touché manqué » qui demeure un excellent outil de sensibilisation aux pipelines.

Le programme de sensibilisation du public d'IPL vise à éduquer et sensibiliser les intervenants qui vivent et travaillent à proximité de ses pipelines. Le but de la compagnie est de fournir l'information particulière dont les divers groupes cibles ont besoin et de la présenter d'une manière simple et claire afin d'accroître l'utilité de cette information pour le groupe visé.

Un lien à entretenir

Au milieu de 1997, les services des emprises, des croisements, de l'environnement, de la sécurité et des affaires publiques d'IPL se sont réunis pour réexaminer le programme de sensibilisation du public, et plus particulièrement les brochures que la compagnie utilise pour mener son programme annuel. La compagnie voulait donner une nouvelle apparence à la documentation et la mettre à jour, puis s'assurer qu'elle diffusait les messages clés le plus efficacement possible. Pour nous aider dans le cadre de ce processus, nous avons sollicité le savoir-faire de consultants de l'extérieur dont le rôle a consisté à revoir tous les documents antérieurs de sensibilisation du public et à élaborer une trousse qui répondrait à nos besoins et à ceux des divers intervenants.

À partir de ce processus, le thème « Un lien à entretenir » a été élaboré puis élargi pour former le programme que nous offrons actuellement au public. K.I.T. (pour Keeping In Touch) est l'acronyme et le logo du nouveau thème sous-jacent au programme annuel de sensibilisation du public d'IPL.

Objectifs en matière de communication

Éduquer les publics visés

IPL a défini trois principaux groupes cibles : propriétaires, voisins et locataires, personnel de première intervention, et entreprises d'excavation et services publics.

Communiquer directement de l'information pertinente

Le but visé ici est de fournir de l'information particulière pertinente à chaque groupe cible.

Personnaliser le message

Rendre le message plus pertinent pour les groupes cibles individuels sur le plan du contenu, du style et du ton.

Simplifier le message

Afin d'accroître l'utilité de l'information, nous voulions simplifier le message et éviter l'emploi du jargon technique, si possible.

Trousse « Un lien à entretenir »

Comme je l'ai mentionné précédemment, le présent exposé est censé porter essentiellement sur les outils dont IPL se sert pour mener son programme annuel, plutôt que sur les modalités d'exécution du programme. L'un des éléments clés du programme d'IPL est le contact personnel entre les résidents et le personnel sur le terrain de la compagnie qui vit et travaille dans la région. Si un contact personnel est impossible, le personnel laisse l'information à la résidence, et un appel téléphonique tient lieu de suivi.

La trousse de 1998 était constituée d'un contenant conçu de manière à encourager les gens à conserver l'information fournie, d'une bouteille thermos (soit le présent remis au cours du programme de cette année) et, en dernier lieu, d'une lettre de chaque directeur régional présentant le programme « Un lien à entretenir ».

Contenant

Nous avons eu recours aux services d'un photographe professionnel qui a parcouru la canalisation pour prendre des photos du personnel sur le terrain et des propriétaires jalonnant le réseau dans le but de livrer notre message : nous ne faisons pas que traverser les diverses collectivités, nous en faisons partie.

La trousse contient aussi le dépliant de l'ONÉ intitulé Vivre et travailler à proximité des pipelines - guide du propriétaire.

L'élément principal de la trousse est l'ancienne brochure sur la sécurité de la compagnie qui a été rajeunie avec des photos et du texte d'actualité qui ont été agencés d'une manière plus conviviale sur le plan du style, du contenu et du texte.

Carte-réponse

L'un des volets du programme d'IPL comprend l'évaluation et la modification du programme de sensibilisation du public afin de garantir son efficacité. La carte-réponse jointe à la trousse « Un lien à entretenir » fait partie du processus d'évaluation. Les cartes sont pré-adressées et pré-affranchies; les commentaires reçus du public nous aideront à élaborer un programme efficace.

Reliures

Il s'agit ici des trousses fournies au personnel de première intervention ainsi qu'aux entreprises d'excavation et aux services publics. La présentation varie selon le contenu des deux trousses. Les reliures sont à onglets pour faciliter la consultation et répondent aux besoins des utilisateurs dans les bureaux.

La reliure destinée au personnel de première intervention contient des renseignements particuliers sur les produits expédiés et a été réalisée au moyen de fiches signalétiques, format avec lequel les pompiers et les policiers sont familiers.

La reliure qui s'adresse aux entreprises d'excavation et aux services publics est, de toute évidence, axée sur les précautions à prendre lorsque l'on travaille à proximité des pipelines. Elle comprend des cartes du réseau ainsi que la brochure de l'ONÉ intitulée Travaux d'excavation et de construction près des pipelines.

Cela marque la première année du programme « Un lien à entretenir », et nous avons hâte de recevoir les commentaires de nos publics cibles.

Vidéo « Touché manqué »

L'art oratoire est un don que tout le monde ne possède pas forcément. Néanmoins, nous devons transmettre un message clair et cohérent à un vaste public au sujet des dangers liés au fait DE NE PAS appeler avant de creuser. Sur le terrain, le personnel d'entretien du pipeline de la compagnie est chargé de livrer ce message à la population.

Compte tenu que la fonction première de notre personnel d'entretien du pipeline est d'entretenir le réseau pipelinier, le fait de détacher ce groupe diversifié de personnes qui ne sont pas des orateurs publics, pour parler des dangers de ne pas appeler avant de creuser, pourrait avoir des résultats variés. Aussi, en produisant le vidéo « Touché manqué », nous avons normalisé le moyen d'information de sorte que le message soit non seulement uniforme et concis, mais également « transportable ».

Le vidéo a été produit en 1993 dans le cadre d'un partenariat entre IPL et Pipelines Trans-Nord Inc. Le mérite ne nous en revient pas exclusivement car nous avons bénéficié de l'aide d'autres sources, notamment l'utilisation d'extraits du vidéo sur la sécurité du Comité des exploitants de pipelines et de services publics de la région d'Edmonton (CEPSPRE) et les points de vue de l'ONÉ concernant la nécessité pour Trans-Nord de réaliser une production semblable. Je crois que le partage des coûts de 30 000 $ n'a pas fait de tort non plus. Avec le soutien supplémentaire de l'industrie, nous avons obtenu un produit qui est aussi pertinent aujourd'hui qu'au moment de sa création.

L'un des éléments importants pour nous était d'en faire une production générique que tous pourraient utiliser. En fait, en 1997, TransCanada nous a demandé d'ajouter le nom de la compagnie au générique - c'est la seule modification apportée au vidéo au cours des cinq dernières années.

Ensemble, nous adressons ce vidéo de formation aux entreprises d'excavation et aux compagnies de services publics ainsi qu'aux municipalités et aux sociétés d'ingénieurs. J'estime qu'il y a jusqu'à 1 500 copies du vidéo en circulation aujourd'hui.

Cette année, IPL incorpore le vidéo dans son programme « Un lien à entretenir ». Cela signifie que de 300 à 400 entrepreneurs, entreprises en excavation et compagnies de services publics obtiendront le vidéo dans le cadre du programme annuel de sensibilisation du public d'IPL.

IPL continuera d'évaluer et de modifier son programme pour s'assurer qu'il répond à ses besoins et à ceux de ses publics cibles. Nous sommes confiants d'avoir un excellent programme, mais nous sommes également conscients qu'il y a toujours place pour l'amélioration, et ce sont des rencontres comme celles-ci qui nous offrent la possibilité d'apprendre au contact des autres pour en arriver à communiquer de l'information importante de la meilleure manière possible.

Q. Que ferez-vous à la réception des cartes-réponses? À quoi servira l'information fournie?
R. Nous évaluerons l'information figurant sur les cartes afin de déterminer les lacunes possibles de notre programme.
Q. Que ferez-vous pour que les gens retournent les cartes?
R. IPL pré-affranchit les cartes-réponses. Il suffit de les mettre à la poste.
Q. Quel est le coût unitaire des trousses « Un lien à entretenir »?
R. Le coût unitaire (production, reliures et autres) est de 8 $, et IPL a produit 8 000 trousses.
Q. Comment avez-vous réuni les fonds voulus pour affecter autant d'argent à un programme de sensibilisation?
R. Nous avons obtenu assez facilement le financement nécessaire pour ce programme. En outre, les coûts liés à une rupture causée par un tiers seraient beaucoup plus élevés que celui de l'ensemble du programme de sensibilisation de 1998.

____________________
* À compter du 13 octobre 1998, la compagnie Pipeline Interprovincial Inc. est devenue Enbridge Pipelines Inc.

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BC One Call

Scott Henley

Scott Henley, directeur de BC One Call (Centre à numéro unique de la C.-B.), a présenté le nouveau vidéo du centre sur le système d'appel à numéro unique. Le débat qui a suivi la présentation du vidéo a porté essentiellement sur la mise en place des organismes à numéro unique.

En ce qui a trait à l'adoption d'une loi qui exigerait que les compagnies possédant des installations enfouies appartiennent à des organismes à numéro unique, Scott a affirmé que pareille législation a été instaurée aux États-Unis dans tous les États sauf deux, mais que cela ne s'est pas fait du jour au lendemain. Au Canada, il n'y a pas encore de législation du genre et son adoption comporte à la fois des avantages et des inconvénients. Dans la plupart des cas, les compagnies ayant des installations enfouies voient d'emblée l'avantage d'adhérer à un système à numéro unique, mais certaines compagnies ne l'ont pas encore constaté. Essentiellement, l'adhésion à un système à numéro unique n'est pas obligatoire au Canada.

S'agissant de la structure des organismes à numéro unique au Canada, Scott a déclaré que les quatre centres à numéro unique au Canada (Québec, Ontario, Alberta et C.-B.) ont des conseils d'administration et sont dirigés comme des organismes sans but lucratif.

Bob Chisholm, directeur du Centre à numéro unique de l'Alberta, a saisi l'occasion de soulever un point de vue important à savoir : quand les compagnies pipelinières s'adressent aux propriétaires et aux entrepreneurs, c'est pour livrer essentiellement le même message que les centres. Par conséquent, Bob a affirmé qu'il est très avantageux de travailler de concert pour atteindre le but commun de la sécurité publique.

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Service d'intervention d'urgence d'Edmonton

Tim Vandenbrink - Programmes efficaces de sensibilisation

Tim Vandenbrink, capitaine du service d'intervention d'urgence d'Edmonton, a présenté aux participants un exposé sur les programmes efficaces de sensibilisation. Depuis nombre d'années, Tim fait des présentations d'éducation populaire, notamment sur la sécurité-incendie, à des publics de tous âges, et pendant cette période, il a continuellement réévalué le programme de son service.

Tim a constaté qu'à mesure que les gens vieillissent, ils ont tendance à être moins réceptifs à l'information et à la formation visant à les protéger, et que c'est l'une des raisons pour lesquelles il faut constamment réévaluer et améliorer les programmes en place.

Même si Tim fait preuve d'humour dans ses présentations touchant l'éducation et la sécurité de la population, il en ressort clairement le message suivant : la sécurité c'est l'affaire de tous, et pour éduquer efficacement le public, nous devons agir, pas seulement parler.

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Communication des risques
aux voisins du pipeline

Joan Hess - Trans Mountain Pipe Line Company Ltd.

Le pipeline de Trans Mountain, qui s'étend d'Edmonton à Burnaby, transporte 90 % des produits pétroliers utilisés dans le Lower Mainland - des produits tels que l'essence, le combustible diesel et le pétrole brut. Le pipeline a été construit il y a 45 ans et, aujourd'hui, beaucoup plus de gens vivent à proximité du pipeline et des terminals que lors de la construction.

En 1996, Trans Mountain a mis en branle un vaste projet pour créer et coordonner une trousse d'information visant la sensibilisation et la sécurité qui devait être distribuée à plus de 200 000 voisins vivant dans un rayon d'environ un kilomètre du pipeline et des installations de la compagnie.

Le document de communication des risques aux voisins du pipeline a été intitulé « Trans Mountain's Pipeline in your Neighbourhood and Living Safely With it » (Le pipeline de Trans Mountain dans votre voisinage et comment vivre en toute sécurité en sa présence). Cet envoi postal visait à informer les voisins sur la façon de déceler une fuite et à leur indiquer ce qu'il est important de faire et de ne pas faire pour assurer leur sécurité.

Certes, l'information contenue dans la brochure était importante, mais la coordination d'un envoi postal aussi vaste, qui incluait une lettre d'introduction, la brochure et des cartes propres au voisinage, était tout aussi importante. La trousse a été distribuée par Poste Canada grâce à de l'information transmise par la société, et Trans Mountain a préparé les cartes des environs de son pipeline en fonction du code postal. Chaque voisin a reçu une carte indiquant l'emplacement du pipeline et des installations dans la région immédiate.

Une carte-réponse pré-affranchie était fournie à l'intention des personnes qui souhaiteraient recevoir des renseignements supplémentaires ou poser des questions au sujet des installations ou des opérations de la compagnie.

Trans Mountain a reçu environ 300 cartes-réponses et en a assuré le suivi. Les commentaires fournis dans les réponses aideront la compagnie à préparer les futures communications destinées aux collectivités.

Les réponses reçues étaient positives en majorité, les préoccupations étant axées sur la santé, la sécurité et l'environnement. La compagnie a reçu beaucoup de commentaires la félicitant pour ses efforts de communication.

Trans Mountain entend mener un programme de communication semblable tous les deux ans dans l'avenir, pour s'assurer que les voisins demeurent au fait de ses installations et de ses opérations.

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La sécurité commence par un appel
Petits déjeuners sur la sécurité de 1998

Bev Graham - Petroleum Transmission Company Ltd.

Au cours des dernières années, Bev Graham et la Petroleum Transmission Company ont fait oeuvre de chefs de file dans l'industrie pipelinière de la Saskatchewan en organisant des petits déjeuners annuels sur la sécurité à l'intention des entrepreneurs de la Saskatchewan.

Ces petits déjeuners commencent au début du printemps et ont lieu le long du corridor de municipalités urbaines et rurales pendant environ trois semaines; on y diffuse le message suivant aux entreprises d'excavation de la Saskatchewan : « La sécurité commence par un appel ».

Le résultat de cette initiative conjointe de sensibilisation est la diffusion d'un message universel à un public ciblé. Même si le programme semble simple et si le message est universel, mener une campagne conjointe à laquelle participent neuf compagnies constitue une tâche difficile. Il est également difficile d'évaluer le degré de succès d'une campagne de sensibilisation, mais au cours des trois dernières années, on a observé une baisse régulière du nombre de rapports sur des activités non autorisées menées près des pipelines qui relèvent de l'Office en Saskatchewan.

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La sensibilisation du public et le rôle de l'Office

Mike Sullivan - Office national de l'énergie

« A mari usque ad mare » - d'un océan à l'autre

Les représentants des services de sensibilisation du public des compagnies pipelinières, des Maritimes à la C.-B., sont présents ici aujourd'hui. Vous êtes les professionnels de première ligne qui, au nom de la sécurité publique et de la sécurité des pipelines, inondez la population canadienne de brochures, de cartes, d'objets, de calendriers, de journées d'accueil et de matériel éducatif, et faites partie des comités de prévention des dommages.

Par votre seule présence, vous avez manifesté votre volonté et celle de vos compagnies de partager les pratiques exemplaires, d'apprendre de nouvelles techniques et d'élargir vos programmes.

Aperçu

En guise d'introduction, voici les sujets que j'espère aborder brièvement aujourd'hui....

  • Le Règlement sur le croisement des pipelines;
  • La sensibilisation du public aujourd'hui - adapter des programmes de plus ou moins grande envergure pour répondre aux besoins d'un public particulier;
  • Les objectifs que devrait atteindre un programme de sensibilisation du public;
  • Ce que nous - les inspecteurs de l'Office national de l'énergie - recherchons dans un programme de sensibilisation du public;
  • Comment les inspecteurs évaluent les programmes;
  • L'avenir de la sensibilisation du public.

Le Règlement sur le croisement des pipelines de l'Office national de l'énergie

En vertu du Règlement sur le croisement des pipelines, les compagnies pipelinières doivent établir et maintenir des programmes « permanents » de sensibilisation du public. Avant la promulgation du Règlement en 1988, certaines compagnies menaient déjà des programmes de sensibilisation , mais le Règlement a marqué un point de départ pour nombre d'entre elles.

Les programmes doivent :

  1. Informer le public de la présence de la canalisation,
  2. Informer le public des responsabilités qui lui incombent lors de travaux de construction d'installations ou de travaux d'excavation près d'un pipeline, et
  3. Être évalués régulièrement afin de déterminer leur efficacité.

En tant qu'organisme de réglementation, l'Office doit veiller à ce que ses règlements soient respectés et à ce qu'ils soient toujours pertinents et efficaces. En offrant des tribunes comme les ateliers de sensibilisation, nous estimons contribuer à fournir le cadre voulu pour des programmes de meilleure qualité.

La sensibilisation du public aujourd'hui

Les programmes de sensibilisation prennent des formes diverses et sont d'envergure variée, chacun étant conçu pour servir au mieux le public jalonnant l'emprise de chaque compagnie pipelinière.

Certaines installations pipelinières couvrent de très grandes distances, traversant divers environnements urbains, et nécessitent une petite armée de gens pour assurer la sécurité opérationnelle.

Par contre, d'autres installations ne couvrent pas nécessairement les mêmes distances et les régions qu'elles traversent ne sont peut-être pas aussi diversifiées sur le plan de la densité démographique et de l'activité industrielle. Cependant, chaque programme requiert planification, coordination et organisation. Dans chaque cas, il faut adapter le programme de sensibilisation pour tenir compte efficacement des enjeux potentiels et des publics respectifs.

Les compagnies qui exploitent un pipeline court peuvent trouver difficile de justifier un programme de sensibilisation du public. Cependant, le Règlement ne fait pas de distinction injuste. La sécurité des personnes qui vivent le long d'un pipeline de quelques kilomètres est tout aussi importante que celle des personnes résidant le long d'une emprise traversant tout le pays. De par sa nature même, le Règlement de l'ONÉ permet à chaque compagnie pipelinière de déterminer ce qui lui convient le mieux et d'élaborer son programme en fonction des besoins de son public ou de ses intervenants.

Les efforts consacrés à la formation du personnel chargé d'exécuter un programme de qualité, et la philosophie organisationnelle de la compagnie, constituent des facteurs clés dans l'efficacité d'un programme. Un gros budget peut certes refléter l'étendue du programme d'une compagnie, mais il ne garantit pas nécessairement l'efficacité de ce dernier.

Quels objectifs devrait atteindre un programme de sensibilisation du public?

Un programme de sensibilisation du public devrait créer un « public informé » qui sait comment prévenir les incidents - notamment les dommages par les tiers - et comment intervenir en cas d'incident pipelinier.

Pour atteindre ce but, un programme de sensibilisation doit être souple : il doit évoluer en fonction de la demande d'information de la part du public.

Nous devons tous parvenir à fournir plus efficacement l'information que le public exige.

Inspections, vérifications et surveillance des programmes de sensibilisation du public

Nous menons des vérifications, des inspections et des contrôles pour nous assurer que l'industrie répond aux exigences de l'ONÉ qui sont prévues par la loi.

Les réactions à ce rôle de l'Office sont parfois partagées. Nous nous efforçons de ne pas nous attarder sur les réactions négatives mais plutôt d'améliorer les mesures visant à accroître le rendement. Le fait est que si nous travaillons tous ensemble, nous serons beaucoup plus efficaces.

Le rôle de l'Office

L'Office national de l'énergie siège au centre du « réseau » de réglementation des compagnies pipelinières; il constitue l'un des « dénominateurs communs » qui relient les membres de l'industrie. L'autre dénominateur commun est peut-être le fait que nous visons tous à assurer la sécurité de la population canadienne et à accroître la confiance de celle-ci dans la sécurité des réseaux pipeliniers.

Cependant, la sécurité n'est pas de propriété exclusive. En partageant l'information, les réalisations et les pratiques exemplaires, nous augmentons les chances d'assurer la sécurité du public.

Au-delà des exigences du Règlement, cependant, le rôle non défini de l'Office en ce qui a trait à la sensibilisation du public est le suivant :

  • Encourager l'amélioration continue des programmes de sensibilisation du public;
  • Faciliter l'échange de l'information, des noms et des tendances ainsi que le partage des méthodes éprouvées, selon les besoins, par téléphone ou au cours d'une vérification ou d'une réunion.

Grâce à nos liens avec les experts de l'industrie dans le domaine de la sensibilisation du public, nous avons une large vue d'ensemble de l'initiative de sensibilisation du public.

Il en résulte que le processus de vérification et d'examen non seulement garantit la conformité, mais aussi permet d'acquérir et de partager des connaissances dans le domaine de la sensibilisation du public et de rassembler de l'information sur les tendances qui va au-delà des méthodes éprouvées de prestation de l'information publique.

Champ de vision

Par exemple, voici quelques éléments que nous recherchons à l'examen d'un programme de sensibilisation du public :

Philosophie organisationnelle

Peut-on dégager un lien entre la philosophie organisationnelle de la compagnie et la façon dont elle livre son programme de sensibilisation? Que les renseignements et les directives concernant l'exécution du programme soient transmis de façon informelle au personnel de la compagnie n'est peut-être pas aussi efficace que le fait de fournir cette information grâce à de la formation.

Leadership

Au sein de l'industrie pipelinière, il existe des leaders sur le plan de l'initiative, de la philosophie, de la reconnaissance des tendances, et de l'innovation. Parfois, ce sont les individus dans une compagnie qui sont les agents moteurs du programme. Ces compagnies et ces personnes deviennent de bonnes personnes-ressources et des mentors.

Tendances actuelles

L'évolution des techniques de construction et d'excavation peut susciter de nouveaux risques pour les pipelines. Exemples : forage directionnel, défonçage du sol pour la pose de câbles à fibres optiques. Est-ce que la compagnie cible ces entreprises d'excavation ayant des techniques particulières?

Est-ce que la compagnie utilise la technologie actuelle pour appuyer l'exécution de son programme de sensibilisation du public sur les pipelines - ex. pages interactives du Web?

Nouveaux enjeux

Des méthodes nouvelles d'excavation ou d'autres raisons pour mener des travaux d'excavation peuvent aussi accroître les risques pour les pipelines - en Saskatchewan, les chasseurs de canards ont creusé des trous profonds et larges près d'emprises pipelinières pour se cacher pendant la chasse et, au cours de la tempête de verglas au Québec et en Ontario, le rythme effréné des travaux effectués par les compagnies de services publics pour rétablir l'électricité a posé un risque plus grand pour les pipelines qu'en temps normal.

Innovation

Les napperons sur la sécurité pipelinière, les mécanismes de réponse aux sondages et la coopération conjointe pour la planification et l'organisation d'activités telles que les petits déjeuners des entrepreneurs, sont autant d'idées novatrices qui peuvent être partagées avec les autres compagnies. L'innovation est la caractéristique d'un programme qui est vivant et permanent.

Vulnérabilité

Y a-t-il un aspect du programme qui n'est pas efficace et qui nécessiterait peut-être des modifications? Souvent, ce n'est pas le plan ou le contenu particulier d'un programme qui le rend vulnérable, mais plutôt le manque d'engagement de la compagnie ou de ses représentants à l'égard du programme.

Évaluation d'un programme de sensibilisation du public

L'Office national de l'énergie ne procède pas à une « vérification » du programme d'une compagnie; il examine plutôt l'évaluation, faite par la compagnie, de l'efficacité de son programme.

Voici quelques questions que l'inspecteur de l'Office garde à l'esprit quand il mesure l'efficacité d'une évaluation :

1. « La compagnie a-t-elle évalué son programme? »

O Dans l'affirmative, la compagnie a montré qu'elle veut que son programme évolue et s'améliore constamment.

N Il se peut que le programme commence à vieillir et stagne - ce qui peut indiquer des problèmes plus importants tenant à la philosophie de l'organisation; la compagnie estime peut-être que son programme est efficace et qu'il n'y a donc pas lieu de l'évaluer. Selon la réglementation, l'évaluation doit être documentée.
2. « La compagnie a-t-elle défini des buts? »

O La compagnie a démontré que le programme a été évalué et qu'elle a cerné les domaines où des améliorations doivent être apportées. Fixer des buts garantit qu'un programme est dynamique et permanent.

N Il se peut que la compagnie n'ait pas vu la nécessité de définir des buts à ce moment particulier. Cela est acceptable, mais à un moment donné la prévisibilité s'installe et la compagnie ferait bien d'actualiser son programme pour s'assurer que le public visé reçoit de l'information à jour.
3. « La compagnie a-t-elle atteint ses buts? »

O La compagnie a axé ses efforts sur des buts réalisables et les a atteints.

N Il peut y avoir de nombreuses raisons pour lesquelles les buts n'ont pas été atteints, mais le principal c'est que la compagnie en a fixés. Au moyen d'une évaluation, la compagnie déterminera pourquoi elle n'a pas atteint ces buts, et elle examinera les mesures à prendre.

Et, bien sûr, il reste la question : « Pouvons-nous vous être utiles? » - Est-ce que l'ONÉ peut faire quelque chose pour contribuer à l'évolution du programme de votre compagnie?

Un travail continu

Sensibiliser le public est un « travail continu ». Les morceaux du casse-tête semblent s'imbriquer, mais le casse-tête n'est jamais complété. À mesure qu'évolue la demande du public, ou que change la façon dont nous recevons et transmettons les changements dans l'information, il faut modifier les programmes utilisés pour livrer le message.

Si l'information continue d'être diffusée de la même façon qu'il y a dix ou vingt ans, elle finira par devenir une nuisance et à gaspiller notre temps. Le contenu des programmes, tout comme le mode de presentation, doivent être d'actualité.

Faire le casse-tête

Nous travaillons tous sur notre morceau du casse-tête.

Il y a dix ou quinze ans, les morceaux était plus dispersés, mais lentement, au fil des ans, les leaders et les innovateurs de l'industrie ont réussi à constituer une partie du casse-tête.

La philosophie organisationnelle entraîne l'innovation, crée des leaders et nous signale les changements dans les tendances actuelles; elle est essentielle à l'établissement et à la réalisation des buts. Ces morceaux du casse-tête se rassemblent. Cependant, quand nous essayons de réunir tous les morceaux, nous avons parfois l'impression de faire deux pas en avant puis un pas en arrière et ce, parce que ce qui nous semble sécuritaire aujourd'hui ne le sera peut-être pas demain.

Les personnes qui vivent le long de la canalisation sont nos voisins, notre famille et nos amis, et il est important qu'ils se sentent à l'aise de vivre et de travailler près de ces installations.

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Conclusion

Au cours des deux dernières années, les pipelines ont fait les nouvelles et les gros titres. Malheureusement, les médias font de bons reportages sur les sinistres. Cependant, ils ne font à peu près rien pour signaler des initiatives menées dans l'industrie pipelinière, comme les programmes de sensibilisation du public, qui visent à assurer la sécurité publique.

Fournir de l'information exacte, opportune et efficace pour assurer la sécurité publique constitue un défi de taille. Cependant, à la lumière des exposés présentés aujourd'hui, nous pouvons affirmer que bien des efforts sont déployés pour assurer la sécurité publique.

Mais l'initiative de sensibilisation du public n'est aussi forte que l'est son maillon le plus faible. Le grand public ne fait pas de distinction entre la compagnie « X » et la compagnie « Y », la compétence fédérale ou provinciale - si un incident se produit, l'industrie en général et l'organisme de réglementation seront placés à la même enseigne.

Collectivement, nous pouvons réaliser beaucoup de choses par une coopération accrue, la communication, la participation conjointe et l'évaluation des programmes de sensibilisation du public. Tant que nous continuerons à partager l'information, les pratiques exemplaires et le but d'assurer la sécurité de la population sur chaque emprise, je crois que nous atteindrons notre objectif, la sécurité publique.

Questions et réponses

Observation de Larry Champ, Shell U.S. et One-Call, membre exécutif

« Aux États-Unis, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes. Vous avez des idées extraordinaires, et nous devrions nous réunir pour partager l'information et les idées sur la sécurité publique et parler des mesures prises par les compagnies pipelinières. Nous devrions regrouper ces idées des deux côtés de la frontière, les partager et répéter le processus. Nous pourrions, et nous devrions faire de même avec les systèmes à numéro unique. Nous devrions nous engager à partager l'information sur ce sujet également. »

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Mot de la fin

Comme l'étalement urbain fait en sorte que de plus en plus de gens vivent et travaillent à proximité des pipelines qui, autrefois, s'étendaient bien au-delà des limites des villes, le risque de dommages par des tiers croît chaque jour. Il faut donc absolument que le public sache comment prévenir les incidents et comment intervenir en cas d'incident pipelinier.

Les membres de l'industrie rivalisent les uns avec les autres dans divers domaines, mais quand il s'agit de la sécurité publique, les règles du jeu sont les mêmes pour tous. La sécurité est l'affaire de tous; elle n'appartient pas exclusivement à une compagnie, à un comité ou à une partie.

À l'atelier de sensibilisation de 1998 qui a eu lieu à Vancouver, nous avons pu constater l'engagement des compagnies, qui ont fait des exposés et qui ont participé, à partager les pratiques exemplaires. Si les compagnies continuent de travailler en collaboration et intensifient leurs efforts dans le but de fournir de l'information efficace au public, elles réussiront probablement à améliorer la sécurité des personnes qui vivent et travaillent à proximité des pipelines.

Je vous remercie d'avoir assisté et participé à l'atelier de sensibilisation de 1998, et je remercie tout spécialement Scott Henley de BC One Call pour sa contribution à la réalisation de cet événement.

Sincèrement,

Mike Sullivan
Directeur de projet

Atelier de sensibilisation de 1998

Équipe de l'atelier de sensibilisation du public de 1998 :

Stella Hiebert - Planification interne
Karen Befus - Planification externe
Franco Valle - Conseiller pour le projet
Mike Sullivan - Directeur de projet et animateur

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