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Collaborateurs émérites

Les collaborateurs et collaboratrices émérites sont des individus de grande expérience provenant de la fonction publique et du secteur privé (universités, secteur des affaires et à but non lucratif et anciens fonctionnaires). Ils sont nommés par l'École conformément à la Politique sur le Programme de collaborateurs et collaboratrices émérites afin de participer à des projets spécifiques reliés aux activités de l'École telles que les programmes d'apprentissage, la recherche et la coopération internationale.

Les collaborateurs émérites provenant de la fonction publique sont habituellement affectés pour une période allant de six mois à deux ans à l'une des directions opérationnelles de l'ÉFPC. Ils doivent élaborer et mettre en oeuvre leur plan de travail pour mener à bien leurs projets. Les collaborateurs émérites universitaires sont nommés pour une période de cinq ans durant laquelle ils collaborent à des projets et des activités de recherche qui s'inscrivent dans les priorités de recherche de l'ÉFPC. Le programme des collaborateurs émérites contribue d'une part, à accroître les connaissances et la compréhension gouvernementale et à appuyer le perfectionnement des gestionnaires de l'administration fédérale. Le programme contribue également à donner aux collaborateurs émérites l'occasion de renouveler et d'approfondir leurs connaissances durant leur séjour et ainsi d'enrichir le capital de savoir de leur milieu de travail d'origine lors de leur retour.

Politique sur le Programme de collaborateurs et collaboratrices émérites

Le programme de collaborateurs émérites permettra d'amener à l'ÉFPC des candidats de la fonction publique et du secteur privé (des universités, du secteur des affaires et à but non lucratif et d'anciens fonctionnaires).

  1. Le programme vise à

    a) donner aux collaborateurs émérites l'occasion de contribuer au perfectionnement des cadres supérieurs du gouvernement fédéral et d'enrichir l'École de la fonction publique du Canada, par l'entremise de la recherche, des études et de l'enseignement ainsi que par la diversité de leur expérience;

    b) donner aux collaborateurs émérites l'occasion de renouveler et d'étendre leurs connaissances durant leur séjour à l'ÉFPC et d'enrichir le capital de savoir de leur ministère et du gouvernement lors de leur retour.

  2. Les collaborateurs émérites peuvent être choisis à l'intérieur ou à l'extérieur de la fonction publique. Ceux qui proviennent du secteur public seront nommés pour une période de six mois à deux ans. Deux collaborateurs émérites seront choisis de façon rotative du secteur des affaires internationales et du droit et des politiques publiques; le troisième proviendra d'un secteur jugé prioritaire au moment de la sélection. Les collaborateurs émérites universitaires seront nommés pour une période de cinq ans.

  3. Les collaborateurs émérites participeront à des programmes d'apprentissage, de recherche et de collaboration internationale. Les responsabilités particulières de chacun feront partie d'une entente officielle convenue avant l'affectation / la nomination.

  4. À la fin de leur mandat, les collaborateurs émérites cesseront de porter le titre de collaborateur émérite de l'ÉFPC, mais ils pourront s'identifier comme étant d'anciens collaborateurs émérites de l'ÉFPC.

II. Mise en oeuvre

Le directeur du programme devrait identifier et soumettre ses besoins à la Présidente de l'École au moment de la préparation du budget.

Les dispositions financières et administratives concernant le programme varient selon la provenance du candidat: fonctionnaire du secteur public ou employé du secteur privé (universités, secteur des affaires et à but non lucratif) ou ancien fonctionnaire, comme suit:

  1. Fonctionnaires fédéraux

    - L'affectation des collaborateurs émérites se fera suite à une entente conjointe entre l'administrateur général du ministère du candidat et la Présidente de l'ÉFPC, par l'entremise d'un protocole d'entente.

    - Les salaires, les avantages sociaux les frais de réinstallation (à l'aller et au retour, s'il y a lieu) seront payés par le ministère d'attache. fournira un bureau et assumera toutes les dépenses relatives aux fonctions du collaborateur émérite.

    L'ÉFPC - Les participants demeurent à la charge de leur ministère d'attache à la fin de leur séjour à l'École.

  2. Les fonctionnaires de l'extérieur de la fonction publique fédérale ou les employés du secteur privé (des universités, du secteur des affaires et du secteur à but non lucratif)

    - L'affectation des collaborateurs émérites se fera suite à une entente conjointe entre le directeur du collaborateur émérite ou une personne occupant un poste de niveau équivalent et la Présidente de l'ÉFPC, par l'entremise d'un protocole d'entente, sauf pour les universitaires qui seront nommés par lettre de la Présidente.

    - Pour les fonctionnaires, les salaires, les avantages sociaux et les frais de réinstallation (à l'aller et au retour) seront payés par l'employeur parrain. L'École fournira un bureau et assumera toutes les dépenses relatives aux fonctions des collaborateurs émérites. Pour les autres, l'ÉFPC pourra assumer une partie de ces frais si le collaborateur émérite touche un salaire réduit (p.ex. un professeur d'université en année sabbatique à l'ÉFPC).

    - Les collaborateurs émérites demeurent à la charge de leur employeur d'attache à la fin de leur séjour à l'École.

  3. Anciens fonctionnaires

    - Les nominations d'anciens fonctionnaires seront effectuées en vertu des dispositions du paragraphe 15(2) de la Loi sur l'ÉFPC et sont subordonnées au Code régissant les conflits d'intérêt et l'après-mandat de la fonction publique.

    - Les salaires et les prestations connexes seront négociés et approuvés par les participants proposés et la Présidente de l'École. Ils seront déterminés conformément aux conditions de l'emploi dans la fonction publique.

*Dans ce texte, les termes masculins désignant des personnes sont utilisés à titre générique.

  Directives pour une demande d’inscription au Programme des
       collaborateurs émérites

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Collaborateurs émérites provenant de la fonction publique

Monsieur Alan Winberg a accepté de se joindre au Centre canadien de gestion à titre de collaborateur émérite dans le cadre du programme de gestion publique le 1er décembre 2002. M. Winberg a occupé plusieurs postes comme sous-ministre adjoint à Développement des ressources humaines Canada (1999-2002) et au Secrétariat du Conseil du Trésor (1989-1999). Il a également occupé des postes de direction dans un certain nombre de ministères ou organismes : Office national de l'énergie, Ressources naturelles Canada, Affaires indiennes et du Nord ainsi que Consommation et Affaires commerciales. Avant de devenir fonctionnaire, M. Winberg était professeur à la Faculté d'administration de l'Université d'Ottawa. Actuellement, il propose des mesures pour renforcer les relations de l'EFPC avec les écoles et les programmes d'administration publique des universités canadiennes. Il dirige des projets et effectue des recherches afin d’améliorer la formation en gestion des fonctionaires fédéraux et pour faire de l'École un centre international d'excellence en gestion moderne et en gestion du secteur public.

Monsieur John Higginbotham s’est joint le 1er août 2002 au CCG où il agit à titre de collaborateur émérite, Affaires internationales. Avant son arrivée au Centre, il était sous-ministre adjoint, Politiques, Communications et Culture, au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) après avoir exercé pendant six ans les fonctions de ministre chargé des questions politiques et transfrontalières à l'Ambassade du Canada à Washington. Il a aussi occupé différents postes à Beijing et à Hong Kong, et il a représenté le Ministère à titre d'attaché de recherche au Weatherhead Centre for International Affairs de l'Université Harvard. Lors de ses affectations à l'Administration centrale du MAECI, il a acquis une spécialisation en politique économique et commerciale et en planification stratégique. Au CCG, il a notamment pour mission de contribuer à renforcer les activités internationales. Il met sur pied une série de projets sur le rôle du Canada dans la nouvelle Amérique du Nord.

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Collaborateurs émérites universitaires

Monsieur Peter Aucoin est demeuré titulaire de la chaire d'enseignement McCulloch en sciences politiques de l'Université Dalhousie pendant son affectation à titre de collaborateur émérite de l'École. M. Aucoin s'est distingué en tant que chercheur dans le domaine de l'administration publique canadienne et comparative. Paru en 1995, son livre The New Public Management: Canada in Comparative Perspective lui a valu le prix de littérature Charles Levine pour l'excellence de sa recherche en administration publique comparative. M. Aucoin est aussi l'auteur de dix autres livres et de plus de cinquante articles et chapitres de livres sur l’administration publique canadienne et l'administration publique comparative. Il a été président de l'Association canadienne de sciences politiques et vice-président de l'Institut d'administration publique du Canada (IAPC). Il a été conseiller pour les administrations fédérale, provinciales et municipales et a dirigé et présidé plusieurs commissions royales sur la réforme de l'administration publique. En 1999, il a reçu la Médaille d'excellence en administration publique du Lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse pour l'importance de sa contribution à ce domaine du savoir. Au CCG, il a collaboré avec Donald Savoie à la publication de Gestion du changement stratégique : leçons à retenir de l'Examen des programmes et a cosigné l'article « The Dialectics of Accountability for Performance in Public Management Reform » avec Ralph Heintzman. Il a également rédigé des chapitres des livres de Peters et Savoie intitulés Les nouveaux défis de la gouvernance et Réformer le secteur public : où en sommes-nous? Dans le cadre du projet de recherche à long terme sur la modernisation de la gouvernance, il a fait paraître l’étude intitulée La fonction publique comme organisation apprenante : Maintenir le mouvement de réforme dans la fonction publique.

Monsieur Jacques Bourgault détient un doctorat en administration publique et un doctorat d'État en sciences politiques de l’Université de La Sorbonne. Il est avocat et membre du Barreau du Québec. Il est professeur titulaire à l'UQAM depuis 1973, professeur associé à l'ÉNAP depuis 1989 et a été chargé de séminaires de maîtrise et de doctorat à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), à l’École nationale d’administration publique (ÉNAP), à l'Université de Montréal et à l'École des Hautes Études Commerciales. Ses recherches portent principalement sur l'administration publique, la modernisation de l'administration, la gouvernance, la haute fonction publique, l'évaluation du rendement et les tendances de la gestion publique dans l’administration québécoise et fédérale. Il a agi comme consultant pour de nombreux ministères et organismes québécois, canadiens et étrangers. Il a été président de l'Institut d’administration publique du Canada (IAPC), après avoir présidé bon nombre de ses comités et a siégé aux conseils d'administration de l’UQAM, de l’Association canadienne pour l’avancement des sciences (ACFAS), du Centre canadien de gestion (CCG) et des Presses de l'Université Laval (PUL).

Monsieur Kenneth Kernaghan a conservé son poste à l'Université Brock pendant son affectation à titre de collaborateur émérite à l'École. Il a signé de nombreux livres et articles sur l'administration canadienne et comparative, sur l'éthique dans le secteur public, sur les relations entre les entreprises et le gouvernement ainsi que sur la théorie de l'administration publique. En collaboration avec David Seigel, il a écrit un traité, Public Administration in Canada: A Text, qui fait figure de classique et qui a été remis sous presse à plusieurs reprises, la dernière fois en 1999. Au CCG, il a publié un certain nombre d'ouvrages sur les valeurs et l'éthique, dont Les valeurs dans la fonction publique et L'ère de l'éthique dans l'administration publique canadienne. Il a été rédacteur en chef de Canadian Journal of Public Administration et occupe maintenant ces fonctions pour le journal de l'Institut international des sciences administratives (IISA). On a récemment salué sa contribution à l’étude de l’administration publique en l'élisant membre de la Société royale du Canada.

Monsieur Henry Mintzberg est demeuré titulaire de la chaire d'enseignement Cleghorn en gestion de l'Université McGill pendant son affectation à titre de collaborateur émérite à l'École. Au cours de son illustre carrière, M. Mintzberg a signé douze livres et plus d'une centaine d'articles qui ont été traduits dans plus d'une douzaine de langues. Il a reçu de nombreux titres honorifiques d'universités nord-américaines et européennes et a été nommé Officier de l'Ordre du Canada en 1998 pour sa contribution très remarquable à l’étude de la gestion. Il a été consultant en gestion auprès de gouvernements, d'organisations et d'entreprises d'Amérique du nord et d'Europe. Ses recherches actuelles portent sur la nature et les styles de gestion, sur les formes d'organisation et sur le processus d'élaboration des stratégies. Son dernier livre, Developing Managers, not MBSs, doit paraître un peu plus tard cette année.

Monsieur B. Guy Peters est demeuré titulaire de la chaire d'enseignement Maurice Falk en administration américaine de l'Université de Pittsburgh pendant son affectation à titre de collaborateur émérite à l'École. M. Peters a fait sa marque en tant qu'autorité du domaine de l'administration publique comparative. Son premier ouvrage significatif, The Politics of Bureaucracy, est généralement considéré comme le principal ouvrage de référence dans ce domaine. Par ailleurs, il est auteur et co-auteur d'au moins treize autres livres et de nombreux articles. Au CCG, il a écrit et publié La gestion d'un gouvernement horizontal : l'aspect politique de la coordination, La fonction publique, l'État en transition et la fonction gouvernementale et La capacité des pouvoirs publics d'élaborer des politiques. Il a également été co-auteur de La gestion de l'incohérence : le dilemme de la coordination et de la responsabilisation et de Réinventer Osborne et Gaebler : leçons à tirer des travaux de la Commission Gore. En outre, il a collaboré avec Donald Savoie à la publication de Réformer le secteur public : où en sommes-nous?, des Nouveaux défis de la gouvernance et de Gouvernance au XXIe siècle: revitaliser la fonction publique. Il a agi à titre de conseiller en matière de réforme administrative auprès de nombreux gouvernements, notamment en Australie, au Canada, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas ainsi que de l'OCDE. Dernièrement, M. Peters a reçu un doctorat honorifique de l'Université de Vaasa, en Finlande, pour la qualité exceptionnelle de ses recherches en administration publique comparative.

Madame Susan Phillips, Ph.D est professeure et directrice de la School of Public Policy and Administration de l’Université Carleton, où elle enseigne depuis 1988. Elle est également chercheure principale du Centre for Voluntary Sector Research and Development, de la même université. Mme Phillips a publié de nombreux ouvrages traitant de la gouvernance horizontale, de la participation des citoyens, du fédéralisme, des politiques sociales, du secteur bénévole et des politiques publiques urbaines. Ses plus récents travaux portaient sur une analyse comparative des modèles de gouvernance partagée et de réglementation du secteur tertiaire. Elle a été corédactrice en chef du périodique Analyse de politique, rédactrice pour la publication annuelle How Ottawa Spends et elle est membre du comité de rédaction du Philantropist. En 1998, elle a participé à titre de co-auteur à la rédaction d’un article sur la question des sexes dans l’administration publique, ce qui lui a valu le prix J. E. Hodgetts pour le meilleur article en anglais dans la publication Administration publique du Canada. De 2000 à 2005, elle a été codirectrice du Voluntary Sector Evaluation Research Project, un projet de la Community-University Research Alliance (CURA) qui bénéficie du soutien du Conseil de recherches en sciences humaines et de la Fondation Max Bell. Elle a été directrice de la recherche pour le Broadbent Panel on Accountability and Governance in the Voluntary Sector et a agi en qualité de conseillère stratégique auprès d’organisations bénévoles nationales, de gouvernements municipaux et de divers ministères fédéraux.

Monsieur Allan Tupper est professeur de sciences politiques et vice-président associé (Relations extérieures) à l'Université de la Colombie-Britannique (UBC). Avant de se joindre à l'UBC, il a passé 26 ans à l'Université de l'Alberta, où il a occupé divers postes, dont ceux de vice-président associé (Relations gouvernementales), de doyen associé des Arts et de directeur du Département de sciences politiques. Auparavant, il avait aussi été vice-président (Académique) de l’Université Acadia. Ses domaines d’expertise sont la politique en Alberta, la politique au Canada, la politique publique et la gestion publique. Il a publié de nombreux ouvrages sur des sujets tels que la privatisation, la politique en Alberta, les relations du gouvernement avec le secteur privé et la réforme de la fonction publique. La plus récente de ses publications est No Place to Learn, un livre qui soulève des questions importantes sur l'état de l'éducation supérieure au Canada (écrit en collaboration avec John W. Langford en 2002). Le professeur Tupper participe à des associations nationales. Il a été directeur de l'Association canadienne de science politique et du Centre d’études constitutionnelles. Il a aussi été rédacteur en chef du Bulletin de l’Association canadienne de science politique et membre du Comité national de recherche de l’Institut d’administration publique du Canada. En 1998, il a été nommé rédacteur en chef de la prestigieuse revue Administration publique du Canada.

 

 
Mise à jour : 2005 - 12 - 13