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À notre sujetDocuments collectif >Fonds de stimulation de l’innovation par l’apprentissageÉcole de la fonction publique du Canada 8 février 2005 Télécharger ce rapport en format PDF Table des matières
SUCCÈS GLOBAL DU PROJET DU FSIA
ANNEXE I : PROPOSITIONS CHOISIES AUX FINS D’UN EXAMEN SYSTÉMATIQUE ANNEXE II : SOMMAIRE FINANCIER IntroductionHistorique du Fonds de stimulation de l’innovation par l’apprentissage Le comité des sous-ministres sur l’apprentissage et le développement (CAD) a été formé en 1999 pour élaborer une stratégie d’apprentissage à l’intention de la fonction publique du Canada. Dans son premier rapport, en juin 2000, le CAD a recommandé la création d’un fonds de stimulation pour assurer un soutien financier à « l’élaboration et l’essai de nouvelles idées dans les domaines de la prestation de services, de l’utilisation de la technologie, de l’élaboration de politiques et du leadership, par le biais d’initiatives susceptibles d’être appliquées à l’ensemble de la fonction publique ». À la suite de cette recommandation, l’ancien Centre canadien de gestion (CCG), maintenant connu sous le nom de l’École de la fonction publique du Canada (EFPC), a lancé le Fonds de stimulation de l’innovation par l’apprentissage (FSIA), en février 2003, à titre de projet pilote. Vingt-sept ministères et organismes fédéraux l’ont appuyé. Les responsables du FSIA ont sollicité des propositions des employés des ministères et organismes participants qui devaient présenter des idées sur la façon de remplir les engagements décrits dans Des résultats pour les Canadiens et les Canadiennes en innovant et en concrétisant de nouvelles idées. Par l’élaboration de techniques et de méthodes d’apprentissage novatrices et expérimentales, le FSIA vise à contribuer à transformer la fonction publique fédérale. S’inspirant du modèle de capital de risque, le FSIA n’a financé que les projets susceptibles d’atteindre les objectifs énoncés. Le FSIA a cherché à encourager des idées novatrices dans les secteurs suivants :
En outre, le Fonds a accordé une attention particulière
aux projets qui pouvaient avoir une application plus large dans l’ensemble
de la fonction publique. Comme les projets étaient de nature expérimentale,
l’accent ne devait pas être mis sur les résultats comme
tels, mais plutôt sur la création Un comité formé de personnes de l’extérieur de la fonction publique triées sur le volet a examiné 487 propositions parmi lesquelles il en a choisi 16. La priorité a été donnée aux projets qui ne se limitaient pas à un seul ministère, qui favorisaient la formation de partenariats coopératifs et qui mettaient en jeu diverses capacités de gestion. On s’attendait à ce que les projets, financés jusqu’à un maximum de 50 000 $, produisent des résultats à l’intérieur d’une période de dix à douze mois. Le FSIA prévoyait cinq résultats :
Le projet pilote du FSIA doit maintenant être évalué en fonction des résultats escomptés. Conformément aux priorités du comité de vérification interne de l’EFPC, on devait aussi procéder à un examen de l’utilisation des fonds. Exigences Nous avons été chargés d’effectuer un examen
systématique des propositions financées, de présenter
à l’EFPC et aux ministères et organismes participants
un sommaire des réalisations et des défis du L’examen systématique des propositions choisies consiste en une évaluation des résultats des projets en fonction des critères de réussite établis, tels qu’ils ont été précisés dans les propositions initiales. Cependant, comme les propositions étaient de nature expérimentale, les résultats finaux ne constituaient pas le seul critère d’évaluation. Nous avons aussi tenu compte des méthodes et processus élaborés et des connaissances créées, que nous avons considérés comme des résultats positifs susceptibles d’être appliqués à l’ensemble de la fonction publique. Nous devions aussi préparer un sommaire financier pour chaque projet (annexe II), afin de déterminer si les fonds alloués à chaque proposition avaient été dépensés. L’engagement concernait toute la durée du programme du
FSIA, allant de la présentation initiale des propositions à
la présentation des rapports finaux sur les projets. Après
avoir examiné certaines propositions, nous avons préparé
un sommaire de nos observations sur les réalisations du projet
pilote et les défis qui en ont résulté. Nous avons
cerné les objectifs et les critères de réussite de
chaque projet choisi aux fins de l’examen à partir des propositions
initiales des équipes de projets. Pour en apprendre davantage sur
les projets et nous assurer que les équipes avaient bien rempli
leur obligation de rendre compte, nous avons examiné leurs rapports
provisoires et finaux. Finalement, ÉchantillonnageDes 16 projets qui ont obtenu des fonds, il nous fallait en examiner un minimum de quatre, y compris un qui n’avait pas réussi à employer les fonds alloués. Les différentes régions géographiques et les répondants ministériels devaient aussi être représentés dans l’échantillon de propositions sélectionnées. Pour suivre ces lignes directrices, nous avons obtenu de l’EFPC
la liste des propositions financées qui précisait le ministère
et la région des auteurs dont les propositions ont été
acceptées. La liste nous a permis de constater que, des 16 projets
financés, quatre provenaient de l’extérieur de la
région de Pour trouver un projet qui n’avait pas réussi à employer les fonds alloués, nous avons examiné les rapports finaux, en comparant les dépenses totales aux montants accordés. En fonction de ces critères, quatre propositions ont été choisies aux fins d’un examen systématique, comme le montre l’annexe I. Information financière Les quatre équipes de projets ont présenté des
sommaires financiers dans leur rapport final à l’EFPC. Dans
le cas des projets Séminaires au sujet du télétravail,
Compter sur la jeunesse et Informatique répartie pour les ministères,
nous avons examiné un échantillon de documents à
l’appui des Dans le cas du projet Jeunes d’aujourd’hui, leaders de demain, nous n’avons examiné aucune pièce justificative parce que l’aide financière n’était pas importante. Évaluation des propositionsÉvaluation des résultats obtenus en fonction des objectifs énoncés La section suivante résume les objectifs et les réalisations de chaque projet et compare les résultats finaux aux critères de réussite établis dans la proposition. En général, les critères de réussite établis dans les propositions étaient assez vagues et subjectifs. C’est pourquoi il n’a pas été possible d’analyser de façon quantitative les résultats pour vérifier la réussite des projets. Il a donc fallu se fier aux chefs des projets et à leur évaluation du degré de réussite quant à l’atteinte des objectifs énoncés. Séminaires au sujet du télétravail Ce projet était essentiellement la prolongation d’une initiative en cours à Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC), dans le cadre de laquelle on examinait les coûts et les avantages du télétravail. L’équipe de projet a eu l’idée d’élaborer une série de séminaires destinés à montrer aux gestionnaires des secteurs public et privé comment planifier et mettre en œuvre adéquatement une stratégie de télétravail. Cependant, après avoir pris connaissance de l’information recueillie aux séminaires pilotes, l’équipe a décidé de modifier considérablement son projet. On a constaté que les participants avaient des conceptions très erronées du télétravail. De plus, les gestionnaires avaient souvent de la difficulté à présenter de solides analyses de rentabilisation pour justifier leur initiative de télétravail et obtenir un appui. Des retards dans l’envoi des fonds accordés ont aussi contribué à la décision de modifier le projet. Au lieu d’offrir des séminaires d’un bout à
l’autre du pays, l’équipe a décidé d’élaborer
une série d’outils grâce auxquels les entreprises et
ministères intéressés à élaborer et
à mettre en œuvre une stratégie de télétravail
pourraient obtenir des renseignements supplémentaires, effectuer
une analyse de rentabilisation cohérente, quantifier les résultats
escomptés (économie de coûts, réductions des
émissions de gaz à effet de serre, amélioration du
moral des employés) et créer d’autres outils pour En fin de compte, les membres de l’équipe de projet ont
été très satisfaits des résultats obtenus.
Leur but initial était d’offrir aux parties intéressées
des directives sur la façon de planifier et de mettre en œuvre
une stratégie de télétravail. Selon les membres de
l’équipe de projet, les outils finalement Les objectifs initiaux du projet Séminaires au sujet du télétravail :
En se fondant sur les résultats du projet, les membres de l’équipe ont jugé que les objectifs étaient atteints. Cependant, comme les séminaires ne se sont pas déroulés
comme prévu, le site Web n’est pas utilisé à
grande échelle. L’équipe du projet s’attend
à ce que son utilisation augmente au fur et à mesure que
TPSGC lancera d’autres initiatives de télétravail.
Ces projets seront des occasions supplémentaires Ce projet comprend trois volets distincts, qui visent à donner aux jeunes les ressources nécessaires pour trouver des solutions aux problèmes de criminalité et de violence dans leurs collectivités. En partenariat avec des groupes de jeunes et d’autres organismes non gouvernementaux (ONG), l’équipe de projet a organisé une activité spéciale d’une journée durant laquelle on offrait aux jeunes des ateliers, des séances consacrées aux plans d’action et des séminaires de formation en animation. À la suite de cette activité, on a créé un site Web afin d’accroître le rayonnement de l’activité et d’aider les participants à mettre en oeuvre les plans d’action élaborés pendant les séminaires. Le site permettra aux participants de partager leurs plans, d’effectuer des rapports d’étape, d’avoir accès à divers outils, de recruter les membres de l’équipe et d’interagir avec divers experts des organismes partenaires. Finalement, des fonds ont été prévus pour aider
les participants à mettre en œuvre les plans d’action
élaborés pendant les séminaires et les ateliers.
Du budget initial du projet, 5 000 $ ont été transférés
à un organisme partenaire qui a recueilli les propositions des
participants. Un maximum de 300 $ par Les objectifs du projet étaient :
Dans l’ensemble, l’équipe de projet a jugé
que l’initiative avait extrêmement bien réussi. Les
commentaires des participants ont été très positifs.
Les jeunes sont retournés dans leur école et leur collectivité
avec des idées bien claires de projets et d’initiatives à
mettre en œuvre, et ils disposaient Néanmoins, les membres de l’équipe interrogés ont indiqué que, le projet n’ayant pas été renouvelé pour le présent exercice financier, le Ministère a perdu sa crédibilité auprès de ses partenaires qui s’attendaient à ce que le projet progresse et prenne de l’expansion. Le site Web n’est pas utilisé à grande échelle en ce moment, mais on accepte encore des demandes de financement par l’intermédiaire des initiatives jeunesse animées par la police. L’équipe de projet s’attend à ce que son utilisation augmente lorsque les jeunes mettront sérieusement leurs projets en oeuvre. Parmi les critères de réussite énumérés dans la proposition originale, les objectifs du projet Compter sur la jeunesse étaient :
Parce qu’il a réussi à joindre un grand nombre de jeunes et qu’il a entraîné la création de solides partenariats avec divers ONG, le projet a respecté le critère de réussite initial. Informatique répartie pour les ministères Le travail de recherche effectué au Centre de recherche sur les céréales à Winnipeg requiert l’analyse d’une quantité massive de données. Comme le volume de données continue de s’accroître, les ressources informatiques du Centre ne suffisaient plus. Pour remédier à la situation, on a pensé utiliser le système d’informatique répartie afin de combiner la puissance informatique de postes de travail inoccupés pour exécuter une seule tâche. De cette façon, la capacité d’analyse de données du Centre peut s’accroître considérablement et ses ressources informatiques existantes suffisent. Le succès du projet devait être analysé en fonction
de la capacité de l’équipe d’augmenter la puissance
informatique du Centre par la mise en œuvre efficace d’un réseau
d’informatique répartie. Grâce au projet, de nouvelles
technologies ont pu être mises en place, ce qui a généré
de nouvelles Parmi les projets examinés, celui-ci est le seul à avoir reçu l’autorisation de se poursuivre au-delà de mars 2004. Le cadre d’exécution de la proposition initiale avait une durée de 14 mois, ce qui a permis de transférer une partie du financement à l’année financière 2004-2005. Même si le projet est actuellement dans sa phase finale, le chef d’équipe croit qu’environ 80 p. 100 des objectifs ont été atteints. L’équipe a mis sur pied un réseau d’informatique répartie qui a accru considérablement la capacité d’analyse des données du Centre. Des opérations qui prenaient des heures avec des systèmes autonomes peuvent maintenant être effectuées en quelques minutes. L’informatique répartie s’est aussi révélée un concept fiable, efficace et rentable. L’âge et l’instabilité du réseau informatique du Centre posent encore des problèmes. Cependant, il est impossible de les résoudre sans revoir complètement l’infrastructure informatique du Centre. La proposition initiale du projet précisait les deux critères de réussite suivants :
Comme l’équipe de projet a réussi à mettre en œuvre le système d’informatique répartie (un concept relativement nouveau dans l’analyse de données à grande échelle), nous avons conclu que les critères de réussite ont été respectés. Le système visait précisément à répondre aux besoins du Centre de recherche sur les céréales et à intégrer des ensembles particuliers de données à analyser. Aussi, le système d’informatique répartie, dans sa forme actuelle, ne peut être mis en œuvre que dans les autres centres de recherche sur les céréales. Il faudrait déployer des efforts considérables pour adapter le système afin que d’autres ministères puissent l’utiliser. Jeunes d’aujourd’hui, leaders de demain L’approche du projet Jeunes d’aujourd’hui, leaders de demain comprend trois volets visant à attirer de jeunes travailleurs dans la fonction publique fédérale et à les maintenir en poste : un site Web destiné à recruter des jeunes dans la fonction publique, un site intranet à l’intention des jeunes recrues de la fonction publique canadienne et un programme de mentorat avec un fonctionnaire d’un ministère dans la RCN. Le site Web destiné au recrutement externe devait donner, en langage accessible, de l’information sur les ministères et organismes gouvernementaux, décrire brièvement les divers programmes offrant des possibilités d’embauche (c.-à-d. le programme de préparation à l’emploi à l’intention des étudiants participant à des programmes coop) et présenter des témoignages ou des études de cas de jeunes recrues dans la fonction publique. Le site intranet devait présenter de l’information sur le perfectionnement professionnel et l’avancement par une description de la classification des emplois et des perspectives d’emploi dans l’ensemble de l’administration fédérale ainsi qu’un babillard électronique permettant aux employés de discuter entre eux et l’établissement de réseaux entre jeunes recrues. Le troisième volet consistait en un programme de mentorat, grâce auquel de jeunes employés auraient l’occasion d’être jumelés avec un fonctionnaire d’un ministère dans la RCN pour en apprendre davantage sur le fonctionnement des bureaux à l’administration centrale et sur les possibilités de carrière à long terme dans la fonction publique. La proposition initiale précisait les critères de réussite suivants : établir des collectivités en direct et favoriser des milieux de travail et des façons de penser davantage axés sur l’innovation dans la fonction publique. Le projet a accusé des retards importants dès son commencement, ce qui a nui à l’atteinte des objectifs. Pour diverses raisons, on a été incapable de recruter en temps opportun une personne pour la conception des sites Web. Par conséquent, les sites Web prévus n’ont pas été créés et le projet n’a pu aller de l’avant avant la fin de l’année financière. Les résultats finaux se sont limités à un cadre de planification qui pourrait être utilisé si des fonds supplémentaires étaient alloués à la poursuite du projet. Néanmoins, les membres de l’équipe de projet croient qu’ils auraient réussi à atteindre les objectifs fixés au départ s’ils avaient eu l’autorisation de reporter les fonds à l’année financière 2004-2005. Sommaire de l’évaluation des projets En résumé, pour trois des quatre projets évalués, les participants étaient d’avis qu’ils avaient réussi à respecter les critères de réussite établis au départ et qu’ils avaient mis au point un produit final qui représente une valeur réelle pour l’ensemble de la fonction publique. Le dernier projet à avoir été évalué
avait le potentiel pour être une réussite. Il a cependant
échoué en partie parce qu’il a fallu employer les
fonds avant la fin de l’exercice. Les membres de l’équipe
soutiennent qu’il s’agit toujours d’un concept viable
qui répondrait à un besoin réel au sein de la fonction
publique.
D’une manière générale, les participants se sentaient véritablement aptes à contribuer à la création d’idées et d’initiatives novatrices. Nous avons pu dégager de l’examen des quatre projets les leçons suivantes : Enrichissement de l’expérience personnelle Les personnes ayant pris part au projet pilote du FSIA ont trouvé l’expérience fort gratifiante et ont beaucoup appris en mettant à exécution leurs propositions. En général, les projets qu’ils ont entrepris ne correspondaient pas à leur domaine d’expertise habituel. Les participants ont donc été exposés à de plus vastes secteurs de la fonction publique et se sont vu confier des tâches qui ne faisaient pas partie de leur train-train quotidien, ce qui les a amenés à trouver l’expérience grandement motivante et enrichissante sur le plan personnel. Plusieurs des participants interrogés ont commenté certaines leçons tirées de leur expérience. Les commentaires ont porté sur plusieurs aspects et ont fourni des enseignements précieux dont il faudrait tenir compte si le projet du FSIA devait être renouvelé. Valeur des relations horizontales Grâce à l’exécution de leurs propositions,
les participants ont pris conscience de l’importance et de la valeur
de relations horizontales solides. Cela englobe les relations avec d’autres
directions de leur propre ministère, avec d’autres organismes
et ministères et avec des ONG. Certains des participants Importance de la planification de projet Un participant a constaté qu’il y a eu peu de planification
au départ afin de rendre le produit final suffisamment flexible
pour en permettre l’adaptation transparente par d’autres ministères.
Par conséquent, bien que leur projet puisse facilement être
mis en oeuvre dans d’autres services dont les Les participants ont également mentionné que les exigences
de l’EFPC en matière de rapport n’étaient pas
astreignantes. À leur avis, ils pouvaient tenir l’EFPC au
fait de leurs progrès et des défis rencontrés sans
que cette exigence ne représente un trop lourd fardeau. Cependant,
les exigences SUCCÈS GLOBAL DU PROJET DU FSIA De l’avis des participants interrogés, le Fonds de stimulation
de l’innovation par l’apprentissage a permis avec succès
un apprentissage expérimental et a créé un milieu
de travail plus novateur. Selon les participants, le programme a permis
aux employés d’élaborer et de mettre en œuvre
des concepts qui autrement n’auraient bénéficié
d’aucune attention ni d’aucun financement ou ressource. Grâce
au programme, des groupes d’employés qui n’auraient
pas été consultés ou à qui l’on n’aurait
pas songé à accorder un financement en temps normal ont
eu la chance de présenter des propositions d’amélioration
de la fonction publique. Cette démarche a favorisé l’élaboration
et la prise en La section suivante résume les réalisations et les défis entourant le FSIA, tel qu’ils ont été décrits par les participants interrogés. Le succès premier du FSIA repose sur les résultats de
bon nombre des projets. À la lumière des projets examinés,
les résultats finaux des projets pris individuellement se sont
avérés très positifs. Cela démontre que les
idées originales peuvent être mises en œuvre avec succès,
moyennant des En donnant la chance aux employés de présenter leurs idées
et de les mettre à exécution, le FSIA a aussi contribué
à accroître le degré de motivation, ces employés
ayant rarement eu l’occasion de participer à l’élaboration
d’une approche novatrice de prestation de services gouvernementaux. Le processus établi pour permettre aux particuliers de présenter
leurs propositions constitue un autre aspect positif du FSIA. Notons deux
résultats positifs. Tout d’abord, l’établissement
d’un mécanisme indépendant de la voie hiérarchique
normale a permis aux employés de présenter librement leurs En second lieu, grâce au financement de ces idées, les employés ont eu l’occasion d’explorer des idées qui autrement auraient été ignorées en raison de contraintes de temps et de restrictions financières. Le FSIA a également fait ressortir, pour de nombreux participants,
l’importance des relations horizontales, à la fois au sein
des ministères et entre eux. Il a permis aux employés de
se familiariser avec d’autres secteurs du gouvernement et d’élargir
leur spectre de connaissances et leur éventail Enfin, les participants ont fait état des importantes contributions que les ONG peuvent apporter. En travaillant avec des organismes qui possèdent l’expérience voulue, il est possible d’améliorer les résultats et de rehausser la crédibilité des programmes gouvernementaux. Malgré les importantes réalisations accomplies dans le
cadre du FSIA, les participants et leurs supérieurs ont tout de
même dû surmonter des problèmes ou des défis
de taille. Globalement, les problèmes soulevés dans la prochaine
section n’enlèvent rien au mérite et à la réussite
des projets. Il Bien que le lancement du FSIA ait eu un effet bénéfique
sur le moral des participants, celui-ci a diminué considérablement
lorsque les participants ont appris que les projets n’étaient
pas renouvelés ou maintenus. Bien que le financement du FSIA ait
été clairement défini comme étant un octroi
unique, les participants avaient bon espoir que les ministères
offriraient un financement permanent pour les initiatives couronnées
de succès. Au bout du compte, les employés ont eu l’impression
que, en dépit de résultats très positifs, leurs innovations
seraient reléguées aux oubliettes étant donné
que Cette impression a été marquante pour une équipe
de projet en particulier. Lorsque cette équipe a appris qu’elle
n’aurait pas accès à d’autres fonds du FSIA,
elle a sollicité l’autorisation de se tourner vers de nouvelles
sources de financement, y compris des partenariats avec des tiers, pour
assurer la Ce problème a aussi mis en évidence le manque de planification
à long terme pour les projets financés. Parmi les projets
étudiés, toute initiative qui exigeait un investissement
permanent n’a pas été retenue. Étant donné
que les propositions originales ne prenaient pas en considération
le financement au-delà de la durée de l’accord de
financement du FSIA, ces projets ne pouvaient Même si l’un des objectifs premiers du FSIA consistait à « stimuler l’innovation et l’apprentissage pour soutenir et expérimenter des idées nouvelles pour les initiatives pouvant être appliquées à plus vaste échelle à la fonction publique », les résultats des projets n’ont pas été largement rendus publics ni annoncés à l’échelle de la fonction publique. Les participants ont constaté que, bien que leurs résultats auraient pu être utiles à d’autres ministères, il n’existait aucun mécanisme pour en faciliter la diffusion. Sans une vaste diffusion des résultats des projets financés, il n’a pas été possible d’atteindre cet objectif. D’autres obstacles étaient inhérents à l’indépendance du processus de proposition. Étant donné que les projets pouvaient être présentés sans l’approbation du gestionnaire, il en est résulté que des projets financés ont été refoulés vers l’organisme pour leur élaboration et leur mise en œuvre. Par conséquent, des gestionnaires qui n’avaient peut-être rien eu à voir avec l’élaboration du concept original et qui n’avaient peut-être pas appuyé le projet devaient tout de même répondre de sa réussite. Cette situation a donné lieu à des incompatibilités
avec d’autres objectifs ministériels de même qu’à
une certaine friction au sein du Ministère. De plus, d’autres
initiatives et programmes ministériels ont ainsi été
privés de leurs ressources, ce qui n’avait sans doute pas
été prévu par les gestionnaires Enfin, certains participants ont fait valoir que le processus de financement prenait beaucoup plus de temps que prévu, ce qui demandait d’importantes modifications aux objectifs du projet. Le FSIA a donné des résultats positifs par rapport aux résultats prévus dont il est question précédemment. Toutefois, étant donné le manque de suivi et de communication des résultats positifs et innovateurs, les résultats obtenus se sont avérés éphémères et ils ne seront pas adoptés à grande échelle dans l’ensemble de la fonction publique. Le degré suivant lequel les projets ont été adoptés
à long terme semble varier en fonction du financement et des besoins
en ressources du projet. En termes simples, les projets qui n’exigent
pas de dépenses permanentes sont plus susceptibles d’être
intégrés aux activités normales du Ministère, Pour encourager les résultats à plus long terme et l’adoption à plus vaste échelle des nouvelles initiatives, toute refonte du FSIA doit prévoir la communication des résultats et également certains mécanismes permettant d’obtenir des engagements financiers pour la poursuite des projets fructueux. Annexe I : Propositions choisies aux fins d'un examen systématique
Annexe II: Sommaire financier
Remarque : Conformément aux conditions de financement, les fonds non dépensés devaient être rendus au Trésor. L’Annexe devrait être consultée en même temps que le Rapport de vérification du 8 février 2005. |
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