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Première étape de l'évaluation du régime de pensions du Canada (RPC) - Juillet 1995
AnnexeMANDAT POUR UNE ÉVALUATION DU RÉGIME DE PENSIONS DU CANADA CONTEXTE DE L'ÉVALUATION Le RPC a été conçu pour compléter d'autres éléments du système des pensions publiques et privées. Son rôle et ses objectifs ainsi que les préoccupations y afférentes ne peuvent être isolés de ceux de l'ensemble du système. D'autres explications se trouvent à l'annexe A. PORTÉE DE L'ÉVALUATION Les questions reliées au régime et celles se rattachant au contexte socio-économique dans lequel évolue le RPC sont trop vastes et complexes pour être toutes abordées de façon convenable dans l'évaluation. Par conséquent, l'évaluation sera concentrée sur un sous-ensemble de questions correspondant aux principales préoccupations soulevées dans les documents, au cours des discussions tenues avec des fonctionnaires de Santé Canada et dans le cadre du processus législatif relié au projet de loi C-39. Afin d'offrir un accès plus rapide à l'analyse et aux conclusions de l'évaluation ainsi qu'une plus grande souplesse pour l'intégration d'autres questions pouvant être posées en cours d'analyse, il a été proposé de procéder à une évaluation en trois étapes. La première étape portera sur les pensions et le financement, la deuxième étape traitera des prestations accessoires et de toute autre question soulevée au cours de la première étape, et la troisième étape portera sur les communications. Cette troisième étape sera réalisée séparément, mais pas nécessairement à la suite des deux autres étapes. Première étape : Pensions et financement Partie A : Pension de retraite du RPC
Partie B : Cotisations et financement
Deuxième étape : Prestations accessoires et autres questions
Troisième étape : Communications
MÉTHODES DE TRAVAIL Pour l'évaluation, il y aura recours aux méthodes générales de travail suivantes :
De plus amples renseignements au sujet des questions de l'évaluation et des méthodes de travail se trouvent à l'annexe B. ÉQUIPE D'ÉVALUATION L'évaluation sera réalisée par la Direction générale de l'évaluation des programmes (DGEP), avec la collaboration de la Direction générale des programmes de la sécurité du revenu (DGPSR) et du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), et en consultation avec la Direction générale des politiques des programmes et de l'information (DGPPI) (et, si nécessaire, avec les ministères des Finances et du Revenu et Statistique Canada). L'équipe d'évaluation obtiendra, au besoin, l'aide de spécialistes contractuels. Elle travaillera sous l'autorité du directeur d'Évaluation des programmes. Un comité directeur composé des directeurs généraux de la DGEP, de Politique sur la sécurité du revenu et du RPC orientera les travaux. PLAN DE TRAVAIL En supposant qu'il sera facile d'obtenir les données et les statistiques nécessaires, il est proposé que soit terminée la rédaction d'un projet de rapport de la première étape dix mois au plus à la suite de l'approbation du mandat et de la mise sous contrat des spécialistes nécessaires. Toute modification devant être apportée à ce mandat pour la deuxième étape sera soumise à l'approbation du comité directeur lorsque sera terminée la rédaction de ce projet de rapport (ou avant ce moment). Si aucune modification n'est apportée au mandat en vue de la deuxième étape, la rédaction du projet de rapport de cette deuxième étape devrait être terminée huit mois au plus après la présentation du projet de rapport de la première étape. La méthode de travail pour la troisième étape sera élaborée en consultation avec la Direction générale des programmes. Une méthode de travail détaillée ainsi que les coûts prévus pour la troisième étape seront présentés au comité directeur six semaines au plus à la suite de l'approbation du présent mandat. La première étape nécessitera l'apport de huit mois-personnes de la DGEP, de deux mois-personnes de la DGPSR et d'un mois-personne du BSIF ainsi que 20 000 $ pour les frais d'administration, de 1 000 à 10 000 $ pour l'exploitation éventuelle de données par Statistique Canada (selon les données pouvant être obtenues de la DGPPI) et de 100 000 à 160 000 $ pour la mise sous contrat de spécialistes (de 121 000 à 190 000 $, au total). En supposant qu'aucune "autre question" importante ne se pose à la question 4 de la deuxième étape, celle-ci nécessitera l'apport de six mois-personnes de la DGEP, d'un mois-personne de la DGPSR et d'un mois-personne du BSIF ainsi que 20 000 $ pour les frais d'administration, de 1 000 à 6 000 $ pour l'exploitation éventuelle de données par Statistique Canada et de 80 000 à 128 000 $ pour la mise sous contrat de spécialistes (de 101 000 à 154 000 $, au total). RAPPORTS PROVISOIRES L'équipe d'évaluation présentera, deux fois par mois, des rapports provisoires écrits au comité directeur. APPROBATION _______________________________ date _______________________________ date _______________________________ Date
ANNEXE A -- CONTEXTE ET PERSPECTIVE Le RPC comporte ses propres grands objectifs, comme un remplacement du revenu correspondant à 25 p. 100 des gains moyens de carrière jusqu'à concurrence du maximum des gains annuels ouvrant droit à pension (MGAP). La plupart de ces objectifs sont atteints automatiquement, car ils font partie intégrante de la conception même du Régime. Au départ, le RPC a toutefois été conçu pour compléter le programme de la sécurité de la vieillesse qui existait alors afin de ne pas empiéter de façon indue sur le rôle des régimes de pension privés et pour laisser place à l'expansion future desdits régimes de pension privés. Ces objectifs font part du rôle que doit jouer le Régime dans l'ensemble du système de revenu de retraite et établissent un lien entre ce rôle et la gamme plus étendue des régimes de pension et des instruments d'épargne qui permettent d'atteindre les objectifs plus généraux de l'ensemble du système. Le rôle et la conception efficace du RPC, des divers types de prestations qu'il offre et du mode de financement constituent des "objectifs" du RPC qui dépendent du fonctionnement du système au sein duquel il est utilisé. Ces objectifs ainsi que leur importance relative peuvent changer si d'autres parties du système sont modifiées et si les autres parties présentent des surplus ou des lacunes par rapport aux prévisions ou aux buts poursuivis. En outre, les prévisions et les buts poursuivis pour le RPC en particulier et pour le système de retraite en général ont été établis compte tenu des contextes économiques, sociaux et financiers d'alors. Ces contextes ont changé eux aussi. Le milieu financier est devenu plus restrictif, et les changements qui ont touché les contextes économiques national et international peuvent avoir suscité une plus grande incertitude au sujet de l'avenir. Le rôle des femmes et leur nombre au sein de la population active ont modifié le contexte social. Quant à la Charte des droits et libertés, elle a modifié le contexte juridique. Ces changements peuvent influer directement sur le rôle et les objectifs du RPC, ou indirectement en vertu de leurs répercussions sur le rendement d'autres parties du système de retraite. Les conséquences des répercussions indirectes sur le rôle et les objectifs du RPC peuvent aller de pair avec les conséquences des répercussions directes, ou aller à l'encontre de celles-ci. Voici le dernier point, qui n'est pas le moindre. Il semble que les facteurs financiers, économiques et démographiques incitent la population à se demander si la "promesse de pension" du RPC sera honorée lorsque les cotisants actuels atteindront l'âge de la retraite. Afin qu'elle le soit, à tout le moins en vertu des dispositions actuelles en matière de financement, les générations futures devront être prêtes à verser les prestations promises, et être en mesure de le faire. Cette bonne volonté et cette possibilité ne dépendent pas seulement du nombre de dollars devant être prélevés dans le RPC et versés aux générations futures, mais aussi de l'ensemble de l'héritage que celles-ci toucheront sur le plan socio-économique. S'il devait être envisagé d'apporter des changements importants au RPC, il faudrait absolument se demander si l'adoption d'autres mesures serait favorable ou néfaste pour les générations futures. Des questions complexes se poseraient alors afin de savoir notamment de quelles façons les solutions de rechange influeraient sur la croissance économique, sur d'autres paiements de transfert et sur la dette globale du gouvernement. ANNEXE B - - DÉTAILS AU SUJET DES MÉTHODES DE TRAVAIL Rencontres avec les responsables Dans le cadre de l'évaluation, il faudra obtenir des points de vue et des renseignements se rattachant aux questions posées au cours de l'évaluation en s'adressant aux responsables des ministères et organismes suivants : - Santé Canada : la DGPSR, la DGPPI et le Secrétariat du Troisième âge;
- le BSIF; - La Régie des Rentes - d'autres ministères (p. ex., Finances, Revenu national et Statistique Canada) et organisations, selon les besoins et les recommandations. Collecte de données et de renseignements Afin d'obtenir des données et des renseignements autres que ceux pouvant être recueillis facilement auprès de Santé Canada, dans la documentation et dans les études et publications du gouvernement, il faudra s'assurer, selon les besoins, d'avoir la collaboration des groupes suivants : - la DGPSR, pour des données supplémentaires au sujet de programmes;
- la DGPPI, pour des tableaux dressés dans le cadre de l'Enquête sur les finances des consommateurs et d'autres enquêtes; - la DGPPI, pour des analyses de la structure de systèmes à l'aide des Modules pour l'analyse des programmes sociaux, impôts et transferts (MAPSIT) et du Modèle de simulation des politiques en matière de retraite et de revenu viager (LIPPS); - le BSIF, pour les taux de prestations et de cotisations en vertu d'autres hypothèses et prises de conscience reliées à des contextes économiques et démographiques et à la conception d'autres programmes. Lorsque les résultats de l'analyse seront connus, nous saurons s'il est nécessaire d'obtenir l'apport de Statistique Canada et(ou) d'un entrepreneur en statistiques ainsi que du ministère des Finances. Il est tenu compte de ces possibilités dans les estimations des coûts. Méthode d'analyse pour chacune des questions de l'évaluation A : Pension de retraite du RPC
B : Cotisations et financement
Des détails au sujet des méthodes de travail pour l'analyse des questions d'évaluation de la deuxième étape (prestations accessoires et autres questions) et de la troisième étape (communications) seront élaborés au cours de la première étape et présentés au comité directeur.
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