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Groupe consultatif sur le
recouvrement des coûts de la CCSN
Compte rendu de la réunion tenue le 8 décembre 2005

 

Présents

Association nucléaire canadienne
Pierre Guimond

Réacteurs nucléaires et usines d’eau lourde
Allan Webster - Ontario Power Generation
Maury Burton (pour Peter Risteen) - Bruce Power

Installations de traitement de l’uranium
Brian Walker (pour Lloyd Jones) - Zircatec

Mines d’uranium
Liam Mooney (pour John Jarrell) - Cameco Corporation

Traitement des substances nucléaires
Lloyd Hillier - MDS Nordion

Substances nucléaires et équipement réglementé
Rick Debruyn (pour John Dyer) - Aztec Inspection (radiographie industrielle)
Peter Benner - Schlumberger Canada Ltd. (secteur pétrolier)
Gérard Landry - ACLE (radiographie industrielle et jauges)
Jean St. Pierre - 129598 Canada Inc. (jauges portatives)
John Vanier - Catalyst Paper (jauges)

Représentants de la CCSN
Jim Clarke - président

Autres

Personnel de la CCSN
Nancy Howden
André Joannette
Ramzi Jammal
Greg Lamarre
Marc Leblanc
Ken Pereira
Phil Webster

Introduction et remarques préliminaires

J. Clarke ouvre la séance. Le bilan des suivis de la réunion de l’an dernier du Groupe consultatif sur le recouvrement des coûts (GCRC) est passé en revue et accepté.

La composition actuelle du GCRC est affichée sur le site Web de la CCSN à http://www.suretenucleaire.gc.ca/eng/regulatory_information/licence_fees/GCRC_membership.cfm. On note qu’elle a changé en raison du départ de deux membres, Gary Stuart et Terry James, que remplaceront Rick Robichaud et Peter Benner, respectivement. Il y a depuis longtemps un siège vacant pour un représentant du secteur des accélérateurs. Au cours de la prochaine année, on verra à le combler et à actualiser le mandat du GCRC.

Bilan de la dernière année

Les membres sont invités à offrir leurs observations ou à cerner les problèmes survenus l’an dernier au chapitre du recouvrement des coûts de la CCSN.

Un membre du GCRC souligne qu’il a été très utile d’avoir les documents des exposés avant la tenue de la réunion. J. Clarke dit que la CCSN tentera de fournir le même service l’an prochain.

Suivi : J. Clarke : Dans la mesure du possible, fournir les documents des exposés avant la tenue de la réunion du GCRC.

1. Gestion opérationnelle du recouvrement des coûts

Mise à jour de la mesure et des normes de rendement

K. Pereira fait un exposé sur la mise à jour des normes de rendement.

On présente les résultats des normes de rendement pour 2004-2005, où sont décrites les cibles et les réalisations, et une liste des cibles établies pour 2005-2006 en matière de normes de rendement. Ces nomes décrivent non seulement les attentes à l’égard des titulaires de permis, mais aussi les attentes à l’égard des organismes centraux et du public.

Un membre du GCRC demande si les cibles seront réévaluées, étant donné qu’un coût se rattache à l’atteinte des objectifs et que certains objectifs pourraient être trop ambitieux.

K. Pereira répond que la CCSN tentera d’atteindre les objectifs établis, mais que si, après un certain temps, un objectif particulier semble trop ambitieux, on pourrait le réévaluer.

Chaque direction de permis des Opérations est priée de parler des normes de rendement.

R. Jammal, représentant la Direction de la réglementation des substances nucléaires (DRSN), signale que toutes les cibles des activités ont été atteintes dans une proportion de 99,25 %. La CCSN a toujours produit et publié des rapports d’inspection de types I et II dans les délais prévus. La DRSN consacre beaucoup de ressources à traquer les titulaires de permis pour faire corriger les lacunes cernées dans les rapports d’inspection. Dans le cas des inspections de type II, 80 % des titulaires de permis s’exécutent; lorsqu’il s’agit d’inspections de type I, ce taux tombe à 45 %.

G. Lamarre, représentant la Direction de la réglementation du cycle et des installations nucléaires (DRCIN), signale que la DRCIN a dépassé son objectif de publication des rapports d’inspection de type II. La DRCIN ne présente pas de données spécifiques de rendement, car il reste du travail à faire à cet égard. Les rapports sur les installations plus complexes, surtout les inspections et audits de type I, font intervenir de multiples groupes; le suivi et la production de rapports sont à améliorer. La DRCIN s’attachera à améliorer son rendement dans ce domaine en consultation avec les titulaires de permis.

Phil Webster, représentant la Direction de la réglementation des centrales nucléaires (DRCN), signale que, dans le cadre de l’initiative portant sur la planification, le suivi et la production de rapports, l’accent a d’abord été mis sur l’amélioration de la planification. Pour ce qui est du suivi, la DRCN fait appel au programme de conformité. Elle fera rapport sur les inspections de type I durant le présent exercice, puis sur les inspections de type II et sur les examens documentaires dans les prochaines années.

K. Pereira décrit les prochaines étapes sur le plan des normes de rendement. Une option pourrait consister à créer des sous-groupes pour tenir des consultations sur les normes de rendement. Le but est d’établir un ensemble de normes qui soient utiles à la CCSN et aux parties intéressées. Il faudra donc consulter ces parties sur la valeur de l’ensemble actuel des normes de rendement, pour en évaluer le coût par rapport à cette valeur, et sur les nouvelles normes à élaborer.

J. Clarke invite les membres du GCRC à lui parler du type de consultations auxquelles ils aimeraient participer en ce qui a trait aux normes de rendement.

Suivi : Membres du GCRC : Signaler à J. Clarke par écrit la façon dont les membres souhaitent être consultés en ce qui a trait aux normes de rendement.

Un membre du GCRC déclare que, d’après son expérience, l’adoption de normes de rendement et la vérification du respect des normes coûtent très cher.

K. Pereira déclare que ce coût est une chose reconnue, mais que la CCSN a l’obligation de renseigner les titulaires de permis sur ce à quoi ils peuvent s’attendre.

Selon un membre du GCRC, les normes de rendement présentées aujourd’hui portent sur des questions concrètes; elles semblent satisfaisantes.

Selon plusieurs membres du GCRC, lorsque la CCSN reçoit quelque chose à examiner, elle devrait en accuser réception en indiquant le moment où elle mènera son examen.

La CCSN reconnaît qu’il reste du travail à faire pour améliorer la façon dont elle fournit de la rétroaction aux titulaires de permis. Ceux-ci devraient recevoir une réponse dans un délai raisonnable. La CCSN s’occupe d’obtenir plus de ressources pour l’aider à donner suite à ces questions. En somme, la CCSN doit évaluer ses risques et ses priorités sur ce qu’il convient de faire. Lorsque les priorités font en sorte que l’examen des documents d’un titulaire de permis doit attendre, la CCSN devrait en informer ce titulaire.

Suivi : CCSN : Améliorer les communications et la rétroaction sur le moment où la CCSN examinera des documents.

Un membre du GCRC admet que la disponibilité des ressources influe sur le caractère opportun d’une réponse. Néanmoins, que l’examen se fasse immédiatement ou dans six mois, le coût sera le même.

Selon un membre du GCRC, depuis que les coûts sont recouverts, on constate une hausse notable des droits, et cela entraîne plus de travail pour les titulaires de permis.

La CCSN explique que le recouvrement des coûts est une politique gouvernementale et que la CCSN et tenue de recouvrer 70 % de ses coûts. Au terme de son programme de recouvrement des coûts, les droits exigés des titulaires de permis sont proportionnels au coût réel des activités de réglementation.

Plans des activités de réglementation

K. Pereira fait un exposé sur les plans des activités de réglementation (PAR).

La CCSN continue d’améliorer la façon dont elle planifie ses activités de réglementation et produit ses rapports. L’an dernier, on a fait valoir que les communications devaient être améliorées. Depuis, la CCSN a œuvré à les renforcer, et elle continuera à le faire.

Des membres du GCRC font observer que leur année financière diffère de celle de la CCSN, et que le fait de recevoir les PAR en février, sans préavis des droits qui seront imposés, peut susciter des factures imprévues. Il serait très utile pour les titulaires de permis de recevoir à l’automne une estimation des droits pour mieux planifier leur budget. On doit maintenir un dialogue constant au sujet des droits. Selon les membres du GCRC, une estimation des droits de ± 20 % à l’automne répondrait à leurs besoins.

La CCSN admet que la différence entre les années financières est problématique pour les titulaires de permis et qu’il serait avantageux pour eux de recevoir à l’avance une estimation des droits à verser. Elle a entrepris de fournir plus tard les PAR afin qu’ils soient plus précis. L’amélioration des communications relatives aux droits contribuera à atténuer les « surprises ». Les PAR comprennent essentiellement trois éléments :

  • les activités fondamentales de vérification de la conformité;
  • les activités supplémentaires de vérification de la conformité;
  • les projets entrepris sous l’initiative des titulaires de permis.

L’envoi des PAR ne devrait pas susciter de surprises, sauf peut-être en ce qui concerne les activités « supplémentaires » de vérification de la conformité. J. Clarke indique que la question de la rétroaction concernant les droits fera l’objet d’un suivi auprès des membres du GCRC l’an prochain.

Suivi : CCSN : Améliorer la rétroaction offerte aux titulaires de permis concernant les droits.

Un membre du GCRC désire savoir si les droits de permis comportent un plafond; si ce n’est pas le cas, est-ce qu’on envisage d’en établir un?

La CCSN explique que les droits de permis ne comportent pas de plafond et qu’ils sont proportionnels aux activités de réglementation. Il n’existe pas de mécanisme pour établir un tel plafond; en d’autres termes, il n’existe pas de réserves pour atténuer les effets sur les titulaires de permis.

PAR (P. Webster)

P. Webster décrit une proposition visant les titulaires de permis de centrales nucléaires. Après avoir acquis deux ans d’expérience en recouvrement des coûts, la CCSN admet qu’il y a place à l’amélioration. Deux changements sont proposés :

  1. Distribuer les coûts indirects qui sont communs à toutes les centrales nucléaires (comme les questions génériques) d’après le nombre de réacteurs en exploitation, de sorte que les coûts indirects seraient répartis entre 18 réacteurs.
     
  2. Faire en sorte que le personnel de la CCSN facture des coûts directs et indirects de façon plus appropriée pour réduire le nombre d’heures indirectes facturées (par exemple les gestionnaires et les adjointes administratives des divisions s’occupant des permis pour les centrales nucléaires factureraient leur temps directement à leurs titulaires de permis respectifs, et non aux coûts indirects de gestion et d’administration).

On décrit brièvement les prochaines étapes : tenir d’autres consultations, envisager des solutions de rechange, mener un projet pilote.

Comme cette proposition s’applique seulement à un petit groupe de titulaires de permis, on invite les membres du GCRC à faire part à la CCSN de leurs observations préliminaires en vue d’autres discussions après la présente réunion.

Voici un résumé des observations présentées :

  • il conviendrait de mettre en œuvre la proposition durant le dernier trimestre du présent exercice;
  • certains ne sont pas disposés à offrir des observations sans d’abord savoir quel impact les changements auraient sur les coûts;
  • il faudrait s’assurer que les coûts directs et indirects sont bien facturés;
  • des membres craignent que, si un tel programme s’applique à l’ensemble de leurs réacteurs en exploitation, ils se retrouvent à subventionner les centrales plus petites.

Selon P.Webster, la question de subventionner les centrales plus petites ne se pose pas, car la CCSN n’a pas l’intention de répartir les examens de programmes de cette façon. Ces examens seront facturés comme coûts directs à la centrale concernée.

Suivi : P. Webster : Assurer un suivi sur cette proposition.

Le point sur le cœfficient de conformité

R. Jammal fait le point sur le cœfficient de conformité.

On a effectué beaucoup de travail sur le cœfficient de conformité l’an dernier. À l’heure actuelle, la DRSN met en œuvre un système de gestion intégrée des permis, couvrant tous les aspects du processus d’autorisation, de la demande de permis à l’évaluation du rendement global. Le but est de fournir aux titulaires de permis un guichet unique.

On compte au nombre des aspects importants du système :

  • définir clairement les attentes de la CCSN avant d’exécuter une inspection de type I ou II (sauf s’il s’agit d’une inspection impromptue);
  • établir un lien direct entre les feuilles de travail et les feuilles de temps des inspecteurs, afin que les heures consacrées aux activités d’inspection soient bien comptabilisées.

Un membre du GCRC demande si ces améliorations entraîneraient une hausse des droits imposés aux titulaires de permis.

R. Jammal déclare que les titulaires de permis ne recevraient pas une facture plus élevée s’ils respectent les exigences réglementaires. Si un inspecteur relève un cas de non-conformité, et que le problème est corrigé dans les délais prévus dans les droits de base des titulaires de permis, celui-ci n’aurait pas de coûts supplémentaires. Des coûts supplémentaires s’imposeraient dans ce seul cas : si l’inspecteur doit envoyer une lettre réglementaire concernant le cas de non-conformité. Lorsque le personnel de la CCSN consacre plus de temps à un titulaire de permis en cas de non conformité, le suivi peut être coûteux. L’effort de réglementation doit être proportionnel aux risques associés au cas de non-conformité cerné et peut exiger l’intervention d’un fonctionnaire désigné (pour émettre un ordre) et de spécialistes de la CCSN, et d’autres visites du site par l’inspecteur.

Maintenant que la CCSN a la capacité d’assurer un suivi exact des activités de réglementation supplémentaires que son personnel doit consacrer à un titulaire de permis particulier, le cœfficient de conformité sera basé sur ces activités. Il s’appliquera strictement à ce titulaire, et non à l’ensemble des titulaires de permis (comme on l’avait proposé à l’origine), car on a constaté une trop grande variabilité chez l’ensemble des titulaires pour adopter une telle démarche.

Un membre du GCRC déclare que lui-même et les titulaires de permis qu’il représente souhaitent recevoir l’information strictement propre à eux, c’est-à-dire à leur industrie et non à l’ensemble de l’industrie nucléaire en général.

R. Jammal déclare que la CCSN a ciblé des groupes spécifiques pour les renseigner sur les attentes de la CCSN. À l’heure actuelle, il s’agit des radiographes; les prochains sur la liste sont les utilisateurs de jauges portatives.

Un membre du GCRC se demande si, au cas où un cœfficient de coût de 1,2 est appliqué, par exemple, à un titulaire de permis pour une année donnée, le même cœfficient s’appliquerait l’année suivante.

R. Jammal explique que ce cœfficient de coût s’appliquerait aussi longtemps que le cas de non-conformité ne serait pas corrigé. Après correction du cas de non-conformité, le titulaire de permis repartirait à neuf pour la prochaine période de facturation, à la date anniversaire de son permis.

2. Gestion de la qualité interne à la CCSN

K. Pereira fait un exposé sur la gestion de la qualité interne à la CCSN. La présidente de la CCSN s’est engagée à mettre en œuvre à la CCSN un système de gestion de la qualité interne, basée sur la norme GS-R-1 de l’AIEA et ses guides d’application. Ce système établirait des politiques fondamentales, des processus systématiques et des pratiques de gestion, pour aider la CCSN à respecter ses objectifs de rendement, à être un organisme de réglementation plus systématique et prévisible, et à s’améliorer continuellement.

Un membre du GCRC souligne que la mise en œuvre de ce type de programme peut être très coûteuse. D’après son expérience, il en coûte à peu près 1000 $ par personne. On note également qu’une vérification serait nécessaire si une norme est adoptée.

K. Pereira suggère que les coûts de la CCSN, en tant qu’organisme de réglementation, ne seraient pas aussi élevés. La CCSN n’est pas intéressée à mettre en œuvre la procédure détaillée, mais plutôt des mesures qui uniformisent et rendent plus prévisibles les programmes de réglementation. Le système de gestion de la qualité de la CCSN dotera l’ensemble de l’organisation d’un seul cadre de gestion de la qualité. Les Canadiens s’attendent à ce que la CCSN rende des comptes; c’est pourquoi elle souhaite être un organisme de réglementation efficace et prévisible. On convient de la nécessité d’une vérification indépendante; on donne en exemple l’invitation lancée par la CCSN à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’envoyer au Canada une équipe internationale chargée d’examiner le régime canadien de réglementation des centrales nucléaires (voir le compte rendu sur les analyses comparatives, qui suit).

3. Analyses comparatives

Secrétariat

M. Leblanc fait un exposé sur l’analyse comparative des secrétariats.

Le secrétariat de la CCSN s’occupe de toutes les questions concernant le tribunal. L’an dernier, la CCSN a fait une analyse comparative de ses opérations par rapport à celles de 12 autres tribunaux canadiens. En résumé, les résultats ont été positifs; la CCSN est l’un des meilleurs tribunaux au Canada. Plusieurs raisons l’expliquent : la CCSN est dotée d’une loi moderne, son approche n’est pas légaliste, l’interaction entre le personnel, les intervenants et les titulaires de permis est équilibrée, les motifs de décision sont publiés rapidement, et les commissaires maintiennent leur indépendance par rapport au personnel de la CCSN et aux titulaires de permis.

Un membre du GCRC s’est dit fortement en faveur d’audiences diffusées sur le Web.

M. Leblanc dit que la CCSN étudie cette possibilité, mais qu’il est difficile de justifier la dépense. Le fait que le titulaire de permis appuie cette idée est très positif. Jusqu’à maintenant, le secrétariat s’est limité au recours à la vidéoconférence, lorsque c’est possible.

L’analyse comparative a permis de constater que la CCSN est le seul tribunal à tenir des audiences de deux jours. M. Leblanc profite de l’occasion pour laisser savoir aux membres du GCRC que la CCSN a envoyé aux principaux titulaires de permis ayant des interactions avec le tribunal une lettre pour les consulter sur un projet de modification de ses Règles de procédure. La tenue d’audiences de deux jours pourrait être un aspect à revoir si les règles sont modifiées.

Les résultats de l’analyse comparative sont positifs, mais on reconnaît qu’il y a toujours place à l’amélioration. La CCSN s’efforcera d’améliorer des aspects de son processus et son utilisation de la technologie. On souligne que seulement deux autres pays possèdent des tribunaux de réglementation nucléaire. D’autres pays ont montré un vif intérêt pour le système de tribunaux du Canada.

Autres points

J. Clarke présente deux autres analyses comparatives.

Le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG)

Cette année, le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) a examiné et loué le CRG de la CCSN. Il a reconnu les progrès accomplis par la CCSN, qui a adopté des pratiques de réglementation basées sur la connaissance du risque, propices à une bonne gouvernance, et fait participer activement les parties intéressées et d’autres partenaires à son régime de recouvrement des coûts. Néanmoins, le SCT a signalé que la CCSN devra faire face à l’augmentation de la charge de travail due à la croissance de l’industrie nucléaire en relevant les défis d’ordre financier et humain qui découlent de la hausse de son financement et de ses niveaux d’effectif. Pour ce faire, la CCSN a fait des analyses de rentabilisation, et elle a utilisé et réparti ces ressources en fonction des projets.

Équipe internationale d’examen de la réglementation (ÉIER)

La CCSN a demandé à l’AIEA d’envoyer une ÉIER au Canada dans deux ou trois ans. L’examen de la réglementation mené par des pairs vise à étudier l’efficacité de l’organisme de réglementation par rapport aux normes internationales. Cela représenterait, pour la CCSN, une autre occasion d’illustrer son leadership comme organisme de réglementation ouvert et transparent; les constatations découlant de l’examen serviraient à améliorer son efficacité en tant qu’organisme de réglementation.

On souligne que, même si l’équipe internationale met l’accent sur le secteur des centrales nucléaires, elle passe également en revue des aspects plus généraux de l’organisation. L’examen comportera trois niveaux. Le premier portera sur le mandat de la CCSN; le deuxième, sur le secteur des centrales nucléaires; et le troisième, sur les normes de rendement.

4. Examen de la vérification financière par le BVG de la méthode d’établissement des coûts

A. Joannette fait un exposé sur la vérification dont a fait l’objet la CCSN.

Le Bureau de la vérificatrice générale (BVG) a vérifié la méthode d’établissement des coûts de la CCSN et constaté que la CCSN se conforme à son Règlement sur le recouvrement des coûts. Il a fait observer que la CCSN doit mieux surveiller les coûts totaux réels de ses activités. À cet égard, la CCSN a déjà commencé à étudier les outils de gestion nécessaires.

Un membre du GCRC fait observer que la CCSN a amélioré sa facturation au cours des deux dernières années. À son avis, les factures sont plus exactes.

5. Mise à jour financière

A. Joannette fait un exposé sur la mise à jour financière de la CCSN.

Un membre du GCRC fait observer que les droits semblent beaucoup augmenter et en demande la raison.

A. Joannette déclare que tous les droits sont basés sur les plans de travail et qu’il conviendrait davantage que toute personne ayant des questions s’adresse à son propre représentant de la Direction générale des opérations.

J. Clarke indique que la CCSN a demandé des fonds supplémentaires au Conseil du Trésor, en réponse à l’augmentation de la charge de travail réglementaire. Cela ne signifie pas que, lorsque la CCSN les aura reçus, les droits des titulaires de permis augmenteront. Les titulaires de permis continueront de verser des droits seulement pour les activités de réglementation associées à leurs installations.

Un membre du GCRC ne sait pas qui est sont point de contact unique à la CCSN. On éclaircira ce point hors ligne.

Suivi : CCSN : S’assurer que tous les titulaires de permis savent qui sont leurs points de contact uniques à la CCSN.

Un membre du GCRC exprime une préoccupation au sujet des frais généraux moyens par employé. La CCSN lui indique que, d’après les résultats de l’analyse comparative des services de gestion présentés aux membres du GCRC lors de la réunion de l’an dernier, les coûts de la CCSN s’alignent sur ceux d’organisations semblables.

6. Mécanisme de résolution de conflit

A. Joannette fait le point sur le mécanisme de résolution de conflit.

On demande que le mécanisme de résolution de conflit pour le recouvrement des coûts soit clarifié dans le compte rendu de la réunion. Ce mécanisme comporte deux volets, l’un concernant l’administration des droits, l’autre les affectations des activités de réglementation. On peut consulter les versions PDF de ces deux volets sur le site Web de la CCSN à http://www.nuclearsafety.gc.ca/eng/regulatory_information/pdf/DRM_FEES.pdf et à http://www.nuclearsafety.gc.ca/eng/regulatory_information/pdf/DRM_REG.pdf.

Observations finales

Suivi : Tous les membres du GCRC sont invités à envoyer des notes à J. Clarke sur les questions courantes entre maintenant et la prochaine réunion.

Un membre du GCRC suggère que la CCSN pourrait envisager d’afficher les PAR ou leurs éléments sur son site Web pour renseigner le public sur les activités de la CCSN.

J. Clarke déclare que la CCSN est en train de revoir son site Web pour l’améliorer. Cette suggestion sera étudiée.

Un membre du GCRC veut savoir s’il peut acheminer par la poste son rapport annuel de conformité (RAC) pour les substances nucléaires en sa possession. À la suite de la réunion, des discussions avec le personnel concerné de la CCSN laissent entendre que les rapports pourront être acheminés par la poste à la CCSN très bientôt.

Un membre du GCRC veut savoir si le compte rendu de la présente réunion peut être envoyé à tous les responsables de la radioprotection. À son avis, il comprend des renseignements importants qui pourraient intéresser ces responsables. Il serait également utile de remettre à ces responsables les coordonnées des membres du GCRC. Nombre de responsables de la radioprotection ne savent rien du GCRC.

Suivi : CCSN : Envisager de distribuer le compte rendu de la réunion du GCRC et les coordonnées des membres du GCRC aux responsables de la radioprotection.

Un membre du GCRC déclare que les titulaires de permis n’aiment pas voir augmenter les droits qu’ils versent. Ils veulent connaître à l’avance les coûts. La variance dans les droits imposés tue l’industrie. Il souhaite que la CCSN soit sensible aux hausses de prix.

J. Clarke explique que les coûts sont proportionnels aux activités de réglementation requises. La CCSN souhaite minimiser les « factures surprises » en améliorant la communication.

Un membre du GCRC fait observer qu’il ne semble pas y avoir de normes de rendement concernant les calendriers des évaluations environnementales.

J. Clarke déclare que, bien que la CCSN ait apporté des améliorations notables au processus d’évaluation environnementale l’an dernier, certaines choses échappent à son contrôle et, par conséquent, il est difficile de leur associer des normes de rendement. La CCSN s’attache à améliorer l’efficacité et l’efficience des calendriers d’évaluation environnementale, et elle est déterminée à faire rapport annuellement à la Commission sur le processus d’évaluation environnementale.

Un membre du GCRC exprime des inquiétudes au sujet des droits de 1000 $ devant accompagner la demande d’accréditation des opérateurs d’appareils d’exposition. Après la tenue de la réunion, nous avons appris, par des discussions avec le personnel concerné de la CCSN, qu’on envisage de revoir l’ensemble du processus d’accréditation des opérateurs d’appareils d’exposition, pour en réévaluer les coûts et l’améliorer.

Suivi : J. Clarke : Tenter d’assurer le suivi de cette question.



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