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Mise à jour : Études sur la santé des mineurs d'uranium de la Saskatchewan

04-08

DIFFUSION IMMÉDIATE
Le 18 juin 2004

Le Saskatchewan Uranium Miners’ Cohort Study Group a publié aujourd’hui une mise à jour de ses études sur l’état de santé des mineurs d’uranium de la Saskatchewan. À titre de membre du groupe d’étude, la Commission canadienne de sûreté nucléaire est en accord avec les conclusions contenues dans cette mise à jour.

Le groupe d’étude a dégagé ces conclusions en réponse à une recommandation formulée en 1993 par la Commission conjointe fédérale-provinciale des projets d’exploitation de mines d’uranium dans le nord de la Saskatchewan. Cette dernière avait recommandé de réaliser des études continues sur l’état de santé des mineurs d’uranium d’hier, d’aujourd’hui et de demain. La Commission avait jugé nécessaire d’examiner si l’exposition aux minerais d’uranium pouvait nuire à la santé des mineurs actuels, et notamment de voir si l’inhalation du radon pouvait provoquer le cancer du poumon.

Le groupe d’étude est composé de représentants de la Commission canadienne de sûreté nucléaire, du gouvernement de la Saskatchewan et de deux sociétés minières engagées dans l’extraction d’uranium dans cette province (Cogema Resources Inc. et Cameco Corporation). Ce groupe a entrepris deux importantes études sur la santé des mineurs d’uranium de la Saskatchewan afin de donner suite à la recommandation de la Commission. Les sociétés étaient chacune représentées par des membres de leur direction et de comités de santé et sécurité au travail des mineurs.

La première étude, qui a débuté en 2000, fournit une mise à jour de l’ancienne étude menée sur les mineurs de Beaverlodge. L’ancienne étude avait révélé un taux de cancer du poumon supérieur à la normale chez les mineurs de fond de la mine d’uranium de Beaverlodge exploitée de 1949 à 1982 dans le nord de la Saskatchewan. La mise à jour fournira des données au sujet de ces travailleurs pour les 20 autres années à compter de 1980, année où la première étude a été réalisée. On prévoit que la mise à jour sera achevée d’ici 2006.

La deuxième étude a débuté en 2002. Dans le rapport de celle-ci publié aujourd’hui, on conclut qu’il n’est pas possible sur le plan scientifique de mener une étude au sujet des mineurs qui travaillent actuellement dans les mines d’uranium modernes en Saskatchewan (à partir de 1975), ni au sujet des mineurs qui leur succéderont. En effet, les mineurs d’uranium qui travaillent de nos jours dans les mines de Saskatchewan sont exposés à des doses de 100 à 1000 fois inférieures à celles auxquelles étaient exposés les travailleurs d’autrefois, tels les mineurs de Beaverlodge. Ces changements sont attribuables aux limites de dose, aux techniques d’extraction améliorées et aux pratiques de radioprotection différentes. Il serait pratiquement impossible de mesurer les cas de cancer du poumon supérieurs à la normale découlant d’une exposition dans de tels lieux de travail. L’étude de faisabilité a été achevée en octobre 2003 et a été examinée par trois chercheurs respectés à l’échelle internationale dans le domaine du rayonnement.

D’après les conclusions et les recommandations formulées dans l’étude et d’après l’évaluation scientifique de cette étude, la Commission canadienne de sûreté nucléaire, le gouvernement de la Saskatchewan ainsi que les travailleurs et la direction des sociétés minières ont convenu de continuer à surveiller étroitement les taux d’exposition à l’uranium des mineurs, afin de s’assurer qu’ils se maintiennent autour des faibles niveaux actuellement observés. Les données recueillies au sujet de ces expositions seront gardées de très nombreuses années. En revanche, il n’est pas prévu de réaliser une étude continue sur la santé des mineurs d’uranium contemporains de la Saskatchewan.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Michel Cléroux, Relations avec les médias de la CCSN, au (613) 996-6860, ou consulter notre site web à l'adresse www.suretenucleaire.gc.ca.

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