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Mise à jour : Étude sur la santé des travailleurs des mines de spath fluor, à Terre-Neuve

05-14

DIFFUSION IMMÉDIATE
Le 25 juillet 2005

OTTAWA– La Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a publié une étude sur la santé des travailleurs des mines de spath fluor, à St. Lawrence (Terre-Neuve).

Cette étude a pour objectif de mieux comprendre la relation qui existe entre l’exposition au radon et le risque de cancer du poumon. Elle met à jour des études réalisées antérieurement sur la santé des travailleurs des mines de spath fluor, à Terre-Neuve. La mise à jour comprend plus de 50 ans de suivi des statistiques sur la mortalité (1950-2001) et une nouvelle enquête sur le tabagisme.

Le radon est un gaz radioactif invisible; un produit de désintégration de l’uranium. Il s’agit de la deuxième principale cause de cancer du poumon en Amérique du Nord, après le tabac. Les travailleurs des mines de spath fluor ont été exposés à de grandes quantités de radon qui provenaient des dépôts naturels d’uranium dans la région minière et qui entraient avec l’eau souterraine qui s’infiltrait dans les mines. Avant la découverte du radon dans les mines, en 1960, il n’y avait aucune mesure de radioprotection.

Les travailleurs des mines de spath fluor avaient un taux de cancer du poumon trois fois plus élevé que dans la population générale masculine de Terre-Neuve. Les taux de mortalité due à la silicose, une maladie du poumon ainsi que les accidents, l’empoisonnement et la violence étaient également beaucoup plus élevés. Le risque de décès dû au cancer du poumon augmentait avec l’exposition au radon. Le laps de temps écoulé depuis la dernière exposition au radon, la durée de l’exposition et le rythme d’exposition avaient également une influence sur ce risque.

L’effet combiné du tabagisme et de l’exposition au radon constituait également un facteur qui augmentait considérablement le risque de cancer du poumon chez un mineur. Plus le mineur fumait et était exposé au radon, plus grand était le risque de cancer du poumon. Aucune association n’a été établie entre les maladies cardiovasculaires et le radon. Enfin, les mineurs qui ont commencé à travailler dans la mine après l’installation d’un système de ventilation (pour réduire la quantité de radon) n’avaient pas un taux élevé de cancer du poumon.

La présente étude contribue à la documentation internationale sur les risques liés aux rayonnements et appuie le programme de réglementation de la CCSN qui consiste à protéger la santé des travailleurs et du public. L’Agence de santé publique du Canada a fourni un soutien scientifique et technique tout au long de la période d’étude.

Il est possible d’obtenir un exemplaire de l’étude en communiquant avec la CCSN par téléphone, au (613) 996-6860, ou par courrier électronique à l’adresse suivante : gervaisa@cnsc-ccsn.gc.ca.

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Contact:
Aurèle Gervais Relations avec les médias et les collectivités Commission canadienne de sûreté nucléaire (613) 996-6860


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