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Fairey Swordfish

À peine modifié par rapport aux biplans de la Première Guerre mondiale et tout à fait désuet au début du second conflit mondial, le Fairey Swordfish est malgré tout demeuré en service jusqu’à la fin de la guerre. Lent et presque sans défense, il a brillé dans son rôle de bombardier-torpilleur, s’il y avait peu d’opposition. Des Swordfish ont durement frappé la flotte italienne à Tarente et ont aidé à couler le cuirassé allemand Bismarck. Ses principaux avantages étaient sa robustesse, sa facilité d’entretien et ses qualités de vol sans faille. Le Swordfish pouvait décoller d’un porte-avions ou y atterrir, même par gros temps. Dès la fin de 1941, les Swordfish étaient surtout affectés aux opérations anti-sous-marines.

Les Swordfish canadiens étaient basés à l’École de tir de l’aéronavale de Yartmouth et à la station de la Royal Navy de Dartmouth (Nouvelle Écosse). En 1946 l’Unité des besoins de la flotte no 743 (MRC) était équipée de Swordfish. Dans la Marine, on l’avait surnommé « Stringbag » ou filet à provisions. Le Fairey Albacore qui devait remplacer le Fairey Swordfish au début de la guerre, ne s’est pas avéré supérieur à son prédécesseur. Au Canada, l’habitacle ouvert de certains Swordfish a été muni d’une verrière, bien pratique pendant l’hiver.

Exemplaire du Musée

On connaît peu de choses sur le Swordfish du Musée, car on a perdu l’immatriculation initiale de l’aéronef au cours des nombreuses années d’entreposage extérieur dans une ferme de Tillsonburg, en Ontario. Le Musée l’a acheté en 1965 et lui a attribué une immatriculation fictive.

Caractéristiques

Envergure :
13.9 m (45 pi 6 po)
Longueur :
10.9 m (35 pi 8 po)
Hauteur :
3.8 m (12 pi 4 po)
Poids à vide :
2 132 kg (4 700 lb)
Poids maximum :
3 406 kg (7 510 lb)
Vitesse de croisière :
185 km/h (115 mi/h)
Vitesse maximale :
224 km/h (139 mi/h)
Vitesse en montée :
1 520 m (5 000 pi) / 10min
Plafond pratique :
2 900 m (9 500 pi)
Autonomie :
879 km (546 mi)
Moteur :
Un moteur Bristol Pegasus XXX, 9 cylindres en étoile de 750 ch

Photographies supplémentaires

Vous retrouverez des photos supplémentaires de cet aéronef dans la photothèque du Musée de l’aviation du Canada. Les photos stockés dans ces archives sont mises à votre disposition uniquement pour fins de recherche ou d’étude sans but commercial. Elles ne doivent pas être reproduites ou publiées sans l’approbation du Musée de l’aviation du Canada.

Plus de renseignements au sujet de La photothèque.