Les technologies de communication lient les personnes à travers l'espace et le temps et c'est par leur entremise que nous transmettons des histoires, des idées et des images importantes à travers les distances. Les Canadiens ont toujours occupé quelques espaces dispersés dans de vastes étendues de terre. À part les premières nations, nous avons été des immigrants ou leurs descendants. Étant donné un si large territoire et des racines peus profondes, nous avons longtemps considéré la technologie de communication comme un moyen pour nous fournir un sentiment de contrôle et d'unité.

Par conséquent, les Canadiennes et les Canadiens se sont montrés des chefs de file mondiaux dans le dévelopement des techniques de communication et dans la mise en application des systèmes pour tenir compte des besoins particuliers des Canadiens. Le public a vite adopté les technologies qui se sont avérées utiles et abordables, malgré que celles-ci ont été souvent introduites en tant qu'outils de travail ou de gouvernement.

Étant donné l'importance du domaine et le fait qu'aucun autre musée public au pays n'a le mandat de conserver ce secteur de notre patrimoine, le Musée tente de porter un regard sur la façon globale dont les télécommunications ont touché le pays. Nous avons aussi élaboré une réunion exhaustive d'objets représentant l'évolution qu'a connu le Canada à cet égard d'un océan à l'autre. La collection a été créée dans le but de témoigner des changements technologiques, économiques, sociaux et culturels qui se sont produits au fil des ans.

Non seulement la collection prévoit-elle des expositions importantes au Musée, mais elle organise également des expositions itinérantes et répond aux demandes de prêts d'autres établissements au Canada. Elle constitue aussi une ressource pour les chercheurs et les universitaires qui effectuent des recherches dans ce domaine.

Chaque secteur doit être jugé selon ses mérites. Dans certains cas, nous disposons des seuls exemples conservés de la technologie, alors que dans d'autres, nous retenons des exemples caractéristiques d'objets produits en série. Les collections dans certains secteurs (p. ex., les postes radio et les téléviseurs) ne contiennent pas seulement des objets importants du point de vue technique, mais aussi des appareils qui reflètent des styles de différentes périodes ou qui représentent de grandes sociétés canadiennes caractéristiques de l'économie canadienne.

Les communications connaissent une croissance et des changements technologiques très rapides. Bien que l'accumulation de pièces historiques se fasse moins pressante, nous devons continuer à déployer des efforts pour nous tenir au fait des progrès scientifiques et collectionner des pièces d'avant-garde.

Enregistreur de câble sous­marin à longue distance : Cet appareil était utilisé pour recevoir des signaux transmis au moyen du premier câble transatlantique reliant la Grande­Bretagne et Terre­Neuve durant la période approximative de 1870 à 1925.

La télégraphie:
Cette collection comprend des instruments utilisés pour les câbles terrestres (clés, relais, résonnateurs) et sous­marins (enregistreurs, doubles clés), des échantillons de câbles et de fils, d'isolants électriques, d'outils et de matériel d'essai. Elle comprend également divers types d'appareils télégraphiques automatisés, tels que des transmetteurs, des récepteurs et des téléimprimeurs.

Ensemble mural Lorimer : Les frères Lorimer conçurent et fabriquèrent un système de téléphone automatique au Canada à partir de 1906. Le système était vendu et utilisé au Canada, aux États­Unis et en Europe. Comme il n'était pas compatible avec le système Strowger, il a été abandonné au début des années 1920.

La téléphonie:
Cette collection comprend des combinés de téléphone, de l'équipement de communication et de transmission, des installations d'alimentation, du matériel de communication interne, des échantillons de fils et de câbles, y compris des câbles en fibre optique, des outils et du matériel d'essai.

Station émettrice de radiodiffusion pour la navigation, vers 1910, comprenant une clé et une bobine d'allumage en guise d'émetteur et de détecteur magnétique, un syntonisateur multiple et un casque d'écoute comme récepteur.

La radio:
Cette collection comprend des récepteurs de communication et de radiodiffusion, des postes émetteurs, des émetteurs­récepteurs, du matériel de studio, comme des microphones, des consoles, des mélangeurs, de l'équipement d'enregistrement et de reproduction, des outils, ainsi que du matériel et des accessoires d'essai.

Transmetteur Drummondville : Transmetteur Marconi installé à Drummondville (Québec) en 1926. Il fut le premier lien à ondes courtes entre l'Angleterre et le Canada, et cet appareil a connu un très grand succès. Au début, le transmetteur ne pouvait que transmettre des informations en code Morse, mais plus tard il a été modifié en vue de transmettre aussi des informations de vive voix.	Récepteur Rogers sans pile introduit à l'Exposition nationale canadienne à Toronto (Ontario) en 1925. Il a été l'un des premiers appareils sans pile à connaître un succès commercial.

Récepteur de téléviseur à disque analyseur, fabriqué pour la Canadian Television Limited, à Montréal (Québec) en 1932, par Alphonse Ouimet. La toute première tentative de télédiffusion au Canada a été effectuée par la station CKAC à Montréal.

La télévision:
Comprend des récepteurs, des appareils-photos provenant des grands studios ou destinés aux amateurs, des cassettes ou des appareils d'enregistrement de qualité pour la radiodiffusion, des outils et du matériel d'essai. Voir notre Aperçu d'une collection - La télévision.

Enregistrement et reproduction sonores:

Phonographe Berliner, modèle « E », fabriqué à Montréal (Québec), vers 1906. Cette machine faisait jouer des disques de 78 tours/minute ayant un diamètre de 17,75 cm (7 pouces).

Ce domaine comprend des objets passant du premier phonographe Edison à feuille d'étain jusqu'aux premiers baladeurs et magnétoscopes numériques introduits au Canada. Il comprend de nombreux appareils acoustiques, électroniques et magnétiques destinés à l'enregistrement et à la reproduction pour le divertissement familial, le bureau et les activités professionnelles. On retrouve une importante collection des premiers appareils Berliner, car Emile Berliner avait conservé ses brevets au Canada au moment de les céder ailleurs, et un certain nombre de ces appareils uniques ont été fabriqués ici. Voir notre Aperçu d'une collection - Enregistrement sonore.

Boîte musicale Regina à changement automatique de disques, vers 1900. Cette machine faisait jouer une chanson pour 5 sous et pouvait recevoir 12 disques ayant un diamètre de 39 cm (15 ½ pouces).

La musique électronique et les instruments mécaniques:
Plusieurs des instruments de la collection sont l'œuvre de Hugh Le Caine, physicien, inventeur, compositeur et pionnier canadien de la conception des instruments électroniques. Ce secteur comprend également une petite collection de boîtes musicales à cylindre et à disque, un piano mécanique, deux pianos mélographes, deux orgues de barbarie et des partitions de musique pour ces instruments. Voir notre Aperçu d'une collection - Musique électronique.

Tubes électroniques et transistors:
Le Musée possède une bonne collection de tubes électroniques représentant leur évolution en Amérique du Nord au cours des années. On ne s'attend pas à ce que cette collection soit considérablement enrichie dans l'avenir, car cette technologie a été remplacée par des appareils transistorisés. Le Musée possède une collection beaucoup plus restreinte de transistors et de circuits intégrés. Celle-ci renferme des exemples des premiers transistors fabriqués au Canada et quelques circuits intégrés présentés à diverses étapes de leur production.

Autres sites web pertinents :

Le conservateur raconte - Connexions Nortel
Connexions Nortel - Le monde bien branché des communications

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