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le 24 janvier 2003

CBC/Radio-Canada renouvelée : foyer de créativité, d'innovation et d'excellence journalistiques

Allocution présentée par Robert Rabinovitch, Président-directeur général de CBC/Radio-Canada, à Point 2003 Congrès annuel national des médias étudiants Montréal (Québec)

Introduction

Merci de votre invitation. C'est un immense plaisir pour moi de pouvoir m'adresser à un aussi vaste auditoire représentant l'avenir du journalisme canadien.

Vous abordez votre carrière en journalisme à une époque extraordinaire.

Nous vivons aujourd'hui dans ce que Marshall McLuhan appelait, il y a de cela plus de quarante ans, le « village global ».

C'est une époque où les changements surviennent à un rythme étourdissant et de plus en plus rapide.

Une époque où des événements qui se déroulent aussi loin qu'en Argentine, au Moyen-Orient ou en Asie du Sud-Est ont souvent de profondes conséquences pour les Canadiens.

Une époque où les médias de partout doivent s'adapter à des changements technologiques fondamentaux qui modifient la donne économique de la radiodiffusion et transforment radicalement les moyens de production et de diffusion des nouvelles et de l'actualité.

Le rôle des médias n'a jamais été aussi important…

La pression pour gagner des cotes d'écoute et réduire les coûts n'a jamais été aussi forte.

Le travail des journalistes n'a jamais présenté autant de défis.

Les journalistes d'aujourd'hui doivent dégager la vérité de situations souvent très alambiquées et la simplifier — sans tomber dans le simplisme — de sorte que le public puisse comprendre les faits et se faire une opinion.

Les journalistes d'aujourd'hui doivent situer la nouvelle dans le contexte mondial, tout en reflétant les préoccupations et les intérêts locaux. Les reporters ont de plus en plus à effectuer des reportages multiples — pour la radio, pour la télévision et pour Internet… et ce, bien souvent, en plusieurs langues, pour les trois plateformes.

Les rédacteurs et les réalisateurs utilisent maintenant des logiciels de montage qui ont littéralement transformé les modes de production des bulletins de nouvelles. Grâce au numérique, le matériel des nouvelles peut désormais être réutilisé d'une plateforme à l'autre; on appelle cela le « recyclage ».

Les nouveaux systèmes de gestion de l'information rendent les documents d'archives plus facilement accessibles… et plus utiles pour les producteurs d'émissions.

Alors que le numérique ne cesse de transformer de manière spectaculaire les méthodes de production et de diffusion des nouvelles, il est crucial que les bulletins de nouvelles et les émissions d'actualité soient convaincantes et efficaces. Les médias qui réussiront sont ceux qui tireront le meilleur parti des nouvelles technologies de l'information.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'époque que nous vivons est emballante.

Je voudrais vous expliquer ce midi comment CBC/Radio-Canada relève les défis d'aujourd'hui — et saisit les occasions qui les accompagnent…

CBC/Radio-Canada en bref

Je voudrais d'abord présenter rapidement le rôle exceptionnel que joue CBC/Radio-Canada dans le système canadien de radiodiffusion.

CBC/Radio-Canada est le seul radiodiffuseur à fournir, d'un océan à l'autre, des services en français, en anglais, de même qu'en huit langues autochtones dans le Grand Nord.

Nos émissions sont diffusées sur dix-huit plateformes différentes :

  • deux réseaux nationaux de télévision — la Télévision de Radio-Canada et CBC Television;
  • quatre réseaux nationaux de radio — la Première Chaîne, la Chaîne culturelle, Radio One et Radio Two;
  • deux chaînes de télévision spécialisées en information — le Réseau de l'information (RDI) et CBC Newsworld;
  • dans le Nord, les services de radio et de télévision sont offerts en français, en anglais et en huit langues autochtones;
  • nous avons lancé, avec des partenaires, trois services de télévision spécialisée en 2001 : ARTV, The Documentary Channel et Country Canada (dont nous avons récemment acquis l'entière propriété);
  • Radio Canada International, notre service ondes courtes, présente le point de vue canadien sur le monde, partout dans le monde, en sept langues;
  • Galaxie, un service audionumérique payant qui offre 30 — et bientôt 45 — chaînes de programmation musicale continue, sans publicité et sans commentaires, rejoint plus de deux millions et demi de foyers canadiens;
  • dans le secteur des nouveaux médias, nos deux sites Internet ont été primés : radio-canada.ca et cbc.ca;
  • nous offrons aux jeunes une programmation interactive en anglais sur les sites primés de Radio Three — newmusiccanada.com, justconcerts.com, 120seconds.com, cbcradio3.com et rootsmusiccanada.com;
  • et nous avons aussi un site interactif s'adressant aux jeunes en français — bandeapart.fm.

Sur toutes ces plateformes, CBC/Radio-Canada offre une programmation canadienne distinctive et de grande qualité… faite par des Canadiens, pour les Canadiens, sur des thèmes typiquement canadiens.

CBC/Radio-Canada — Chef de file de l'excellence en journalisme

CBC/Radio-Canada est le plus important organisme de presse du Canada. La Société emploie plus de 800 journalistes chevronnés au Canada et à l'étranger.

Nous sommes les seuls à avoir une présence dans tout le pays et nous sommes l'un des principaux fournisseurs de nouvelles en sans-fil au Canada.

Nous sommes également le seul organisme de presse à diffuser en français et en anglais, et le seul à avoir des journalistes francophones en poste à l'ouest d'Ottawa.

La présence de CBC/Radio-Canada sur la scène internationale est également impressionnante. Nous avons douze bureaux journalistiques à l'étranger : à New York, à Washington, à Mexico, à Londres, à Paris, à Moscou, en Côte d'Ivoire, à Jérusalem, au Caire, à Bangkok, à Pékin et à Amman (Jordanie).

Nous excellons dans l'exploitation des nouvelles technologies. Grâce au numérique et aux serveurs, une équipe de nouvelles est capable de produire toute seule des reportages qui peuvent être transmis par différents supports, sur différentes plateformes.
à mesure que nos journalistes maîtrisent l'art du reportage en plusieurs formats et en plusieurs langues, nous gagnons en polyvalence et nous réduisons nos coûts.

Mais le plus important, c'est que cela nous permet de déployer nos ressources sur un plus vaste territoire et de couvrir les événements sous divers points de vue afin de présenter un plus large contexte.
C'est pour cette raison que nous avons autant de reporters sur le terrain au Canada et à l'étranger. Nous n'exagérerons jamais l'importance d'avoir des journalistes canadiens sur le terrain pour nous aider à comprendre les événements.

Nous refusons de nous fier à des reportages provenant d'autres sources ou à des soi-disant observateurs qui ne sont pas dans la région depuis des années.

Nous voulons que les événements soient couverts par des journalistes formés à CBC/Radio-Canada et que ceux-ci les rapportent aux Canadiens avec un point de vue canadien.

Nos journalistes sont dans le feu de l'action. Souvent ils s'exposent au danger pour recueillir et présenter les faits le plus exactement et le plus fidèlement possible, en obtenant l'avis de toutes les parties intéressées afin que les téléspectateurs et les auditeurs puissent former leur propre opinion.

Prenons l'exemple de l'éventuelle guerre en Iraq. Nous avons des plans pour envoyer des journalistes à Bagdad, à Amman, en Israël et au koweït. Notre présence dans la région est déjà bien établie. D'ailleurs, Peter Mansbridge animait cette semaine l'émission The National de là-bas.

Aucun autre diffuseur canadien n'affecte autant de ressources et de journalistes sur le terrain que CBC/Radio-Canada. C'est pourtant le seul moyen d'assurer une couverture indépendante et équilibrée des événements à mesure qu'ils se déroulent.

Tel est notre mandat — contrairement au souci de faire des profits, qui incite à couvrir la situation en Iraq de l'étranger.
J'aimerais ici prendre une minute pour vous parler de notre mission.

Dans une conférence donnée récemment à l'école de journalisme de l'Université du Missouri, le rédacteur de Ha'aretz, le plus ancien quotidien israélien, a défini la mission que doit remplir un journal en des termes qui s'appliquent à tout organisme de presse.

Voici ce qu'il a dit : « Notre mission est de dire la vérité —aussi fidèlement qu'elle est vérifiable — et de dire toute la vérité — selon ce que nous pouvons en apprendre. Il n'est pas pertinent d'écrire en fonction des désirs, des craintes ou des convictions de nos lecteurs. »

Mais ne nous leurrons pas. Le public n'apprécie pas toujours qu'on dise la vérité et qu'on présente tous les aspects d'une question. Chaque partie reproche aux médias qui adoptent cette attitude de donner raison à l'autre camp. On les accuse de partialité. Des individus ou des groupes organisent des campagnes contre eux. Ce n'est pas toujours facile à vivre.

Nous ne voulons rien cacher aux Canadiens lorsque nous les informons. Voilà les valeurs qui appuient le journalisme de qualité.
Le lien qui nous unit aux Canadiens n'aura jamais été aussi évident qu'après les événements du 11 septembre 2001, où seize millions de téléspectateurs et quatre millions d'auditeurs au Canada — ainsi que des millions d'autres aux états-Unis et à l'étranger — se sont tournés vers nous pour obtenir une information immédiate et connaître des points de vue canadiens sur les événements.

La récente thématique Problems and Cures: A CBC News Inquiry est un exemple plus récent qui illustre à merveille les qualités de leadership et d'innovation de CBC/Radio-Canada dans le secteur de l'information.

Pendant les sept jours qui ont précédé la publication du rapport Romanow sur les soins de santé, les services anglais de nouvelles ont analysé en profondeur à la radio, à la télévision et sur Internet les questions qui sont au cœur du débat national sur la santé.

Les équipes de nouvelles françaises ont également bien maîtrisé le dossier en présentant, dans les jours précédant la publication du rapport, des émissions en direct et des tribunes téléphoniques avec des spécialistes de la santé, et, le jour de la publication du rapport, le RDI a diffusé un reportage spécial à l'émission En santé et couvert l'événement en direct en plus de présenter des analyses et des réactions.

La réaction de l'auditoire confirme l'intérêt que portent les Canadiens à ce type d'émissions. C'est dans les mêmes proportions record que, lors des événements du 11 septembre, ils ont utilisé notre site Web cbc.ca pour exprimer leur opinion sur le rapport Romanow.

Seule CBC/Radio-Canada avait les moyens — ou la volonté — de mener une initiative multimédia d'une telle envergure sur un sujet aussi crucial.

Le journalisme de qualité coûte cher et ne recueille souvent pas les auditoires et les recettes publicitaires suffisantes pour convaincre les organismes de presse orientés vers les profits de s'y consacrer.

L'importance de CBC/Radio-Canada ne se dément pas

Le monde est de plus en plus complexe et changeant. C'est pourquoi le Canada a plus que jamais besoin de médias vraiment efficaces.

L'accès à une diversité de points de vue est tout aussi vitale à la démocratie que la liberté d'expression.

Les citoyens doivent comprendre les grands enjeux et les choix qui s'offrent à eux.

Pour que le Canada demeure tel que nous le souhaitons, nous avons besoin d'une voix forte et de liens solides qui nous unissent au-delà des régions, des provinces et des territoires.

La concentration accrue des médias au Canada est une préoccupation majeure et un argument de poids en faveur du maintien d'un radiodiffuseur public fort et dynamique.

En conséquence de la restructuration et de l'intégration des médias, il y a moins d'intervenants, mais ceux qui restent sont plus gros.

Ceux-ci peuvent contrôler davantage le contenu rédactionnel, voire restreindre la mobilité d'emploi.
C'est une situation grave…
qui risque de réduire la diversité des points de vue…
et qui pourrait miner l'accès du public à l'information critique nécessaire pour prendre des décisions éclairées concernant l'avenir de chacun et celui du pays.
La concentration actuelle des médias au Canada montre que — plus que jamais — CBC/Radio-Canada est un service essentiel pour les Canadiens.
Nous présentons une optique différente... qui cherche précisément à refléter l'immense diversité des points de vue canadiens.

Les défis posés à l'industrie de la radiodiffusion

Il y a deux ans, nous avons conclu que le moment était venu de positionner CBC/Radio-Canada comme un véritable radiodiffuseur public.

Nous avons reconnu la nécessité de rendre nos réseaux plus distinctifs et moins commerciaux — c'est?à?dire en faire la solution de rechange et le complément aux réseaux privés — et l'importance de miser sur nos points forts.

Nous avons cherché de nouvelles manières de fonctionner, de générer des nouvelles recettes et des économies dans l'exploitation afin d'investir davantage dans des émissions de haute qualité, typiquement canadiennes.

Nous avons effectué de grands changements dans toutes nos composantes médias dans le but d'accroître la pertinence de nos émissions pour les Canadiens et notre caractère distinctif par rapport à la concurrence actuelle.

Nous avons mis en valeur de nouveaux talents, de nouvelles voix et de nouveaux visages, et renforcé la présence et le reflet des régions.

Nous avons augmenté le nombre d'émissions éducatives sans publicité destinées à la jeune génération de Canadiens.

Le secteur nouvelles et actualités subit des changements emballants

C'est dans le secteur des nouvelles et des actualités que la transformation est le plus évidente.

Depuis deux ans, nous valorisons nos points forts et nous cherchons à optimiser la collecte et la diffusion des nouvelles en multipliant les émissions, les réseaux et les plateformes.

Nous avons ouvert 19 nouveaux bureaux journalistiques au pays afin de renforcer notre capacité hors pair d'assurer une couverture en direct de l'actualité de dernière heure et des événements spéciaux partout au Canada.

Nous avons également redéfini nos méthodes de présentation de l'information nationale et régionale.

La Télévision anglaise, par exemple, a revitalisé la portion nouvelles de l'émission The National et en a supprimé la publicité. Elle a aussi lancé des nouvelles émissions, comme CBC News: Canada Now, CBC News: Sunday, CBC News: Disclosure et CBC News: Big Picture.

En misant davantage sur la production régionale et en utilisant les technologies numériques et satellitaires, nous pouvons maintenant produire le volet national de CBC News: Canada Now à Vancouver et l'émission d'enquête CBC News: Disclosure à partir de Winnipeg et de Toronto.

La Télévision française a fusionné Le Téléjournal et Le Point et prolongé l'émission L'Heure du Midi afin d'accorder une plus grande place aux nouvelles régionales.

Nous avons lancé l'émission 5 sur 5, un magazine hebdomadaire très interactif qui permet aux francophones de s'exprimer.
Nous avons également inauguré le Centre de l'information à Montréal, une installation de radiodiffusion à la fine pointe de la technologie où sont regroupées les ressources nécessaires à la collecte et à la production en numérique de nouvelles pour la Télévision française et le RDI.

Nous avons encouragé nos employés à diversifier leurs compétences en apprenant et en utilisant de nouvelles techniques de montage, de production et de réalisation. Nous sommes fermement convaincus que cette polyvalence est la voie de l'avenir dans le journalisme.

Par exemple, nous avons ouvert dans certaines régions moins bien desservies des bureaux journalistiques dotés d'un seul vidéojournaliste, qui fait lui-même la rédaction, le tournage et le montage de son matériel.

En fait, l'époque où l'on pouvait se contenter d'être uniquement reporter, monteur ou cameraman est révolue. Aujourd'hui, on voit des réalisateurs qui font du montage, des cameramans qui font de la réalisation ou du montage, et des aiguilleurs qui font aussi de la réalisation. Et bien entendu, nous avons des chefs d'antenne qui peuvent réaliser, rédiger et présenter les bulletins de nouvelles.

Nos correspondants à l'étranger sont sans doute ceux qui représentent le mieux le renouvellement à CBC/Radio-Canada — je pense, entre autres, aux Don Murray, Patrick Brown, Neil Macdonald, Céline Galipeau et Michel Cormier.

Ces reporters sont en poste en Iraq, en Afghanistan, en Chine, en Inde et à Moscou.

Ils doivent présenter leurs reportages en anglais et en français — à la radio, à la télévision et sur Internet. C'est dans une proportion de huit sur dix que nos correspondants à l'étranger travaillent dans les deux langues. Plusieurs font même le montage de leur matériel sur place.

Ils sont les nouveaux aventuriers du journalisme canadien… ce sont des pionniers qui apportent la nouvelle aux Canadiens à l'endroit, au moment et sur la plateforme qui leur conviennent.

Et nous continuerons d'innover.

Ainsi, à Ottawa, nous regroupons toutes nos activités — qui sont présentement éparpillées dans cinq établissements de la région — dans un nouveau centre de radiodiffusion ultramoderne situé au cœur du centre-ville. Tout le personnel des nouvelles sera réuni dans la même salle, et l'information sera mise en commun.
Cette initiative favorisera la collaboration entre les équipes de nouvelles… qui partageront des ressources, des idées, des connaissances ainsi que des installations numériques de pointe afin de produire des bulletins de nouvelles nationales, régionales et locales pour toutes nos plateformes.

Les gains en efficience et les synergies qui en résulteront nous permettront de mieux répondre à la demande des Canadiens pour des émissions de nouvelles et d'actualités de la plus haute qualité.

Ouvertures pour les jeunes à CBC/Radio-Canada

À titre de radiodiffuseur public national et de plus important organisme de presse du Canada, CBC/Radio-Canada a le devoir de former des jeunes journalistes canadiens.

Nous sommes déterminés à le faire — principalement parce que nous avons besoin, pour conserver notre leadership, d'un apport constant d'esprits jeunes et brillants et d'idées nouvelles.

Nous offrons chaque année à de jeunes journalistes comme vous la chance de se former sur le terrain et d'apprécier le dynamisme et la créativité de l'environnement qu'offre CBC/Radio-Canada.

Il existe plusieurs exemples de ces occasions offertes aux jeunes :

Les stages Innoversity, qui permettent à des membres de minorités visibles et à des personnes handicapées d'acquérir les compétences nécessaires à l'exercice de la carrière de journaliste en radiodiffusion.

La Télévision anglaise offre des stages non rémunérés à des étudiants en journalisme des universités Western Ontario, Ryerson, Carleton et Concordia — et nous aurons bientôt un nouveau programme élargi de stages à la Télévision française.

Nous attribuons des prix, comme la Bourse Fernand-Seguin qui est décernée par la Télévision française à des étudiants canadiens en journalisme et en communications qui n'ont jamais eu la chance de travailler dans un média électronique, et la Bourse René-Payot, à laquelle nous participons en collaboration avec les radiodiffuseurs publics belge, suisse et français.

À la Radio anglaise, les stages Peter-Gzowski offrent à des étudiants en journalisme des universités McGill Trent, Simon Fraser et Memorial, une formation en production et en présentation d'émissions.

Chaque année, nous attribuons la bourse CBC Newsworld Joan-Donaldson aux plus prometteurs étudiants en journalisme du Canada.

Je suis heureux de vous annoncer aujourd'hui que huit gagnants ont été choisis pour l'édition 2003 de la bourse. Les récipiendaires proviennent de différentes universités du pays. En plus de se mériter une somme d'argent, chacun participera à un stage intensif de quatre mois qui leur permettra de vivre une expérience pratique de l'environnement dynamique et créateur de CBC News.

Conclusion

Vous entreprenez votre carrière journalistique à une époque très intéressante.

Au cours des prochaines années, l'évolution technologique va continuer de transformer les modes de collecte, de production et de diffusion des nouvelles.

Les pressions économiques vont continuer de remodeler le journalisme.

Les médias et les journalistes vont continuer d'être critiqués et attaqués et de voir, à l'occasion, leur intégrité contestée. Et vous-mêmes n'y échapperez pas!

Pourtant, quoi de plus gratifiant que de dénicher la vérité, d'expliquer des notions complexes et de contribuer à l'information du public?

Le Canada a besoin d'excellents journalistes pour soutenir son évolution en tant que société dynamique et indépendante.

Au-delà des changements technologiques, la qualité du journalisme dépend de la qualité des gens qui embrassent la profession.

Des journalistes comme vous — issus de la génération de Canadiens la plus instruite et la mieux formée aux nouvelles technologies.

CBC/Radio-Canada a besoin des meilleurs d'entre vous afin de demeurer le chef de file du journalisme canadien.

C'est pour cela que nous cherchons continuellement à offrir un milieu de travail valorisant et créatif, susceptible d'attirer les meilleurs d'entre vous.

Merci encore de m'avoir offert l'occasion de vous transmettre mon message. Je serai heureux de répondre à vos questions et d'accueillir vos commentaires.

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