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le 14 novembre 2003

La gestion du radiodiffuseur public national du Canada : défis et progrès accomplis

Notes de l'allocution de Robert Rabinovitch, Président-directeur général, CBC/Radio-Canada, Université McGill Montréal (Québec)

Introduction

Merci de m'avoir invité à prendre la parole aujourd'hui.

Je suis ici pour vous parler de CBC/Radio-Canada et de son importance pour le Canada. Notamment…

pourquoi nous avons toujours besoin d'un espace public, d'une voix canadienne dans un environnement largement dominé par des émissions étrangères;

pourquoi les conditions économiques de la radiodiffusion sont telles que les radiodiffuseurs privés à but lucratif ne peuvent pas… et ne veulent pas… diffuser des émissions canadiennes.

J'aimerais aussi vous parler… des changements que nous avons faits depuis quatre ans

des changements dans notre programmation,

des améliorations dans nos modes d'exploitation,

de la manière dont nous renforçons notre rôle comme radiodiffuseur public national pour apporter plus de valeur aux Canadiens.


Étendue des activités de CBC/Radio-Canada

Avant de commencer, j'aimerais rappeler certains faits élémentaires au sujet de CBC/Radio-Canada.

Beaucoup d'entre vous seront peut-être surpris de l'étendue et de l'impact de nos services.

La Société est unique dans l'environnement de la radiodiffusion canadienne.

Nous sommes le seul radiodiffuseur qui offre des services traditionnels et des services sur les nouveaux médias d'un océan à l'autre, en français, en anglais et en huit langues autochtones dans le Nord.


Nos services comprennent :

Deux réseaux de télévision nationaux hertziens, l'un en français, l'autre en anglais.

Quatre réseaux de radio nationaux, deux en français et deux en anglais.

Deux services de télévision spécialisés d'information : le RDI et CBC Newsworld.

Trois services spécialisés : ARTV, The Documentary Channel et Country Canada.

Galaxie, notre service audionumérique payant par câble et par satellite qui compte plus de 2 millions de ménages abonnés au Canada.

Radio Canada International, notre service radiophonique sur ondes courtes qui diffuse en sept langues.

Nos sites Internet primés : radio-canada.ca et CBC.ca

Des sites innovateurs et interactifs pour les jeunes :
NewMusicCanada.com
JustConcerts.com
120seconds.com
bandeapart.fm

CBC/Radio-Canada est un des premiers fournisseurs de nouvelles pour le sans-fil.

Dans l'ensemble, nous offrons plus de 18 plateformes différentes conçues pour atteindre et servir les Canadiens là où ils le veulent, quand ils le veulent, et comme ils le veulent. Tout cela, selon un budget de 1,4 milliard de dollars, dont 860 millions proviennent du gouvernement.

à sa création, CBC/Radio-Canada avait deux mandats :

La couverture universelle, à laquelle nous sommes parvenus au milieu des années 1970 en français et en anglais, pour toutes les collectivités d'au moins 500 personnes.

Le monopole, qui devait par conséquent présenter une grille de programmation composite, comprenant une importante quantité d'émissions américaines de divertissement léger.

Aujourd'hui, au Canada anglais, le paysage médiatique est un système mixte de radiodiffuseurs publics et privés qui offrent plus de 200 services parmi lesquels le public peut choisir et auxquels plus de 250 licences de services numériques ont été accordées récemment. Essentiellement, quiconque veut une licence pour service numérique peut en obtenir une.

Au Canada français, la situation est similaire, avec une cinquantaine de choix.

Dans mes commentaires, je parlerai essentiellement de la Télévision anglaise, mais la réalité française n'en est pas très éloignée.

Dans les années 1980 et 1990, nous avons essayé d'être à la fois :

un réseau hertzien généraliste sollicitant des publicités et, par conséquent, diffusant un bon nombre d'émissions américaines de divertissement léger;

et un radiodiffuseur public qui a des responsabilités particulières propres au service public.

Je serai franc : le message que nous envoyions portait à confusion.

Nous avons été encouragés par le gouvernement à solliciter des annonces, dont les tarifs étaient naturellement fonction du nombre de téléspectateurs. Le résultat, c'est que nous n'avions pas l'air différent ni n'agissions différemment d'une télévision privée.

Il existe aussi un autre aspect unique dans notre paysage médiatique — les Canadiens sont propriétaires des chaînes, mais nous occupons principalement le temps d'antenne avec des émissions américaines qu'on nous vend par dumping — même si je reconnais que certaines sont populaires.

C'est du dumping parce que le coût d'achat d'une émission américaine est en moyenne de 125 000 dollars canadiens l'heure, alors que le coût de production est de l'ordre de plusieurs millions.

Le modèle économique est assez renversant. On achète des produits américains à 125 000 dollars l'heure, on vend pour 300 000 à 400 000 dollars d'annonces et on empoche un profit brut de plus de 200 000 dollars l'heure en moyenne.

Par contre, les émissions canadiennes comparables coûtent environ 1,5 million de dollars à produire, le radiodiffuseur paie de 200 000 à 250 000 dollars pour l'acheter, vend en moyenne entre 65 000 et 90 000 dollars de temps publicitaire, et accuse un déficit de 185 000 dollars par heure.

Il n'est donc pas étonnant qu'aux heures de grande écoute, toutes les grandes chaînes généralistes proposent au public canadien presque uniquement des produits américains diffusés en simultané.

Même avec d'importantes mesures d'incitation fiscales, les radiodiffuseurs privés n'ont pas produit de contenu canadien (notamment des dramatiques) et ils continueront de ne pas le faire, parce qu'il en va de leur intérêt économique.

Le contenu canadien est pour eux une sorte de redevance qui leur permet d'importer du contenu américain de dumping sur lequel ils peuvent réaliser un profit.

C'est donc dans cet environnement qu'il faut définir le rôle du radiodiffuseur public au Canada.


Arguments en faveur d'un radiodiffuseur public au Canada

Pour l'essentiel, la production télévisuelle est basée sur un impératif industriel plutôt que sur un impératif culturel. Dans un environnement basé sur le profit, ce n'est pas mauvais. Mais dans un monde où les Canadiens sont constamment bombardés d'images et de sons étrangers, on ne saurait ignorer l'impératif culturel.

La raison d'être de CBC/Radio-Canada comme radiodiffuseur public est de produire des émissions de qualité qui parlent des Canadiens aux Canadiens. Le financement public crée pour nous une réalité économique totalement différente. Sans CBC/Radio-Canada, il n'y aurait aucun choix canadien possible.

-Crédits d'impôt

Je ne saurais le souligner avec assez de force. Sans CBC/Radio-Canada :

il n'y aurait pas d'émissions canadiennes qui reflètent notre culture.

il n'y aurait pas d'émissions régionales qui expliquent les régions les unes aux autres.

il n'y aurait pas d'interprétation canadienne de l'actualité. Et cela aussi, c'est critique. Dans des sondages, les Canadiens ont indiqué qu'ils veulent des informations internationales et une interprétation canadienne des événements sur la scène mondiale. Seule CBC/Radio-Canada peut se permettre les coûts élevés de la collecte d'informations. C'est pourquoi, lorsqu'ils veulent s'informer, les Canadiens se tournent vers CBC/Radio-Canada en nombres sans précédent.

Pour nous, l'impératif culturel prime sur l'impératif économique.

Cela ne veut pas dire que nous pouvons ignorer les principes d'une bonne gestion. Nous avons l'obligation, envers les Canadiens, de veiller à livrer des émissions canadiennes de la plus grande qualité, de la manière la plus efficace possible. Nous devons être aussi efficaces que tout radiodiffuseur privé.


Une plus grande valeur pour les Canadiens

Il y a près de quatre ans, nous avons reconnu que CBC/Radio-Canada devait faire mieux… à la fois sur le plan de la gestion et sur celui de la programmation.

Devant la montée des coûts et une concurrence plus intense que jamais et après une dizaine d'années de réductions continues dans notre budget, nous avons reconnu que nous devions procéder à des changements fondamentaux.

Nous devions améliorer notre mode de fonctionnement interne… faire de CBC/Radio-Canada une entité bien gérée dans laquelle de nouveaux gains d'efficacité permettraient de libérer des fonds pour la programmation.

Nous devions trouver les ressources nécessaires pour investir dans des émissions de la plus grande qualité, typiquement canadiennes.

Et nous devions redonner aux Canadiens confiance dans notre aptitude à leur apporter une valeur réelle pour les impôts qu'ils paient… en leur offrant des émissions qui n'existeraient pas autrement… et en les leur diffusant de la manière la plus efficace possible.

Nous avons accompli beaucoup de choses au cours des quatre dernières années.

Un de nos projets les plus vastes était de transformer la Télévision anglaise de CBC/Radio-Canada en un radiodiffuseur plus nettement de service public.

1. Nous avons créé une programmation percutante, couronnée d'énormément de succès, pour améliorer la compréhension par les Canadiens de leur pays et de leur histoire.

Canada: A People's History et Trudeau ont été des séries extrêmement populaires.

La série Random Passage, coproduction avec la télévision irlandaise sur la colonisation de Terre-Neuve, a également connu un vif succès.

Il y a quelques semaines à peine nous avons diffusé Shattered City: The Halifax Explosion, qui a été saluée par la critique et acclamée par le public, attirant plus de 1,6 million de téléspectateurs.

Cela confirme qu'il reste une forte demande de programmation rassembleuse et percutante, que nous pouvons apporter aux Canadiens.

C'est un autre excellent exemple de la manière dont nous pouvons nous distinguer des autres radiodiffuseurs en établissant des liens entre les téléspectateurs d'un bout à l'autre du pays et en éveillant leur curiosité pour l'histoire du Canada.

2. Au cours des quatre dernières années, nous avons redéfini la manière dont les émissions de nouvelles nationales et régionales sont diffusées. Nous avons créé la première émission d'information nationale canadienne de début de soirée — sans publicité pendant cette demi-heure.

Nous avons ouvert une vingtaine de bureaux journalistiques au Canada.

Notre émission-phare de nouvelles, The National, a été revitalisée avec une formule entièrement intégrée, sans publicité pendant la première demi-heure. Et nous diffusons The National quatre fois chaque soir, à la télévision hertzienne et sur Newsworld, pour que le public puisse la voir quand cela lui convient. Évidemment, cela cannibalise notre émission de 22 h, mais nous voulons servir les Canadiens et non les annonceurs.

Une de nos responsabilités est de présenter une programmation visant des auditoires spécifiques qui ne recevraient autrement aucune émission qu'ils aimeraient voir. Et nous faisons cela, sans égard aux nombres de spectateurs.

3. Nous avons augmenté la programmation pour les enfants et les jeunes d'un tiers (grille innovatrice, sans publicité, avec 13 nouvelles séries).

4. La programmation artistique a été élargie avec l'ajout de Opening Night — une vitrine de deux heures pour les arts de la scène dans un créneau de grande écoute — également sans publicité.

5. Et nous avons rééquilibré notre couverture des sports pour donner plus de place aux exploits des athlètes amateurs du Canada, aux niveaux national et international.

Bref, nous voulons effectuer un retour aux sources en ce qui concerne la Télévision anglaise — faire en sorte qu'elle redevienne une télévision publique, distincte et différente des radiodiffuseurs privés, et qu'ainsi, les Canadiens aient véritablement le choix.

Notre réseau de la Télévision française a aussi entrepris un important exercice de repositionnement ancré dans les valeurs du service public.

Nos réseaux radio continuent d'accumuler les succès et d'offrir des émissions uniques en leur genre aux Canadiens. Il s'agit de véritables réussites, qui illustrent avec éloquence ce que nous pouvons accomplir lorsque nous percevons notre rôle comme celui d'un radiodiffuseur public.

La Radio française et la Radio anglaise atteignent toutes deux des cotes d'écoute et une adhésion records. Des émissions comme Basic Black, Go avec Brent Bambury, As it Happens ou Vinyl Café, vous ne les entendrez pas à la radio privée ordinaire.

Les personnes nouvellement arrivées au Canada, que syntonisent-elles dans le taxi qu'elles prennent à l'aéroport de Toronto ou de Vancouver?


Renouvellement de l'exploitation

Côté gestion et exploitation, nous avons fait d'importants changements.

Nous avons revu les ressources humaines, les finances et d'autres services nationaux pour améliorer nos pratiques opérationnelles dans ces secteurs. La semaine dernière, CBC/Radio-Canada a été reconnue comme un des 100 meilleurs employeurs du Canada, principalement grâce à nos programmes de formation et à l'atmosphère qui règne dans l'entreprise.

Grâce à l'aliénation stratégique de certains biens immobiliers, nous avons réussi à économiser 15,3 millions de dollars et à dégager de nouvelles recettes annuelles. Nous avons épargné 4,3 millions de dollars de plus par an en négociant de nouveaux contrats d'entretien et en adoptant des mesures d'économie d'énergie.

Nos investissements dans la technologie devraient permettre de 7 à 10 millions de dollars d'économies annuelles.

à Ottawa, à Edmonton et à Québec, nous allons réunir toutes nos composantes médias sous le même toit. Ces déménagements permettront une programmation enrichie en facilitant davantage la collaboration intermédias et le partage des ressources, des technologies et du savoir-faire.

Nous avons aussi adopté de nouvelles approches d'affaires dans divers secteurs.

Grâce à des partenariats, nous avons été en mesure de lancer de nouveaux services comme ARTV, The Documentary Channel et Country Canada.

Nous avons établi une nouvelle Division du marchandisage, qui exploitera plus que jamais la marque CBC/Radio-Canada.

Juste cette semaine, nous avons créé une nouvelle Division des cars de reportage pour maximiser le rendement de cet important investissement par une commercialisation dynamique qui permet de produire des recettes.

Notre couverture de la guerre en Irak est un excellent exemple des avantages de la coopération intermédias sur le plan de la programmation et sur le plan financier.

Nous investissons des sommes considérables dans nos émissions d'information et de nouvelles… qui sont un des plus grands volets de notre activité.

Nous croyons fermement que les Canadiens veulent savoir ce qui se passe dans le monde sous un éclairage canadien… particulièrement sur des sujets importants comme celui de l'Irak.

Mais les coûts de ces activités sont astronomiques, et nous devons donc tirer le maximum de notre investissement.

Dans les semaines qui ont précédé la guerre en Irak et pendant la guerre, nos journalistes ont présenté un compte rendu exact, non filtré, de divers endroits au Moyen-Orient et dans le monde. Nous avions plus de 40 journalistes pour couvrir la guerre, notamment à Amman, au Caire, à Tel Aviv, à Jérusalem, au koweït, à Bagdad, en Turquie, dans le nord de l'Irak et bien entendu à Washington, à Londres et à Paris.

Beaucoup ont présenté leurs reportages en anglais et en français, à la radio, à la télévision et sur Internet… leur talent, leur dévouement et leur travail acharné nous ont permis de tirer le maximum des lourds investissements consentis pour toucher les publics là où ils sont, quand ils le souhaitent. Songez à nos reporters comme Patrick Brown, Don Murray, Céline Galipeau, Michel Cormier, pour n'en citer que quelques-uns. Beaucoup travaillent en anglais comme en français, d'autres travaillent autant pour la Radio que pour la Télévision.

Nous savons que les Canadiens apprécient cette approche.

Ils estiment que nos émissions de nouvelles ont présenté les reportages les plus équilibrés et les plus objectifs au sujet de la guerre et des événements internationaux.

S'ils se tournent vers CNN pour l'actualité immédiate, ils reviennent à nous pour l'analyse, et à cet égard, nous dépassons tous nos concurrents canadiens avec une cote au moins deux fois plus élevée que la leur.

Nous avions aussi beaucoup de spectateurs aux états-Unis grâce à Newsworld International et à C-SPAN.


Les défis de l'environnement actuel

Les défis auxquels tous les radiodiffuseurs font aujourd'hui face sont importants :

L'univers multichaînes et multiplateformes exige des investissements massifs pour rester à jour.

La concurrence pour les parts d'auditoire et la fragmentation de l'auditoire ont une incidence sur les coûts, sur le public touché et sur les revenus.


Les nouvelles technologies vont transformer le visage de la télévision — la télévision haute définition, la télévision numérique et le magnétoscope numérique. Elles vont améliorer la qualité et vont émanciper les téléspectateurs, leur donnant plus de choix, notamment dans leur horaire, tout en frustrant les annonceurs publicitaires.

Comme radiodiffuseur public, CBC/Radio-Canada se heurte aussi à des difficultés dans d'autres domaines :

La présentation de la diversité multiculturelle croissante du Canada est cruciale, coûte cher et exige une programmation particulière.

Il existe également une demande plus forte d'émissions locales et régionales. Le Comité du patrimoine canadien a récemment demandé à CBC/Radio-Canada d'élaborer un plan stratégique chiffré visant à améliorer la programmation locale et régionale de la Société. Et c'est ce que nous allons faire.

Et les compressions budgétaires se poursuivent.

Les économies internes ne suffisent tout simplement pas pour relever tous ces défis :

Avec les compressions opérées au cours de la dernière décennie, nos niveaux de financement sont inférieurs de 319 millions de dollars à ceux de 1990, en termes réels.

Une nouvelle réduction de 10 millions de dollars des crédits parlementaires a été imposée cette année.

L'absence de stabilité et de prévisibilité dans nos niveaux de financement mine notre capacité de créer des émissions.

En moyenne, il faut trois ans pour parvenir d'une idée à la mise en ondes. Sans un financement pluriannuel stable, il est difficile de prendre des engagements de programmation.

Une programmation canadienne de haut niveau ne se crée pas à bon marché. Shattered City a coûté 11 millions de dollars pour 4 heures de production. En même temps, les Canadiens ne toléreront pas et ne devraient pas tolérer de produits de deuxième catégorie.


Conclusion

Les pressions de la mondialisation, de l'harmonisation dans notre secteur et de l'économie en général sont énormes. Comme économiste, je ne voudrais pas démêler les progrès accomplis sur ce front. Cependant, en même temps qu'ils ont indiqué leur souhait de participer à l'économie mondiale, les Canadiens ont aussi insisté pour protéger leurs droits et leur indépendance de décision.

Dans ce contexte, les arguments en faveur d'un radiodiffuseur public sont plus forts que jamais :

La radiodiffusion publique est perçue dans le monde entier comme un outil pour préserver l'identité particulière d'un pays… et sa cohésion sociale.

L'argument est encore plus fort ici au Canada où nous sommes si étroitement imbriqués avec les états-Unis.


Pour survivre comme nation forte et indépendante, nous devons reconnaître l'importance d'un sentiment d'identité fort et de notre place unique dans le monde.

Nous devons activement soutenir les institutions qui présentent des sujets qui nous sont propres, qui reflètent notre histoire et qui protègent et projettent nos valeurs.



Merci




FAITS ET CHIFFRES

Les crédits parlementaires totaux pour la Télévision anglaise sont de 330 869 dollars.

58 % du financement pour la télévision provient des crédits parlementaires, 42 % des activités commerciales — publicité, vente d'émissions, locations et autres.

PBS

730 millions de dollars américains proviennent du financement public, ce qui correspond à 1,12 milliard de dollars canadiens

379 millions de dollars américains proviennent des abonnés et d'activités de financement, soit 1 % du financement total

48 % des 380 millions de dollars servent à payer pour la sollicitation des fonds

par conséquent, 1/10 = 20 millions de dollars

Faudrait quand même pas exagérer!

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