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le 17 février 1999

Position de Radio-Canada au sujet de l'ordre de grève du SCEP

DÉCLARATION

Les pourparlers entre la Société Radio-Canada et le Syndicat des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) ont été rompus à 23 h 55 le mardi 16 février 1999. Le SCEP (Unité 2) a lancé un ordre de grève légale immédiatement après, à compter de minuit.

« Au cours des 72 dernières heures, nous avons fait tout notre possible à la table des négociations pour en arriver à une entente », a déclaré Cathy Sprague, directrice des Ressources humaines, aux réseaux anglais de Radio-Canada. « Radio-Canada et le SCEP ont quand même réussi à cerner des enjeux clés, mais il a été malheureusement impossible d'en arriver à un règlement. »

Mme Sprague a ajouté : « Les principaux enjeux non résolus entre les parties ont trait aux salaires, à la sécurité d'emploi et à l'impartition. La position de la Société est que l'offre faite au SCEP est équitable, concurrentielle et réaliste. »

L'OFFRE DE LA SOCIÉTé

Hier, le 16 février 1999, la direction a présenté son offre finale au comité de négociation du SCEP (Unité 2) en vue d'éviter un arrêt de travail. La nouvelle offre comprend :

  • un paiement forfaitaire d'environ 700 $ la première année de l'entente;
  • une augmentation de base de 3 % le 1er juin 1999;
  • une autre augmentation de base de 3 % le 1er juin 2000;
  • l'affectation d'une somme équivalant à 1 % de la masse salariale des membres du SCEP pour combler les écarts par rapport au marché;
  • l'affectation d'une somme équivalant à 1 % de la masse salariale des membres du SCEP, échelonnée sur deux ans (1999-2000 et 2000-2001), pour des mesures découlant de l'évaluation des emplois.

UNE OFFRE ÉQUITABLE ET CONCURRENTIELLE

L'offre de Radio-Canada dépasse le taux d'inflation, qui est inférieur à 2 % depuis plusieurs années.

Les augmentations du salaire de base dans d'autres entreprises médias canadiennes au cours des dernières années se sont situées en moyenne dans les 2 %.

L'offre de la Société est plus généreuse que les règlements intervenus récemment dans la fonction publique fédérale. La plupart des fonctionnaires fédéraux ont reçu des augmentations variant entre 2 et 2,5 %.

Radio-Canada et le SCEP reconnaissent tous deux la nécessité de combler les écarts par rapport au marché, en particulier pour 434 employés relevant de cinq catégories professionnelles à Toronto et à Vancouver. Reconnaissant que leur salaire est devenu inférieur aux normes du marché, l'offre comprend une augmentation de 2 000 $ du salaire de base pour chacun de ces employés.

Radio-Canada réfute l'affirmation du SCEP selon laquelle « nos salaires accusent un écart de 30 % par rapport à la norme du marché, et il est nécessaire de combler cet écart ». Cet « écart de 30 % » n'a jamais été prouvé, et la Société croit que ce chiffre est erroné. Dans la majorité des établissements de Radio-Canada au pays, la rémunération totale des employés affiliés au SCEP est concurrentielle par rapport au marché et n'est certainement pas inférieure aux normes de l'industrie. Dans bien des cas, c'est même Radio-Canada qui constitue la norme.

Les membres du SCEP ont reçu des augmentations de 1 % en 1996 et en 1997.

UNE OFFRE RÉALISTE

Le financement gouvernemental stable accordé à Radio-Canada ne prévoit pas de compensation pour l'inflation ni la hausse des coûts, non plus que les augmentations salariales. Par conséquent, le financement stable représente plutôt une érosion des ressources financières dont disposera la Société au cours des prochaines années.

Radio-Canada doit trouver un équilibre entre la rémunération équitable qu'elle veut verser à ses employés et la nécessité de demeurer compétitive, efficace et pertinente pour la population canadienne.

Pour demeurer une entreprise viable et garantir l'avenir de son personnel, Radio-Canada doit répartir ses ressources de manière responsable, c'est-à-dire les affecter non seulement à des augmentations salariales équitables, mais aussi à son exploitation courante, à de nouveaux projets et au développement commercial.

Pour le Comité de négociation, Cathy Sprague
Directrice des Ressources humaines
Réseaux anglais


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