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le 23 mars 1999

Déclaration de la Société Radio-Canada à la suite du dépôt du rapport de Marcel Pépin, Ombudsman, services français,

EN RÉPONSE À LA PLAINTE DÉPOSÉE À L'ENCONTRE DE RADIO-CANADA ET DE SON REPORTER TERRY MILEWSKI PAR MONSIEUR PETER DONOLO CONCERNANT LES ÉVÉNEMENTS ENTOURANT LE SOMMET ÉCONOMIQUE DE VANCOUVER

1. La Société Radio-Canada est heureuse du fait que le Rapport de l'ombudsman appuie la façon dont le Service des nouvelles des réseaux anglais de télévision de Radio-Canada a couvert les événements entourant le sommet économique de Vancouver, et qu'il rejette la plainte de Monsieur Donolo ainsi que les accusations contre Radio-Canada concernant cette couverture.

Le Rapport de l'ombudsman rejoint essentiellement les mêmes conclusions que celles émises dans les deux lettres adressées précédemment par la direction du Service des nouvelles de la Télévision anglaise de Radio-Canada au cabinet du Premier ministre.

Plus spécifiquement, le Rapport établit que Terry Milewski « ne s'est pas placé en situation de conflit d'intérêt» et que « dans leur ensemble les reportages de Monsieur Milewski ne sont pas fautifs, d'un point de vue d'exactitude et d'impartialité».

L'ombudsman poursuit en mentionnant que « le contenu des reportages de Monsieur Milewski et leur diffusion par le réseau anglais de Radio-Canada respectent les règles d'un journalisme de haute qualité ainsi que les Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada».

L'ombudsman « ne peut en aucune façon conclure qu'il y avait un parti pris répréhensible qui aurait pu altérer la qualité des reportages».

2. Le Rapport mentionne aussi l'importance de maintenir la relation d'indépendance et de non-ingérence entre le journalisme de Radio-Canada et le gouvernement en place, et décrit comme « louables» les efforts de la direction de Radio-Canada pour protéger et défendre la crédibilité de ce journalisme.

Un aspect lié à cette relation de non-ingérence est l'existence d'un recours possible à un ombudsman indépendant pour étudier et répondre aux plaintes qui n'ont pas été résolues par d'autres moyens à la satisfaction des plaignants. C'est le processus qui a été suivi dans ce cas-ci.

En dépit du fait que cette plainte émanait du bureau du directeur des Communications du Premier ministre, l'ombudsman spécifie qu'il «  a décidé de la considérer comme toute autre plainte et de l'examiner à la lumière des mêmes règles journalistiques ».

3. Le Rapport de l'ombudsman appuie les actions subséquentes prises par Radio-Canada concernant la réassignation de Monsieur Milewski.

L'ombudsman mentionne qu'il n'a « aucune difficulté... à comprendre pourquoi la direction de Radio-Canada, dans le but louable de protéger la crédibilité de son Service des nouvelles, s'est sentie justifiée de désapprouver les situations qui pourraient donner lieu à une perception de parti pris». Aux yeux de la direction de Radio-Canada, une distance saine et nécessaire entre le reporter et son interlocuteur n'a pas été observée dans ce cas-ci, justifiant la crainte que l'impartialité de Radio-Canada et l'impartialité de son reporter auraient pu être mises en doute.

Il est important de clarifier le fait que, dans ses réponses précédentes à la plainte de Monsieur Donolo, Radio-Canada n'avait pas conclu que le biais perçu avait, en fait, existé, non plus qu'il avait déclaré qu'une violation de l'éthique était, en fait, survenue.

La Société Radio-Canada avait pris action dans le but d'éliminer une situation qui aurait pu laisser planer un doute raisonnable sur des perceptions de partialité. Le Rapport de l'ombudsman confirme que ceci est conforme aux Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada. De plus, l'ombudsman est d'accord avec Radio-Canada sur le fait que les circonstances « pouvaient en effet donner l'impression, à certaines personnes de bonne foi» que cette perception était justifiée.

Nous croyons que le public canadien s'attend à ce que Radio-Canada respecte les plus hauts standards journalistiques possibles, et ce sont ces standards que nous avons appliqués dans ce cas-ci.

Il faut noter que Terry Milewski a été retiré de la couverture des événements entourant le sommet économique de Vancouver trois jours avant que la lettre initiale de plainte du bureau du Premier ministre parvienne à Radio-Canada et ce, parce que la révision interne de Radio-Canada avait conclu qu'il était devenu lui-même partie de l'histoire.

4. La lettre de Terry Milewski présentée en annexe au Rapport représente les vues personnelles de Monsieur Milewski, plutôt que celles de l'ombudsman, et il serait inapproprié pour Radio-Canada de les commenter.

Dans sa lettre, Monsieur Milewski touche certains points concernant les relations de travail, points que l'ombudsman a explicitement exclus de son mandat. Radio-Canada et Monsieur Milewski ne partagent pas le même avis sur plusieurs de ces points qui demeurent non réglés. Les parties cherchent à résoudre leurs différends à travers la procédure d'arbitrage liée à un grief.

« Je suis heureux que le Rapport de l'ombudsman mentionne l'importance de maintenir une relation d'indépendance et de non-ingérence entre le journalisme de Radio-Canada et le gouvernement en place. L'ombudsman a étudié très attentivement la plainte de Monsieur Donolo et a démontré les nombreux éléments complexes reliées à la pratique d'un bon journalisme. Lorsqu'ils regardent le bulletin de nouvelles, les Canadiens sont en droit d'attendre que le journalisme pratiqué par Radio-Canada ne soit pas moins qu'un journalisme honnête et responsable, et je suis heureux que l'ombudsman ait conclu que cette attente avait été remplie entièrement dans ce cas-ci», a précisé le président-directeur général Perrin Beatty.


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