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le 25 novembre 1998

De la télévision canadiennes pour les auditoires canadiens: Radio-Canada dépose sa réponse au CRTC sur les politiques relatives à la télévision canadienne

OTTAWA - La Société Radio-Canada a déposé aujourd'hui la version finale de son mémoire en réponse à l'appel d'observations du CRTC sur ses politiques relatives à la télévision canadienne. Le document fait la preuve que Radio-Canada est un fournisseur essentiel d'émissions canadiennes et le demeurera, et réfute en plus certains propos exprimés lors des audiences que la Société juge fallacieux.

«Le mémoire que nous avons présenté au CRTC propose d'importantes initiatives qui serviront à attirer des auditoires plus nombreux pour les émissions canadiennes», a dit Perrin Beatty, président-directeur général de la Société Radio-Canada. «Nous avions bon espoir que tous les intervenants allaient répondre à l'invitation du CRTC de façon optimiste et constructive.»

Dans son premier mémoire, Radio-Canada s'engageait à desservir les auditoires là où ils se trouvent et comme ils souhaitent être servis. Le document proposait pour l'avenir que Radio-Canada adopte le modèle de la constellation de services, distribuant aux auditoires nationaux des émissions canadiennes de qualité et de facture distinctive.

«Radio-Canada a été investie par la population canadienne du mandat d'offrir un service de radiodiffusion étendu et diversifié satisfaisant à tous les besoins et facilement accessible sur l'ensemble du territoire. Nous ne sommes ni un service spécialisé ni une instance de dernier recours, obligée de prendre en charge ce que les autres réussissent moins bien ou s'abstiennent de faire pour des questions de rentabilité», a poursuivi M. Beatty. «Compte tenu de la profonde métamorphose qui s'opère actuellement dans le système, Radio-Canada doit avoir le pouvoir de se transformer, de manière à offrir des services efficaces et à bon compte aux Canadiens et à faire une utilisation optimale des deniers publics consacrés à son financement et, de plus en plus, au système de radiodiffusion tout entier.»

RADIO-CANADA ET LE FONDS CANADIEN DE TÉLÉVISION

Radio-Canada a fait plus que tous les autres joueurs afin d'assurer un large public aux émissions canadiennes financées par le Fonds. À vrai dire, les dramatiques canadiennes que nous avons produites avec les 50% du Fonds qui nous sont réservés ont obtenu des parts d'auditoire considérables, toutes proportions gardées. En fait, la Télévision anglaise de Radio-Canada obtient 65% de l'auditoire global des dramatiques canadiennes de langue anglaise.

À ce jour, quatre des cinq émissions canadiennes les plus populaires de la saison 1998-1999 figurant dans les catégories sous-représentées, à la Télévision française comme à la Télévision anglaise, sont diffusées à l'antenne de Radio-Canada. En outre, à la Télévision anglaise, sur les 20 émissions canadiennes les plus populaires, le décompte est de 15. En comparaison, CTV a inscrit seulement cinq titres dans ce palmarès des 20 émissions.

PRÉSENTER DES ÉMISSIONS CANADIENNES AUX AUDITOIRES CANADIENS,LA FORCE DE RADIO-CANADA

Le rapport SECOR, que l'Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR) a déposé avec son mémoire, s'avère une bien mauvaise recherche et est on ne peut plus mal interprété. Les auteurs de ce rapport ont prétendu démontrer que les dramatiques canadiennes subventionnées par des fonds publics et diffusées par Radio-Canada obtiennent un auditoire beaucoup plus restreint que celles des télédiffuseurs privés. Les auteurs ont toutefois surévalué de beaucoup le coût par part d'écoute de nos émissions, sans tenir compte de tout le financement public dont bénéficient les radiodiffuseurs privés pour la production et la diffusion de dramatiques canadiennes. La méthode utilisée pour mesurer l'efficacité avec laquelle les fonds publics sont utilisés faisait intervenir des données sur l'écoute globale des dramatiques canadiennes, quel que soit leur mode de financement, le type de dramatique et leur qualité. Le rapport comptabilise en outre à la télévision privée des heures d'écoute pour des dramatiques qui n'ont pas été subventionnées par le Fonds. Même la version révisée du rapport donnait une évaluation erronée de l'auditoire obtenu par les affiliées de Radio-Canada.

À plusieurs reprises, les auteurs du rapport se sont fondés sur des évaluations inexactes ou des données franchement erronées. Par exemple, pour calculer le ratio du coût des productions par point de part d'auditoire pour Radio-Canada, les auteurs s'appuient sur les dépenses combinées de la radio et de la télévision et tracent un parallèle avec les télédiffuseurs privés. En outre, l'analyse ne tient pas compte du fait qu'il est beaucoup moins coûteux d'acquérir des émissions étrangères que de produire des émissions canadiennes. Comme les grilles de pointe de Radio-Canada ne comprennent pratiquement que des émissions canadiennes, il est inévitable que les télédiffuseurs privés obtiennent un ratio de coût par point de part d'auditoire inférieur à celui de Radio-Canada.

«Nous sommes prêts à accueillir toute analyse sérieuse de l'efficacité avec laquelle divers radiodiffuseurs assurent des auditoires aux émissions canadiennes. Cependant, ces analyses devraient être conduites et interprétées avec impartialité et compétence. Une piètre recherche, et qui plus est mal interprétée, ne rend service à personne», a précisé M. Beatty.

PRÉSENCE DE RADIO-CANADA SUR LE MARCHé DE LA PUBLICITé,SALUTAIRE à TOUT LE SYSTèME

Certains intervenants estimaient que Radio-Canada devrait cesser de miser sur les recettes générées par la publicité. TVA, un concurrent, a même déclaré que la présence de la Télévision française de Radio-Canada «faussait» le marché. Toutefois, si Radio-Canada se retirait complètement du domaine publicitaire, la concurrence serait beaucoup moins forte sur le marché québécois, alors qu'elle disparaîtrait complètement des marchés francophones hors Québec.

La Télévision française de Radio-Canada se contente d'une part limitée du marché publicitaire, car, en vertu d'une politique interne, un cinquième de la grille est exempt de publicité.

Les tarifs de publicité de la Télévision française de Radio-Canada sont comparables à ceux des télédiffuseurs privés locaux. En fait, selon une étude récente réalisée par la société Media Buying Services pour le compte de Radio-Canada, les tarifs de la Télévision française ont toujours été bien supérieurs à la moyenne du marché au cours des 10 dernières années.

«Radio-Canada mène une concurrence loyale, et ce sont les annonceurs et les auditoires qui en sortent vainqueurs. Les recettes publicitaires réalisées par les réseaux anglais et français de télévision sont réinvesties dans la programmation et non passées au bilan des bénéfices», d'expliquer Perrin Beatty.


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CBC/Radio-Canada est le radiodiffuseur public national du Canada et l'une des plus grandes institutions culturelles du pays. CBC/Radio-Canada rejoint les Canadiens grâce à huit réseaux nationaux de radio et de télévision, des sites Web offrant des services complets, un réseau de stations locales, régionales et affiliées, la chaîne de télévision numérique Country Canada, ainsi que le réseau de musique continue Galaxie. De plus, CBC/Radio-Canada a conclu des partenariats avec d'autres diffuseurs et compte parmi les partenaires le service de radio satellite de SIRIUS Canada et les chaînes de télévision spécialisée ARTV et The Documentary Channel. Grâce à l'ensemble de ses plateformes, CBC/Radio-Canada se fait le témoin de la diversité régionale et culturelle du pays, en anglais, en français et dans huit langues autochtones. (2006)

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