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Soins de santé
Menace de grève en Nouvelle-Écosse
Mise à jour le vendredi 27 octobre 2006, 17 h 39 .


hôpital
À quelques jours du déclenchement possible d'une grève de plus de 6000 travailleurs du secteur de la santé, les syndicats se disent en colère d'avoir été dupés au sujet des surplus du régime de retraite des employés.

Les syndicats des employés du secteur de la santé de la Nouvelle-Écosse se doutaient que leurs employeurs pigeaient dans les surplus de leur caisse de retraite pour payer une portion des cotisations patronales.

Le président de l'association des employeurs a déjà prétendu le contraire. Les documents officiels indiquaient que cette caisse ne présentait aucun surplus. Toutefois, des documents corrigés viennent tout juste d'être remis aux syndicats. Depuis 1997, près de 60 millions de dollars de surplus de la caisse ont servi à financer les cotisations patronales.

« Nos employeurs nous ont mal informés. C'est un gros problème. Ça crée une situation de doute avec toutes les déclarations du régime de retraite, des employeurs et même du ministre de la Santé », a déclaré Kevin Skerrett, porte-parole du Syndicat canadien de la fonction publique.

Ce sujet est au coeur du litige qui pourrait inciter la majorité des employés d'hôpitaux, à l'exception des médecins et des infirmières enregistrées, à débrayer dès la nuit du 31 octobre au 1er novembre.

Chris d'Entremont
Le ministre Chris d'Entremont
Le ministre de la Santé, Chris d'Entremont, n'a pas consulté ces nouveaux documents. Il se dit trop occupé à trouver des moyens d'éviter une grève qui entraînerait, selon lui, des conséquences majeures.

« Il y a beaucoup d'hôpitaux qui vont fermer temporairement. On va avoir besoin de déménager ces personnes quelque part », prévoit le ministre d'Entremont.

M. d'Entremont précise que le plan d'urgence que le gouvernement formule avec les régies de santé n'inclut pas de forcer les employés en grève à reprendre le travail.

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