Le sommet de la Francophonie : Le Canada et la France intensifient les actions conjointes de développement Communiqué de presse Le Canada réitère son engagement envers Haiti La ministre de la Coopération internationale et ministre de la Francophonie et des Langues officielles a participé au XIe Sommet de la Francophonie La Francophonie Les TIC au service du développement

Le Canada a démontré un engagement fort en francophonie lors du XI^e Sommet des chefs d’États et de gouvernement qui vient de se clôturer à Bucarest. D’abord, nous avons résolu d’agir plus énergiquement pour prévenir les conflits sur la scène internationale. Ensuite, nous avons convenu d’accroître nos interventions pour rendre l’éducation accessible à tous, favoriser l’utilisation des nouvelles technologies, et promouvoir l’utilisation du français sur la scène internationale.

Le Sommet a été pour moi l’occasion de réitérer notre volonté de coopérer avec les pays les plus démunis. Lorsque l’on sait que les trois quarts des pays membres de la Francophonie (soit 40 sur 53) sont touchés par l’extrême pauvreté, on saisit l’ampleur des défis qu’il reste à relever au sein de l’espace francophone. Dans les pays francophones du Sud, deux enfants sur cinq n’ont pas accès à l’école. Il faut agir. C’est pour cela que l’éducation de base pour tous est au coeur de mes préoccupations et que nous augmenterons nos investissements dans ce domaine.

Lors de ma visite au Mali en août dernier, j’ai pu constater combien l’aide au développement apportée par le Canada contribuait non seulement à améliorer la vie de citoyens et de citoyennes, mais aussi assurait un avenir plus prometteur à des enfants démunis. La coopération internationale joue et doit continuer de jouer un rôle de premier plan dans les échanges entre les pays francophones.

Signature du Protocole d'entente Canada-France.

Joignant le geste à la parole, j’ai eu le plaisir de signer à Bucarest un protocole scellant une entente entre le Canada et la France sur la coopération au développement dans l’espace francophone. Je rappelle que la France et le Canada sont les deux premiers bailleurs de fonds de la francophonie internationale, d’où l’importance de cette entente qui améliorera l’efficacité et les résultats de l’aide au développement. Cette feuille de route mènera à des initiatives communes dans des secteurs prioritaires : Francophonie, éducation et formation, gouvernance et environnement. L’amélioration de l’égalité entre les femmes et les hommes, une priorité pour le Canada, sera au cœur des projets de collaboration. Les projets qui seront réalisés dans le cadre de cet accord viseront l’Afrique, mais aussi Haïti, un pays avec lequel le Canada entretient des relations privilégiées.

A Bucarest, j’ai aussi rencontré le Premier ministre d’Haïti, Jacques Édouard Alexis, pour réitérer l’appui du Canada au développement de son pays, qui se concrétise par un engagement de plus de 520 millions de dollars sur cinq ans. Le Premier ministre Alexis m’a d’ailleurs souligné combien son pays appréciait l’appui du Canada pour son pays, et notre rapidité d’action.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a devant elle de multiples défis à relever pour réaliser son plein potentiel et atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés, tant pour prévenir les conflits dans le monde que pour contribuer au développement de ses pays membres. Nous avons assuré le Secrétaire général de l’OIF, Abdou Diouf, de l’appui du Canada dans la modernisation de cette institution en vue d’une gestion plus efficace.

Bucarest a été également pour moi l’occasion d’appuyer l’Association internationale des maires francophones dans leur volonté de développer des partenariats efficaces entre villes de l’espace francophone et de mettre en place un système de gestion axée sur les résultats.

Enfin, dans deux ans, le Canada et le Québec accueilleront dans ma ville, Québec, le XII^e Sommet de la Francophonie. On se rappellera que l’année 2008 coïncide avec le 400^e anniversaire de la fondation de Québec, qui a marqué les débuts de la Francophonie canadienne. Comme l’a très justement rappelé le Premier ministre Stephen Harper lors de son allocution au Sommet de la Francophonie, le français est la langue fondatrice du Canada. L’année 2008 sera donc pour nous l’occasion de célébrer la richesse et la diversité de notre culture francophone, ainsi que notre appartenance à l’espace francophone international.

L'honorable Josée Verner
Ministre de la Coopération internationale et ministre de la Francophonie et des Langues officielles