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Le Haut-commissariat du Canada à New Delhi, Inde
* Services consulaires restreints offerts aux citoyens canadiens au Népal.
Faits
- Selon l‘Indice de développement humain du PNUD de 2005, le Népal est classé 136e sur 177 pays.
- En 2003, avec un revenu annuel de 237 $US par habitant, 37,7 % de la population du Népal vit avec moins de 1 $US par jour.
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Engagement du Canada
Résultats
Profil du pays
Engagement du Canada
Depuis 1964, le Canada a contribué plus de 213 millions de dollars au titre de l’aide au développement du Népal, dont 10,4 millions en 2004-2005.
Le programme bilatéral officiel du Canada au Népal remonte aux années 1970. Au départ, la programmation mettait l’accent sur l’infrastructure. Au fil du temps, il y a eu évolution graduelle vers le développement communautaire et l’habilitation des femmes et des groupes marginalisés, notamment dans les secteurs de la santé et de l’agriculture. Ces activités, conformes aux objectifs de la stratégie de programmation provisoire de l’ACDI pour le Népal, approuvés en 2004, ont aussi contribué à atténuer l’incidence locale du conflit civil dans ce pays.
La neutralité du Canada et son appui à la société civile népalaise lui ont mérité la confiance à titre de partenaire du développement du Népal. Cela a renforcé l’influence du Canada, notamment en ce qui touche les moyens viables d’existence rurale, la gouvernance communautaire et les droits de la personne.
Le Canada continuera à œuvrer avec le Népal par l’entremise des secteurs de la santé et de la gouvernance - l’égalité entre les sexes étant un thème transversal de toute intervention.
 Résultats
Dans ce contexte, la programmation appuyée par l’ACDI au Népal donne des résultats, par exemple :
- En plus d’accroître la productivité des cultures traditionnelles et d’en instaurer de nouvelles de plus grande valeur, le projet Sahakarya a augmenté le pouvoir d’achat des agriculteurs en élargissant l’accessibilité au crédit agricole.
- Grâce au projet Sahakarya et au Projet Canada-Népal d’égalité des sexes dans les organisations, de l’ACDI, la formation à l’égalité des sexes et à l’inclusion sociale a amené les femmes et les groupes marginalisés à participer bien davantage aux activités des organismes communautaires.
- Le Projet d’irrigation par l’eau souterraine en milieu rural a remis la propriété et la gestion des puits tubulaires peu profonds entre les mains de plus de 3500 groupes d’usagers dans les régions rurales. Le mécanisme de développement local de l’ACDI, géré depuis Katmandou, a aidé plus de 4000 femmes et personnes marginalisées à entreprendre des activités rémunératrices à petite échelle.
- En favorisant les latrines et la protection des bassins hydrologiques, le Projet de sensibilisation des collectivités à l’environnement et gestion environnementale a fait diminuer les maladies liées à l’eau et au manque d’hygiène. Il a aussi contribué à une meilleure qualité de l’air dans les foyers et à un environnement plus durable en favorisant l’utilisation de fourneaux plus économes en combustible.
Consciente du fait que le développement au Népal ne peut être tributaire de la paix, l’ACDI a joué un rôle actif dans l’élaboration et la promotion de règles de base pour les activités de développement dans le contexte du conflit en cours. Ces directives de fonctionnement de base, que reconnaissent maintenant 10 grands pays donateurs, le Gouvernement du Népal et les rebelles maoïstes, ont élargi la liberté de mouvement et d’action des artisans du développement en milieu rural népalais.
Profil du pays
Le Népal connaît depuis dix ans une agitation civile considérable : l’insurrection maoïste en cours, qui a commencé en 1996, et la dissolution du gouvernement en 2002 et en 2005 ont contribué à une détérioration de l’infrastructure du pays : routes, communications, écoles et hôpitaux. La situation du Népal, l’un des pays les plus pauvres du monde, caractérisé par une espérance de vie moyenne de 61,4 ans, un faible taux d’alphabétisation et un accès limité à une eau potable sûre ainsi qu’aux installations d’hygiène et à l’immunisation, est marquée par une discrimination fondée sur le sexe, l’ethnie, et les castes qui perdure depuis des centaines d’années. Ces facteurs ont aidé à alimenter l’insurrection et amoindri considérablement la portée de l’aide au développement international.
Les dalits (système de castes « d’intouchables ») et les janajatis (groupes minoritaires ethniques) sont en grande partie analphabètes, ont peu accès aux biens et services publics et sont souvent victimes de violence physique, comme les femmes qui ne représentent que le tiers de la main-d’œuvre rémunérée et ne prennent guère une part significative au gouvernement et aux organismes décisionnels locaux. Le Népal se classe 106e sur 177 pays, selon l’Indicateur sexospécifique de développement humain.
La Stratégie de réduction de la pauvreté du Népal énonce un programme qui vise à promouvoir une croissance économique plus rapide favorisant les pauvres, un accès équitable aux infrastructures et ressources socioéconomiques, une gouvernance améliorée et des programmes ciblant les personnes extrêmement pauvres et socialement exclues.
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