Site d'information sur la pêche du hareng

Lettre à l’éditeur du journal The Guardian – Le 8 avril 2005

Région du Golfe
C.P. 5030
Moncton (Nouveau-Brunswick)
E1C 9B6

Le 8 avril 2005

The Guardian
Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)

Monsieur le rédacteur en chef,

J'aimerais par la présente rectifier des informations erronées qui sont parues dans l'édition du 4 avril 2005 du journal The Guardian. L'article s'intitulait « Herring quota cuts expected; Last season's poor catches, DFO over-estimation of stocks will likely lead to reductions in spring, fall » [Pêche du hareng du printemps et de l'automne : réductions de quotas attendues en raison des piètres prises de l'année dernière et de la surestimation des stocks par le MPO].

Premièrement, la réunion du MPO dont il est question dans l'article avait pour but d'examiner les avis scientifiques sur l'état du hareng pour 2005, et n'avait rien à voir avec la répartition des quotas de hareng.

Deuxièmement, les indices de l'abondance étaient basés principalement sur les taux de capture de la pêche aux filets maillants. Ceux-ci ont indiqués que l'effectif du stock d'automne était supérieur à la moyenne et que l'effectif du stock du printemps était inférieur à la moyenne. Bien qu'il y ait eu une surestimation de l'importance du stock, laquelle a eu une incidence sur l'évaluation des reproducteurs d'automne, cette tendance a été prise en compte avant que les prévisions ne soient établies. La faiblesse des prises de la flottille de pêche à la senne coulissante à l'automne n'avait aucun lien avec l'effectif du stock. Malheureusement, on a omis de mentionner ces faits dans l'article.

Troisièmement, tous les participants à la réunion d'examen scientifique avaient l'occasion de donner leurs points de vue. Or, lors de la discussion sur les raisons pour lesquelles les flottilles n'avaient pas atteint leurs quotas de pêche du printemps et de l'automne en 2004, personne - incluant Ken Campbell de la PEIFA et Sara Roach du groupe Women for Environmental Sustainability, dont les propos sont repris dans l'article - n'a suggéré que la cause était le manque de hareng.

Il est regrettable que la journaliste du Guardian n'ait pas cru bon d'interviewer les nombreux biologistes, chercheurs, fonctionnaires provinciaux et examinateurs externes qui auraient été aussi en mesure de fournir un autre point de vue sur les enjeux.

Je vous prie d'accepter, Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments.

Original signé par :
Le directeur régional, Direction des océans et des sciences,

Michael Chadwick