Ministère des Pêches et des Océans
Région des Maritimes
La Région des Maritimes est une des plus grandes et des plus diverses régions parmi les six régions
administratives du ministère des Pêches et des Océans au Canada. Ses programmes couvrent toute la gamme
des services qu'offre le Ministère.
Promouvoir notre vision
Le ministère des Pêches et des Océans (MPO) assure la gestion et la conservation de ressources aquatiques et
marines sûres, saines et productives pour que la génération actuelle et les générations à venir
puissent en profiter. Nous nous efforçons de promouvoir cette vision en maintenant les normes globales les plus élevées
en matière de sécurité maritime, de protection de l'environnement, d'excellence scientifique, de conservation et
d'utilisation durable des ressources.
La Région des Maritimes est une région très diverse. Les localités côtières, l'orientation
économique, l'utilisation des ressources naturelles, le paysage et les liens culturels avec le milieu marin des Maritimes rendent
notre travail essentiel à la vie de cette région.
Nous servons une vaste clientèle, qui comprend les pêcheurs et leurs associations, les pêcheurs autochtones de seize
Premières nations, les entreprises de transport maritime et les ports, les aquaculteurs, les plaisanciers, les universités,
les collectivités, les organismes sans but lucratif, les groupes environnementalistes ainsi que les ministères provinciaux et
les autres ministères fédéraux. Nous consultons nos clients et travaillons avec eux de façon quotidienne, notre
tâche étant de leur offrir des services, de leur donner des conseils et de mener des recherches qui servent nos intérêts
communs.
Les politiques et les programmes ministériels sont offerts à l'appui des intérêts économiques,
écologiques et scientifiques du Canada dans les milieux marin et dulçaquicole. L'océan étant notre dénominateur
commun, nous visons à coordonner efficacement toute une gamme d'opérations et d'activités : gestion des ressources halieutiques,
aquaculture durable, services et sécurité du transport maritime, protection du milieu marin, recherche scientifique et ports pour
petits bateaux de la Couronne.
Gestion d'un littoral de 8 600 kilomètres
Parmi les secteurs de la Région, mentionnons la Garde côtière canadienne, les Sciences, Gestion des pêches, Océans
et Environnement et les Ports pour petits bateaux. Pour gérer ce vaste littoral et les aires marines adjacentes, la Région des
Maritimes compte environ 2 400 employés à plein temps et saisonniers dans plus de 100 emplacements.
Deux régions du MPO se partagent la gestion des pêches dans les provinces maritimes : le Secteur de la gestion des pêches de
Scotia-Fundy, Région des Maritimes, et la Région du Golfe, dont le siège est à Moncton, au Nouveau-Brunswick. La
première région s'étend de l'extrémité nord du Cap-Breton à la frontière entre le Nouveau-Brunswick
et le Maine, tandis que la Région du Golfe s'étend de la frontière entre le Nouveau-Brunswick et le Québec à
l'extrémité nord du Cap-Breton.
La Garde côtière canadienne et les Ports pour petits bateaux sont administrés par la Région des Maritimes, à
Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, pour chacune des trois provinces maritimes, et offrent leurs services autant à la Région des
Maritimes qu'à la Région du Golfe. Le Service hydrographique du Canada a l'autorité administrative sur tout le secteur de
l'Atlantique jusqu'au centre de l'Arctique canadien. Les autres programmes s'appliquent surtout aux régions situées à
l'intérieur des limites administratives de la Région des Maritimes.
Nos activités sont diverses et décentralisées
L'administration centrale de la Région des Maritimes se trouve à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, et compte la haute direction,
dont le Bureau du directeur général régional, Gestion des pêches et la Garde côtière canadienne.
Bien que le directeur régional de Gestion des pêches soit installé à Dartmouth, le personnel du secteur, y compris les
agents des pêches, est généralement décentralisé dans 13 bureaux de sous-district et 12 bureaux satellites
situés dans l'ensemble de la Région. De plus, la plupart des employés de la Région des Maritimes du MPO travaillent
depuis trois bureaux sectoriels : Est de la Nouvelle-Écosse, à Sydney; Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse, à Yarmouth;
Sud-Ouest du Nouveau-Brunswick, à St. Andrews, et ils relèvent d'un directeur de secteur dans chaque bureau.
Les programmes régionaux des Sciences ainsi que ceux d'Océans et Environnement sont offerts par de nombreux scientifiques,
océanographes, hydrographes, techniciens, conseillers, gestionnaires et employés de soutien travaillant dans cinq différents
emplacements de la Région, et notamment dans deux importants centres de recherche. Ce sont l'Institut océanographique de Bedford
(IOB), à Dartmouth, qui est réputé pour être le plus grand centre de recherche océanographique du Canada; et la
Station biologique de St. Andrews (SBSA), au Nouveau-Brunswick, première installation du genre au Canada, fondée il y a plus de 100
ans.
La Garde côtière canadienne a son administration centrale à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, et compte des bases
opérationnelles dans chacune des trois provinces, dont six emplacements principaux, trois bases de la Garde côtière (Dartmouth,
Saint John et Charlottetown), le canal de Canso, huit postes de recherche et de sauvetage, quatre hangars d'hélicoptères de la Garde
côtière (Yarmouth, Shearwater, Saint John et Charlottetown), trente stations scientifiques, dix pavillons de pêche et 44
emplacements loués. La flotte compte sept hélicoptères et trente navires, dont cinq brise-glaces, huit bateaux de sauvetage
et six navires de patrouille côtière. En outre, la Garde côtière canadienne administre trois centres régionaux des
Services de communications et de trafic maritimes (SCTM) dans l'ensemble de la Région, cinq dépôts de matériel
d'intervention d'urgence et le canal de Canso.
Nous gérons des opérations distinctes dont les objectifs sont très coordonnés
GARDE CÔTIÈRE CANADIENNE
La Garde côtière canadienne, Région des Maritimes, a pour mandat d'assurer la sécurité maritime et la protection
de l'environnement. Elle constitue l'organisme opérationnel maritime du Ministère, et gère la flotte du MPO ainsi que les
installations et les services connexes de soutien technique. Elle fournit les ressources aériennes et maritimes aux programmes de Conservation
et Protection ainsi qu'à ceux des Sciences, et notamment de l'hydrographie, ainsi qu'à d'autres ministères
fédéraux. Parmi les activités menées par la GCC dans le cadre de ses programmes, mentionnons le développement
des voies navigables, les services de navigation maritime, la protection des eaux navigables, les services de communications et de trafic maritimes,
les recherches et sauvetages, les interventions en matière de sécurité et d'environnement, ainsi que les services de
déglaçage.
La Garde côtière canadienne dirige la flotte maritime civile du Canada, et cette responsabilité lui donne un rôle
essentiel en tant que symbole visible d'identité canadienne et sentinelle des littoraux canadiens. Le centre de coordination des
opérations de sauvetage conjointes veille à la coordination et à la bonne marche des opérations de recherche et de
sauvetage aéronautiques et maritimes 24 heures par jour, 7 jours par semaine. La Garde côtière auxiliaire, qui compte environ
800 bénévoles et 600 navires, contribue également à la sécurité générale des navigateurs.
SCIENCES
Le personnel scientifique de la Région des Maritimes effectue des recherches essentielles à la protection des eaux douces et des
océans canadiens contre les effets de la pollution et à l'amélioration de la capacité à comprendre, à
conserver et à gérer ces ressources. Certaines activités de recherche sont menées aussi loin au nord que dans l'Arctique
canadien. Plus particulièrement, nous entreprenons des recherches sur la fluctuation des océans et ses influences sur les
espèces marines, l'industrie régionale de l'aquaculture et la situation des espèces commerciales, qui sont au centre de nos
activités. Nos océanographes effectuent des recherches en vue de comprendre et de prévoir des changements dans l'environnement
et les processus océaniques.
De surcroît, nous établissons des cartes, mesurons et décrivons les eaux canadiennes et les marées pour faciliter la
navigation commerciale et les activités de la pêche. Nous établissons également des cartes du plancher océanique.
La demande de produits nautiques, comme les cartes électroniques ou les cartes du plancher océanique, continue de croître
à mesure que les voies maritimes de l'Atlantique deviennent plus occupées, que la pêche se modernise et que
l'intérêt augmente pour les projets de développement océanique.
Nos activités scientifiques soutiennent de nombreuses autres opérations régionales du MPO comme Gestion des pêches et
Océans et Environnement.
Par exemple, à Gestion des pêches, nous entreprenons des recherches essentielles par la surveillance, l'échantillonnage et
le marquage des espèces aquatiques afin de déterminer la taille, l'âge et la production d'oeufs.
La recherche du MPO contribue aux connaissances provenant de sources mondiales et de la recherche coopérative avec les universités
et les instituts de recherche locaux, nationaux et internationaux et fait aussi appel à ces connaissances. L'information est souvent
partagée grâce à des partenariats avec d'autres ministères fédéraux, ainsi qu'avec le secteur privé,
les universités et le public. Dans le cadre de la Stratégie canadienne en matière de biotechnologie, le MPO a formé un
partenariat avec la Dalhousie University, la University of Prince Edward Island et l'Université du Nouveau-Brunswick. Ce projet vise la
recherche sur la génétique des populations d'aiglefin, de hareng et de homard en vue de suivre le développement de la
biotechnologie génétique et d'améliorer la gestion des pêches et l'aquaculture.
Parmi d'autres partenariats, on compte une initiative conjointe avec la flotte de pêche hauturière au pétoncle et Ressources
naturelles Canada pour produire des cartes océaniques à haute résolution de la portion canadienne du banc de Georges. Ces
projets permettent de combiner l'expertise du Service hydrographique du Canada en cartographie et un vaste éventail de sciences
océaniques pour promouvoir les pêches, les océans et la gestion de l'habitat ainsi que l'exploitation du poisson.
Nous participons également à des groupes commerciaux, comme l'initiative de recherche en cours avec les Premières nations et
les collectivités du secteur Bras D'or Lakes à l'appui de la gestion intégrée, et avec l'industrie de la pêche
par l'entremise de la Fishermen and Scientist Research Society.
Les Sciences du MPO tiennent un rôle principal dans le développement de l'aquaculture. Des recherches de pointe sur le saumon de
l'Atlantique, l'aiglefin et le flétan menées à la Station biologique de St. Andrews au cours des dernières
décennies ont grandement contribué au succès de l'aquaculture. D'autres recherches sur ces espèces et sur d'autres
espèces, comme les oursins et les pétoncles, donnent lieu à de nouvelles entreprises. Des recherches sur les interactions
éventuelles de l'aquaculture, des pêches et du milieu aquatique sont également en cours afin de s'assurer que les
activités ne sont pas dommageables pour l'environnement.
La hausse de population et de la demande mondiale de poissons et de fruits de mer est un important facteur qui motive la nécessité
d'offrir des produits de haute qualité à longueur d'année. Résultat : l'aquaculture commerciale est l'une des
activités de production alimentaire dont la croissance est la plus rapide au monde.
Dans la Région des Maritimes, l'aquaculture est gérée aux termes d'un protocole d'entente entre le MPO et les gouvernements
provinciaux du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Les gouvernements provinciaux s'occupent de louer les emplacements et de
délivrer les permis, et le MPO voit à ce que tous les emplacements satisfont aux exigences en vertu de la Loi sur les
pêches et de la Loi sur la protection des eaux navigables. Le Bureau de coordination de l'aquaculture supervise le
développement de l'aquaculture et veille à ce qu'elle soit menée de façon durable.
Au cours des dernières décennies, l'aquaculture a contribué de plus en plus à l'économie de la Région.
Actuellement, dans les trois provinces maritimes (Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick et Île-du-Prince-Édouard),
l'industrie de l'aquaculture est évaluée à 270 millions de dollars avec une production de 58 000 tonnes. Les espèces
qui sont exploitées, entre autres, sont le saumon de l'Atlantique, la palourde, l'huître, la moule, le pétoncle, la mousse
d'Irlande, et de nouvelles entreprises ont entamé récemment la production du flétan de l'Atlantique et de l'aiglefin.
GESTION DES PÊCHES
La Région a une industrie de la pêche de plus en plus viable, ce qui renforce l'importance du rôle des opérations de
Gestion des pêches. En fait, l'industrie de la pêche commerciale du secteur Scotia-Fundy vaut 40 pour cent de plus aujourd'hui qu'il
y a dix ans. Cette industrie créé plus de 30 000 emplois directs et indirects, dont environ 13 000 pêcheurs à plein
temps et à temps partiel dans l'industrie de la pêche commerciale du secteur Scotia-Fundy, qui exploitent environ 4 750 bateaux
de pêche.
Le programme régional de gestion des pêches est responsable de la gestion des ressources halieutiques régionales, qui sont
récoltées pour les Autochtones et à des fins commerciales et récréatives dans les eaux marines et
intérieures. Le programme a été établi dans le but de conserver et de gérer les ressources halieutiques pour
en assurer l'utilisation durable et la viabilité.
Les principales opérations de Gestion des pêches consistent à fournir des évaluations et à donner des conseils
sur la répartition des ressources halieutiques, à élaborer la réglementation et à autoriser les opérations
des pêches, à assurer la conservation et la protection des ressources et l'application de la loi sur les activités de
pêche, à établir des ententes régionales sur les pêches autochtones ainsi qu'à fournir des
évaluations et à entreprendre des activités de pêche expérimentale d'éventuelles espèces
commerciales sous-exploitées.
Notre personnel a également la responsabilité de consulter les pêcheurs et l'industrie de la pêche par
l'intermédiaire de comités consultatifs des pêches. En fait, des centaines de réunions des comités consultatifs
ont lieu chaque année, faisant des pêches une des industries canadiennes consultées et gérées le plus ouvertement.
En développant la pêche de l'avenir, la Région des Maritimes respecte les droits des Autochtones de pêcher, comme il
est déterminé dans l'Arrêt Marshall de 1999 de la Cour suprême du Canada. Afin de s'acquitter des obligations du
gouvernement et de réaliser son objectif d'une autosuffisance accrue des Premières nations, le Ministère a entrepris divers
programmes et initiatives visant à accroître la participation des Micmacs et des Malécites à la pêche commerciale
dans l'Atlantique.
En collaboration avec le ministère des Affaires indiennes et du Nord, le MPO prend également des mesures pour s'acquitter de ses
obligations en vertu de l'Arrêt Marshall.
OCÉANS ET ENVIRONNEMENT
Les Canadiens comprennent de plus en plus l'importance de protéger nos milieux marins et nos ressources marines et aquatiques pour pouvoir
en bénéficier. Les milieux aquatiques constituent un élément majeur de la base sociale et économique des
Maritimes : pêche commerciale et récréative, aquaculture, pétrole et gaz, transport maritime, opérations navales,
recherche océanographique et développement, récréation et tourisme.
En 1997, la Loi sur les océans a réaffirmé le rôle du MPO dans la gestion et la gérance des océans
du Canada. La Région des Maritimes soutient le mandat du MPO par sa Direction des océans et de l'environnement.
La Direction des Océans et de l'environnement est composée de deux divisions fonctionnelles. En vertu de la Loi sur
les pêches, la Division de la gestion de l'habitat est chargée de mettre en oeuvre la politique nationale de gestion de l'habitat
du poisson. Elle s'acquitte également de nos responsabilités en vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation
environnementale relativement aux décisions rendues en vertu de la Loi sur la protection des eaux navigables et de la Loi sur
les pêches. Le personnel de la Division participe à des initiatives de gérance et de restauration des habitats avec des
groupes communautaires de toute la région. La Division donne avis et conseils aux promoteurs et aux propriétaires de terres
situées sur le littoral afin que leurs activités soient sans danger pour l'habitat du poisson. La Division de la gestion de l'habitat
offre aussi ses services d'experts en matière d'évaluations environnementales.
La Division de la gestion côtière et des océans dirige les initiatives intégrées dans ce domaine, notamment par
l'élaboration de plans de gestion, la désignation de zones marines protégées et l'établissement de normes sur la
qualité du milieu marin. Par exemple, l'initiative de Gestion intégrée de l'est du plateau néo-écossais rassemble
un vaste éventail d'intérêts publics et marins pour établir un processus de planification et de gestion de ce milieu
extracôtier complexe. L'initiative de la zone de protection marine du passage de l'île de Sable complète cet effort, l'objectif
étant de protéger cet environnement spécial de canyon marin en eau profonde.
La Direction des Océans et de l'environnement constate l'importance de l'éducation publique et de l'intendance pour gérer
efficacement nos ressources aquatiques. Le MPO a entrepris plusieurs activités d'éducation publique pour fournir l'information
pertinente sur les écosystèmes des eaux douces et du milieu marin. Ces activités vont de l'apprentissage des possibilités
dans le domaine océanique à la compréhension de l'importance des océans et des milieux côtiers sains et durables.
Avec le travail de la Direction des océans et de l'environnement, le mandat des océans se reflète dans toutes les
activités du MPO dans la Région, soit la gestion des pêches, les activités scientifiques, la protection de l'environnement
ainsi que la sécurité maritime et la navigation.
PORTS POUR PETITS BATEAUX
La Direction des ports pour petits bateaux a la responsabilité de développer, de maintenir et de gérer un système de base
de ports régionaux soutenant l'industrie de la pêche commerciale.
Parmi les principales initiatives, on trouve le transfert des opérations portuaires à des groupes administratifs pour la gestion
communautaire locale et la rationalisation des autres ports de pêche pour soutenir l'activité. Le rôle continu de notre personnel
est d'aider les administrations portuaires en leur fournissant des connaissances, des conseils et des fonds.
La Direction des ports pour petits bateaux compte près de 400 ports dans la Région des Maritimes. Les administrations portuaires
locales gèrent actuellement presque 300 de ces ports. Les autres ports seront rationalisés selon chaque emplacement.
La gestion des océans : une question internationale
Les relations entre la Région des Maritimes du MPO et les États-Unis concernant le milieu marin, plus particulièrement les
pêches de la côte Est, durent depuis des décennies. Dans le golfe du Maine, le Canada et les États-Unis partagent certaines
des ressources halieutiques les plus précieuses au monde.
Les deux pays ayant des systèmes politiques, juridiques et sociaux différents, il y a donc des approches différentes de
gestion de nos pêches en mer respectives, et notamment celle des populations de poissons transfrontalières. Il existe plusieurs
domaines de préoccupation mutuelle entre le Canada et les États-Unis ainsi que plusieurs domaines de résolution des
différends.
Un secteur commun, la rivière Ste-Croix, constitue 185 kilomètres de la frontière canado-américaine entre le sud-ouest
du Nouveau-Brunswick et le nord-est du
Maine. La rivière soutient plusieurs activités récréatives importantes comme le canotage, la pêche
récréative et la pêche autochtone. La Région des Maritimes du MPO préside le comité directeur de la
rivière Ste-Croix qui comprend des représentants du Maine Department of Inland Fisheries and Wildlife, du US Fish and Wildlife Service,
du ministère des Ressources naturelles et de l'Énergie du Nouveau-Brunswick et de la Commission internationale de la rivière
Ste-Croix. Le comité travaille à l'établissement d'accords mutuels sur la restauration et le maintien des populations de
poissons disparues de la rivière.
La plupart des questions associées aux pêches canadiennes dans le golfe du Maine sont traitées par le Gulf of Maine Advisory
Committee (GOMAC), qui est coprésidé par le directeur général régional de la Région des Maritimes du MPO.
Le GOMAC représente divers intérêts de l'industrie de la pêche, les gouvernements provinciaux de l'Atlantique, le
ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, le MPO et le consulat canadien à Boston.
Les membres du comité travaillent conjointement et fournissent des conseils au MPO sur les questions relatives aux pêches dans le
golfe du Maine. Le comité donne des conseils sur les analyses opérationnelles, techniques et scientifiques nécessaires pour
appuyer les futures discussions officielles avec les États-Unis. Parmi les questions qu'étudie le GOMAC, mentionnons les points de
vue divergents entre les deux pays concernant la définition des populations, la ségrégation du hareng transfrontalier du banc
de Georges, la préoccupation croissante concernant la baleine noire de l'Atlantique Nord et les inquiétudes de l'industrie concernant
les plans de restauration du poisson de fond transfrontalier.
La Région des Maritimes du MPO est également représentée au Conseil du golfe du Maine sur le milieu marin. Ce groupe
encourage la prise de mesures coopératives dans le bassin hydrographique du golfe du Maine pour préserver un patrimoine commun, ainsi
que l'utilisation durable des ressources. Ses membres sont des représentants du gouvernement fédéral, des gouvernements
provinciaux et du gouvernement du Maine ainsi que du secteur privé.
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