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PLAN DE GESTION INTÉGRÉE DE LA PÊCHE DES CLAMSSECTEUR EST DU NOUVEAU-BRUNSWICK RÉGION DU GOLFE![]() TABLE DES MATIÈRESListe des tableaux
Annexe
Avis aux pêcheurs LISTE DES TABLEAUX
GLOSSAIRE
INTRODUCTIONCe plan de gestion englobe la pêche commerciale des clams dans le secteur Est du Nouveau-Brunswick compris entre les districts statistiques 63 à 80 (annexe 1) et couvre la période de 2001 à 2006 inclusivement. Il vise le développement viable, une approche écosystémique, une cogestion intégrée et une approche prudente selon lesprit de la Loi sur les océans. Ce plan est conçu pour être appliqué conjointement avec une mise à jour annuelle dans laquelle des mesures de gestion spécifiques concernant la récolte, notamment les zones de pêche, les saisons et les limites de prises, peuvent être ajustées en fonction des impératifs de conservation. HISTORIQUELe nom de «clams» désigne les mollusques bivalves que lon retrouve le long de la côte atlantique du Canada. Les principales espèces des prises commerciales sont par ordre dabondance et dimportance économique : la mye commune, la mactre de lAtlantique et les palourdes. Pour sa part, le Règlement de pêche des provinces maritimes réglemente la pêche des «clams» qui comprend, la mye (Mya arenaria), la mactre (Spisula solidissima), la palourde américaine (Mercenaria mercenaria) et le couteau de lAtlantique (Ensis patula). Basé sur les données statistiques de 1994 à 1998, la pêche commerciale des clams en Atlantique a une valeur annuelle moyenne de près de 8 millions de dollars avec 5 millions de tonnes métriques en débarquements. La mye représente 57% de ces débarquements et 60% de la valeur au débarquement et en fait donc l'espèce la plus importante. La palourde vient en deuxième place avec 26% des débarquements et 29% de la valeur au débarquement. La mactre compte pour 17% des débarquements avec 11% de la valeur au débarquement. La pêche à la mye au Nouveau-Brunswick est pratiquée manuellement puisquun moratoire sur lutilisation dengins (bêcheuses) mécaniques pour lexploitation de mollusques dans cette province est en vigueur depuis 1985, peu de temps après leur introduction. Des neuf permis de bêcheuses, un seul demeure actif dans le détroit de Northumberland et est émis à un exploitant dun bateau de 45. La pêche des clams en régions contaminées est réglementée depuis 1990 par le Règlement concernant la gestion du poisson contaminé. Depuis la promulgation du Règlement des pêches des Provinces Maritimes en 1993, il faut détenir un permis de pêche commerciale pour pêcher les clams commercialement. En janvier 1994, le Secteur Est du NB a tenu six réunions de consultations publiques avec les pêcheurs de clams pour obtenir leurs recommandations quant à lémission des permis et les mesures de gestion à mettre en place pour la pêche des myes, mactres, palourdes américaines et couteaux de lAtlantique. Jusquà cette date, aucun plan de gestion nexistait pour la pêche des clams, le règlement étant le seul outil de gestion. Il existait peu de contrôle sur la récolte, aucune limite de capture dans la pêche récréative et la taille réglementée des clams était nettement inférieure aux recommandations des biologistes. Les permis commerciaux pour la pêche des clams, par espèce, ont été émis pour la première fois en 1994. Avant la formation du comité consultatif, la pêche commerciale des clams était pratiquée et permise lorsque le pêcheur était enregistré comme pêcheur commercial ce qui lui permettait de vendre ses captures. Aucun permis de clams nétait délivré. Des quelques mille (1 000) pêcheurs rencontrés lors de ces réunions (Jacquet River, Bouctouche, Murray Corner, Baie-Ste-Anne, Shippagan et Néguac), la majorité s'est déclarée contre toute pêche de clams en plongée, quoique à la réunion de Bouctouche les pêcheurs en plongée ont obtenu des personnes présentes une recommandation en leur faveur alors quà Baie Ste-Anne le groupe a recommandé une pêche restreinte en plongée dans un territoire précis. A la réunion de Shippagan, malgré la présence de pêcheurs en plongée, lassemblée a quand même recommandé linterdiction de cette méthode de pêche. Aucun pêcheur en plongée nétait présent aux autres réunions où des recommandations dinterdire cette pêche ont aussi été enregistrées. Les personnes rencontrées avaient de plus à se nommer des représentants pour siéger à un nouveau comité consultatif de la pêche des clams. Plusieurs pêcheurs récréatifs et commerciaux ont été nommés au comité qui sest réuni pour la première fois le 21 février 1994. La discussion a été vive lorsque vint le temps de recommander pour ou contre la pêche en plongée, il en résultat que les représentants de trois régions étaient en faveur et ceux des trois autres étaient contre. Suite à cette réunion, et après consultation interne au secteur, la décision dinterdire la pêche en plongée a donc été prise et une ordonnance a été publiée à cet effet. Des quatre espèces de clams, seul le couteau de lAtlantique ne fait pas lobjet dune pêche commerciale. Très peu dinformations scientifiques ou détudes ont été menées dans le secteur Est du Nouveau-Brunswick. Aucun débarquement de couteaux de lAtlantique nest enregistré auprès de la division des statistiques du MPO. 1. SURVOL DE LA PÊCHE1.1 ParticipantsPlus de 1 000 permis de pêche commerciale sont émis annuellement pour la pêche des clams (en 2000 : 631 myes, 352 mactres, 111 palourdes). Ces permis sont détenus par des pêcheurs du noyau et riverains. Afin détablir un profil des détenteurs de permis, le tableau 1 indique la répartition de permis par espèce, par district statistique et par type de pêcheurs. La plupart des pêcheurs du noyau pratiquent la pêche des clams comme pêche dappoint. Certains pêcheurs riverains dépendent uniquement des permis de clams tandis que dautres dépendent de plusieurs permis riverains pour obtenir un revenu demploi. En sommaire, pour lensemble des pêcheurs riverains du secteur Est du Nouveau-Brunswick, 167 pêcheurs riverains ne détiennent quun permis de clams (soit mye, palourde ou mactre) et 557 pêcheurs riverains détiennent au moins un autre permis riverain.
Depuis la restriction sur l'émission de nouveaux permis en 1996, le nombre de permis délivré annuellement diminue graduellement, ce qui fut soulevé à plusieurs reprises par les transformateurs inquiets.
Le nombre de pêcheurs récréatifs demeure difficile à estimer car il représente pour une part, une pêche artisanale pratiquée par les résidents et dautre part, une activité touristique pratiquée par les non-résidents. En ce sens, très peu d'informations concernant le nombre de participants et leur profil ainsi que l'étendue des débarquements sont connues. Une politique est présentement à l'ébauche afin d'introduire l'émission de permis dans les pêches récréatives. Il en résultera de meilleures données statistiques, un accès équitable du public à la ressource, une meilleure diffusion des objectifs de conservation des espèces, et de meilleures stratégies de gestion. Pêche autochtone : Les premières nations détiennent 7 permis de myes et 5 permis de mactres: 10 (6 myes et 4 mactres) pour Big Cove First Nation, 1 permis de myes pour Eel Ground First Nation et 1 permis de mactre pour Bouctouche First Nation. Tous ces permis ont été rachetés de pêcheurs commerciaux. 1.2 Localisation de la pêcherieLa récolte des clams se situe dans les eaux ouvertes et dans certaines zones contaminées approuvées le long de la côte Est du Nouveau-Brunswick. Les plus importants gisements de myes se situent dans les régions suivantes : la baie de Pokemouche jusquau Goulet, le Havre de Miscou, la baie de Néguac incluant lÎle au Foin, lÎle du Portage et Tabusintac, la région du Parc Kouchibouguac jusquà Cap Lumière, la région de Trois-Ruisseaux et le havre de Shemogue. Dautres gisements se retrouvent le long de la côte mais leur importance en terme de superficie est moindre. Les régions de Baie Verte, Bayfield, Île Jourimain, Spence Cove et la Dune de Maisonnette constituent les principaux gisements de mactres. Finalement, on retrouve une concentration de palourdes américaines dans la région de Cocagne (Breau Village et autour de lÎle de Cocagne). De plus petits gisements se retrouvent à Bouctouche, Shemogue, Baie Ste-Anne et au Parc Kouchibouguac. lÎle aux Hérons : LÎle aux Hérons avait longtemps été considérée comme un site privilégié pour la cueillette des myes. Autrefois très productif, le gisement de lÎle aux Hérons fait lobjet dune fermeture depuis 1995 suite à une surexploitation. Daprès une étude commandée auprès de Biorex Atlantique Inc. (1989) sur la population de mye de lÎle aux Hérons, la population de myes étudiée en 1988 présentait alors des densités élevées, une croissance rapide et un recrutement stable au cours des années précédentes. Aucun signe de surexploitation nétait apparent et le secteur semblait particulièrement propice à la rétention du naissain. Une pêche artisanale intensive sy était déroulé de la fin avril à la fin septembre, particulièrement sur le côté sud de lÎle. Une pêche commerciale au râteau hydraulique (permis maintenant sous moratoire) a été pratiquée durant quelques années à lextrémité sud-est de lÎle, de lautre côté du quai désaffecté. Le côté nord-est de lÎle était fermé à toute exploitation à cause de la contamination par les oiseaux, tandis que la zone ouest était exploitée durant la saison hivernale par les pêcheurs artisanaux. SenPaq consultants a effectué à lautomne 1995, un inventaire de la population de mye afin destimer létat de la population et sa situation par rapport à linventaire effectué en 1988 et ce, dans le but délaborer un plan de gestion pour cette ressource. Considérant la pression continue des années sur la pêcherie, les experts-conseils ont recommandé une fermeture. Depuis, la Première Nation d'Eel River Bar, en collaboration avec le ministère des Ressources Naturelles et de l'Énergie du Nouveau-Brunswick ont développé un projet éco-touristique et qui prévoit qu'une fois les soucis de conservation adressés, ils deviennent co-gestionnaire de la ressource. Secteurs coquilliers fermés : Lorsque la pêche des clams en eaux contaminées est permise, la pêche est restreinte aux gisements où le MPO permet lexploitation de la mye et depuis 2000, de la mactre. Des deux compagnies participantes en 1994, seule celle basée dans le secteur Est du Nouveau-Brunswick poursuit des activités annuelles dans ces gisements. En 1994, 285 t de myes contaminées ont été récoltées. Les permis sont autorisés en vertu du Règlement sur la gestion de la pêche du poisson contaminé (annexe 2). Une copie du permis est en annexe 3. Les secteurs coquilliers fermés ne sont pas tous admissibles à une pêche pour dépuration. Un plan de décontamination doit d'abord être approuvé par les organismes de contrôle de salubrité des mollusques. Quand une zone est trop polluée, ou lorsque la présence de métaux lourds est détectée, lexploitation de mollusques nest pas autorisée. Aucune pêche de mollusques ne peut se pratiquer à l'intérieur de 150 mètres dun quai. 1.3 Saisons de pêcheLes saisons de pêche sont établies selon le Règlement de pêche des provinces Maritimes et sont modifiées par ordonnance selon le besoin et sur consultation avec les membres du comité consultatif. En général, le secteur Est du N.-B. est fermé à la récolte des clams du 1er janvier au 31 mars. Cependant, les gisements suivants font l'objet de fermetures établies par ordonnance: Partie de la Baie des Chaleurs en deçà dune ligne tracée 500 mètres entourant lÎle aux Hérons : fermée jusqu'à ce que la ressource soit rétablie et qu'une entente soit conclue avec la Première Nation d'Eel River Bar dans le cadre d'un protocole d'entente à être signé par toutes les parties. De la Pointe Johnston, comté de Westmorland à la ligne frontalière Nouveau-Brunswick/Nouvelle-Écosse : fermeture de la pêche récréative des clams du 1er janvier au 31 mars et du 1er juin au 1 octobre. Cette même région est fermée lannée entière pour la pêche commerciale et pour toute méthode de pêche autre quà la main et outils à main. Les eaux intérieures et eaux à marées de cette partie du N.-B. sont fermées pour la pêche aux mactres du 13 juillet au 31 août. La plongée est interdite pour toutes les espèces de clams du 1er janvier au 31 décembre dans tout le secteur Est du N.-B. 1.4 Méthodes de pêcheLa pêche des clams se pratique généralement avec des outils à main surtout de fabrication artisanale notamment les pioches, siphons ou pêche-coque et les pelles. L'utilisation de récolteuses mécaniques est permise par la réglementation, cependant, les pêcheurs traditionnels s'opposent à cette méthode de pêche (voir enjeu 5.8). Il demeure qu'un permis actif pour la pêche des clams à l'aide d'un bateau de moins de 45 pieds de longueur, équipé d'une drague hydraulique pratique la pêche des mactres dans les eaux à marées du détroit de Northumberland adjacentes aux comtés de Kent et Westmorland, à l'exception de la zone comprise entre Johnson Point et la frontière entre le N.-B. et la N.-É. à Baie Verte, comté de Westmorland. Bien que sous moratoire et excluant le permis actif, les récolteuses mécaniques peuvent être autorisées en eaux contaminées pour certains gisements seulement. 1.5 Débarquements, valeur et marchéLes données statistiques des dix dernières années comprennent les débarquements de la pêche commerciale rapportés par les récépissés dachat. Ces débarquements sont sous-estimés et ne représentent pas nécessairement la réalité. L'introduction en 2001 d'un journal de bord devrait permettre de mieux saisir l'importance de la pêche commerciale. Les données sur la pêche récréative sont difficiles à obtenir et le journal de bord ne peut être imposé que si un permis récréatif est émis, ce qui n'est pas encore le cas. Une copie du journal de bord se trouve à l'annexe 4.
Myes : Les débarquements de myes dans lEst du Nouveau-Brunswick entre 1993 à 1997 se sont situés en moyenne à près de 500 tm , ce qui est très inférieur aux niveaux observés dans les années 1980. Ces débarquements seraient encore plus faibles si on n'avait pas autorisé la récolte dans les secteurs contaminés. Il est communément admis quune forte proportion des débarquements nest pas déclarée et les statistiques ne tiennent pas compte de la pêche récréative. La plupart des myes capturées sont commercialisées à létat frais dans leurs coquilles bien quune certaine quantité soit vendue écaillée, la chair étant à létat frais, congelée ou mise en conserve. Tableau 4 : Débarquements et valeur au débarquement par district statistique - mactre dAmérique
Mactre d'Amérique : La récolte de la mactre d'Amérique a toujours été considérée comme un appoint à la pêche printanière du homard et du crabe, son produit étant essentiellement transformé pour le marché des conserves de mactre et de chaudrées aux É.-U. La pêche récréative du printemps pour la consommation individuelle et la mise en conserve est une activité importante dans de nombreuses parties de la région.
Palourde américaine : Les débarquements commerciaux de palourdes américaines dans lEst du Nouveau-Brunswick ont constamment diminué. Le tableau 5 démontre quen 1998, les débarquements ont chuté de 76% si on les compare à 1993. Les petites palourdes sont vendues à létat frais dans leur coquille. La chair des plus grosses tend à être coriace, aussi est-elle hachée et mise en conserve de façon à pouvoir être incorporée à des chaudrées. 1.6 Processus consultatifAyant consulté au préalable les utilisateurs de leur région respective, les représentants nommés par leurs pairs ou par des organisations de pêcheurs telles que l'Union de pêcheurs des Maritimes et siégeant au comité consultatif de la pêche des clams informent le comité de la situation de la pêche dans leur région, fournissent des recommandations concernant la gestion de la pêche et proposent des modifications aux règlements et à la politique. Ils informent le ministère sur les problèmes ou conflits existants nécessitant l'intervention du ministère. Ils sont le lien entre tous les pêcheurs et utilisateurs de la ressource, les différents comités de gestion par bassin versant et les gouvernements fédéral et provincial. En ce sens, les recommandations soumises au ministère le seront par voie de consensus plutôt que par vote. En 2001, le comité consultatif sur la pêche commerciale des clams pour lEst du Nouveau-Brunswick est composé comme suit :
1.7 Mode de gestionLa pêche est gérée par le nombre limité de permis de pêche, les saisons, la taille et la méthode de pêche ainsi que la Politique démission des permis pour la pêche commerciale dans la Région du Golfe (annexe 5). Le mode de gestion pour la pêche commerciale dans les zones fermées est conforme à la politique de mise en vigueur du Règlement concernant la gestion de la pêche du poisson contaminé du secteur Est du N.-B. Au permis, on retrouve les conditions de permis régissant les spécifications des engins, les ententes de gestion, la politique de dépuration, létiquetage, les zones de pêche, le reparcage et le transport, les sites de débarquement, laffichage des zones et la tenue de documents pertinents. 2. RAPPORT SUR LÉTAT DES STOCKS2.1 Biologie, environnement et habitat (2, 3, 4)La mye commune (Mya arenaria) : ![]() La mye est un mollusque bivalve présent sur les substrats de vase et d'argile échelonnés entre la zone intertidale et la zone subtidale, dans les baies côtières abritées, depuis le Labrador jusqu'à la Caroline du Nord. Ce mollusque a de minces coquilles allongées et friables dun blanc crayeux. Il ne peut les fermer hermétiquement étant donné que son siphon fait saillie. Dans le sud du golfe du Saint-Laurent, le frai a lieu habituellement de la fin juin au début juillet, au moment de la hausse annuelle des températures. Les sexes sont distincts et la femelle atteint la maturité sexuelle à des longueurs supérieures à 35-40 mm, au cours de ses 4 premières années (selon la latitude nord de la population). La fertilisation est externe et la larve reste à l'état planctonique pendant environ quatre semaines avant la métamorphose et la fixation du naissain sur un substrat benthique adéquat. Le tableau 6 démontre bien le cycle de vie de la mye. Bien que nous n'ayons pas de données démontrant qu'il y a surpêche, tous parmi les fonctionnaires, les pêcheurs et le public s'entendent pour dire que la pression de pêche a augmenté ces dernières années. Le fait que les débarquements aient diminué les dix dernières années, malgré un plus grand accès aux secteurs fermés, indique que la possibilité d'une surpêche est très réelle. De plus, cette surpêche risque d'être grave, car la récolte dans les secteurs fermés pourrait nuire à des stocks qui étaient jusque là protégés. Tableau 6 : Cycle de vie de la mye![]() La récolte manuelle est celle qui produit la plupart des débarquements de myes dans le sud du Golfe. La mortalité indirecte par pêche dans cette récolte a été estimée à environ 17% (Robinson et Rowell 1900, Landry et Ouellette 1993). Toutefois la mortalité indirecte par pêche dans la récolte récréative pourrait être supérieure à ce pourcentage, en raison de l'exposition accrue de la ressource durant le laps de temps passé à fouiller les gisements pour capturer la limite de prises quotidiennes. En revanche, dans la récolte par des engins hydrauliques, la mortalité indirecte n'est que de 55% (Landry et Ouellette 1993). Ces pourcentages de mortalité varient beaucoup avec la saison de pêche et ils sont généralement plus élevés durant les mois chauds de l'été, alors que la mye vient de frayer et qu'elle se trouve en piètre condition physiologique. L'analyse des données des études de terrain révèle que les engins hydrauliques ont une efficacité d'environ 74%, comparativement à 60% pour les méthodes manuelles (bêche à myes, etc.) et que le taux de prises correspondant est trois fois supérieur à celui de la pêche manuelle (Robinson et Rowell 1990; Landry et Ouellette 1993). Le recrutement des myes est sporadique et difficile à prédire. La mesure de conservation appliquée à l'heure actuelle portant sur la taille minimale réglementaire protège le stock reproducteur d'un gisement. La reconstitution d'un gisement dépend beaucoup de conditions environnementales comme la température, la salinité et les régimes de circulation de l'eau; aussi varie-t-elle considérablement d'un endroit à l'autre et d'une année à l'autre. La mactre de l'Atlantique (Spisula solidissima) : ![]() La mactre est un mollusque bivalve présent dans les eaux sablonneuses peu profondes et à haute énergie (souvent dans des aires découvertes) de la côte, depuis le milieu de la zone intertidale jusqu'à des profondeurs de 25m, entre le Cape Hatteras, au sud, et la limite nord de son aire de distribution dans le sud du golfe du Saint-Laurent. Elle possède une coquille épaisse dun blanc crayeux avec un mince épiderme brun olivâtre. Les sexes sont distincts, la maturité sexuelle survenant à une longueur moyenne supérieure à 80 mm et à l'âge de 4 ans selon l'étude effectuée à l'Île-du-Prince-Edouard (Stephton et Bryan 1987, 1990). La proportion mâles/femelles est habituellement de 1/1 et les hermaphrodites sont rares dans la population. Le frai se produit quand les gonades sont à maturité et que la température de l'eau est supérieure à 12-15° C, de la fin juillet au début octobre. La fertilisation des oeufs est externe (Sephton 1987). La larve est à l'état planctonique pendant 4 à 5 semaines, après quoi surviennent la métamorphose et la fixation du naissain. La collecte artificielle de naissain est impossible chez cette espèce, aussi on sait peu de choses du recrutement des juvéniles de l'année dans les populations locales (Sephton et Bryan 1985). Le recrutement à la pêche commerciale prend habituellement de 5 à 6 ans (Sephton et Bryan 1990). Des gisements de pêches récréatives côtiers sont présents dans les endroits de la région où on trouve de longues dunes de sable à découvert. Malheureusement, on ne dispose pas de données permettant d'évaluer l'état de la ressource. La palourde américaine (Mercenaria mercenaria) : ![]() La palourde américaine est un mollusque bivalve présent depuis la zone intertidale jusqu'à la zone sub-littorale dans les baies protégées, aux eaux peu profondes des côtes, entre le sud du golfe du Saint-Laurent et le golfe du Mexique. Ces bivalves ont une coquille dure et épaisse dun blanc crayeux. On ne la trouve que dans les eaux ayant une température supérieure à 20° C, avec le sud du Golfe représentant la limite nord de son aire de distribution. À l'état naturel, elle n'est pas présente au nord de l'estuaire de la Miramichi. Son aire de distribution chevauche souvent celle de l'huître américaine. Le recrutement parmi les populations du golfe du Saint-Laurent varie d'une année à l'autre. La maturité sexuelle survient à une taille de 33 mm; toutefois, la palourde américaine est protérandrique, c'est-à-dire qu'elle passe du sexe mâle au sexe femelle avec l'âge, et que la proportion des deux sexes dans la population varie avec la distribution des âges. La plupart des palourdes commencent leur vie comme mâle. Étant donné que la femelle produit moins de gamètes que le mâle, il est préférable de garder une plus grande proportion de femelles dans le stock reproducteur d'un gisement. Les jeunes palourdes de 50 à 63 mm de longueur ("little necks") sont celles qui commandent les prix les plus élevés sur le marché. Or, avec une augmentation possible de l'effort de pêche, résultant de la grande demande pour les palourdes de petites tailles, on risque d'avoir une mortalité fortuite par pêche touchant toutes les catégories de taille. On suggère donc d'envisager, comme méthode de conservation, de garder la plus grande partie de la population adulte comme stock reproducteur (Landry et al., 1999). Il est en outre possible que la surpêche soit encore plus grave que prévu parce que la récolte dans les secteurs auparavant fermés, peut avoir des répercussions sur des stocks de géniteurs préalablement protégés. Le couteau de lAtlantique (Siliqua patula) : ![]() Le couteau possède de minces coquilles friables et très allongées ressemblant à un rasoir des temps anciens. Les coquilles sont de couleur blanc-crayeux recouvertes dune mince épiderme dun brun brillant. Il est constitué de deux siphons blancs, chacun en saillie à lune des deux extrémités. Sa taille est denviron 6 pouces (15 cm) de long et de 2.5 pouces (6.5 cm) de largeur. Le couteau est connu comme un plongeur rapide, réussissant à senfoncer complètement dans moins de 7 secondes (de 2 à 3 cm/seconde) 2.2 Interaction des espècesL'interaction directe entre les différentes espèces de clams est généralement très faible sur le plan écologique. Ces dernières cependant, jouent un rôle principal à titre de prédateurs (filtreurs) et de proies au sein de l'écosystème côtier. Les clams, comme filtreurs, génèrent de plus en plus d'intérêt en ce qui concerne l'aménagement de la zone côtière, puisqu'ils ont un rôle important pour l'équilibre trophique, le couplage benthique-pélagique et même peuvent contribuer à la remédiation de l'hypernutrification et l'eutrophication des écosystèmes côtiers. De soit, la santé des stocks de différentes espèces de mollusques peut avoir un impact indirect sur chacune d'entre elles, en ce qui concerne le régime de sédimentation par conséquent le succès de recrutement. En tant que proie, les espèces de clams peuvent aussi avoir une interaction indirecte entre elles. Puisque l'abondance de chacune de ces espèces peut avoir un impact sur l'abondance et le choix de proie de ses prédateurs, un changement de dynamique de population d'une espèce de clam peut entraîner des impacts sur les autres espèces. 2.3 Évaluation des stocksSauf dans des cas exceptionnels, tel que les myes de lÎle aux Hérons ou le développement d'une nouvelle pêche (Kouchibouguac), il n'y a pratiquement plus d'évaluation de stocks de mollusques effectuée dans le secteur Est du Nouveau-Brunswick, et très peu pour l'ensemble de la côte est du Canada. Cette situation est surtout due au manque de rentabilité d'effectuer des évaluations de plusieurs petits stocks, mais aussi par le manque d'applications possibles des résultats de ces évaluations dans le climat actuel de la gestion de ces pêches. 2.4 RechercheL'équipe de la Productivité des mollusques de la division des Sciences du bureau régional a contribués aux études suivantes:
2.5 Perspectives pour les cinq prochaines années (2001-2006)La direction des Sciences de la Région du Golfe reconnaît l'importance de la productivité des mollusques pour la zone côtière, autant sur le plan socio-économique (pêche et aquaculture) que sur le plan écologique. Pour les cinq prochaines années, le groupe de Productivité des Mollusques recevra une personne-année additionnelle pour travailler sur les évaluations de stocks de mollusque, principalement sur les pétoncles. En plus, 1.5 personnes-année seront disponibles pour traiter du domaine de la productivité des mollusques de culture, ce qui pourrait fournir de l'information générale sur la biologie des espèces de clams et l'environnement côtier. (2)Rapports sur l'état des stocks 96/100F, 96/101F et 96/102F, MPO Pêches de l'Atlantique. (3)Le Monde Sous-Marin, Mollusques et crustacés de l'Atlantique (4) Le Monde Sous-Marin, La Mye 3. OBJECTIFS DE GESTION À LONG TERMELes objectifs de gestion à long terme pour le secteur Est du Nouveau-Brunswick dans la pêche commerciale des clams se définissent comme suit :
4. MESURES DE GESTION ET PLANS DEXPLOITATION AXÉS SUR LA CONSERVATION4.1 Conservation et pêche viable
4.2 Pêche commerciale
4.3 Pêche autochtone
4.4 Pêche exploratoire
4.5 Pêche récréative
4.6 Aquaculture
4.7 Habitat des clams
5. PROBLÈMES DE GESTION ACTUELS5.1 Rapport de débarquementsEnjeu : Le rapport de tous les débarquements réels est très important pour la direction des Sciences et les gestionnaires afin de gérer cette pêcherie basée sur les efforts réels de pêche. Il semble encore exister un manque dans les rapports de débarquements. Approche : Le MPO ne dispose pas de ressources suffisantes pour assurer un meilleur contrôle des débarquements. Les pêcheurs doivent sassurer que les débarquements rapportés sont véridiques afin que leur pêche soit gérée adéquatement. Le journal de bord dans la pêche commerciale des clams sera donc obligatoire en 2001. 5.2 Uniformité dans linterprétation du terme "plongée"Enjeu : Bien quil existe une interdiction de plongée pour la capture des clams et plus précisément pour les mactres et les palourdes, linterprétation du terme plongée nest pas uniforme pour les agents des pêches. Dans le cas du district statistique 63, on autorise les pêcheurs en habit de plongée à flotter à la surface de leau tandis quà Cap Tourmentin, les pêcheurs doivent avoir les pieds sur le fond marin en tout temps. Approche : Une interprétation uniforme doit être appliquée par les agents des pêches et les pêcheurs doivent en être mis au courant. 5.3 Politique démission des permisEnjeu : Contrairement aux pêcheurs de homard ou de hareng par exemple, on sinquiète du fait que les aides-pêcheurs ne soient pas autorisés à sengager dans les activités liées à la pêche des clams sans détenir un permis de pêche commerciale des clams. De même, les jeunes font face à des restrictions lorsquils essaient dintégrer la pêche. Approche : Tout participant à la pêche des clams devra détenir un permis pour exploiter cette espèce en particulier afin de le faire en toute légalité. La participation dun pêcheur sans permis ferait augmenter leffort de pêche et pourrait entraîner des accusations de pêche sans permis valable. 5.4 Demande de fermeture pour la pêche des mactres et palourdes au moyen de râteaux mécaniques dans le détroit de Northumberland et dans les autres zones de pêche du homardEnjeu : Les pêcheurs de homard sont préoccupés par la pêche des mactres et des palourdes au moyen de râteaux mécaniques en affirmant que cette méthode de pêche dérange les fonds marins. Un seul permis est émis sur la côte Est du N.-B. mais une quinzaine de permis sont émis aux pêcheurs de Île-du-Prince-Edouard. Les sédiments dérangés par les pompes embrouillent les casiers de homard et dérangent le homard de ces lieux. Les pêcheurs ont remarqué que lorsque la pêche est pratiquée près des casiers à homard, le homard ne revient pas dans les lieux parfois avant 5 à 8 jours, les pêcheurs doivent donc déménager leurs casiers. Ils demandent donc une fermeture pour le détroit de Northumberland et dans les autres zones de pêche du homard du 1er juillet au 10 octobre. Approche : Le secteur Est du Nouveau-Brunswick ne compte qu'un seul permis visé par cet enjeu, et le permis n'est valide que pour les eaux à marées du détroit de Northumberland adjacentes aux comtés de Kent et Westmorland, à l'exception de la zone comprise entre Johnston Point et la frontière entre le N.-B. et la N.-É. à Baie Verte, comté de Westmorland. Par contre, les pêcheurs de homard peuvent pêcher n'importe où dans le Détroit. Des discussions devront être entamées avec le secteur de l'Ile-du-Prince-Edouard. 5.5 Ensemencement du gisement de BrantvilleEnjeu : Autrefois très productif, le gisement de Brantville a été sur-pêché. Les pêcheurs se sont regroupés pour créer lAssociation des pêcheurs de coques de Brantville et ont approché le ministère provincial de l'Agriculture, des Pêches et de lAquaculture ainsi que la direction des Sciences au bureau régional afin densemencer le gisement. Approche : Si la demande est recevable, un protocole scientifique devra être élaboré avec la collaboration des biologistes de la direction des Sciences. Il nécessitera une zone de contrôle, des périodes et des zones de fermetures ainsi quun suivi scientifique. 5.6 Demande de permis densemencement de myes dans le secteur de NéguacEnjeu : Depuis 1997, la firme SenPaq consultants en collaboration avec un détenteur de bail myticole et un détenteur de site ostréicole travaille à un projet délevage de myes dans le but de développer une technique de collecte du naissain en milieu naturel. Les succès obtenus dans la région de Richibouctou pour la collecte dans des collecteurs et dans la baie de Néguac avec la technique de la tente permettent de croire quil est possible de développer une telle approche. Les myes sont ensuite utilisées à des fins densemencement dans la région de Néguac et dans le Fond de la Baie du havre de Bouctouche. Approche : Suite à ce projet et aux demandes additionnelles que généreront ce projet, le MPO devra établir une politique pour lémission de permis de collecte de naissains de myes. De plus, le MPO devra établir les paramètres de gestion pour rendre disponible les secteurs de récolte de la semence de myes ainsi que le mode de gestion particulier pour les bancs publics où lensemencement aura été effectué. 5.7 Fermeture de la pêche à lÎle aux HéronsEnjeu : Suite à létude des populations de clams à lÎle aux Hérons, la pêche y a été interdite lorsquil a été réalisé que la proportion de clams de tailles légales avait chutée de 28.9% en 1988 à 4% en 1995. Depuis maintenant cinq ans, la pêche des myes est interdite à lÎle aux Hérons à lintérieur dune ligne de 500 mètres entourant lÎle. La plupart des pêcheurs étaient récréatifs mais un nombre limité de pêcheurs commerciaux dépendaient de cette pêche pour se qualifier à lassurance-emploi. De plus, les autochtones de Eel River Bar First Nation en collaboration avec le ministère des Ressources Naturelles et de lÉnergie du Nouveau-Brunswick ont développé un projet éco-touristique et qui prévoit quune fois les soucis de conservation adressés, ils deviennent co-gestionnaires de la ressource. Approche : Les pêcheurs ayant historiquement participé à la pêche commerciale des clams sur lIle au Héron seront consultés afin de leur faire part du plan de gestion qui sera soumis par les autochtones concernant la ressources des clams. 5.8 Moratoire sur l'utilisation des récolteuses mécaniquesEnjeu : Les récolteuses mécaniques sont des engins plus performants que les outils à main. Ce sont des machines opérées par les pêcheurs et qui à laide dun jet deau forcent les myes à faire surface pour ensuite être recueillies par le pêcheur. Un protocole ainsi que les spécifications de bêcheuses mécaniques sont en annexe 6. Neuf permis de récolteuses mécaniques existent dans le secteur Est du Nouveau-Brunswick : sept permis dans la région de Baie Ste-Anne furent émis pour la dernière fois en 1985, un permis également sous moratoire est valide pour la région de Charlo, et un autre, toujours actif, pour la région de Cap Pelé. Le moratoire sur lémission des permis pour les récolteuses mécaniques résulte des protestations véhiculées par les pêcheurs de clams utilisant les outils à main. Approche : Jusquà ce que les pêcheurs traditionnels appuient lémission des permis, le MPO maintiendra sa position de garder le statu quo sur lutilisation des récolteuses mécaniques. 6. MESURES DÉTAILLÉES DE GESTION POUR 20016.1 Saisons des myes, mactres, palourdes et couteaux(a) Pour toutes les eaux de lEst du Nouveau-Brunswick :
(b) Île aux Hérons (Baie des Chaleurs) :
(c) De Johnston Point, comté de Westmorland jusquà la frontière Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse :
6.2 Tailles minimalesMyes : 50 mm (2 pouces) 6.3 Limites quotidiennes récréativesMyes : 100 6.4 Limites quotidiennes commercialesMactres : 300 6.5 Pêche des clams dans les secteurs contaminésSur approbation dun plan de décontamination, un permis de pêche de clams contaminés peut être délivré, et les pêcheurs nommés doivent détenir un permis de pêche commerciale des clams et être enregistré comme pêcheurs commerciaux. Les clams capturés doivent être décontaminés dans une usine de décontamination. 6.6 Pêche des clams dans les zones conditionnellesLorsqu'un permis de pêche de clams contaminés est délivré, la dépuration contrôlée des myes contaminées est assujettie aux conditions et marches à suivre établies dans le protocole d'entente signé par le détenteur du permis et l'Agence Canadienne d'Inspection des Aliments. 7. PROGRAMME ET STRATÉGIES DE CONSERVATION ET PROTECTION POUR 2001Depuis plusieurs années, les efforts de surveillance dirigés à la pêche des clams ont été maintenus et aucun nouvel effort nest envisagé dans le programme actuel. Avec les nouvelles méthodes de gestion telles que les partenariats et les ententes de co-gestion discutés en vertu de la stratégie des océans et les modifications prévues à la Loi sur les pêcheries, les ententes coopératives avec les usagers pourraient devenir loutil qui permettrait daméliorer la conservation et la protection des clams. 8. RESPONSABILITÉS DE LINDUSTRIELes pêcheurs démontrent de plus en plus dintérêt sur la façon de gérer la pêche des clams et sont intéressés à évaluer et proposer des nouvelles mesures de gestion. Les associations de pêcheurs devraient jouer un rôle plus important dans la gestion de cette pêcherie. Les associations devraient former un regroupement pour la conservation et la gestion de la pêche des clams et devenir ainsi partenaire dans la co-gestion. Les consultations seraient conduites par le regroupement, les réunions présidées par lIndustrie, et le MPO traiterait directement des questions de gestion avec le regroupement. De plus, afin de souscrire au principe de la Loi sur les océans, les partenaires impliqués dans un tel regroupement devront représenter les communautés côtières, lindustrie des pêches, les organismes non-gouvernementaux, les groupes environnementaux, les autochtones, les gouvernements provinciaux, les ministères fédéraux, les universités, enfin, tous les usagers potentiels de la ressource et de son habitat. 9. RÔLES ET RESPONSABILITÉS DU MPO
Cette stratégie sera mise en oeuvre en collaboration avec les autres ministres et organismes fédéraux, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les organisations autochtones, les collectivités côtières et les autres intervenants intéressés.
ANNEXE 1 - CARTE ET DESCRIPTION DES DISTRICTS STATISTIQUES![]() 63- le comté de Restigouche ANNEXE 2 RÈGLEMENT SUR LA GESTION DU POISSON CONTAMINÉLOI SUR LES PÊCHES Sur avis conforme du ministre des Pêches et des Océans et en vertu des articles 8 et 43 de la Loi sur les pêches, il plaît à Son Excellence le Gouverneur général en conseil d'abroger le Règlement sur le contrôle sanitaire des pêcheries de coquillages, C.R.C., ch. 832, et de prendre en remplacement, à compter du 1er octobre 1990, le Règlement concernant la gestion de la pêche du poisson contaminé, ci-après. RÈGLEMENT CONCERNANT LA GESTION DE LA PÊCHE DU POISSON CONTAMINÉ TITRE ABRÉGÉ
DÉFINITIONS ORDONNANCE D'INTERDICTION PERMIS
(2) La personne qui désire obtenir un permis de pêche à des fins d'alimentation soumet au ministre un plan de décontamination qui, de l'avis de celui-ci, permettra de décontaminer le poisson avant qu'il serve à des fins d'alimentation humaine. DORS/94-652, art. 1. ANNEXE 3 PERMIS DE PÊCHE DES MYES CONTAMINÉESPERMIS N° RGPPC-NB- -________ RÈGLEMENT SUR LA GESTION DE LA PÊCHE DU POISSON CONTAMINÉ (Permis de pêche des myes contaminées Mya arenaria)
DÉCLARATION DU TITULAIRE Je certifie, par les présentes, que je respecterai les conditions du Règlement sur la gestion de la pêche du poisson contaminé (26 juillet 1990), le Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques et le protocole dentente ci-joint. ____________________________________ ____________________________________ RÈGLEMENT SUR LA GESTION DE LA PÊCHE DU POISSON CONTAMINÉ PERMIS N° RGPPC-ENB- -_________ A N N E X E I SECTEURS OÙ LA PÊCHE DE MYES CONTAMINÉES EST AUTORISÉE EN VERTU DU PRÉSENT PERMIS Le ministère des Pêches et des Océans (MPO), en collaboration avec Environnement Canada, a désigné les secteurs suivants pour la récolte de mollusques bivalves destinés à une décontamination contrôlée (voir lINDICE ACTUEL DE CLASSIFICATION DES EAUX DE CULTURE DES MOLLUSQUES POUR LE NOUVEAU-BRUNSWICK dEnvironnement Canada, pour les cartes géographiques) : NB 1-020 La partie du chenal Héron, à la pointe Heaggs, en deçà dune ligne tirée des coordonnées 0862 1695 jusquaux coordonnées 0862 1721, puis vers les coordonnées 1004 1721 jusquaux coordonnées 1025 2657. Se reporter à la carte de lîle Heron 21-0/16, page NB 1-020/3; La partie de lanse Dickie, située en deçà dune ligne tirée des coordonnées 1482 1497, à la pointe Dickie, jusquaux coordonnées 1550 1526, à la pointe Black. Se reporter à la carte de lîle Heron 21-0/16, page NB 1-020/3. NB 1-030 La partie de lentrée de la rivière Jacquet, en deçà dune boîte formée par une ligne tirée des coordonnées 2141 1195 jusquaux coordonnées 2135 1245 et aux coordonnées 2214 1255, puis aux coordonnées 2245 1218, pour revenir aux coordonnées 2141 1195. Se reporter à la carte jointe et à la carte de la rivière Jacquet 21-0/16, page NB 1-030/1. NB 2-010 NB 2-020 NB 4-010 Les eaux de la rivière Tabusintac situées entre le pont de la route 11 (coordonnées 4815 4402 et 4810 4387) et le pont de la rivière Cains, sur la route 460 (coordonnées 4098 4470 et 4100 4455). Se reporter à la carte de la rivière Tabusintac 21 P/6, 7 page NB 4-010/3; Les eaux de lanse French, situées en deçà dune ligne tirée des coordonnées 4895 4315 jusquaux coordonnées 4938 4285. Se reporter à la carte de la pointe Wishart 21 P/7, page NB 4-010/2; Les eaux situées le long de la rive sud de la rivière Tabusintac, en deçà dune ligne tirée sur 50 mètres à partir des coordonnées 5030 4328 jusquaux coordonnées 5175 4445. Se reporter à la carte de la pointe Wishart 21 P/7, page NB 4-010/2. NB 4-020 NB 4-030 NB 4-040 La rivière Bay-du-Vin et ses tributaires, en deçà dune ligne tirée des coordonnées 3757 1073 jusquaux coordonnées 3742 1070. Se reporter à la carte de Chatham 21P/3 page NB 4-040/1; Lestran et les eaux situées au large du ruisseau McInnis, en deçà dun rayon de 100 mètres des coordonnées 3874 1389. Se reporter à la carte de Chatham 21P/3 page NB 4-040/2; La rivière French en deçà dune ligne tirée des coordonnées 4725 1600, sur la pointe de French River, jusquaux coordonnées 4730 1568. Se reporter à la carte de Chatham 21P/3 page NB 4-040/3; La partie de la rivière Eel et de ses tributaires comprise en deçà dune ligne tirée des coordonnées 4807 1227 jusquaux coordonnées 4914 1220 sur la rivière Eel, dune autre ligne sur la rivière Eel tirée des coordonnées 4720 1140 jusquaux coordonnées 4725 1130 et dune troisième ligne, celle-ci sur la rivière Manuel, tirée des coordonnées 4885 1065 jusquaux coordonnées 4890 1070. Se reporter à la carte de Chatham 21P/2, page NB 4-040/4. NB 5-020 NB 5-030 La Petite rivière Aldouane, en deçà dune droite tirée des coordonnées 5490 7480 et des coordonnées 5526 7490. Se reporter à la carte 21-1/15, 21-1/10, page NB 5-020/2, 030/1; Le ruisseau Mooneys, en deçà dune droite tirée des coordonnées 5839 7263 jusquaux coordonnées 5815 7242. Se reporter à la carte 21-1/10, page NB 5-020/3, 030/2; Les sections interdites de la rivière Richibucto et ses tributaires, en deçà dune droite tirée des coordonnées 5655 6855 jusquaux coordonnées 5750 6828, jusquà une droite tirée des coordonnées 5590 6703 jusquaux coordonnées 5507 6590. Se reporter à la carte de Richibucto 21-1/10, page NB 5-020/3, 030/2 et à la carte de Rexton 21-1/10. page NB 5-030/3; Les sections interdites de la rivière Richibucto, y compris la rivière St- Nicholas, en deçà dune droite tirée des coordonnées 5249 6207 et des coordonnées 5354 6207. Se reporter à la carte de Big Cove 21-1/10, page NB 5-030/4; Les sections interdites de la baie du Village, en deçà dune droite tirée des coordonnées 6413 7013 et des coordonnées 6551 7036. Se reporter à la carte de Richibucto-Village 21-1/10, page 5-030/5. NB 5-030 La partie de la rivière Richibucto se trouvant entre une droite tirée des coordonnées 5249 6207 jusquaux coordonnées 5354 6207, à la pointe Chapel, et une droite tirée des coordonnées 5590 6703 jusquaux coordonnées 5507 6590. Se reporter à la carte de Richibucto 21-I/10, page NB 5-030/3. NB 6-010 NB 6-020 Les sections interdites de la rivière Buctouche principale, en deçà dune droite tirée des coordonnées 6935 4791 et des coordonnées 6878 4755, puis des coordonnées 6725 4689 et des coordonnées 6732 4665, et en deçà dune droite tirée des coordonnées 6570 4591 et des coordonnées 6590 4560. Se reporter à la carte de Bouctouche 21-1/7, page NB 6-020/2; Les parties interdites de la Petite rivière Buctouche en deçà dune droite tirée des coordonnées 6894 4407 et des coordonnées 6894 4373. Se reporter à la carte de Bouctouche 21-1/7, page NB 6-020/2. NB 6-020 NB 6-030 Les eaux de La Passe (île Surette), détroit de Northumberland, en deçà dune ligne tirée des coordonnées 7585 3933 jusquaux coordonnées 7610 3925 puis aux coordonnées 7623 3808 et jusquaux coordonnées 7595 3780. Se reporter à la carte de Bouctouche 21-I/7 page NB 6-020/4, 030/1); La partie du port de Cocagne du côté ouest dune ligne tirée des coordonnées 7585 3470 jusquaux coordonnées 7677 3217, au cap Jim Longs. Se reporter à la carte de Bouctouche 21 I/7 page NB 6-030/3. NB 7-010 Toutes les eaux de la rivière Shédiac, du ruisseau Gallant et du ruisseau Bateman, en deçà dune ligne tirée des coordonnées 7895 2612 jusquaux coordonnées 7940 2535. Se reporter à la carte de Shédiac Bridge 21 I/P page NB 7-010/1. NB 7-020 La section interdite du goulet, à lAboiteau, Bas-Cap-Pelé, en deçà dune ligne tirée des coordonnées 9976 2038 jusquaux coordonnées 9980 2038. La partie de lestran et du détroit de Northumberland à Bas-Cap-Pelé située en deçà dune ligne tirée vers la mer à partir des coordonnées 0128 2075, jusquaux coordonnées 0122 2089; de là, jusquaux coordonnées 0149 2106 et, de là, vers la mer, jusquaux coordonnées 0152 2091. Se reporter à la carte de Robichaud 21-I/1, page NB 7-020/2, 030/1. NB 7-020, NB 7-030 NB 7-030 Lestran et les eaux du détroit de Northumberland, dans les environs de Trois-Ruisseaux, en deçà dune ligne tirée vers la mer à partir des coordonnées 0627 1838 jusquaux coordonnées 0635 1850; de là, jusquaux coordonnées 0656 1838 et, de là, vers la mer, jusquaux coordonnées 0652 1827. Se reporter à la carte de Robichaud 21-I/1, page NB 7-020/2, 030/1. REMARQUE : Lorsque la limite dun secteur est définie par rapport à des coordonnées, celles-ci sont basées sur le quadrillage universel transverse de Mercator, établi sur les cartes de la série nationale de référence cartographique, échelle 1:50 000, publiée par le ministère de lÉnergie, des Mines et des Ressources (Système géodésique nord-américain de 1927). Au cours des activités de pêche, les eaux de croissance des mollusques des secteurs décrits ci-dessus doivent avoir un indice moyen de coliformes fécaux inférieur à 88 NPP/100 ml, moins de 10 % des échantillons dépassant les 260 NPP/100 ml pour un test basé sur cinq tubes à dilution décimale. Pêcheurs autorisés à participer aux activités de pêche, selon les conditions du présent permis ___________________________ * NIP:_______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO _____________________________ NIP: _______________________Agent du MPO * Maître cueilleur
ANNEXE 4 - LIVRE DE BORD![]() ANNEXE 5 - POLITIQUE DÉMISSION DES PERMIS POUR LA PÊCHE COMMERCIALE DES CLAMS DANS LE SECTEUR EST DU NOUVEAU-BRUNSWICK
Note : Pêcheur riverain désigne un pêcheur ne faisant pas partie dune entreprise du noyau et détenant au moins un permis de pêche commerciale clé non rattaché à un bateau. Dans le secteur Est du Nouveau-Brunswick, les permis de pêche commerciale clé non rattachés à un bateau visent les espèces suivantes : languille, les clams (myes, mactres, palourdes et couteaux), léperlan, le gaspareau, et lhuître. ANNEXE 6 PROTOTYPE ET SPÉCIFICATIONS DES BÊCHEUSES MÉCANIQUES![]()
ANNEXE 7 RÈGLEMENTS RÉGISSANT LA PÊCHE COMMERCIALE DES CLAMS DANS LE SECTEUR EST DU NOUVEAU-BRUNSWICKLes articles suivants proviennent de différents règlements provinciaux et fédéraux et sont sujets à changements sans préavis. Le ministère des Pêches et des Océans nassume aucune responsabilité en ce qui a trait à lexactitude ou à la fiabilité de la reproduction provenant des documents législatifs de juridiction fédérale en annexe à ce plan. Ces documents sont préparés uniquement pour la commodité du lecteur et nont aucune valeur officielle. Aux fins dinterprétation et dapplication de la loi, le lecteur doit consulter.
ANNEXE 8 - TRAVAUX SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUESLandry, T., M. Ouellette, N. Brun et P. Cormier. 2000. Étude sur labondance, la distribution et la structure de la population dhuîtres du Banc Public de la baie de Caraquet, Nouveau-Brunswick. Rapp. tech. can. sci. halieut. aquat. xxxx :x + x p. Bourque, D., G. Miron, T. Landry and N. G. MacNair, 1999. Endobenthic predation by the nemertean Cerebratulus lacteus in soft-shell clam (Mya arenaria) populations in Prince Edward Island. Can. Tech. Rep. Fish. Aquat. Sci. 2288: vii + 19 p. Bourque, D., G. Miron, T. Landry and N. G. MacNair, 2000. Relationship between the nemertean Cerebratulus lacteus and the soft-shell clam, Mya arenaria :Predator behaviour and prey selection. Can. Tech. Rep. Fish. Aquat. Sci. xxxx: xx + xx p. Landry, T., M. Hardy, M. Ouellette, N. G. MacNair and A. Boghen. 1999. Reproductive biology of the northern quahaug, Mercenaria mercenaria, in Prince Edward Island. Can. Tech. Rep. Fish. Aquat. Sci. 2287 : v +18p. Landry, T., M. Hardy, M. Ouellette, N. G. MacNair and A. Boghen. 2000. Monitoring the life cycle of the northern quahaug, Mercenaria mercenaria, in Prince Edward Island. Can. Tech. Rep. Fish. Aquat. Sci. xxxx : xxp. ANNEXE 9 : CRITÈRES DÉVALUATION DU PLAN DE GESTIONLes critères dévaluation du plan de gestion sont :
ANNEXE 10 CRITÈRES DÉVALUATION DU PLAN DE CONSERVATION ET PROTECTIONLes critères dévaluation du plan de conservation et protection sont de quantifier les activités des agents des pêches dans les domaines suivants :
ANNEXE 11 - AVIS AUX PÊCHEURSMODALITÉS DU PLAN DE GESTION 2001-2006 DE LA PÊCHE DES CLAMS SECTEUR EST DU NOUVEAU-BRUNSWICKTRACADIE-SHEILA - Le ministère des Pêches et des Océans a publié aujourdhui le plan de gestion intégrée de la pêche des clams (mye, mactre, palourde américaine et couteau de l'Atlantique) dans le secteur est du Nouveau-Brunswick. Ce plan de gestion quinquennal vise la pêche des clams dans les eaux côtières et intérieures du Nouveau-Brunswick pour la période de 2001 à 2006. Il doit être mis en oeuvre conjointement avec la mise à jour annuelle des clams, dans laquelle certaines mesures de gestion sur la récolte, comme les secteurs, les saisons de pêche, les limites des prises, etc. pourront être rajustées en fonction des normes de conservation. Le plan de gestion intégrée vise une approche écosystémique, en accord avec la nouvelle Loi sur les Océans. Le plan recense les enjeux relatifs à la gestion de cette ressource. Un journal de bord est désormais obligatoire dans la pêche des myes, mactres, palourdes et couteaux, ce qui devrait permettre une meilleure gestion, les données statistiques recueillies étant plus complètes Dans le secteur Est du N.-B., on compte 1 094 détenteurs de permis de pêche commerciale de clams dont 631 pour la mye, 352 pour la mactre et 111 pour la palourde américaine qui utilisent des outils à main pour la récolte. En 1998, et selon les statistiques rapportés, les pêcheurs commerciaux ont débarqué près de 989 tonnes métriques de myes, 137 tonnes métriques de mactres et 45 tonnes métriques de palourdes américaines, dont la valeur au débarquement se situe aux environs de 2 millions de dollars. Les pêcheurs de clams, ainsi que leurs représentants et dautres groupes siègent au comité consultatif sur la pêche des clams dans le secteur Est du N.-B. Le plan de gestion intégrée publié aujourdhui découle des entretiens du comité à légard de la conservation et de la viabilité à long terme de cette ressource halieutique. - 30 - Pour renseignements :
BIBLIOGRAPHIE
Senpaq Consultants, Survey of Soft-Shell Clam (Mya arenaria) Population along the coasts of Heron Island, NB, 1996 Canplan Consultants Limited, A survey of contaminated soft-shelled clam beds in Kent County, NB, 1975 T. Landry et M. Ouellette, Suivi de la pêche au râteau hydraulique sur des stocks de myes dans la baie de Miramichi, Nouveau-Brunswick 1992, Rapport technique canadien des sciences halieutiques et aquatiques 1921. Thomas W. Sephton and Clair F. Bryan, A summary of commercial catch rate data for the 1986 Prince Edward Island Bar Clam (Spisula solidissima) Fishery, Canadian Atlantic Fisheries Scientific Advisory Committee, CAFSAC Research Document 87/32 Thomas W. Sephton and Clair F. Bryan, A preliminary assessment of the American Bar/Surf clam, Spisula solidissima in Prince Edward Island, 1984, Canadian Atlantic Fisheries Scientific Advisory Committee, CAFSAC Research Document 85/33 ABP Consultants Limited, Report on the preliminary feasibility study for clam depuration plant in Kent County, New Brunswick, 1980 SenPaq consultants, Suivi scientifique de la pêche exploratoire à la palourde dans la région sud du Golfe Saint-Laurent, 1991 SenPaq consultants, Projet délevage des myes, Rapport dactivités pour 1998, 1998 Biorex Atlantique Inc., Étude de la population de mye de lÎle aux Hérons, 1989. J. Therrien, I. Frenette, A. St. Hilaire, E. Ferguson, S. Bastien-Daigle and C. Godin, Environmental Sciences Research Centre and K.-C. Irving Chair in Sustainable Development, DFO, Preliminary Index of Essentials Habitats for Certain Marine Species of Importance in the Eastern Region of New Brunswick, Canadian manuscript Report of Fisheries and Aquatic Sciences 2510, 2000. Ont contribué à la production de ce plan de gestion intégrée: Florence Albert, recherche, rédaction et mise en page; Chantal Gionet, biologiste, Aquarium et Centre Marin du ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture du N.-B.; Thomas Landry de la direction des Sciences, bureau régional; Michel Albert de la direction des Statistiques, secteur est du N.-B.; Sophie Bastien-Daigle, division de la gestion côtière et des océans, bureau régional; Ernest Ferguson de la direction de lHabitat et du bureau de coordination des océans au secteur est du N.-B.; Raoul Breault de la division de la Conservation et Protection, secteur est du N.-B.; Rhéal Boucher, Glen J. Ferguson, Gildard Chiasson et Rose-Marie Frigault, division de la gestion des pêches, secteur est du N.-B.; Majella Comeau, Martine Savoie et Judy Melanson, Centre de délivrance des permis, secteur est du N.-B.; Gérard Blanchard, division de la Conservation et protection, bureau régional; Michel Bourque de la sous-section des permis, bureau régional; Monique Niles et Gilberte Nowlan, division des Statistiques, bureau régional; Daniel Després, division de l'Informatique, bureau régional; et, Comité consultatif de la pêche des clams du secteur est du Nouveau-Brunswick. |
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