![]() |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
PLAN DE GESTION INTÉGRÉE DE LA PÊCHE COMMERCIALE DE LHUÎTRESECTEUR EST DU NOUVEAU-BRUNSWICK - RÉGION DU GOLFE![]() 2001-2006 TABLE DES MATIÈRES
Liste des tableaux
Annexe
Avis aux pêcheurs LISTE DES TABLEAUX
GLOSSAIRE
INTRODUCTIONCe plan de gestion vise la pêche commerciale de lhuître (Crassostrea virginica) dans le secteur Est du Nouveau-Brunswick comprise entre les districts statistiques 63 à 80 (annexe 1) et couvre la période de 2001 à 2006 inclusivement. Ses objectifs sont le développement durable par le biais dune approche prudente et écosystémique, ainsi quune cogestion intégrée selon lesprit de la Loi sur les océans et des politiques en ce sens du MPO. Ce plan est conçu pour être appliqué conjointement avec une mise à jour annuelle dans laquelle des mesures de gestion spécifiques concernant la récolte, notamment les zones de pêche, les saisons et les limites de prises, peuvent être ajustées en fonction des impératifs de conservation. HISTORIQUELes huîtres du Nouveau-Brunswick sont exploitées depuis plus dun siècle. Avant la décimation des bancs publics dhuîtres par la maladie de Malpèque au cours des années 1950, les débarquements dépassaient régulièrement 1 000 t par année et ont atteint un niveau record de 3 594 t en 1949. Suite aux ravages de la maladie de Malpèque, les débarquements ont atteint un niveau minimal historique de seulement 2,7 t en 1960. Des ensemencements massifs dhuîtres résistantes à la maladie de Malpèque à la fin des années 1950 et au début des années 1960 ont permis la récupération de certains bancs. Les débarquements depuis 1960 montrent une tendance à la hausse quoique les fluctuations à court-terme sont très importantes. Une partie de cette augmentation est attribuable au développement de lostréiculture à partir du début des années 1970. Au cours des années 1985 à 1989, les débarquements totaux enregistrés pour le Nouveau-Brunswick ont atteint environ 670 tm par année pour une valeur au débarquement moyenne de 1 150 000$ par année. Depuis 1990, les débarquements pour le N.-B. représentent 25% des débarquements atlantiques tel que le démontre le tableau suivant. Ces débarquements comprennent les prises des pêcheurs commerciaux ainsi que celles des détenteurs de baux ostréicoles. Il est à noter quaucun débarquement nest déclaré pour les provinces de Terre-Neuve et le Québec, la limite septentrionale de la reproduction de lhuître américaine étant la baie de Caraquet.
Dans les Maritimes, les huîtres américaines sont récoltées à la fois sur des gisements ou bancs naturels ou publics et dans les secteurs amodiés (baux ostréicoles). Les eaux à marées non occupées par des secteurs amodiés constituent le secteur public où on retrouve les bancs publics dhuîtres. Ces bancs publics constituent une ressource qui appartient à la collectivité. Laquaculture commerciale remonte aux années 1950, époque à laquelle on sintéressait surtout à la truite et aux huîtres. Le secteur de lostréiculture est un important domaine dactivité pour lEst du Nouveau-Brunswick. Selon un protocole dentente signé en 1989 entre le gouvernement du Canada et du Nouveau-Brunswick (annexe 2), ladministration des baux aquacoles est devenue une responsabilité provinciale. Depuis ce temps, la province a promulgué une loi sur laquaculture, a mis en uvre des politiques et règlements et prépare actuellement une stratégie de développement ostréicole. Daprès les données du ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture, les secteurs amodiés totalisent 2 355 hectares dont 747 hectares sont inutilisés pour un total denviron 600 baux ostréicoles sur la côte Est du Nouveau-Brunswick (annexe 3). Lindustrie de lostréiculture déclare des débarquements denviron 120 à 160 tonnes dhuîtres annuellement. La création récente du Bureau du Commissaire au développement de laquaculture ayant un lien direct avec le bureau du ministre des Pêches et des Océans a pour mandat de rassembler toutes les ressources fédérales appropriées, à diriger les réformes réglementaires nécessaires et à travailler avec les provinces pour développer une industrie aquacole dynamique et sensible aux préoccupations dordre écologique. Le Commissaire, ayant son bureau à Ottawa, se fait le champion de lindustrie de laquaculture auprès de ladministration fédérale. Il a en outre la responsabilité de mettre en oeuvre la Stratégie fédérale de développement de laquaculture (1995). Afin de répondre aux préoccupation des ostréiculteurs qui se voyaient soumis à une nouvelle juridiction qui les démarquait des pêcheurs commerciaux dhuîtres et qui mettait en cause la relation traditionnelle entre ces deux groupes dutilisateurs ainsi que la pertinence, pour les ostréiculteurs, de la réglementation actuelle régissant la pêche commerciale sur les gisements publics, le bureau du Commissaire a entrepris détablir une révision législative de laquaculture. Lobjectif principal était didentifier et de retirer, où il est approprié, les contraintes légales/régulatoires du développement de laquaculture, établir un cadre juridique approprié et enlever toute superposition ou duplication. Le résultat final devrait être un cadre juridique moderne spécifiquement concentré sur laquaculture, et assez flexible pour permettre au secteur de continuer son évolution rapide dans les années à venir. Ce travail est toujours en cours. En 1995, le gouvernement du Canada a sanctionné la Stratégie de développement de laquaculture fédérale et donné la responsabilité du dossier de laquaculture au MPO. Au tout début de lan 2000, la Région du Golfe a défini les rôles quelle devait assumer au niveau de laquaculture. Les priorités établies incluent :
Les 19 et 20 février 2001, un atelier de planification stratégique de la culture des mollusques pour le sud du golfe du Saint-Laurent a réuni près de 80 intervenants des gouvernements fédéral et provinciaux, universités, industrie, Premières nations et autres à travers la Région du Golfe. Lobjectif de latelier consistait à renforcer le rôle de leadership qua la Région du Golfe dans le but dappuyer une industrie durable de laquaculture des mollusques dans le sud du golfe Saint-Laurent. 1. SURVOL DE LA PÊCHE1.1 ParticipantsEn 2000, on retrouvait 1593 détenteurs de permis dhuître dans le secteur Est du N.-B. Cinquante-huit pour-cent (58%) de ces détenteurs sont des pêcheurs riverains et près de 53% de ces pêcheurs ne détiennent que ce permis de pêche. Le tableau suivant donne la distribution des permis entre pêcheurs du noyau et pêcheurs riverains par district statistique.
Les tableaux suivants donnent le profil des détenteurs de permis riverains par district statistique ainsi que le nombre de permis détenu par ces pêcheurs riverains.
Les 1 593 permis émis en 2000 représentent une diminution de 372 permis comparé à lannée 1990.
Pêche autochtone : Les premières nations détiennent 23 permis : 9 pour Big Cove First Nation, 7 pour Burnt Church First Nation, 3 pour Eel Ground First Nation, 2 pour Indian Island First Nation et 2 pour New Brunswick Aboriginal Peoples Council. Vingt et un (21) de ces permis ont été rachetés des pêcheurs commerciaux et deux proviennent de la réserve du MPO. Ces 23 permis ne sont pas comptabilisés dans les tableaux ci-dessus. 1.2 Classifications des zones de pêcheLes extraits suivants concernant les classifications des zones de pêche sont tirés du manuel des opérations du Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques (ministère des Pêches et des Océans et Environnement Canada). "Afin de réduire les risques potentiels pour la santé associés à la consommation des mollusques bivalves et pour protéger la santé publique, il est nécessaire de contrôler la qualité de l'eau des secteurs coquilliers et repérer les sources de pollution courantes ou potentielles. Cela fait, les secteurs coquilliers sont classifiés quant à leur aptitude à la production de coquillages conformément aux critères en vigueur en matière de qualité de l'eau et conformément aux conditions sanitaires générales des secteurs coquilliers. La pollution des secteurs coquilliers peut être imputable à une foule de sources et se produire dans des conditions très variables. En général, les sources de pollution se divisent en deux grandes catégories : les sources de pollution ponctuelles et les sources non ponctuelles. La source ponctuelle est une source de pollution circonscrite dont les effets, isolables et mesurables, se font sentir dans un milieu aquatique récepteur, à des endroits précis. Citons à titre d'exemples les rejets des usines d'épuration des eaux usées, des usines de pâte à papier, des usines de transformation des aliments, les débordements des stations de pompage des eaux usées, etc. La pollution de source non ponctuelle est la pollution causée par des sources reliées aux activités humaines et aux processus naturels ayant des effets sur la qualité de l'eau du bassin hydrographique, activités et processus dont les effets sont diffus ou dispersés. Les agents de contamination en provenance de ces sources ne pénètrent pas par des endroits discernables et localisables et ils sont difficiles à mesure ou à définir. Furfari (1979) a décrit huit types de pollution de source non ponctuelle, susceptibles de contaminer les secteurs coquilliers: l'effluent urbain, l'effluent agricole, les matières fécales des animaux et de la faune, le déversement en milieu aquatique des eaux usées des bateaux, les opérations de dragage, l'exploitation minière (par exemple le lessivage) et les méthodes sylvicoles. Les sources de pollution ponctuelles comme les sources non ponctuelles peuvent libérer des agents de contamination chimiques et microbiologiques présentant des risques pour la santé publique. Trois cotes de classification sont employées aux fins du Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques: "Agréé", "Agréé sous condition" et "Fermé". Chaque cote reflète l'état bactériologique des eaux des secteurs visés, les sources courantes et potentielles de pollution et, dans une certaine mesure, l'utilisation régionale des ressources en coquillages. Secteurs agréés (bancs publics) : Région non contaminée par des matières fécales ou par des substances toxiques ou délétères ou par des biotoxines marines (1). Environ 1 600 permis de pêche commerciaux dhuître y sont émis annuellement ; 42% à des pêcheurs du noyau et 58% à des pêcheurs riverains. La presque totalité des débarquements provient de gisements publics situés dans la Péninsule acadienne (Baie de Caraquet, Îles Lamèque et Miscou), la Baie de la Miramichi (Néguac, Île du Portage, Oak Point, Pointe aux Carr, Île au Foin, Île Bay-du-Vin, Île-aux-oeufs, Baie Ste-Anne), et le Détroit de Northumberland (rivières de Richibouctou, Bouctouche et Cocagne). Secteurs agréés sous conditions (zones conditionnelles) : Le problème que pose la gestion des secteurs «agréés sous condition» figure parmi les nombreuses contraintes faisant obstacle au développement et à lexploitation durable des mollusques dans les nombreuses rivières et baies de la côte est du Nouveau-Brunswick. Ces secteurs, dont la classification est établie par les comités régionaux sur l'étude et la classification des secteurs coquilliers en vertu du Programme canadien du contrôle de la salubrité des mollusques, sont agréés pour la récolte des mollusques sous certaines conditions et à des périodes précises de lannée qui sont précisées par des protocoles d'entente . Un secteur agréé sous condition est désigné si pendant la période de pêche permise, le secteur répond à toutes les exigences propres à un secteur agréé et que les conditions qui constituent une contre-indication au ramassage des coquillages dans un secteur désigné agréé sous condition sont des conditions qui sont faciles à repérer par des mesures courantes et par létablissement de rapports; et sont prévisibles ou contrôlables (1). Une copie d'un protocole d'entente est en annexe 4. Dans le secteur Est du Nouveau-Brunswick, les comités régionaux sur l'étude et la classification des secteurs coquilliers ont désigné dix secteurs agréés sous condition, particulièrement aux endroits où lon pratique la pêche commerciale : 2 dans la baie de Caraquet, 1 à l'Île-aux-oeufs dans la baie Miramichi, 3 dans la rivière de Richibucto, 2 dans la rivière et 1 dans le havre de Bouctouche et 1 dans la rivière de Cocagne. Au début des années 1990, les pêcheurs et les aquaculteurs ont demandé à ce que des ressources suffisantes soient affectées à la gestion de ces secteurs. La firme GTA Consultants Inc., de Shédiac a donc été retenue par le MPO afin de produire un rapport faisant état des problèmes et lidentification dun programme visant louverture conditionnelle de chacun des secteurs. Les principes dirigeants ainsi que la description et les problèmes spécifiques de chacun des gisements en cause sont élaborés dans la partie 1.4 du présent document. Les zones agréées sous conditions restent fermées jusquà ce que lindustrie défraye les coûts déchantillonnage, soumette des plans de récolte acceptables au MPO où il sera démontré que la zone permet la récolte de mollusques et sa mise en marché. Les laboratoires privés effectuant les analyses nécessaires à louverture de zones conditionnelles doivent détenir une lettre daccréditation de lAgence Canadienne dInspection des Aliments ou du ministère de lEnvironnement. Secteurs fermés (contaminés) : Les zones fermées sont désignées par Environnement Canada lorsque le taux de contamination ne permet pas la pêche pour fin de consommation humaine sans avoir suivi au préalable un processus de décontamination. Par le biais dun permis du poisson contaminé, on peut récolter des huîtres au râteau et dans le cas de la Miramichi, on permet également la récolte par une drague lorsque la ressource se situe trop creuse pour permettre la récolte au moyen doutils à main. Toute ouverture doit dabord faire lobjet dapprobation par lAgence Canadienne dInspection des Aliments. Lorsquune zone est fermée, les détenteurs de baux situés dans une zone fermée doivent se procurer un permis de pêche du poisson contaminé afin davoir accès à leurs sites et doivent soumettre un plan de décontamination acceptable afin de mettre leurs huîtres sur le marché. Les plans de décontamination soumis par lindustrie doivent démontrer un suivi et un contrôle de ceux qui auront accès à cette pêche et incluent le coût de publication et daffichage. Lannexe 5 fait état de la Politique de mise en vigueur du Règlement concernant la gestion de la pêche du poisson contaminé. L'annexe 6 comprend une copie de demande dapprobation dun plan de décontamination des huîtres. L'annexe 7 est un exemple de permis de pêche des huîtres contaminées avec outils à main et l'annexe 8, un exemple de permis de pêche des huîtres contaminées dans la Baie de Miramichi au moyen de la drague. Le tableau suivant fait état du nombre de permis émis dans les zones contaminées.
Lannexe 9 précise en détail les zones contaminées où la récolte des huîtres est permises. 1.3 Activités de pêche et mise en marché de lhuîtreEn plus de la pêche commerciale et de la pêche dans les secteurs agréés, agréés sous conditions et fermés, plusieurs autres activités de pêche et de mise en marché pour lhuître existent dans le secteur est du N.-B. Pêche à la drague : La pêche à la drague nest pratiquée et autorisée que dans la rivière Miramichi. Deux saisons et deux zones distinguent cette pêche; la saison dété, dans la zone contaminée, permise du 1er juin au 15 juillet et la saison dautomne, en eaux ouvertes (annexe 10), permise pour le banc Grand Dune (dune durée de 5 jours vers la fin octobre) et le banc Point aux Carr (dune durée de 5 jours vers le début de novembre). Cette pêche est pratiquée depuis de nombreuses années à cause de la profondeur de leau (6 pieds et plus) et de linaccessibilité aux huîtres avec les râteaux à main. La pêche dété est réglementée par un plan de décontamination, lidentification des zones de reparcage, lutilisation dune seule drague, et un rapport dactivité obligatoire. Lors de la pêche dété, deux aide-pêcheurs peuvent être nommés au permis sans détenir de permis de pêche commerciale des huîtres et un maximum de deux autres personnes peuvent être nommées au permis mais doivent être détentrices d'un permis de pêche commerciale des huîtres. Toutes les activités de pêche doivent se faire en présence du titulaire du permis. Les prises sont ensuite transférées dans des zones de reparcage. Quant à la pêche dautomne, elle est réglementée par lutilisation dune seule drague, deux secteurs de dragage distincts, lexclusion des secteurs amodiés, une saison écourtée, un voyage quotidien, une prise maximale quotidienne de 400 lb, la vérification à quai et le journal de bord obligatoire. Pêche au râteau : La pêche au râteau se pratique dans plusieurs zones contaminées de la côte Est. La description des zones autorisées est en annexe 9. La saison de pêche se situe du 1 mai au 31 juillet. Huîtres cocktail : Une politique ayant obtenu laval des deux paliers du gouvernement est issue dun projet pilote au Nouveau-Brunswick visant la mise en marché dhuître de moins de 3 pouces sur les marchés des États-Unis. En labsence de résultats concrets faute de marchés disponibles, les aquaculteurs ont ensuite demandé la mise en marché pour le Canada. Le programme sapplique aux détenteurs de secteurs amodiés qui peuvent, suite à une ordonnance émise à cette fin, mettre des huîtres de toutes tailles sur le marché en tout temps. Les aquaculteurs doivent écouler leurs huîtres par le biais dusines enregistrées fédéralement qui doivent se soumettre à des contrôles en ce qui a trait à la provenance, la quantité et lempaquetage du produit. Les participants au programme ne peuvent pas détenir de permis de pêche commerciale des huîtres ni de permis de pêche dhuîtres contaminées. Un aquaculteur peut accéder au programme au moment où il choisira mais une fois partie intégrante du programme, il doit se retirer de toute opération de pêche commerciale. Une vingtaine daquaculteurs participent au programme de mise en marché de lhuître cocktail et une copie de la politique se trouve à lannexe 11. Cueillette : Pendant plusieurs années, la cueillette de petites huîtres a été permise le long des côtes à une distance prédéterminée par les agents des pêches. Cette activité visait les huîtres dites en "perdition" qui étaient poussées au rivage par la glace et le mauvais temps et qui risquaient de ne pas survivre si elles nétaient pas cueillies et replacées sur les baux des cueilleurs pour en faciliter la croissance. Au cours des ans cependant, cette activité sest transformée pour devenir une pêche commerciale déguisée où les cueilleurs ne recherchaient que les huîtres de taille commerciale et saventuraient pour ce faire en bordure des bancs publics. Cette façon dagir a pris de lampleur et le contrôle est devenu de plus en plus difficile. Cest ainsi quen 1996, la cueillette a été interdite dans le secteur Est du Nouveau-Brunswick. Depuis ce temps, certains endroits où se pratiquaient la cueillette sont devenus des gisements publics qui font lobjet dune pêche commerciale. Collecte de naissain dhuître : Seul un détenteur dun secteur amodié peut obtenir un permis de collecte de naissain dhuître. Le permis indique lendroit précis où se fera la collecte, la période de collecte ainsi que la méthode utilisée. La collecte de naissain dans un secteur contaminé doit faire lobjet dun permis de pêche du poisson contaminé. Une copie du permis de collecte de naissain se trouve à lannexe 12. 1.4 Principes directeurs, description et les problèmes spécifiques des gisements agréés sous conditionAu cours des quelques dernières années, la gestion par le MPO des secteurs agréés sous condition a été influencée par les facteurs suivants :
Selon létude effectuée en 1993 par la firme GTA Consultants Inc. de Shédiac, la gestion des secteurs agréés sous condition doit être fondée sur les quatre principes suivants ( extrait de : GTA Consultants Inc, 1993) :
Les cinq secteurs suivants ont été analysés par la firme GTA Consultants Inc. de Shédiac : Baie de Caraquet La baie de Caraquet, une des zones les plus importantes de production dhuîtres des provinces Maritimes, est depuis longtemps classée comme un secteur agréé sous condition. Un protocole dentente est en vigueur et les signataires sont le MPO, lAgence canadienne dinspection des aliments, Environnement Canada, le ministère de l'Agriculture des Pêches et de lAquaculture du Nouveau-Brunswick, le Centre de recherche et de développement de la tourbe et les pêcheurs dhuîtres de la Baie de Caraquet. Lorsque le secteur agréé sous condition a été déclaré fermé jusquau 1er septembre 1992, les locataires de secteurs amodiés à lintérieur de cette zone ne pouvaient pas avoir accès à leurs sites pour y mener les activités traditionnelles comme la reconstitution des stocks au moyen du reparquage ou de la cueillette à main. Seuls les locataires dotés dusines de transformation enregistrées pouvaient, en vertu dun permis de commercialisation estivale, déménager les huîtres du secteur agréé sous condition à un site de dépuration situé en dehors du secteur. Ces aquaculteurs estiment que le fait de déménager les huîtres a augmenté leurs frais dexploitation de 10%. Les gestionnaires du MPO à Tracadie-Sheila ont demandé à Environnement Canada de reclassifier ce secteur afin dexclure la partie qui contient les secteurs amodiés (à condition que les vérifications de la qualité de leau soient acceptables) ou, subsidiairement, de diviser le secteur agréé sous condition en deux sous-zones, lune contenant le banc dhuîtres public et lautre contenant les secteurs amodiés. La sous-zone contenant le banc public est gérée par le MPO conformément au protocole dentente en vigueur, et la sous-zone contenant les secteurs amodiés est gérée en vertu dun nouveau protocole dentente conclu avec les aquaculteurs. Île-aux-oeufs Les bancs dhuîtres publics autour de Île-aux-oeufs, dans la baie Miramichi, sont considérés comme étant les plus productifs de la région de lAtlantique. Cependant, en raison de la contamination par des matières fécales produite par le grand nombre doiseaux marins qui se trouve à cet endroit, une partie du secteur autour de lÎle est fermée de façon permanente et le secteur nord-est est agréé sous condition pour la saison de pêche des huîtres prescrite au plan de gestion. Le secteur agréé sous condition sétend sur une distance de 100 mètres du côté de la mer à partir de la ligne normale des hautes eaux. Les pêcheurs et un acheteur ont soulevé le fait que le secteur fermé et le secteur agréé sous condition ne soient pas bien délimités, ce qui pourrait rendre possible larrivée dhuîtres contaminées sur le marché. Cette situation est suivie de près, étant donné lactivité intense et limportance de la production dans cette région. Rivière de Richibucto Depuis 1992, la rivière de Richibucto est classée comme secteur agréé sous condition. Cette recommandation a été formulée lorsquil fut enfin déterminé que des huîtres ayant causé une épidémie dintoxications alimentaires au Québec, à lautomne de 1991, provenaient de la région de Chapel Point et du ruisseau Mill de la rivière Upper Richibucto. Un protocole dentente est en vigueur et le bon fonctionnement des systèmes dépuration des eaux usées est déterminant pour louverture du secteur. Environnement Canada a recommandé un deuxième secteur agréé sous condition un peu plus en amont de la rivière, à condition que le système de collecte et dépuration des eaux usées de Big Cove fonctionne bien. Un troisième secteur agréé sous condition a été identifié en 2001. Le secteur se situe dans la partie du havre de Richibucto et du bras Nord-Ouest de la rivière Richibucto. Le secteur pourrait être ouvert suite à la signature dun procotole dentente par les parties concernées. Lindustrie des mollusques dans la rivière de Richibucto est moins développée que celle de Bouctouche et de Caraquet, bien quenviron 25 pêcheurs y pêchent les huîtres sur des bancs publics à lintérieur du secteur agréé sous condition Havre et Rivière de Bouctouche Le havre et la rivière de Bouctouche sont depuis longtemps classés aussi comme un secteur agréé sous condition. Il y a en réalité, deux secteurs; un secteur sur la rivière de Bouctouche appelé Bois Joli où aucune pêche aux huîtres nest pratiquée et qui fait lobjet dune fermeture selon la quantité de pluie tombée en 24 et 48 heures, et le secteur du havre, y compris une partie de la Petite rivière de Bouctouche, qui est fermé selon la quantité de pluie tombée en 24 et 48 heures, ou sil advenait un déversement deaux usées non traitées du système de collecte et dépuration des eaux usées de la municipalité de Bouctouche. Le havre et la baie de Bouctouche sont généralement reconnus comme principale zone productrice dhuîtres au Nouveau-Brunswick. La principale exploitante de cette ressource, depuis 1970, a été la Coopérative des producteurs dhuîtres de la baie de Bouctouche Ltée qui, en 1992, comptait 92 membres. Les membres de la Coop sadonnent en général à des activités comme le reparquage des huîtres à partir de secteurs fermés, ou la cueillette des huîtres permise jusquen 1996, en vue de la reconstitution des stocks des secteurs amodiés. La pêche traditionnelle dhiver pratiquée en février a été arrêtée par Environnement Canada mais a redébutée en février 2000 selon un protocole dentente qui stipule que les résultats des expertises microbiologiques préliminaires obtenus à partir déchantillons prélevés démontrent que la condition bactériologique du secteur rencontre les critères bactériologiques dun secteur agréé et que des échantillons deau et dhuîtres soient prélevés à chaque semaine particulièrement suite à de fortes précipitations ou lors dimportantes fontes de neige. Rivière de Cocagne La rivière de Cocagne est agréée sous condition pour la récolte des huîtres entre la mi-février et le 31 mars. Les sources de contamination incluent les systèmes de fosses sceptiques des chalets situés le long de la rivière, les exploitations agricoles et les usines de poisson. La rivière de Cocagne nest pas considérée comme une source importante de mollusques dans lest du Nouveau-Brunswick. Environ une quinzaine de permis de pêche des huîtres y sont délivrés annuellement. La majeure partie des huîtres est vendue au niveau local, et pas nécessairement par lentremise dacheteurs. 1.5 Localisation de la pêcherieTrois principaux gisements ou zone de pêche (extrait de Plan de gestion des bancs publics d'huître au Nouveau-Brunswick, Biorex Atlantique, 1991) existent dans le secteur est du Nouveau-Brunswick (annexe 13). Les gisements de la Péninsule acadienne : La baie de Caraquet située au nord-est du Nouveau-Brunswick, large de 3.5 km, longue sur sa côte nord de 8 km et sur sa côte sud de 23 km incluant le port et le canal de Caraquet, se jette dans la baie des Chaleurs, dans le sud du Golfe du Saint-Laurent. Deux rivières, la rivière du Nord et la rivière Caraquet se déversent dans la baie de Caraquet, ce qui lui donne un bassin versant qui englobe 420 km carrés. La baie comprend les îles de Caraquet (inhabitée mais soumise à un plan daménagement) et Pokesudie (habitée); la baie est entourée par la ville de Caraquet, les villages de Maisonnette, Bertrand et Bas-Caraquet, ainsi que par trois districts de services locaux (Village-des-Poirier, Dugas et Pokesudie régions non incorporées sous la gestion du Ministère des Municipalités, de la Culture et de l'Habitation). Sa population riveraine est de quinze mille habitants. Une importante dune coupe la Baie et linfluence. Une brèche sy est pratiquée, possiblement en raison du quai désaffecté de Maisonnette et pourrait perturber léquilibre actuel de la Baie. Lactivité humaine le long des deux rivières et autour de la Baie a résulté en la contamination bactériologique des eaux des rivières et de leurs embouchures, ainsi que dune partie importante des eaux longeant les berges de la Baie. La majorité des importantes populations dhuîtres, coques, mactres (palourdes) et autres mollusques qui vivent dans la Baie a également été contaminée. Lhuître américaine ne se reproduit pas plus au nord que dans la baie de Caraquet (les huîtres autour des îles Lamèque et Miscou y croissent mais ne peuvent sy reproduire; elles sont déposées dans ces eaux lorsque naissains, sous leffet des courants). Malgré cette apparente précarité, la baie de Caraquet a toujours produit des huîtres qui ont dabord alimenté les populations locales et qui depuis un siècle fournit les marchés de Québec, Montréal, Toronto et dailleurs. Ces huîtres et celles pêchées ailleurs dans la Péninsule acadienne se sont taillées une place de choix au cours des années. Il sagit dune huître dexcellente qualité, connue sur les marchés sous le nom de La caraquette. Le principal banc dhuîtres de la Baie, situé aux embouchures des rivières, a fait lobjet dune pêche commerciale qui atteignait au début des années 1950, 325 tonnes de débarquements par année. La maladie de Malpèque a alors décimé la plupart des stocks dhuîtres des Maritimes et dans leffort des gouvernements pour les reconstituer, on procéda à lensemencement des bancs publics avec des huîtres résistantes à la maladie (133 t sur le banc de Caraquet) et on octroya des sites ostréicoles en bordures des bancs publics. Cest ainsi que dans la baie de Caraquet, quelques centaines de baux furent offerts par tirage aux pêcheurs riverains. Certains de ces baux ont depuis été consolidés, de sorte quon en retrouve un peu plus dune centaine aujourdhui, principalement concentrés de chaque côté de la Baie à la frontière du principal banc public. Le réensemencement a porté fruit et le banc public recommença à produire, donnant lieu à des débarquements qui atteignirent 610 tonnes en 1975. Depuis, pour des raisons qui demeurent incertaines (la surexploitation et le haut niveau de sédiments sur le banc attribué à labattage darbres le long des rivières et à lexploitation de la tourbe sont les plus souvent citées), le rendement du banc public a chuté; les débarquements ont fluctués considérablement pour se situer ces dernières années autour dune centaine de tonnes annuellement. Le nombre de pêcheurs sur le banc principal est passé de 400 à une centaine. Fait à noter, la majorité des pêcheurs actifs sur le principal banc public ces dernières années sont résidants de lîle de Lamèque, située à quelques 50 km de la Baie. Par ailleurs, les bancs secondaires, situés le long de la côte sud et autour de lîle de Pokesudie ont progressivement produit davantage. Quelques soixante pêcheurs locaux sy adonnent à la pêche. Peu de sites ostréicoles sont présentement actifs dans la baie de Caraquet. Trois ou quatre ostréiculteurs sy affairent sérieusement, dont un, grâce à une intégration verticale de ses activités pour inclure lachat et la mise en marché dhuîtres du banc public et dailleurs, semble réussir dans son entreprise. Ces ostréiculteurs et quelques autres dailleurs au N.-B. utilisent aussi la Baie comme site de captage de naissain dhuître. Une trentaine des lots de la Baie sont vacants, et il y a une majorité des autres lots dont les détenteurs paient toujours la location mais qui sont inactifs ou font lobjet dactivités strictement artisanales. Le ministère de l'Agriculture des Pêches et de lAquaculture du Nouveau-Brunswick qui administre les baux aquacoles de la province grâce à un protocole dentente avec le MPO, étudie la possibilité doffrir des lots vacants à des pêcheurs commerciaux de la Baie qui voudraient sadonner à lostréiculture sur une petite échelle en y injectant linvestissement de départ et le temps dont ils disposent entre leurs saisons de pêche commerciale. Certaines de ces activités pourraient éventuellement déboucher sur des opérations denvergure. Ce genre de projet cadre bien dans le modèle de gestion intégrée. La pollution, qui au début des années 70 incluait celle causée par le ruissellement des eaux de pluie à partir des fermes (dont une porcherie) longeant la rivière Caraquet, contaminait alors tout le principal banc public et une partie des sites aquacoles parmi les plus productifs. Cette importante ressource huîtrière a mené les autorités fédérales à classifier comme zone agréée sous condition la partie de la zone contaminée contenant le banc public et les baux. Grâce au travail du comité de développement durable de la baie de Caraquet, comité financé par le fonds de fiducie pour lenvironnement du gouvernement du Nouveau-Brunswick et formé de citoyens utilisateurs de la baie et de représentants gouvernementaux, une nouvelle classification des eaux de la Baie fut ratifiée en 1996. En effet, la contribution du Comité à réduire la pollution engendrée par les coliformes fécaux dans la Baie, a eu pour résultat de rétrécir de 80% la zone agréée sous condition, de sorte que tous les sites aquacoles et 75% du banc public dhuîtres sont maintenant en zone ouverte. La zone conditionnelle résiduelle se divise en deux parties; à lembouchure de la rivière Caraquet qui comprend environ 25% du banc public dhuîtres; et une bande large de 300 m et longue de 3 km le long du littoral sud de la baie qui contient des quantités importantes de coques. La classification de zone conditionnelle permet une pêche commerciale lorsque des résultats danalyse bactériologique déchantillons de mollusques et deau prélevés dans cette zone, démontrent que la contamination n'a pas dépassé le seuil toléré. Mais une précipitation de 25 mm de pluie en lespace de 24 heures ou de 38 mm en 48 heures, ou encore un bris du système de collecte et de traitement des eaux usées, provoquent la fermeture de la zone pour au moins cinq jours et dautres analyses déchantillons sont nécessaires avant sa réouverture. Des inspecteurs fédéraux se sont acquittés des tâches nécessaires (prélèvement déchantillons et analyse microbiologique) à la gestion des zones agréées sous condition jusquen 1995. Le gouvernement fédéral sest alors retiré de ces fonctions, tout en permettant aux utilisateurs qui voulaient en assumer les coûts, de maintenir ce mode de gestion en faisant faire le travail par des tierces parties indépendantes accréditées. Des protocoles dentente doivent être conclus avec toutes les parties en cause. Le Comité de développement durable de la baie de Caraquet a mit fin à son mandat en demandant à la Chaire détudes K.-C. Irving en développement durable de lUniversité de Moncton de jeter les bases dun plan de gestion environnementale pour la Baie. Le rapport de la Chaire détudes en dresse les éléments, propose la mise sur pied dun comité de gestion environnementale et décrit les tâches à accomplir. Les gisements de la Baie de la Miramichi : La région de la Miramichi est caractérisée par une activité ostréicole relativement intensive qui dépend de la pêche de reparcage et de la cueillette (jusquen 1996) dans une très large mesure. Les gisements naturels de la région de Néguac sont décimés et la région dépend des gisements situés dans les secteurs contaminés de lestuaire de la Miramichi pour le recrutement. Les pêcheurs dhuîtres de la région de Néguac exploitent quatre gisements publics. Deux gisements situés à de faibles profondeurs le long de la dune de Néguac et de lîle Portage sont exploités par la pêche commerciale avec des outils à main. Deux autres gisements situés à une profondeur relativement creuse (5 à 7 m) en aval de la pointe Oak (Grande Dune) et Pointe aux Carr sont exploités par la pêche commerciale à laide de dragues. Ces deux gisements se retrouvent en eaux ouvertes et se pratiquent à lautomne pour une période de deux semaines. Enfin, les gisements situés dans la zone contaminée de lestuaire de la Miramichi sont exploités en été au moyen de la drague pour le reparcage sur des baux privés de la région de Néguac. Les baux privés sont surtout situés le long de la côte, le long du village de Néguac et autour de lîle au Foin. Environ 50 permis de pêche dhuîtres contaminées sont émis annuellement pour la pêche estivale dune durée de 6 semaines, en eaux profondes dans la Miramichi. De cette cinquantaine de permis, 19 pêcheurs participent à la pêche au moyen doutils à main. La majorité des détenteurs de ces permis sont des pêcheurs de homard qui sadonnent à cette pêche après la saison du homard. Ces pêcheurs, en plus des 5 ou 6 pêcheurs à la drague qui ne détiennent pas de permis de homard, capturent environ 80% de toutes les huîtres contaminées. Dans la région de Baie-Sainte-Anne, la récolte des huîtres représente le type de pêche qui a la plus grande importance économique. Depuis quelques années, cest dans cette région que se font les principaux débarquements dhuîtres au Nouveau-Brunswick. Cependant, contrairement aux autres régions, lostréiculture y est très peu développée. Les gisements les plus productifs sont situés autour de lÎle aux Oeufs et le long de la rive sud-est de lÎle Bay-du-Vin. Les secteurs contaminés fermés à la pêche sont situés dans les rivières Eel et Bay-du-Vin ainsi quautour de lÎle aux Oeufs. Les quelques secteurs amodiés dhuîtres de la région sont surtout situés entre la pointe Gardiner et le village de Hardwicke. Les secteurs amodiés existent depuis plusieurs décennies. Les gisements du Détroit de Northumberland: Lexploitation des huîtres dans la baie de Bouctouche est presque exclusivement dominée par les activités de la Coopérative des producteurs dhuîtres de Bouctouche qui exploitent des secteurs amodiés alimentés par une pêche de reparcage. Lactivité importante de cueillette est interdite depuis 1996. Les principaux gisements dhuîtres du domaine public sont situés dans la rivière Bouctouche. On retrouve aussi des gisements moins importants dans la petite rivière Bouctouche, dans le Fond-de-la-Baie et le long de la dune de Bouctouche. Les secteurs amodiés de la Coopérative des producteurs dhuîtres de la baie de Bouctouche occupent plus de 70 ha à lembouchure des rivières Bouctouche et Petite Bouctouche. La baie de Bouctouche constitue un des meilleurs sites de captage de naissain au Nouveau-Brunswick. Les zones de captage de naissain sont situées au centre de la baie. La partie amont des rivières se jetant dans la baie est fermée à la pêche commerciale en raison de la contamination bactérienne. Plus en aval, on retrouve des zones agréées sous condition. Tous les baux ostréicoles de la Coopérative se retrouvent dans une de ces zones. La principale zone de pêche de reparcage est située dans la rivière Bouctouche en aval du pont de la route 11. 1.6 Saisons de pêcheLes saisons de pêche sont établies selon le Règlement de pêche des provinces Maritimes et sont modifiées par ordonnance ou conditions de permis selon le besoin et sur consultation avec les membres du comité consultatif. Le nombre de jours/semaine pêché et leffort de pêche sont reliés au type dembarcation et à lintensité des vents. 1.7 Méthodes de pêcheLa réglementation permet de pêcher les huîtres dans un gisement public de pêche des huîtres à laide de pinces et de râteaux à main qui fonctionnent sans aide mécanique. La drague est permise en vertu dun permis scientifique émis selon larticle 52 du Règlement de pêche (général). Le pêcheur utilise le râteau sur un fond de moins de 7,6 m (25 pi) de profondeur. Les râteaux ont de longs manches et de longues dents légèrement incurvées; parfois, un sac peu profond en treillis métallique traîne derrière. Les pinces sont aussi actionnées à la main. Elles se composent de deux râteaux à longs manches reliés au tiers de la distance à partir de lextrémité immergée; lune ou lautre peut être munies dun panier de treillis métallique à larrière. On les utilise là où le lit est à niveau, à des profondeurs de moins de 5,4 m (18 pi). La drague est utilisée pour pêcher les huîtres à de grandes profondeurs. Elle ressemble à un grand râteau doublé dun sac et fixé à une corde solide au lieu dun manche. La drague est traînée sur le fond à laide dun bateau à moteur et hissée à bord au moyen dun dispositif mécanique ou motorisé. Ses dimensions maximum, mesurées de l'extérieur, sont de 31" de largeur par 26" de profondeur. Une seule drague est autorisée par permis. 1.8 Débarquements, valeur et marchéLes données statistiques des dix dernières années comprennent les débarquements des détenteurs de baux et de la pêche commerciale rapportés par les récépissés dachat. Ces débarquements sont sous-estimés et ne représentent pas nécessairement la réalité. À titre dexemple, le comité de développement durable de la Baie de Caraquet a effectué une évaluation des activités de pêche sur le principal banc public de la Baie de Caraquet en 1995. Le comité technique a effectué de 2 à 3 observations par semaine sur leau, et sest assuré une collaboration de 5 à 6 pêcheurs afin destimer les débarquements dhuîtres. Les activités se sont déroulées du 2 au 26 octobre 1995. Les bateaux ainsi que les participants ont été comptés chaque jour. À partir de ces observations, on estime que les débarquements sont le double de ceux rapportés. Lintroduction en 2001 dun journal de bord devrait permettre de mieux saisir limportance de la pêche commerciale. Tableau 7: Débarquements totaux (pêche commerciale et baux amodiés)![]()
De ces débarquements, les débarquements dhuîtres provenant des baux ostréicoles, selon les statistiques des formulaires dexploitation de ces concessions, se situent aux environs de 200 t par année. Les statistiques officielles sous-estiment donc largement les débarquements provenant de la pêche commerciale sur les bancs publics. Bien que les débarquements dhuîtres contaminées soient inclus dans les données statistiques, il est intéressant de noter quenviron 400 000 lb dhuîtres contaminées sont pêchées annuellement dans les zones contaminées autorisées, et ce en principalement dans la région de la Miramichi. Sauf pour la région de la Miramichi où la pêche des huîtres contaminées se pratique dans les eaux plus profondes au moyen de la drague et des outils à main, la pêche des huîtres contaminées est pratiquée par quelques pêcheurs seulement au moyen doutils à main. Les débarquements journaliers se situent entre 50 à 150 lb pour une durée denviron 20 jours situés dans une période de deux mois. 1.9 Processus consultatifLe comité consultatif sur la pêche commerciale des huîtres pour lEst du Nouveau-Brunswick est composé comme suit :
Ayant consulté au préalable les utilisateurs de leur région respective, les représentants nommés par leurs pairs ou par des organisations de pêcheurs telles que l'Union de pêcheurs des Maritimes et siégeant au comité consultatif de la pêche des huîtres informent le comité de la situation de la pêche dans leur région, fournissent des recommandations concernant la gestion de la pêche et proposent des modifications aux règlements et à la politique. Ils informent le ministère sur les problèmes ou conflits existants nécessitant l'intervention du ministère. Ils sont le lien entre tous les pêcheurs et utilisateurs de la ressource, les différents comités de gestion par bassin versant et les gouvernements fédéral et provincial. En ce sens, les recommandations soumises au ministère le seront par voie de consensus plutôt que par vote. 1.10 Mode de gestionLa pêche est gérée par le nombre limité de permis de pêche, les saisons, la taille et la méthode de pêche, la politique démission des permis pour la pêche commerciale dans la Région du Golfe (annexe 14), les protocoles dentente, les règlements régissant la pêche commerciale de lhuître dans le secteur Est du N.-B (annexe 15), et le Règlement sur la gestion de la pêche du poisson contaminé (annexe 16). 2. RAPPORT SUR LÉTAT DES STOCKS2.1 Biologie, environnement et habitat (extrait de Le Monde Sous-Marin - l'huître américaine, publié par la direction des communications, MPO)Lhuître (Crassostrea virginica) est un invertébré marin de lembranchement des mollusques (du latin mollusca, noix à écorce molle). Le corps est protégé par une coquille dure composée de deux valves, qui sont jointes par un ligament-charnière et maintenues ensemble par un muscle puissant. La coquille de lhuître américaine est généralement épaisse, rugueuse et comme sculptée. Sa couleur varie dun mélange de brun, de gris, de vert et de blanc. Lintérieur est dun blanc terne, doux au toucher, à lexception de la protubérance noire formée par le muscle adducteur. Les deux valves de lhuître diffèrent de forme. Lécaille inférieure est très concave de façon à loger le corps, tandis que lécaille supérieure est aplatie et fait fonction de couvercle. Elles semboîtent de façon étanche à lair et à leau. Un gros muscle adducteur, fixé aux deux valves à un point légèrement décentré, commande louverture et la fermeture de la coquille. La force du muscle adducteur varie selon la taille et létat de lhuître. Il faut parfois une traction de plus de 9 kg (20 lb) pour ouvrir la coquille de 7,5 à 10 cm (3 à 4 po) dune huître américaine en bon état. Un examen superficiel de la coquille ne permet pas de dire que lhuître est mâle ou femelle. Bien quelles aient des sexes distincts, les huîtres peuvent passer dun sexe à lautre, une ou plusieurs fois au cours de leur vie. Lhuître se développe en se nourrissant de plancton, plantes et animaux microscopiques vivant dans leau. Dans les Maritimes, la période de croissance de lhuître américaine va de mai à la fin novembre avec une interruption en juillet pour le frai. Lhuître du golfe du Saint-Laurent a besoin de 4 à 7 ans pour atteindre la longueur marchande légale, soit 76mm (3 po), alors que les huîtres des eaux chaudes du golfe du Mexique atteignent parfois cette taille en deux ans seulement. Par contre, si lhuître canadienne est de qualité insurpassée, elle le doit à sa croissance lente. La forme et lapparence extérieure de la coquille dépendent des conditions dans lesquelles lhuître sest développée. Lencombrement est cause de distorsions. Sur les fonds boueux et les récifs très peuplés, lhuître se fixe en position verticale et prend une forme longue et étroite. Sur les fonds durs, nets et peu peuplés, elle prend une forme ronde, compacte et fortement concave; elle est alors de première qualité. De même, les huîtres sur un substrat dur ont des coquilles plus dures que celles quon retrouve sur un substrat mou. Lhuître américaine est répandue depuis les Antilles et le golfe du Mexique jusquau golfe du Saint-Laurent. Les eaux canadiennes constituent son habitat le plus septentrional. Les huîtres, à ces latitudes, se concentrent dans les baies peu profondes et les estuaires au sud-ouest du golfe du Saint-Laurent. Au Canada, lIle-du-Prince-Edouard est le principal producteur dhuîtres; vient ensuite le Nouveau-Brunswick. Les bancs de la baie Malpèque et du port de Summerside dans lIle-du-Prince-Edouard, ceux de la baie de Caraquet au nord du Nouveau-Brunswick, fournissent près des deux tiers de toute la récolte canadienne dhuîtres de la côte est. Les gonocytes des huîtres américaines viennent à maturité au début de lété. Lorsque la température de leau atteint au minimum 20oC, lhuître éjecte les ufs et le sperme dans leau. Lhuître ne fraie pas en une seule fois, mais à intervalles, sur une période de 4 à 6 semaines. Pendant le frai, une femelle, frappant ses coquilles doucement lune contre lautre, peut éjecter plusieurs millions dufs flottants et un mâle sécrétera un nombre encore plus grand de spermatozoïdes. La fécondation a lieu dans leau et la division des cellules commence immédiatement. Luf fécondé se transforme en un larve microscopique qui, en moins de 24 heures, développe une coquille et un organe natatoire et alimentaire composé dun disque couvert de cils vibratiles quelle peut faire sortir ou rentrer à volonté, ce qui lui permet de se déplacer librement. Pendant trois semaines environ, la petite larve nage et dérive dans les courants de marée. Le taux de mortalité est très élevé et seule une infime partie des jeunes larves, soit un pour cent, atteint le stade suivant de croissance. Lorsque sa longueur atteint 300 microns environ, soit celle dun grain de poivre, la petite larve projette un pied chercheur hors de sa coquille pour se fixer quelque part. Lorsque le pied a trouvé une surface solide et propre, la glande quil contient sécrète un peu de substance adhésive, une sorte de ciment. La minuscule créature se tourne ensuite sur le côté gauche, se soude à lobjet et y reste immobile pour le reste de sa vie. Lobjet sur lequel lhuître se fixe est appelé le collecteur. Le processus se nomme la fixation ou la chute du naissain, la jeune huître fixée prenant le nom de naissain. Les larves dhuîtres se fixent à toutes sortes de collecteurs, mais semblent préférer les coquilles de mollusques et les matières qui contiennent des substances crayeuses. Lhuître nest pas douée de locomotion, sauf au début de sa croissance. Elle mène une vie sédentaire dans leau salée, sur le fond des baies, des criques et des estuaires. Elle se fixe dordinaire aux rochers ou autres objets durs immergés, parfois en grappes volumineuses et difformes. 2.2 Interaction des espèces (extrait de Le Monde Sous-Marin - l'huître américaine, publié par la direction des communications, MPO)Lhuître des Maritimes, jeune comme adulte, est la proie des crabes et des astéries; sa coquille est infestée par les éponges perforantes et les vers à boue. Les ufs et les larves sont également consommés par les animaux à plancton plus gros queux, ainsi que par leurs propres parents. Des conditions défavorables comme les courants deau douce (à la suite de débordements des petits cours deau), une exposition prolongée à des températures glaciales à marée basse, un trop grand envasement ou la croissance de plantes marines qui étouffent les huîtres, ainsi que les nombreux types de pollution industrielle et domestique, peuvent apporter une mortalité considérable. Aux prédateurs dhuîtres sajoutent le manque despace et de nourriture disponibles, qui engendre une diminution du nombre et de la qualité des huîtres. Les moules sont le principal concurrent des huîtres dans les eaux des Maritimes. 2.3 Évaluation des stocksUne évaluation des gisements de la baie de Caraquet a été menée en 1999. Cette analyse fait suite aux évaluations de 1974, 1979 et 1988. Les résultats préliminaires du suivi de 1999 montrent que la population dhuîtres du banc publique de la baie de Caraquet approche un état critique semblable à celui des années 1960, suite à la maladie de Malpèque. Des évaluations semblables ont été menées dans la baie de Miramichi. 2.4 RechercheDeux projets de recherche ont été réalisés soit lévaluation de la contribution des populations dhuîtres pour la santé des écosystèmes côtiers et létude sur leffet du "picking" sur la productivité des huîtres dans la baie de Caraquet. Une liste des études scientifiques et techniques se trouve en annexe 17. 2.5 Perspectives pour la saison 2001Les résultats préliminaires de lévaluation de la population des huîtres de la baie de Caraquet suggère un état stable au niveau des débarquements de la ressource commerciale avec un recrutement faible. Sujet à lapprobation du financement nécessaire et au support communautaire, la direction des Sciences a élaboré quatre projets de recherche.
3. OBJECTIFS DE GESTION À LONG TERMELes objectifs de gestion à long terme pour le secteur Est du Nouveau-Brunswick dans la pêche commerciale de lhuître se définissent comme suit:
4. MESURES DE GESTION ET PLANS DEXPLOITATION AXÉS SUR LA CONSERVATION4.1 Conservation et pêche viable
4.2 Pêche commerciale
4.3 Pêche autochtone
4.4 Pêche exploratoire
4.5 Pêche récréative
4.6 Aquaculture
4.7 Habitat de lhuître
5. PROBLÈMES DE GESTION ACTUELS5.1 Rapport de débarquementsEnjeu : Le rapport de tous les débarquements réels est très important pour la direction des Sciences et les gestionnaires afin de gérer cette pêcherie basée sur les efforts réels de pêche. Il semble encore exister un manque dans les rapports de débarquements. Approche : Un journal de bord générique sera obligatoire pour la saison de pêche 2001 (annexe 18). La condition de permis émise pour la saison 2001 exigera le retour du journal de bord au plus tard le 1er décembre. Pour la Baie de Caraquet, trois points de débarquements sont identifiés aux conditions au permis. Sil est toujours difficile de contrôler les débarquements, on pourra alors limiter cette exigence à un seul point de débarquement. 5.2 Les débarquements rapportés au MPO constituent les débarquements dhuîtres provenant des bancs publics et des secteurs amodiésEnjeu : Afin de gérer la pêche commerciale dhuître, les statistiques du MPO comptent les débarquements provenants des bancs publics et ceux des bancs privés. Afin de mieux gérer la pêche commerciale de lhuître, on devrait pouvoir comptabiliser séparément les débarquements provenant de la pêche commerciale et ceux des bancs privés. Approche : Le ministère de l'Agriculture, des Pêches et de lAquaculture du Nouveau-Brunswick devra faire la mise en application des règlements régissant lobtention des registres des aquaculteurs. Les données statistiques pourront alors être corrigées afin de soustraire la production des secteurs amodiés aux débarquements totaux. 5.3 Saisons de pêche basées sur une base économiqueEnjeu : Traditionnellement, la saison de pêche des huîtres correspondait à la plus importante période de mise en marché ainsi quà la période de qualité supérieure de lhuître. Au nord du Nouveau-Brunswick la saison établie à lautomne permet daccommoder les pêcheurs de homard. Une saison printanière permettrait de remuer les fonds avant la ponte et une fois la ponte terminée, les naissains ne seraient plus dérangés avant la pêche du printemps suivant assurant ainsi un plus haut taux de survie. Le changement de saison de pêche serait alors au détriment des pêcheurs commerciaux car la mise en marché se faisant en automne, les pêcheurs devront soit vendre à des usines enregistrées ou aux aquaculteurs. Il pourrait en découler un monopole de mise en marché en faveur des aquaculteurs. Une saison printanière permettrait dassurer un plus haut taux de survie pour les naissains et ainsi contribuer à une ressource plus abondante. Pour les pêcheurs ne détenant que le permis de pêche dhuître, elle permettrait de mieux gérer les débarquements et de rentabiliser ces pêcheurs. Dans le cas dune pêche dappoint qui a pour principal objectif dassurer le nombre minimum de semaines éligibles pour lassurance-emploi, une saison printanière exclurait ces pêcheurs de la pêcherie. Approche : Une étude approfondie sur les pêcheurs ne détenant que le permis dhuître commercial et les pêcheurs utilisant la ressource pour un revenu dappoint devra être entamée avant quun changement de saison nait lieu. 5.4 Vente dhuîtres de tailles illégalesEnjeu : On rapporte que certains pêcheurs vendent les huîtres de toutes tailles. Les petites huîtres sont mises en sacs et sont temporairement déposées sur le fond en attendant quon vienne les cueillir. Ces huîtres sont alors écoulées sur le marché clandestin. On craint quun producteur faisant la mise en marché de lhuître cocktail puisse mettre également sur le marché des petites huîtres provenant du banc public lors de louverture de celui-ci. Approche : Dans un premier temps, le contrôle des points de débarquements et une surveillance accrue pourront minimiser ce problème. Dans un deuxième temps, la réglementation stipule la taille minimale de 76 mm (3 pouces) sauf pour les aquaculteurs participant au programme de lhuître cocktail. La réglementation sera appliquée par les agents des pêches. 5.5 Transport dhuîtres de taille inférieure à 76 mm (3 pouces) sur les secteurs amodiésEnjeu : La proximité des secteurs amodiés et des bancs publics favorise le transport dhuîtres de taille inférieure à 76 mm (3 pouces) sur les secteurs amodiés. Les détenteurs de secteurs amodiés profitent de la fermeture du banc public pour y effectuer une pêche. Approche : Cette pratique est illégale et contrevient à larticle 58 des Règlements de pêche des provinces maritimes. La réglementation sera appliquée par les agents des pêches. 5.6 Interdiction de plongée dans la pêche des huîtresEnjeu : La pêche commerciale des huîtres au moyen de la plongée est interdite. Elle est cependant permise sur les secteurs amodiés. Approche : La réglementation sera appliquée par les agents des pêches. 5.7 Interdiction de cueilletteEnjeu : Lobjectif dune pêche dirigée à la cueillette est de permettre une source de revenu supplémentaire aux aquaculteurs. Les huîtres cueillies proviennent de zones où à cause des marées, des glaces ou des courants, ces huîtres ne survivraient pas. Il est difficile détablir des zones qui varient généralement dannée en année, la nature en décidant ainsi. La densité des huîtres retrouvées ne permet généralement pas la reproduction et une pêche dirigée. Cette activité a été interdite depuis quelques années surtout par limpossibilité de contrôler les activités de pêche, les outils de réglementation ne permettant pas ce contrôle. Approche : La cueillette est une activité difficile à contrôler et nobtient pas le support des agents des pêches. 5.8 La contamination progressive de lenvironnement huîtrier et létat de la ressourceEnjeu : Lhuître constitue un filtreur indispensable à la santé des eaux où lon pêche des huîtres. La contamination progressive des zones de pêche et létat de la ressource inquiètent les utilisateurs de cette ressource. Approche : Le travail de prévention et protection des comités de gestion intégrée des zones côtières et bassins versants peuvent détecter et identifier les sources de contamination bactériennes. Lorsque ces sources sont ponctuelles, une législation existe mais nest pas toujours mis en application. Lorsque les sources sont non-ponctuelles, de meilleures pratiques environnementales de l'usage du territoire pourraient améliorer la situation. La sensibilisation et la coopération des usagers du bassin versant pourraient être encouragées. 5.9 Coordination des activités de pêche commerciale et de laquacultureEnjeu : Il nexiste pas de coordination entre les activités de pêche commerciales et laquaculture. Approche : Mis à part la cueillette de naissain et la cueillette dhuîtres qui nécessitent des permis ainsi que lordonnance identifiant les aquaculteurs participant au programme des huîtres cocktail, les activités des aquaculteurs sont gérées par le ministère provincial de l'Agriculture, des Pêches et de lAquaculture. 5.10 Cueillette de naissain dans la Baie de BouctoucheEnjeu : Les pêcheurs de Bouctouche sobjectent à la cueillette de naissain par les pêcheurs non-résidents. Approche : Il faudrait sensibiliser les pêcheurs aux impacts réels de cette pratique sur le stock naturel. 5.11 Cueillette de naissain dans la rivière MiramichiEnjeu : Suite à un projet pilote mené dans la rivière Miramichi en 1999, le captage du naissain serait viable commercialement dans la rivière Miramichi. Les pêcheurs demandent loctroi de permis de captage. Approche : Il faudra établir une politique daccès ainsi que délimiter le territoire de captage avant lémission des permis. 5.12 La mortalité des huîtres causée par lexploitation de la tourbeEnjeu : Lexploitation de la tourbe pourrait être responsable de la mortalité de plusieurs huîtres. Lors de gros vents, les particules de tourbe se déposent dans les estuaires, se mélangent avec leau et sont transportés par les courants où ils peuvent être retrouvés sur les bancs dhuîtres. La tourbe peut étouffer lhuître ou empêcher lhuître de se nourrir entraînant la mort de lanimal. Approche : On ne connaît pas exactement limpact de lexploitation de la tourbe sur les bancs dhuîtres. Les producteurs de tourbe sont conscients que la poussière de tourbe peut être déplacée par les vents. LIndustrie développe continuellement des méthodes et des pratiques de travail visant à réduire les niveaux démission de poussière des aspirateurs, localisent les empilements de tourbe derrière des brise-vent naturels et participent aux comités environnementaux. Une meilleure gestion intégrée par bassin versant est encouragée afin de coordonner les activités terrestres pour réduire limpact sur les activités aquatiques. 6. MESURES DÉTAILLÉES DE GESTION PROPOSÉES POUR 20016.1 Saisons de pêchePêche commerciale sur les bancs publics dans les eaux non contaminées :
Pêche commerciale sur les bancs publics dans les eaux contaminées :
Saison de mise en marché dans les secteurs amodiés (baux ostréicoles) :
6.2 Tailles minimalesPêche commerciale sur les bancs publics (eaux contaminées et non-contaminées) et sur les baux ostréicoles dont les locataires ne participent pas au programme de lhuître cocktail : trois (3) pouces (76 mm) Pêche commerciale sur les baux ostréicoles dont les locataires participent au programme de lhuître cocktail : Aucune taille minimale 6.3 Journal de bordLe journal de bord sera obligatoire en 2001 et devra être retourné au ministère au plus tard le 1er décembre de chaque année. Une copie du journal de bord est à l'annexe 18. 6.4 Reparcage des huîtres contaminéesSauf pour le secteur contaminé de la Baie de Miramichi et sur approbation dun plan de décontamination (les huîtres contaminées doivent être reparquées sur un site situé en eaux propres pour une période minimale de 30 jours), un permis de pêche des huîtres contaminées est délivré à un détenteur de permis de pêche commerciale des huîtres, dans lequel dautres pêcheurs peuvent être nommés. Les pêcheurs nommés doivent aussi être détenteurs de permis de pêche commerciale des huîtres et être enregistrés comme pêcheurs commerciaux. Les formulaires servant à soumettre un plan de décontamination sont disponibles aux Centres de délivrance des permis. Il ny aura pas de pêche dans les régions contaminées où il ny a pas eu une pêche auparavant. 6.5 Pêche des huîtres contaminées à la drague en eaux profondes dans le secteur contaminé de la Baie de MiramichiSur approbation dun plan de décontamination (les huîtres contaminées doivent être reparquées sur un site situé en eaux propres pour une période minimale de 30 jours), un permis de pêche des huîtres contaminées pour pêcher des huîtres à la drague en eaux profondes (plus de six pieds) est délivré à un nombre limité de pêcheurs. Un maximum de quatre autres pêcheurs peut être nommés dans ce permis, dont deux nont pas à être détenteurs de permis de pêche commerciale des huîtres mais les quatre pêcheurs doivent être enregistrés comme pêcheurs commerciaux. Les formulaires servant à soumettre un plan de décontamination pour cette pêche sont disponibles aux Centres de délivrance des permis. Pour obtenir un permis de décontamination dhuîtres à la drague, le requérant doit rencontrer les exigences suivantes :
ou 6.6 Programme de lhuître cocktailIl sagit dun programme selon lequel les locataires de baux ostréicoles qui en font la demande et qui rencontrent les exigences, peuvent mettre en marché des huîtres de toute taille en tout temps. Ils doivent par le fait même renoncer à détenir un permis de pêche commerciale des huîtres. Les exigences de participation comprennent la mise en marché des huîtres via une usine dotée d'un enregistrement fédéral et létiquetage du produit comme étant un produit daquaculture. Le locataire et lusine doivent par ailleurs tenir de registres sur la provenance et la quantité en nombre des huîtres mises en marché dans le cadre du programme. 6.7 Collecte de naissains dhuîtreUn permis (aucun frais) est nécessaire pour faire la collecte de naissains dhuître. Le détenteur du permis de collecte doit aussi être détenteur dun banc privé. Le permis de collecte doit identifier lendroit précis où se fera la collecte, la période de collecte ainsi que la méthode utilisée. La collecte de naissain dans un secteur contaminé doit faire lobjet dun permis de pêche du poisson contaminé. 6.8 DébarquementsLorsque la pêche des huîtres est pratiquée dans la partie de la Baie de Caraquet situé à louest dune ligne droite tracée à partir de la Pointe à Brideau près du Quai de Caraquet jusquà la Pointe de Maisonnette, les débarquements des huîtres doivent se faire à un des endroits suivants :
ou 7. PROGRAMME ET STRATÉGIES DE CONSERVATION ET PROTECTION POUR 2001Depuis plusieurs années, les efforts de surveillance dirigés à la pêche des huîtres ont été maintenus et aucun nouvel effort nest envisagé dans le programme actuel. Avec les nouvelles méthodes de gestion telles que les partenariats et les ententes de co-gestion tels que discutés en vertu de la stratégie des océans et les modifications prévues à la Loi sur les pêcheries, les ententes coopératives avec les usagers pourraient devenir loutil qui permettrait daméliorer la conservation et la protection des huîtres. 8. RESPONSABILITÉS DE LINDUSTRIELes pêcheurs démontrent de plus en plus dintérêt sur la façon de gérer la pêche des huîtres et sont intéressés à évaluer et proposer des nouvelles mesures de gestion. Les associations de pêcheurs devraient jouer un rôle plus important dans la gestion de cette pêcherie. Les associations devraient former un regroupement pour la conservation et la gestion de la pêche des huîtres et devenir ainsi partenaire dans la co-gestion. Les consultations seraient conduites par le regroupement, les réunions présidées par lIndustrie, et le MPO traiterait directement des questions de gestion avec le regroupement. De plus, afin de souscrire au principe de la Loi sur les océans, les partenaires impliqués dans un tel regroupement devront représenter les communautés côtières, lindustrie des pêches, les organismes non-gouvernementaux, les groupes environnementaux, les autochtones, les aquaculteurs, les gouvernements provinciaux, les ministères fédéraux, les universités, enfin, tous les usagers potentiels de la ressource et de son habitat. 9. RÔLES ET RESPONSABILITÉS DU MINISTÈRE DES PÊCHES ET DES OCÉANS
Cette stratégie encourage l'application des principes directeurs de la loi des Océans, soit :
Cette stratégie sera mise en uvre en collaboration avec les autres ministres et organismes fédéraux, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les organisations autochtones, les collectivités côtières et les autres intervenants intéressés.
ANNEXE 1 - CARTE ET DESCRIPTION DES DISTRICTS STATISTIQUES![]()
63- le comté de Restigouche ANNEXE 2PROTOCOLE D'ENTENTE CANADA/NOUVEAU-BRUNSWICK SUR LE DÉVELOPEMENT DE L'AQUACULTURE LA PRÉSENTE ENTENTE a été conclue le 22 avril 1989
ATTENDU QUE le Canada et le Nouveau-Brunswick souhaitent établir un système commun de développement et de croissance ordonnés de laquaculture au Nouveau-Brunswick ET ATTENDU QUE tant que le Canada que le Nouveau-Brunswick désirent préciser leurs responsabilités respectives en ce qui a trait à lindustrie aquacole. Par dérogation à la résente entente, le Canada et le Nouveau-Brunswick peuvent prendre, sils le jugent nécessaire, des mesures de protection à légard de questions qui relèvent de leur compétence. À ces causes, la présente entente atteste que les parties, sous réserve de leur pouvoir constitutionnel et législatif respectif, sont convenues de ce qui suit : ARTICLE I DÉFINITIONS Dans la présente entente, « aquaculture » sentend de la culture et de lélevage de la flore et de la faune aquatiques, mais ninclut pas les activités à légard desquelles les parties sont convenues dune exemption; « établissement aquacole » sentend dun lieu dexploitation aquacole future ou actuelle autorisée, mais ninclut pas les usines de transformation du poisson; « ministres » sentend du ministre des Pêches et des Océans du Canada et du ministre des Pêches et de lAquaculture du Nouveau-Brunswick. ARTICLE II GENRES ET ESPÈCES La présente entente sétend à la flore et à la faune aquatiques qui font actuellement ou qui pourraient faire lobjet de gestion et délevage au Nouveau-Brunswick, ainsi que les parties en sont convenues. Elle ne constitue pas une autorisation de cueillir ou de capturer des stocks naturels ou sauvages, quelle que soit lespèce, aux fins densemencement ou de reproduction ou pour toute autre activité aquacole. ARTICLE III ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS CONJOINTS
ARTICLE IV ACTIVITÉS ET STRATÉGIES Le Canada et le Nouveau-Brunswick sont convenus de ce qui suit :
ARTICLE V DURÉE ET MODIFICATION DE LENTENTE
ARTICLE VI EXPIRATION DE LENTENTE
EN FOI DE QUOI, lhonorable Tom Siddon, ministre des Pêches et des Océans, a ci-après apposé sa signature au nom du Canada et lhonorable Aldéa Landry, ministre par intérim des Pêches et de lAquaculture, a ci-après apposé sa signature au nom du Nouveau-Brunswick.
ANNEXE 3 - CARTES LOCALISANT LES SECTEURS AMODIÉS DANS LES PRINCIPAUX GISEMENTSCette information n'est pas disponible en ligne. Pour obtenir une copie papier, veuillez communiquer avec le bureau de secteur de l'Est du Nouveau-Brunswick :
Ministère des Pêches et des Océans ANNEXE 4 - PROTOCOLE D'ENTENTE POUR LES ZONES AGRÉÉES SOUS CONDITIONPROTOCOLE DENTENTE POUR LA RÉCOLTE DE MOLLUSQUES ET LA GESTION DU HAVRE DE_____________, N.-B. NB _________ ENTRE :
2001 1. CONTEXTELes secteurs coquilliers qui risquent la contamination microbiologique intermittente peuvent être classifiés comme des secteurs coquilliers agréés sous condition. Cette classification peut être utilisée lorsqu'un incident de pollution prévisible rend le secteur coquillier impropre à la pêche pratiquée pour la vente directe. La salubrité de l'eau peut être affectée par divers incidents : augmentation saisonnière de la population, pollution de source non ponctuelle, cest-à-dire pollution causée par de fortes pluies, par l'usage sporadique d'un quai ou autre installation portuaire, ou le bris d'une installation de traitement ou de collecte des eaux usées. Les relevés de contrôle sanitaire doivent démontrer que le secteur répond aux exigences relatives à un secteur coquillier agréé dans des conditions normales et que les facteurs qui déterminent cette approbation ne sont pas assez complexes pour empêcher une gestion raisonnable. Un protocole d'entente officiel ainsi qu'un rapport annuel au Comité de classification des secteurs coquilliers de la région de l'Atlantique sont requis pour qu'un secteur coquillier soit agréé sous condition. Si les critères établis ne sont pas respectés, une ordonnance d'interdiction sera immédiatement émise fermant le secteur à la récolte de mollusques. 2. DESCRIPTION DU SECTEURLe présent protocole d'entente traite uniquement de la récolte de mollusques dans le secteur coquillier agréé sous condition décrit ci-dessous : La partie du havre de ______, dans le comté de __________, au Nouveau-Brunswick, en deçà de lignes droites tracées des coordonnées de quadrillage ____________ aux coordonnées de quadrillage _________ , et des coordonnées de quadrillage _________ aux coordonnées de ______________. (Voir la figure 1). 3. CRITÈRES D'OUVERTURE ET DE FERMETURE3.1 Le secteur coquillier agréé sous condition dont il est question dans le présent protocole d'entente doit demeurer fermé à la récolte de mollusques jusqu'à ce que les résultats des expertises microbiologiques préliminaires démontrent que la condition bactériologique du secteur respecte les critères bactériologiques d'un secteur agréé et que le Village de ______ indique sa conformité à larticle 5.6 du présent document : 3.2 Suite à l'ouverture initiale du secteur coquillier agréé sous condition, après avoir abrogé l'ordonnance d'interdiction conformément aux conditions de l'article 3.1 du présent document : 3.2.1 le secteur décrit peut être fermé à la pêche aux mollusques dès que surviendra un déversement accidentel d'eaux usées non traitées du système de collecte et de traitement des eaux usées du Village de _______, ou dès que seront planifiées ou effectuées (voir lannexe 2) des modifications à lexploitation de ces systèmes qui représenteront un risque à la qualité microbiologique de l'eau du secteur agréé sous condition, ou encore dès que lanalyse des échantillons mensuels indique la présence dun nombre de coliformes fécaux anormalement élevé; 3.2.2 la zone dimpact potentiel doit demeurer fermée à la récolte des mollusques jusquà ce que les résultats de deux échantillons consécutifs de mollusques et deau de croissance prélevés à chacun des sites au moins sept jours après la fin du déversement répondent aux critères biologiques dun secteur coquillier agréé sous condition. 3.3
4. DURÉE DU PRÉSENT PROTOCOLE DENTENTELe présent protocole dentente prend fin le 31 décembre 2001. 5. SECTEUR DE RESPONSABILITÉLes parties au présent protocole dentente nommées ci-après acceptent dexécuter les fonctions suivantes : 5.1 MINISTÈRE DES PÊCHES ET DES OCÉANS Conformément à larticle 3 du Règlement sur la gestion de la pêche du poisson contaminé, en ce qui concerne la partie _______________ qui est désignée comme secteur coquillier agréé sous condition, le ministère des Pêches et des Océans assume les responsabilités suivantes : 5.1.1 à la recommandation de lAgence canadienne dinspection des aliments (ACIA) et/ou dEnvironnement Canada, prendre les mesures nécessaires pour fermer le secteur désigné, si les critères de fermeture établis à l'article 3 du présent protocole dentente sont réunis, et communiquer un avis de fermeture du secteur coquillier agréé sous condition aux personnes et groupes visés. Le ministère des Pêches et des Océans doit notamment :
5.1.2 patrouiller régulièrement le secteur affecté tel quil est décrit à larticle 2; 5.1.3 abroger l'ordonnance d'interdiction et retirer les affiches d'avertissement lorsque le secteur répond de nouveau aux critères bactériologiques qui sont énoncés à larticle 3.3; 5.1.4 fournir un rapport annuel au Comité de classification des secteurs coquilliers de lAtlantique afin de linformer des activités réalisées par toutes les parties au plan de gestion, et de recommander des changements au protocole dentente sil y a lieu. Ce rapport doit être remis au plus tard le 28 février 2002.
5.2 LAGENCE CANADIENNE DINSPECTION DES ALIMENTS ASSUME LES RESPONSABILITÉS SUIVANTES :5.2.1 recommander au directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick, du MPO, louverture du secteur coquillier agréé sous condition qui est décrit à larticle 2, dès que les résultats de lanalyse des échantillons de mollusques prélevés avant la saison indique que létat bactériologique répond aux normes établies à larticle 3.3; 5.2.2 recommander au directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick, du MPO, la fermeture du secteur coquillier agréé sous condition qui est décrit à larticle 2, dès que les résultats de lanalyse des échantillons prélevés aux sites déchantillonnage indiquent que létat bactériologique dépasse les normes établies à larticle 3.3; 5.2.3 effectuer lanalyse bactériologique des échantillons de mollusques prélevés au site et apportés au laboratoire de lACIA à Moncton dans les conditions stipulées dans le présent protocole dentente. Les échantillons prélevés au site décrit à la figure 2 doivent être des mollusques en écaille. La fréquence déchantillonnage doit être comme suit :
5.2.4 fournir les résultats des analyses faites avant la saison et chaque mois par la suite au chef de la Section du programme des mollusques et crustacés dEnvironnement Canada, au directeur de lAquarium et Centre marin du ministère de lAgriculture, des Pêches et de lAquaculture du Nouveau-Brunswick, et au directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO; 5.2.5 assurer la formation et évaluer régulièrement le travail de léchantillonneur approuvé par le ministère de lAgriculture, des Pêches et de lAquaculture du Nouveau-Brunswick (MAPANB), nommé en vertu du présent protocole dentente. Le sous-ministre adjoint du MAPANB doit être avisé immédiatement de tout acte de non-conformité de la part de léchantillonneur provincial. Si le MAPANB ne prend pas immédiatement les mesures correctives nécessaires, le secteur doit être fermé; 5.2.6 évaluer le laboratoire indépendant indiqué à lannexe 3 afin de sassurer quil est conforme aux procédures établies au Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques, et informer le directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO de tout cas de non-conformité; 5.2.7 tenir un registre de toute linformation concernant les échantillonnages et des résultats des analyses bactériologiques; 5.2.8 présenter un rapport annuel des activités entreprises par lAgence canadienne dinspection des aliments, décrites aux articles 5.2.1 à 5.2.8, au directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO, qui le présentera au Comité de classification des secteurs coquilliers de lAtlantique. Proposer des changements au protocole dentente, sil y a lieu. Ce rapport doit être soumis au plus tard le 28 février 2002.
5.3 LA DIRECTION DE LA PROTECTION DE LENVIRONNEMENT, DENVIRONNEMENT CANADA, ASSURE LES RESPONSABILITÉS SUIVANTES :5.3.1 recommander au directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO louverture du secteur coquillier agréé sous condition qui est décrit à larticle 2, dès que les résultats de lanalyse des échantillons de mollusques prélevés avant la saison indiquent que létat bactériologique répond aux normes établies à larticle 3.3; 5.3.2 recommander au directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO la fermeture du secteur coquillier agréé sous condition qui est décrit à larticle 2, dès que les résultats de lanalyse des échantillons prélevés aux sites déchantillonnage indiquent que létat bactériologique dépasse les normes établies à larticle 3.3; 5.3.3 effectuer lanalyse bactériologique des échantillons deau prélevés au site et apportés au laboratoire dEnvironnement Canada à Moncton dans les conditions stipulées dans le présent protocole dentente. Les échantillons prélevés au site décrit à la figure 2 doivent être pris dans les eaux de croissance des mollusques. La fréquence déchantillonnage doit être comme suit :
5.3.4 fournir les résultats des analyses faites avant la saison et chaque mois par la suite au superviseur de lAgence canadienne dinspection des aliments, au directeur de lAquarium et Centre Marin du ministère de lAgriculture, des Pêches et de lAquaculture du Nouveau-Brunswick, et au directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO; 5.3.5 assurer la formation et évaluer régulièrement le travail de léchantillonneur approuvé par le ministère de lAgriculture, des Pêches et de lAquaculture du Nouveau-Brunswick (MAPANB), nommé en vertu du présent protocole dentente. Le sous-ministre adjoint du MAPANB doit être avisé immédiatement de tout acte de non-conformité de la part de léchantillonneur provincial. Si le MAPANB ne prend pas immédiatement les mesures correctives nécessaires, le secteur doit être fermé; 5.3.6 évaluer le laboratoire indépendant indiqué à lannexe 3 afin de sassurer quil est conforme aux procédures établies au Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques, et informer le directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO de tout cas de non-conformité; 5.3.7 tenir un registre de toute linformation concernant les échantillonnages et des résultats des analyses bactériologiques; 5.3.8 recevoir l'information du directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO concernant tout changement apporté au statut du secteur coquillier agréé sous condition décrit, à mesure que ces changements prennent place; 5.3.9 effectuer des relevés annuels de contrôle sanitaire dans le secteur décrit à larticle 2, y compris une évaluation de toutes les sources de contamination existantes et probables afin de s'assurer que les conditions environnementales n'ont pas changé et que la classification est toujours valide; 5.3.10 effectuer une réévaluation complète du secteur agréé sous condition aux trois ans, et faire des recommandations sur la classification du secteur et les critères de fermeture; 5.3.11 mener des enquêtes afin de déterminer la source de pollution et faire des recommandations appropriées lorsque les résultats des examens bactériologiques effectués sur les échantillons révèlent que les conditions sont inacceptables pour poursuivre l'exploitation du secteur et que celles-ci ne sont pas reliées aux critères énoncés à l'article 3 du présent protocole dentente. Le secteur doit demeurer fermé jusqu'à ce que les résultats de l'enquête soient donnés au directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO et que le secteur répond aux normes bactériologiques acceptables; 5.3.12 informer lACIA lorsque le déversement des eaux usées est terminé afin que les échantillons de mollusques puissent être prélevés; 5.3.13 présenter un rapport annuel sur létat de classification du secteur au Comité de classification des secteurs coquilliers de lAtlantique, et proposer des changements au protocole dentente au besoin. Ce rapport doit être soumis au plus tard le 28 février 2002.
5.4 LE MINISTÈRE DE LENVIRONNEMENT ET DES GOUVERNEMENTS LOCAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK ASSUME LES RESPONSABILITÉS SUIVANTES :5.4.1 informer immédiatement un représentant de chaque agence et de chaque ministère énumérés à lannexe I du présent protocole dentente de tout changement dans lexploitation du système de collecte et de traitement des eaux usées du Village de ______, qui pourrait vraisemblablement modifier le volume du déchargement ou lemplacement du déversement de leffluent normal dans le secteur décrit à larticle 2 du présent protocole dentente, ou à proximité de ce secteur; 5.4.2 s'assurer que l'on tient des registres complets sur lexploitation de l'usine de traitement et de collecte des eaux usées; 5.4.3 sassurer que la qualité de leffluent définitif qui sort des installations de traitement des eaux usées du Village de ______ sont en deçà des limites prescrites dans son certificat dapprobation; 5.4.4 informer Environnement Canada, lACIA et le MPO dès que le déversement des eaux usées a pris fin; 5.4.5 soumettre un rapport annuel des activités entreprises par le ministère de lEnvironnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, décrites aux articles 5.4.1 à 5.4.5, au directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO et à Environnement Canada, et proposer les changements nécessaires a protocole dentente au besoin. Ce rapport doit être soumis au plus tard le 28 février 2002.
5.5 LE MINISTÈRE DE LAGRICULTURE, DES PÊCHES ET DE LAQUACULTURE DU NOUVEAU-BRUNSWICK ASSUME LES RESPONSABILITÉS SUIVANTES :5.5.1 fournir des échantillons de mollusques et deau de croissance des mollusques aux fins danalyse, conformément aux conditions stipulées dans le présent protocole dentente. Les échantillons prélevés aux cinq sites décrits à la figure 2 doivent comprendre :
La fréquence des échantillonnages doit être comme suit :
5.5.2 désigner lemployé du MAPANB qui doit prélever les échantillons aux sites déchantillonnage décrits à la figure 2 jointe au présent protocole dentente, et faire parvenir à cet égard un fax à Jean Gauvin, de lAgence canadienne dinspection des aliments, et à Robert Robichaud, dEnvironnement Canada; 5.5.3 manipuler les échantillons deau de croissance prélevés aux sites déchantillonnage et les transporter au laboratoire dEnvironnement Canada à Moncton, et manipuler et transporter les échantillons de mollusques au laboratoire de lACIA à Moncton, selon les directives établies à lAnnexe 2B du manuel du Programme canadien de contrôle de la salubrité des aliments; 5.5.4 fournir tout le matériel et léquipement requis pour le prélèvement et le transport des échantillons; 5.5.5 tenir un registre de tous les échantillons prélevés et des résultats de toutes les analyses bactériologiques effectuées; 5.5.6 fournir un rapport annuel des activités entreprises par le ministère de lAgriculture, des Pêches et de lAquaculture, décrites aux articles 5.5.1 à 5.5.6, au représentant de lAgence canadienne dinspection des aliments, Jean Gauvin, et au représentant dEnvironnement Canada, Amar Manon, et recommander des changements au protocole dentente au besoin. Ce rapport doit être soumis au plus tard le 28 février 2002.
5.6 LE VILLAGE DE ______ ASSUME LES RESPONSABILITÉS SUIVANTES :5.6.1 avoir en place et tenir un système d'alerte et de contrôle afin dinformer immédiatement les parties responsables lors d'un déversement d'eaux non traitées, afin de minimiser les délais dans l'application de mesures correctives; 5.6.2 informer immédiatement le représentant du ministère de lEnvironnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, André Chenard, ou son remplaçant, de tout changement planifié (par exemple travaux dentretien proposés) ou non planifié (par exemple débordements dégouts) au niveau de lexploitation des installations de collecte et de traitement des eaux usées du Village de ______. Lavis doit être donné par appel téléphonique direct et par télécopieur. Après les heures normales de bureau (de 8 h à 16 h 30, du lundi au vendredi), ainsi que pendant la fin de semaine et les jours fériés, aviser immédiatement la Garde côtière canadienne, au numéro 1 800 565-1633; 5.6.3 tenir à jour des registres de lexploitation et de l'entretien des installations de collecte et de traitement des eaux usées, conformément aux exigences du certificat dapprobation permettant dexercer ses activités délivré par le ministère de l'Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick; 5.6.4 en cas de défectuosité technique des installations de collecte et de traitement des eaux usées qui entraîne le déversement deaux usées non traitées, présenter un rapport conformément à la condition E (Annexe 4) du Certificat dapprobation permettant dexercer ses activités, délivré par le ministère de l'Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick; 5.6.5 assumer tous les coûts associés au prélèvement des échantillons et aux analyses bactériologiques lorsque la fermeture dun secteur est le résultat du déversement deaux usées non traitées; 5.6.6 présenter un rapport annuel des activités entreprises par le Village de______, décrites aux articles 5.6.1 à 5.6.6, au ministère de lEnvironnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick. Recommander des changements au protocole dentente au besoin. Ce rapport doit être soumis au plus tard le 28 février 2002.
6. RAPPORTS ANNUELSLe Comité de classification des secteurs coquilliers de la région de l'Atlantique doit examiner un rapport rédigé par le MPO à partir dinformation reçue du directeur du secteur de lEst du Nouveau-Brunswick du MPO, de lAgence canadienne dinspection des aliments, dEnvironnement Canada et du ministère de l'Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick. Ce rapport annuel porte sur l'année civile et sert à évaluer le secteur agréé sous condition au mois d'avril de chaque année. Il comprend l'examen de toutes les données sur l'exploitation des réseaux de collecte et de traitement des égouts, sur la surveillance de l'état des eaux et des mollusques aux endroits indiqués à la figure 2, sur la durée des périodes de fermeture et sur les dates de réouverture ainsi qu'un rapport écrit sur les résultats de l'application du plan de gestion. 7. MODIFICATION ET DATE DÉCHÉANCELes parties signataires approuvent le contenu du présent protocole d'entente et s'engagent à respecter son objectif. Si à l'avenir, une des parties ne respecte pas les engagements indiqués dans le présent document, le protocole d'entente devient nul, le secteur coquillier agréé sous condition est fermé à la pêche de mollusques par ordonnance d'interdiction et le Comité de classification des secteurs coquilliers de la région de l'Atlantique décidera si l'objectif du document peut être atteint ou non. Si lobjectif ne peut être atteint, le Comité doit recommander que le secteur soit reclassifié comme un secteur fermé, cest-à-dire un secteur où la récolte des mollusques est interdite. Le présent protocole d'entente peut être modifié en tout temps, moyennant l'approbation des autres parties, et il peut prendre fin à la demande de toute partie, à condition qu'un préavis de soixante jours soit transmis au Comité de classification des secteurs coquilliers de la région de l'Atlantique.
ANNEXE 2 : PROTOCOLE DE FERMETURE ET DE RÉOUVERTURE DE SECTEURS COQUILLERS AFFECTÉS PAR DES DÉVERSEMENTS DEAUX USÉES
ANNEXE 3 : LABORATOIRES ACCRÉDITÉSCentre de recherche et de développement de la tourbe, Shippagan (N.-B.)
Centre de recherche sur les aliments, Moncton (N.-B.)
Agence canadienne dinspection des aliments, Moncton (N.-B.)
Environnement Canada, Moncton (N.-B.)
ANNEXE 4 : CONDITION « E » DU CERTIFICAT DAPPROBATION DEXERCER LES ACTIVITÉSE. SYSTÈME DE DÉCLARATION DES URGENCES ENVIRONNEMENTALES Le propriétaire, lexploitant ou toute personne responsable de linstallation doit immédiatement aviser le Ministère advenant lun ou lautre des incidents suivants :
Pendant les heures normales de travail, composer le numéro : Après les heures de bureau, ou sil ny a pas de réponse au bureau régional ou si aucune des personnes-ressources ci-dessus ne peut répondre, communiquer avec la : Garde côtière canadienne
Tout avis donné doit inclure les renseignements suivants :
Un rapport écrit, décrivant lincident et incluant linformation ci-dessus, doit être envoyé au MEGLNB, par fax, au numéro (506) 453-2390, aussitôt que possible après lincident. FIGURE 1 CARTE Cette information n'est pas disponible en ligne. Pour obtenir une copie papier, veuillez communiquer avec le bureau de secteur de l'Est du Nouveau-Brunswick :
Ministère des Pêches et des Océans ANNEXE 5 : POLITIQUE DE MISE EN VIGUEUR DU RÈGLEMENT CONCERNANT LA GESTION DE LA PÊCHE DU POISSON CONTAMINÉ (HUÎTRES) POUR LEST DU NOUVEAU-BRUNSWICK1. GLOSSAIRE
2. PARAMÈTRESLe présent document énonce les lignes de conduite et les modalités régissant l'autorisation de pêcher des huîtres dans des zones contaminées, aux fins de l'assainissement. On y explique les exigences de base pour obtenir un permis de pêche du poisson contaminé, en suivant certaines mesures de contrôle. Les Centres de délivrance de permis du secteur sont chargés de délivrer les permis de pêche du poisson contaminé pour ces zones. Au moment de délivrer des permis de pêche du poisson contaminé aux fins du reparcage des huîtres, il faut faire attention d'en limiter le nombre afin de pouvoir exercer un contrôle sanitaire suffisant. Lorsque la décontamination a lieu dans un parc dassainissement installé sur terre, létablissement doit détenir un certificat denregistrement fédéral en vertu de la Loi sur linspection du poisson et la décontamination doit se faire en conformité avec le Programme canadien de contrôle de la salubrité des huîtres et, si les huîtres sont exportées aux États-Unis, le National Shellfish Sanitation Program. Le présent document ne contient aucune ligne de conduite ou modalité sur la protection ou le maintien des niveaux de ressources, ni sur le contrôle du nombre de pêcheurs. Ces questions sont traitées dans les lignes de conduite sur la délivrance des permis. 3. DOCUMENTS DE RÉFÉRENCELe Règlement concernant la gestion de la pêche du poisson contaminé, établi en vertu de la Loi sur les pêches et le Règlement sur l'Inspection du poisson, établi en vertu de la Loi sur l'inspection du poisson et le Programme canadien de contrôle de la salubrité des huîtres sont les documents de référence utilisés dans le cadre de la présente politique. 4. DÉSIGNATION DES ZONES DE PÊCHE CONTAMINÉESLe ministère des Pêches et des Océans (MPO) en consultation avec Environnement Canada (EC) et lAgence canadienne dinspection des aliments (ACIA), désigne des zones où il est permis de pêcher des huîtres aux fins de l'assainissement contrôlé. Les eaux où croissent les huîtres dans ces zones contaminées font l'objet d'analyses. Leur taux moyen de coliformes fécaux doit être inférieur à 88 MPN/100 ml d'eau, et moins de 10 p. 100 des échantillons peuvent contenir un taux supérieur à 260 MPN/100 ml d'eau. De plus, les zones visées ne doivent pas être à proximité:
5a. APPROBATION DES PARCS D'ASSAINISSEMENTLe ministère des Pêches et des Océans, en consultation avec Environnement Canada et lAgence canadienne dinspection des aliments (ACIA), désigne des zones où l'on peut transférer des huîtres aux fins d'assainissement contrôlé. Le taux moyen ou la moyenne géométrique du nombre le plus probable (MPN) de coliformes fécaux dans l'eau ne doit pas dépasser 14 par 100 ml, et moins de 10 p. 100 des échantillons peut avoir 43 (MPN) coliformes fécaux par 100 ml, selon les résultats du test d'eau, en cinq éprouvettes. L'eau doit également répondre aux critères suivants :
En l'absence de ces conditions, et si l'on veut toujours faire approuver le lieu en question aux fins de reparcage, on doit présenter les résultats d'examens bactériologiques qui démontrent que dans le passé, les huîtres de cette zone ont été systématiquement assainies. Ces parcs d'assainissement doivent être à au moins 200 m de toute zone de pêche ouverte, afin d'éviter la contamination croisée et les effets néfastes sur d'autres activités liées aux huîtres. Quant aux expéditions interprovinciales aux fins de reparcage, le titulaire du permis doit obtenir l'autorisation du Comité des introductions et des transferts et du bureau de district de lAgence canadienne dinspection des aliments, dans la province qui contrôle les eaux réceptrices, et ce, avant l'expédition. 5b. LIGNES DIRECTRICES POUR L'IDENTIFICATION DES PARCS D'ASSAINISSEMENTLes parcs d'assainissement doivent être identifiés par des bouées oranges sur chacun des coins du site (bail autorisé pour lespèce à être décontaminée par lagence provinciale appropriée ou site approuvée par le MPO) où les huîtres peuvent être placés pour fins d'assainissement. Le numéro du bail ou le numéro du permis doit être montré sur ces bouées. 6. DURÉE DE L'ASSAINISSEMENTLes huîtres reparquées doivent être gardées dans des bassins de reparcage approuvés pendant au moins 30 jours consécutifs. Après l'assainissement, la qualité bactériologique des huîtres doit être telle que l'on ne décèle pas plus de 230 coliformes fécaux par 100g de chair. 7a. PERMIS POUR PÊCHER DANS UNE ZONE CONTAMINÉEEn vertu de l'article 4 du Règlement concernant la gestion de la pêche du poisson contaminé, le ministre peut délivrer à toute personne qui en fait la demande, qui soumet un plan de décontamination acceptable au ministère et qui paye le droit applicable, un permis autorisant cette personne, ainsi que toute autre personne qui y est nommée, à pêcher dans la zone contaminée désignée. Par conséquent, le titulaire du permis doit faire une demande dapprobation dun plan de décontamination (annexe A) et sur approbation du plan, payer les droits de 100$ pour le permis ainsi que des droits supplémentaires de 20$ pour chaque personne dont le nom figure sur le permis, autre que le titulaire du permis. Tout produit assaini doit être mis en marché par l'entremise d'établissements de transformation enregistrés qui respectent toutes les dispositions des règlements fédéraux et provinciaux, ou encore peut être mis en marché par le biais d'un distributeur intra-provincial, là où les règlements provinciaux l'autorisent. Toute personne dont le nom figure sur un permis (20$) peut pêcher les huîtres seulement à la condition qu'elle respecte le plan de décontamination dans lequel son nom figure, ET EN PRÉSENCE DU TITULAIRE DU PERMIS SEULEMENT. 7b. PERMIS DE COLLECTE DE NASSAINS DANS UNE ZONE CONTAMINÉEAucun frais se rattache à l'obtention de ce permis qui est émis en vertu de larticle 4 de la Loi sur les Pêches.. Les applications doivent être approuvées par Environnement Canada avant que le permis ne soit émis par un Centre de délivrance des permis. 8. PLAN DE DÉCONTAMINATIONEn vertu de l'article 4 du Règlement concernant la gestion de la pêche du poisson contaminé, la personne qui désire obtenir un permis de pêche des huîtres destinées à l'alimentation doit soumettre un plan de décontamination au ministre. Dans son plan de décontamination, le demandeur doit fournir les renseignements suivants:
9. REGISTRESEn vertu de larticle 61 de la Loi sur les pêches, le titulaire du permis doit tenir des registres qu'il remet, à la demande de la Direction de la conservation et de la protection, à tout employé de MPO. Le registre doit inclure les renseignements suivants:
Ces registres peuvent aussi inclure les résultats d'analyses microbiologiques ou d'autres tests effectués sur chaque lot dhuîtres reparquées, avant et après la période d'assainissement. Le titulaire du permis doit aussi fournir une preuve que le plan de décontamination hebdomadaire a été respecté et que la pêche dhuîtres reparquées n'a été permise avant 30 jours du reparcage. LE TITULAIRE DU PERMIS DOIT GARDER CES REGISTRES POUR UNE PÉRIODE MINIMALE DUN AN À PARTIR DE LA DATE DE LA RÉCOLTE. Le titulaire du permis est légalement tenu de ce qui précède, de par larticle 61 de la Loi sur les Pêches. 10. MÉTHODE DE PÊCHELe ministère de Pêches et des Océans approuve la méthode de pêche et s'assure qu'elle ne provoque pas une contamination accrue. Aussi, la Direction de la gestion de l'habitat (MPO) détermine s'il y a lieu de contrôler les activités afin de s'assurer que la méthode de pêche ne nuit pas à l'environnement ou à toute autre pêche. 11. AVIS D'INTENTION DE PÊCHERLe détenteur du permis de pêche du poisson contaminé doit remettre au Centre de délivrance des permis, tout avis de changement à son plan de décontamination, au moins une semaine à l'avance. Cet avis peut modifier des zones ou des parties de zones à exploiter, la période de pêche, le nom du pêcheur, etc. Le MPO se réserve le droit de limiter le nombre de zones exploitées et le nombre de pêcheurs qui l'exploitent à n'importe quel moment. ANNEXE 6 : DEMANDE DAPPROBATION DUN PLAN DE DÉCONTAMINATION DES HUÎTRESANNEXE A DEMANDE DAPPROBATION DUN PLAN DE DÉCONTAMINATION DES HUÎTRES EN VERTU DU RÈGLEMENT SUR LA GESTION DE LA PECHE DU POISSON CONTAMINÉ Les informations suivantes doivent être fournies par le demandeur* d'un permis de pêche dhuîtres contaminées (huîtres de plus de trois (3) pouces) à des fins dalimentation. *DEMANDEUR: Sauf dans les cas où les huîtres contaminées proviennent dun secteur amodié situé dans une zone contaminée, le demandeur doit détenir un permis de pêche commerciale des huîtres et être enregistré comme pêcheur commercial. Pour les demandes autres que celles visant la pêche des huîtres contaminées à la drague dans les eaux profondes de la baie de la Miramichi, le demandeur doit posséder un bail aquacole dans un plan deau qui nest pas contaminé ou avoir la permission d'utiliser un bail aquacole dans un plan deau qui nest pas contaminé, ou avoir un site désigné de décontamination approuvé par Pêches et Océans. Pour les demandes visant la pêche des huîtres contaminées à la drague dans les eaux profondes de la baie de la Miramichi, seuls les pêcheurs qui avaient un permis pour pratiquer cette pêche en 1998, ainsi que les détenteurs de permis de pêche commerciale des huîtres valide pour les eaux du comté de Northumberland, qui ont une résidence adjacente aux eaux du comté de Northumberland et qui sont aussi locataires dun bail ostréicole situé dans les eaux adjacentes au comté de Northumberland, seront admissibles pour faire une demande.
____________________________
Le demandeur doit faire parvenir sa demande dûment remplie et signée aux Centres de délivrance des permis à Richibouctou (C.P. 340, Richibouctou, NB E0A 2M0 - Téléphone:(506)523-8237; télécopieur: 523-8257) ou à Tracadie-Sheila (C.P. 3420, Succ. Bureau chef, Tracadie-Sheila, NB E1X 1G5 - Téléphone: (506) 395-7727/7730; télécopieur: 395-7746) ANNEXE 7 : PERMIS DE PÊCHE DES HUÎTRES CONTAMINÉES AVEC OUTILS À MAINPERMIS No RGPPC-ENB-
__________________________
DÉCLARATION DU TITULAIRE DU PERMIS Par la présente, je m'engage à respecter les conditions du Règlement sur la gestion de la pêche du poisson contaminé (au 26 juillet 1990), telles qu'elles sont décrites dans la Politique d'application du Règlement concernant la gestion de la pêche du poisson contaminé pour le Secteur Est du Nouveau-Brunswick.
NOTE : Dans le cas où le parc d'assainissement identifié dans le présent permis est un bail aquacole et que le détenteur de ce bail n'est pas le détenteur du présent permis, le détenteur du bail doit également signer le présent permis à l'endroit indiqué ci-bas et en ce faisant, il accepte que les huîtres contaminées qui seront pêchées aux termes du présent permis soient déposées sur le dit bail.
Nom du titulaire ___________________________ Permis de pêche des huîtres contaminées (Crassostrea virginica) RAPPORT DACTIVITÉS (Voir la condition numéro 11 du permis. Linobservation de cette condition constitue une infraction aux conditions de permis et est passible de poursuites judiciaires)
ANNEXE 8 : PERMIS DE PÊCHE DES HUÎTRES CONTAMINÉES DANS LA BAIE DE MIRAMICHI AU MOYEN DE LA DRAGUEPERMIS No RGPPC-ENB- -______________
DÉCLARATION DU TITULAIRE DU PERMIS Par la présente, je m'engage à respecter les conditions du Règlement sur la gestion de la pêche du poisson contaminé (au 26 juillet 1990), telles qu'elles sont décrites dans la Politique d'application du Règlement concernant la gestion de la pêche du poisson contaminé pour le Secteur Est du Nouveau-Brunswick.
Nom du titulaire ____________________________ Permis de pêche des huîtres contaminées (Crassostrea virginica) RAPPORT DACTIVITÉS (Voir la condition numéro 11 du permis. Linobservation de cette condition constitue une infraction aux conditions de permis et est passible de poursuites judiciaires)
ANNEXE 9 : ZONES CONTAMINÉES OÙ LA RÉCOLTE DES HUÎTRES CONTAMINÉES EST PERMISE
ANNEXE 10 : PERMIS EXPÉRIMENTAL DE PÊCHE AUX HUÎTRES AU MOYEN DE LA DRAGUE DANS LES EAUX OUVERTESPERMIS EXPÉRIMENTAL DE PÊCHE COMMERCIALE DES HUÎTRES No. du permis: ____________________ En vertu de larticle 52 des Règlements de pêche (Disposition générales), une permission est accordée à ______________________________,NIP:________________ , avec le bateau ________________________, NEB:__________ à pratiquer la pêche des huîtres, sous réserve des conditions suivantes: Durant la période dapplication du présent permis, les exigences contenues dans lannexe suivante sappliquera:HU-01- . Lannexe doit être joint au permis.
(MAP - CARTE) Cette information n'est pas disponible en ligne. Pour obtenir une copie papier, veuillez communiquer avec le bureau de secteur de l'Est du Nouveau-Brunswick :
Ministère des Pêches et des Océans ANNEXE HU-01- VÉRIFICATION A QUAI
CETTE ANNEXE FAIT PARTIE DE VOTRE PERMIS ET DOIT ETRE JOINTE A VOTRE PERMIS DE PECHE COMMERCIALEJOURNAL DE BORD SECTEUR DHUÎTRES DE GRAND DUNE NB : Vous devez faire parvenir une copie de ce journal de bord dûment rempli au Centre de délivrance des permis, Ministère des Pêches et des Océans, C.P. 3420, Succ. Bureau Chef, Tracadie-Sheila, NB, E1X 1G5, avant le ___ novembre 200__. /
______________________________ ______________________________ JOURNAL DE BORD SECTEUR DHUÎTRES DE POINT AUX CARR NB : Vous devez faire parvenir une copie de ce journal de bord dûment rempli au Centre de délivrance des permis, Ministère des Pêches et des Océans, C.P. 3420, Succ. Bureau Chef, Tracadie-Sheila, NB, E1X 1G5, avant le __ novembre 200__.
______________________________ ______________________________ ANNEXE 11 - POLITIQUE DE MISE EN MARCHÉ DE L'HUÎTRE COCKTAILPOLITIQUE CONCERNANT LA RÉCOLTE ET LA MISE EN MARCHÉ DES HUÎTRES « COCKTAIL » PAR DES AQUICULTEURS TITULAIRES DE PERMIS AU NOUVEAU-BRUNSWICK, EN NOUVELLE-ÉCOSSE ET À lÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD.INTRODUCTIONLa présente politique fait suite aux demandes de la part daquiculteurs1 du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse qui veulent être autorisés à cueillir et à vendre des petites huîtres « cocktail » 2 provenant de concessions de mollusques et de crustacés régies par un permis. Cette politique a été élaborée par le ministère des Pêches et des Océans (MPO), en consultation avec les provinces concernées. Elle tient compte des préoccupations en matière de santé et de sécurité, des exigences à satisfaire en matière d'application de la loi pour assurer la protection de la pêche commerciale de l'huître et du besoin dharmoniser cette activité dans les trois provinces et les divers secteurs de la Région de gestion des pêches du Golfe. Au Nouveau-Brunswick, le MPO et la province ont mené, en 1993 et 1994, un projet pilote de récolte et de mise en marché dhuîtres « cocktail » dans certaines concessions ostréicoles en vertu de lignes de conduite rigoureuses. Cette politique repose dans une très large mesure sur lexpérience acquise lors du projet pilote. POLITIQUELa politique sapplique au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à lÎle-du-Prince-Édouard, à moins dindication contraire.
MISE EN OEUVRE
LIGNES DE CONDUITE GÉNÉRALES
DÉFINITIONS :
ANNEXE 12 - PERMIS DE COLLECTE DE NAISSAIN![]() ANNEXE 13 - CARTES DES PRINCIPAUX GISEMENTSCette information n'est pas disponible en ligne. Pour obtenir une copie papier, veuillez communiquer avec le bureau de secteur de l'Est du Nouveau-Brunswick :
Ministère des Pêches et des Océans ANNEXE 14 - POLITIQUE DÉMISSION DES PERMIS POUR LA PÊCHE COMMERCIALE DE LHUÎTRE DANS LA RÉGION DU GOLFE
ANNEXE 15: RÈGLEMENTS RÉGISSANT LA PÊCHE COMMERCIALE DE LHUÎTRE DANS LE SECTEUR EST DU NOUVEAU-BRUNSWICKLes articles suivants proviennent de différents règlements provinciaux et fédéraux et sont sujets à changements sans préavis. Le ministère des Pêches et des Océans nassume aucune responsabilité en ce qui a trait à lexactitude ou à la fiabilité de la reproduction provenant des documents législatifs de juridiction fédérale en annexe à ce plan. Ces documents sont préparés uniquement pour la commodité du lecteur et nont aucune valeur officielle. Aux fins dinterprétation et dapplication de la loi, le lecteur doit consulter
ANNEXE 16: RÈGLEMENT SUR LA GESTION DE LA PÊCHE DU POISSON CONTAMINÉLOI SUR LES PÊCHES Règlement sur la gestion de la pêche du poisson contaminé (DORS/90-351) C.P. 1990-1121 14 juin 1990 Sur avis conforme du ministre des Pêches et des Océans et en vertu des articles 8 et 43 de la Loi sur les pêches, il plaît à Son Excellence le Gouverneur général en conseil d'abroger le Règlement sur le contrôle sanitaire des pêcheries de coquillages, C.R.C., ch. 832, et de prendre en remplacement, à compter du 1er octobre 1990, le Règlement concernant la gestion de la pêche du poisson contaminé, ci-après. RÈGLEMENT CONCERNANT LA GESTION DE LA PÊCHE DU POISSON CONTAMINÉ TITRE ABRÉGÉ
DÉFINITIONS«contaminé» Qualifie le poisson qui est porteur de bactéries, toxines, composés chimiques ou autres substances en une quantité susceptible de mettre en danger la santé publique. (contaminated) «directeur général régional» Le directeur général du ministère des Pêches et des Océans pour l'une des régions suivantes : région du Pacifique, région des provinces centrales et de l'Arctique, région du Québec, région du Golfe, région Scotia-Fundy, région de Terre-Neuve. (Regional Director General) ORDONNANCE D'INTERDICTION(1), il est interdit à quiconque de pêcher ou de prendre et de garder dans la zone décrite dans l'ordonnance l'espèce de poisson qui y est spécifiée à moins, selon le cas : PERMIS
ANNEXE 17: TRAVAUX SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUEST. Landry, M. Ouellette, N. Brun and P. Cormier, Étude de labondance, la distribution et la structure de la population dhuîtres du banc public de la baie de Caraquet, Nouveau-Brunswick, rapport canadien technique sur les sciences halieutiques et aquatiques xxxx, 2000. Andrew D. Boghen, Cold-Water Aquaculture in Atlantic Canada, Institut canadien de recherche sur le développement régional. Strychar, K.B. and B.A. MacDonald. 1999. Impacts of suspended peat particles on feeding and absorption rates in cultured eastern oysters (Crassostrea virginica, Gmelin). Journal of Shellfish Research, Vol:18(2), 437-444. Strychar, K.B. 1997. Peat particles, their associated microbiales assemblages, and potential influence on feeding and absorption rate of the eastern oysters (Crassostrea virginica, Gmelin 1791). These. University of New Brunswick. Daigle, J.Y. , A. Mallet and C. Carver. 1995. The effects of peat moss particles on the physiology and survival of the American oyster, Crassostrea virginica. In Proceedings of the Peat Industry and Environment, Pärnu, Estonia, 12-15.09, p60-62. Lavoie, R.E. 1995. Culture of the American Oyster, Crassostrea virginica. In: Cold Water Aquaculture in Atlantic Canada. Ed. A.D. Boghen. Moncton, Canada: The canadien institute for research on regional development. p189-253. Olsson, T.I. and I. Näslund. 1985. Effects of mire drainage and peat extraction on benthic invertebrates and fish. In Proceeding of the Peat and the environment 1985 International Peat Society Syposium. Jonkopen Sewden. pp.147-152. Olsson, T.I. and Bo-Goran Persson. 1986. Effects of gravel size and peat material concentrations on embryo survival and alevin emergence of brown trout, Salmo trutta L. Hydrobiologia Vol.135:9-14 Surette, C. 1999. Relation entre un dépôt de tourbe et la bioaccumulation du mercure dans trois espèces estuariennes, Ruisseau Mill, Nouveau-Brunswick. (Thèse). Université de Moncton, Moncton, N.B. 85p. Ouellette, C. , A.D. Boghen, S.C. Courtenay and A. St-Hilaire. 1997. Potential environmental impact of peat moss harvesting on the Richibucto River in New Brunswick. Bulletin of Aquaculture Associtation of Canada, Edition 97-2, 81-83. Boghen, A. , S.C.Courtenay, A. St-Hilaire and C. Ouellette. 1997. Potential environmental impact of peat moss harvesting on the Richibuto River in New Brunswick. Mill Creek Peat Moss Survey Project - 1996 - Phase 1. Centre de recherche en sciences de l'environnement de l'Université de Moncton, 8p. en préparation : Ouellette,C., A. D. Boghen, S.C.Courtenay and A. St-Hilaire et al. (in prep...2001). Influence of peat substrate on the distribution and behavior patterns of the sand shrimp Crangon septemspinosa under experimental conditions. Ouellette,C., S.C.Courtenay, A. D. Boghen and A. St-Hilaire et al. (in prep...2001). Influence of peat substrate on an estuarine ecosystem using the sand shrimp Crangon septemspinosa as a bioindicator. S.C.Courtenay et al.. (in prep...2001). Influence of peat substrate on finfish and bivavles population in an estuarine ecosystem..... ANNEXE 18: JOURNAL DE BORD![]() ANNEXE 19: CRITÈRES D'ÉVALUATION DU PLAN DE GESTIONLes critères dévaluation du plan de gestion sont :
ANNEXE 20: CRITÈRES DÉVALUATION DU PLAN DE CONSERVATION ET PROTECTIONLes critères dévaluation du plan de conservation et protection sont de quantifier les activités des agents des pêches dans les domaines suivants :
ANNEXE 21: AVIS AUX PÊCHEURSMODALITÉS DU PLAN DE GESTION 2001-2006 DE LA PÊCHE DES HUÎTRES SECTEUR EST DU NOUVEAU-BRUNSWICKTRACADIE-SHEILA - Le ministère des Pêches et des Océans a publié aujourdhui le plan de gestion intégrée de la pêche des huîtres dans le secteur Est du Nouveau-Brunswick. Ce plan de gestion quinquennal vise la pêche des huîtres dans les eaux côtières et intérieures du Nouveau-Brunswick pour la période de 2001 à 2006. Il doit être mis en uvre conjointement avec la mise à jour annuelle, dans laquelle certaines mesures de gestion, comme les secteurs, les saisons de pêche, les limites des prises, etc. pourront être rajustées en fonction des normes de conservation. Le plan de gestion intégrée vise une approche écosystémique, en accord avec la nouvelle Loi sur les Océans. Le plan recense treize (13) enjeux relatifs à la gestion de cette ressource. À compter de 2001, un journal de bord sera obligatoire, ce qui devrait permettre une meilleure gestion, les données statistiques recueillies étant plus complètes. Dans le secteur est du NB, on compte 1593 détenteurs de permis de pêche commerciale des huîtres, qui utilisent les outils à main et les dragues. De 1993 à 1998, selon les statistiques rapportés, près de 3 000 tonnes métriques dhuîtres ont été débarquées et dont la valeur au débarquement se situe aux environs de 5.5 million de dollars. Les pêcheurs dhuîtres, ainsi que leurs représentants et dautres groupes siègent au comité consultatif sur la pêche de l'huître dans le secteur Est du N.-B. Le plan de gestion intégrée publié aujourdhui découle des entretiens du comité à légard de la conservation et de la viabilité à long terme de cette ressource halieutique. - 30 - Pour renseignements :
BIBLIOGRAPHIELe Monde Sous-Marin, lHuître américaine Biorex Atlantique, Plan de gestion des bancs publics dhuître au Nouveau-Brunswick, 1991, GTA Consultants Inc, Gestion des secteurs coquilliers agréés sous condition dans lest du Nouveau-Brunswick, 1993 Pêches et Océans et Environnement Canada, Manuel des opérations, Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques T. Landry, M. Ouellette, N. Brun and P. Cormier, Étude de labondance, la distribution et la structure de la population dhuîtres du banc public de la baie de Caraquet, Nouveau-Brunswick, rapport canadien technique sur les sciences halieutiques et aquatiques xxxx, 2000. Andrew D. Boghen, Cold-Water Aquaculture in Atlantic Canada, Institut canadien de recherche sur le développement régional. Ont contribué à la production de ce plan de gestion intégrée:Florence Albert, recherche, rédaction et mise en page; Paul Cormier, agent de recherche et de planification, division des pêches commerciales du ministère de l'Agriculture, des Pêches et de lAquaculture du N.-B.; Sylvio Doiron, biologiste conchylicole, Aquarium et Centre Marin du ministère de l'Agriculture, des Pêches et de lAquaculture du N.-B.; Gilles Thériault, directeur général, Partenariat pour la gestion intégrée du bassin versant de la Baie de Caraquet ; Hélène Lacroix, Aquarium et Centre Marin de Shippagan, du ministère de l'Agriculture, des Pêches et de lAquaculture du N.-B.; Thomas Landry et Marc Ouellette, direction des Sciences, bureau régional; Michel Albert, direction des Statistiques, secteur Est du N.-B.; Wayne Thompson, agent des pêches, direction de la Conservation et Protection, secteur Est du N.-B.; Ernest Ferguson, direction de lHabitat et du bureau de coordination des océans au secteur Est du N.-B.; Raoul Breault, division de la Conservation et Protection du secteur Est du N.-B.; Rhéal Boucher, Glen J.Ferguson, Gildard Chiasson et Rose-Marie Frigault, division de la gestion des pêches au secteur Est du NB; Magella Comeau, Judy Melanson et Martine Savoie, Centre de délivrance des permis de Tracadie-Sheila; Gérard Blanchard, division de la Conservation et protection, bureau régional; Sophie Bastien-Daigle, division de la gestion côtière et des océans, bureau régional; Michel Bourque, sous-section des permis, bureau régional; Monique Niles et Gilberte Nowlan, division des Statistiques, bureau régional; Daniel Després, division de l'Informatique, bureau régional, et, Comité consultatif de la pêche des huîtres du secteur Est du Nouveau-Brunswick. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|