Drapeau du Canada Pêches et Océans Canada Canada
Éviter tous les menus (touche d'accès : 2)Éviter le premier menu (touche d'accès : 1)  English Contactez-nous  Aide  Recherche  Site du Canada
 À notre sujet  Faits  Infocentre  Index A-Z  Accueil MPO
 Quoi de neuf  Événements  Carte du site  Liens  Accueil
LES EAUX CANADIENNES
Infocentre  

Accueil  Infocentre  Conseils et Renseignements  Feuillets d'information - National



Feuillet d’information - Barbotte brune


cliquetez pour regarder l'image agrandie des Barbotte brune

Description générale

Membre de la famille des poissons-chats, la barbotte brune présente les caractéristiques suivantes :

  • corps lourd et arrondi et grosse tête large;
  • large bouche terminale dotée de 4 paires de barbillons dont la couleur varie du brun foncé au noir;
  • le dos, le dessus de la tête et les flancs sont brun jaune, olive et d’une couleur qui varie du gris au quasi bleu-noir;
  • la partie inférieure des flancs est blanc écru, et le ventre, d’une couleur qui varie du jaune pâle au blanc;
  • les nageoires sont de la même couleur que le corps, mais plus pâles, et la membrane des rayons affiche une pigmentation plus foncée.

Distribution

La barbotte brune est indigène des eaux douces de l’est et du centre de l‘Amérique du Nord. Au Canada, son aire de distribution traverse la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, la pointe sud du Québec, la partie sud de l’Ontario (délimitée par le lac Nipissing et la côte nord du lac Supérieur) et le sud du Manitoba et se prolonge vers l’ouest jusqu’au bassin hydrographique Whitesand-Assiniboine du sud-est de la Saskatchewan. En Colombie-Britannique, l’espèce a été introduite dans le cours inférieur du Fraser ainsi que dans plusieurs lacs de la partie inférieure de l’Île de Vancouver.

Habitat et cycle biologique

La barbotte brune est un poisson d’eaux chaudes ordinairement observé près du fond ou sur celui-ci, dans des eaux chaudes peu profondes comme celles des étangs, des petits lacs, des baies peu profondes de grands lacs ainsi que des grands cours d’eau à écoulement lent qui présentent une végétation aquatique abondante et des fonds sableux ou boueux. Le frai a lieu à la fin du printemps et en été, probablement en mai et en juin au Canada. Le mâle, la femelle ou les deux parents dégagent un nid de faible profondeur dans un fond boueux ou sableux ou parmi les racines de végétaux aquatiques, ordinairement à l’abri d’une souche, d’un rocher ou d’un arbre. La barbotte brune peut également faire son nid sous des planches, dans des souches creuses et même à l’intérieur de pneus d’automobile cloués à un quai. La profondeur des eaux au-dessus de ces sites de nidification peut varier de 15 cm (6 po) à plusieurs pieds. Une fois le frai accompli, les œufs sont soignés par le mâle, la femelle ou les deux parents. Ceux-ci font circuler l’eau sur les œufs et les manipulent à l’aide de leurs barbillons, ce qui est nécessaire à l’éclosion. Au bout de 6 à 9 jours, les œufs éclosent, les alevins restant à l’intérieur du nid, couchés sur le côté, jusqu’au septième jour environ. Ils sont gardés en banc par le mâle, la femelle ou les deux parents pendant plusieurs semaines, puis se dispersent.

Habitudes alimentaires

La barbotte brune se nourrit sur le fond ou près de celui-ci, surtout la nuit, et se sert principalement de ses barbillons pour chercher ses aliments. Elle est omnivore, son régime alimentaire se composant de déchets, de mollusques, d´insectes immatures, d´insectes terrestres, de sangsues, de crustacés, de vers, d´algues, de matières végétales, de poissons et d´oeufs de poissons.

Importance économique

La barbotte brune ne compte pas parmi les poissons d’eau douce les plus prisés au Canada, certaines personnes trouvant même son aspect dégoûtant. Néanmoins, elle présente un intérêt récréatif et commercial certain, et c’est en Ontario que la prise commerciale de cette espèce est la plus importante.

La chair de la barbotte brune est délicieuse et s’apprête de diverses façons.

Notes

La barbotte brune tolère très bien certaines conditions de température, d’oxygénation et de pollution pouvant être limitantes pour d’autres espèces. Elle semble particulièrement résistante à la pollution liée au rejet d’eaux usées urbaines et industrielles, étant par exemple la seule espèce de poisson à avoir été observée dans certains cours d’eau fortement pollués de la région de Montréal.

Renseignements supplémentaires

Coordonnatrice des projets
Secteur des Grands Lacs et de l'Ontario
Programme de gestion de l'habitat du poisson
Pêches et Océans Canada
867, chemin Lakeshore
Burlington (Ontario) L7R 4A6
Téléphone : (905) 336-4595
referralsontario@dfo-mpo.gc.ca