Programmes de recherche sur les poissons diadromes

Le sud du golfe du Saint-Laurent comporte de nombreuses petites rivières qui se déversent dans de larges estuaires et des baies peu profondes. Ces cours d'eau abritent des poissons comme l'anguille, le gaspareau, l'éperlan et la capucette qui vont et viennent des eaux douces aux eaux salées. Les chercheurs du ministère des Pêches et des Océans concentrent leurs efforts sur l'une de ces espèces, l'anguille d'Amérique. La population d'anguilles est en déclin dans la majeure partie de son aire de distribution en Amérique du Nord; pour garantir sa survie, nous devons déterminer combien d'individus peuvent être pêchés sans que cela ne compromette l'avenir du stock. Ce projet vise à comprendre la dynamique de la population des anguilles dans le sud du golfe. En mesurant le taux de croissance, le taux de mortalité naturelle et le taux de mortalité attribuable à la pêche, les biologistes peuvent créer des modèles du cycle de vie de l'anguille qui permettront d'assurer la viabilité à long terme de la pêche de l'anguille.

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La plupart des saumons qui remontent les rivières de l'Île-du-Prince-Édouard sont des saumons d'élevage. En 1997, le MPO a cédé la station de pisciculture de Cardigan (Î.-P.-É.) à AVC Inc., une sous-section de l'Université de l'Î.-P.-É.. Aux termes d'une entente quinquennale, le MPO fournit un soutien financier aux activités de la station de pisciculture et reçoit en échange un éventail de services, dont du saumon qui sera ensemencé dans les rivières où se pratique la pêche publique et la surveillance du nombre de saumons juvéniles dans la rivière Morell, qui est le principal cours d'eau de l'Île-du-Prince-Édouard où se pratique la pêche à la ligne. Le personnel de la station de pisciculture fournit aussi des conseils d'expert aux agents de conservation de l'environnement d'un peu partout dans l'Île qui font l'élevage du saumon et de la truite dans de grands bassins d'élevage en plein air, dans des conditions semi-naturelles.

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Les deux populations restantes de bar rayé dans les provinces Maritimes se trouvent à la limite nord des aires de frai de l'espèce. La population du Nouveau-Brunswick est confinée au sud du golfe du Saint-Laurent et elle fraie dans la rivière Miramichi Nord-Ouest, dans le Nord-Est de la province. L'autre population vit dans le réseau fluvial des rivières Shubenacadie et Stewiacke en Nouvelle-Écosse, qui se déversent dans la partie intérieure de la baie de Fundy. Les biologistes de Pêches et Océans Canada font des recherches et des dénombrements du bar rayé du sud du golfe chaque année depuis 1991. L'effectif de la population adulte est déterminé au moyen d'expériences de marquage et recapture. Les bars rayés sont capturés dans des trappes en filet, puis ils sont étiquetés et remis à l'eau. C'est en comparant la proportion de poissons marqués par rapport à la proportion de poissons non marqués parmi les poissons recapturés dans la trappe en filet que les biologistes sont en mesure d'évaluer l'effectif d'une population de bars rayés. Le nombre de bars rayés dans la rivière Miramichi Nord-Ouest est à la baisse depuis 1996, et l'on a mis en œuvre un plan de gestion pour protéger cette population. D'ailleurs, la pêche commerciale du bar rayé a été interdite de façon permanente en 1996, et la pêche récréative l'a été en 1998.