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Article - Réduire au minimum la propagation des espèces envahissantes

Les envahisseurs aquatiques sont comme l'invité qui s'incruste! Les derniers envahisseurs à se pointer dans le sud du golfe du Saint-Laurent sont devenus un véritable fléau qui affecte tous les utilisateurs de nos cours d'eau : les plaisanciers, les propriétaires de chalet, les pêcheurs commerciaux, les aquaculteurs et d'autres.

Voleur d'huîtres Crabe vert
Voleur d'huîtres Crabe vert

Trois des plus importants envahisseurs qui touchent la Région du Golfe sont le crabe vert, l'ascidie plissée et le voleur d'huîtres. Non seulement ces envahisseurs se battent pour la nourriture disponible avec les poissons, les invertébrés et les plantes indigènes, ils en sont devenus les prédateurs.

Leur prolifération peut se faire de façon naturelle, sous l'effet des courants par exemple. Mais le plus grand risque de propagation des envahisseurs dans de nouveaux cours d'eau provient de l'activité humaine.

S'il est vrai que les envahisseurs vont finir par arriver de toute manière, il est possible de retarder leur apparition en prenant quelques mesures de précaution de base. En retardant leur arrivée de quelques années, nous donnons peut-être aux chercheurs le temps nécessaire pour mettre au point des traitements efficaces.

Qui plus est, cela augmente le nombre d'années d'utilisation des cours d'eau pour la pêche, l'aquaculture et d'autres activités du genre, avant d'avoir à composer avec les effets d'un envahisseur nuisible. Ces effets sont très coûteux, tant sur le plan économique que sur le plan écologique.

Une espèce envahissante peut être introduite dans un cours d'eau de plusieurs manières : le déplacement des navires et bateaux, un déversement accidentel ou une introduction intentionnelle. Une fois sur place, il est pratiquement impossible de se débarrasser d'un envahisseur. Les empêcher d'entrer demeure la meilleure solution.

Pour réduire au minimum le risque de propagation des espèces envahissantes, voici quelques règles simples à suivre. Il faut les mettre à exécution même dans les cours d'eau où les envahisseurs n'ont pas été décelés. Ce n'est pas parce qu'on ne les voit pas qu'ils ne sont pas là.

Avant de remorquer un bateau d'un cours d'eau à l'autre :

  • Retirer toute plante ou tout animal ou organisme visible sur le bateau, l'ancre, la remorque ou le matériel et les jeter par terre ou dans une poubelle, mais loin d'un autre cours d'eau.
  • Retirer toute l'eau provenant du moteur, du fond de cale et des puits.
  • Laver le bateau, l'ancre, la remorque et tout le matériel tel que les filets ou les bacs à poissons à l'eau non salée (si possible au jet d'eau), ou nettoyer à l'aide de vinaigre non dilué.
  • Laisser le matériel sécher complètement avant de le mettre à l'eau dans un autre endroit.

Conseils pour les plus grands navires :

  • Utiliser de la peinture anti-souillures afin de réduire autant que possible le nombre d'organismes qui s'y collent.
  • Ne pas prendre ou jeter l'eau de lest dans un port, près d'une installation piscicole ou pendant la nuit (de nombreux organismes restent sur le fond ou proches du fond le jour, mais nagent librement dans l'eau la nuit).

Pendant la récolte de myes, de palourdes et d'autres mollusques :

  • Les nettoyer dans l'eau à l'endroit même de la récolte.
  • Utiliser le moins d'eau possible pour les déplacer.
  • Jeter cette eau quelque part sur terre, loin d'autres cours d'eau qui pourraient devenir contaminés.

Apprendre à reconnaître les espèces envahissantes qui sont présentes dans sa région et chaque fois que l'on en aperçoit, le signaler.

L'ascidie plissée

L'ascidie plissée

Le MPO invite le public à l'informer chaque fois qu'il aperçoit une espèce envahissante, tel l'ascidie plissée, le crabe vert ou le voleur d'huîtres, ou tout autre bête bizarre qu'il ne peut identifier ou qu'il n'a jamais vu auparavant.

Les scientifiques ont absolument besoin de cette information pour savoir précisément quels envahisseurs sont présents dans le sud du golfe du Saint-Laurent et quelle est leur aire de distribution.

Veuillez communiquer avec le MPO, par téléphone, par télécopieur ou par courriel, si vous avez des observations à faire ou des questions à poser. Vous pouvez également obtenir des copies de la brochure du MPO intitulée Envahisseurs aquatiques - ces indésirables.

Autres renseignements :
1 866 759-6600 (numéro sans frais d'interurbain, service bilingue)
Télécopieur : (506) 851-2079 (à l'attention Espèces envahissantes)
Courriel : invaders.glf@dfo-mpo.gc.ca

Vous pouvez également communiquer avec le bureau du MPO de Charlottetown au numéro (902) 566-7812 ou avec le MAPAF de l'Î.-P.-É. au numéro (902) 368-6330 pour demander des renseignements ou faire part de vos observations.