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Naufrage

Par Owen Charters

Après avoir remorqué un navire en panne, comme nous le faisons souvent, nous étions en train d'amarrer notre bateau et de faire le plein d'essence, prêts à aller nous coucher. Soudainement, juste avant de fermer la radio, une voix de femme retentit sur les ondes demandant de l'aide. Le message était à peine compréhensible. Les efforts du poste de la Garde côtière de Sarnia pour entrer en communication par radio avec le navire et confirmer l'appel de détresse étaient demeurés vains. Mais l'appel à l'aide a retenti de nouveau, toujours sans donner de position. Cette fois, non seulement avions nous entendu l'appel à la radio, mais nous avions aussi entendu l'écho d'une voix sur l'eau.

Avec la permission du Centre mixte de coordination de sauvetage de Trenton, nous avons entamé une recherche dans le secteur. La radio s'était tue, mais nous entendions toujours la voix de la femme. À environ un mille de la rive, nous avons repéré un bateau avec notre projecteur. Les trois personnes qui étaient à bord gesticulaient désespérément.

En nous approchant du bateau, nous avons constaté que l'eau l'envahissait rapidement. Le joint d'un moteur avait cédé et l'eau s'infiltrait rapidement; les trois personnes avaient de l'eau huileuse jusqu'aux genoux. Après avoir tenté en vain d'évacuer l'eau du bateau, les trois navigateurs ont embarqué à bord de notre Zodiac. La femme nous a tous serrés en nous remerciant d'avoir été là. « Je ne sais pas nager! Je ne sais pas nager! » répétait-elle sans cesse en proie à la peur. Nous les avons ensuite installés à la proue du Zodiac pour qu'ils puissent se réchauffer. Gelés et mouillés, nos trois nouveaux passagers furent traités contre le choc nerveux et l'hypothermie.

Nous avons ensuite demandé une ambulance par radio, et nous nous sommes retournés pour voir disparaître le navire. Au quai, nous avons laissé nos trois aventuriers complètement trempés aux ambulanciers et nous sommes dirigés vers la base. Après une longue journée au service du Programme des bateaux de sauvetage côtiers, nous avions encore de nombreux documents à remplir avant d'aller au lit.