Cliquer sur la carte dessous pour descriptions des points de RBC.

Mise à jour: 2004-01-07

Vitesses de déformation de la croûte déterminées d'après des mesures GPS épisodiques à des stations du Réseau de base canadien - Presenté lors de la réunion AGU en automne 2004 à San Francisco, CA.

Depuis peu tournée vers le positionnement de l'espace, la Division des levés géodésiques développe actuellement une infrastructure qui répondra aux besoins actuels et futurs en matière de positionnement. Le Réseau de base canadien est conçu de manière à servir de segment au sol du canevas matérialisé par des repères pour le Système canadien de référence spatiale.

Ce programme a été lancé en 1994, en collaboration avec les provinces, pour compléter le réseau du Système canadien de contrôle actif. Il fournit un réseau de stations de contrôle selon un espacement nominal de 200 km sous les latitudes sud, facilement accessibles, et ayant une précision élevée (de l'ordre du centimètre relativement au Système canadien de contrôle actif). Il permet également d'évaluer les couches inférieures constituées par les stations classiques de contrôle géodésique établies au cours des années par divers organismes gouvernementaux.

Le RBC se compose de piliers géodésiques d'observation avec plaques à centrage forcé positionnés suivant les trois dimensions au moyen du GPS avec une exactitude centimétrique par rapport au Système canadien de contrôle actif (SCCA). Il constitue le lien entre le canevas existant et le SCCA. Lorsque complété, ce réseau sera matérialisé par des piliers à des intervalles de 200 km dans les régions urbaines du Canada méridional, de 500 km dans les régions centrales du Canada et de 1000 km dans les régions septentrionales. En plus de constituer un réseau de contrôle pour le GPS, le RBC peut servir de réseau de surveillance dans le cadre des études de la déformation de la masse continentale du Canada.

Le RBC est établi en collaboration avec des organismes provinciaux qui effectuent d'abord une reconnaissance des emplacements conformément aux lignes directrices de la Division des levés géodésiques (DLG). Le personnel de la DLG effectue ensuite des observations aux emplacements proposés au moyen d'un récepteur GPS et d'un analyseur de spectre afin de vérifier l'existence possible de sources de multitrajets et de parasites haute fréquence. Après l'approbation des emplacements, les organismes provinciaux construisent les piliers d'observation, ici encore conformément aux lignes directrices de la DLG. La DLG effectue ensuite les observations GPS visant à déterminer les coordonnées précises en rapport avec le SCCA ainsi que le nivellement nécessaire pour les rattacher au canevas altimétrique de premier ordre. La DLG encourage les organismes avec lesquels elle collabore à exécuter simultanément des levés visant à satisfaire leurs besoins en matière d'intégration ou de densification.