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Divulgation proactive Version imprimable ![]() ![]() | ![]() | ![]() La Base de données toponymiques du Canada (BDTC) 1997
Peter Revie et Helen Kerfoot *
Table des matières de cette page :
La base de données toponymiques du Canada (BDTC) contient quelques 500 000 entrées, dont plus des deux tiers se rapportent à des toponymes (noms de lieux et d'entités géographiques) officiels et approuvés par le Comité permanent canadien des noms géographiques (CPCNG). Cette base de données est gérée par le logiciel ORACLE sous un système d'exploitation SOLARIS exploité par Ressources naturelles Canada. C'est la principale source d'information nationale à consulter pour connaître les appellations officielles aux fins de l'élaboration des cartes, de la production des répertoires toponymiques, de la navigation sur le Web et de l'utilisation des autres systèmes numériques à référence spatiale. Capable de contenir plus de 30 attributs pour un même nom, la base de données est mise à jour quotidiennement. La Base de données toponymiques du Canada (BDTC) est la banque de données des noms géographiques qui fait autorité au Canada. Elle est gérée par la Section des noms géographiques du Centre d'information topographique, à Géomatique Canada, Ressources naturelles Canada. Elle vise à emmagasiner les noms qui ont été approuvés par le Comité permanent canadien des noms géographiques (CPCNG) et à diffuser ces données qui font autorité aux utilisateurs du gouvernement et du public. La désignation des entités géographiques du Canada relève maintenant de la compétence de chaque province et territoire, sauf lorsque les entités se trouvent sur des terres fédérales, comme des réserves indiennes et des parcs nationaux. Les renseignements relatifs aux toponymes adoptés, modifiés ou annulés sont communiqués au Secrétariat du CPCNG, qui adapte la BDTC et les copies de travail des cartes du Système national de référence cartographique (SNRC) en fonction des décisions prises. L'ancêtre de la BDTC a été créée en 1978 sous le nom de Base nationale de données toponymiques, pour remplacer le fichier manuel que l'on tenait à jour depuis la création de la Commission de géographie du Canada, en 1897. Elle devait permettre d'accélérer et de rendre plus efficace la production des répertoires et des listes toponymiques du SNRC. En 1987, on l'a convertie en une base de données relationnelles qui est aujourd'hui gérée par le logiciel ORACLE (version 7.1.4) et tourne sur un SPARC 10 doté du système d'exploitation SOLARIS 2.3. On utilise le jeu de caractères ISO 8859 afin de reproduire les accents dans les noms géographiques de langue française. Dans la BDTC, les signes diacritiques et les caractères syllabiques employés dans l'écriture des toponymes autochtones, qui débordent les capacités de la plupart des systèmes informatiques actuels, sont représentés par des substitutions numériques. Après que des normes internationales auront été approuvées et mises en oeuvre, les enregistrements de la BDTC seront modifiés en conséquence. La BDTC renferme actuellement plus de 500 000 entrées toponymiques. Environ 14 p. 100 de ces entrées concernent des lieux habités / régions administratives, 63 p. 100 des étendues d'eau et 23 p. 100 diverses entités naturelles telles que des montagnes et des péninsules. Chaque entrée contient un identificateur, des codes indiquant le statut du nom, le type d'entité et la région ou le territoire dans lequel se trouve le lieu habité ou l'entité, ainsi que plusieurs champs de lieu. Dans certains cas, elle donne également de l'information sur l'origine du toponyme. Près de 67 p. 100 des entrées de la BDTC se rapportent à des noms géographiques officiels, c'est-à-dire approuvés par le CPCNG. Les autres sont des toponymes non officiels; il peut s'agir de variantes ou d'autres noms utilisés localement, ou encore de noms qui ont déjà été officiels mais qui ont changé de statut. Les entrées de la BDTC se répartissent ainsi par province ou territoire :
La BDTC couvre un large éventail d'entités géographiques. Chaque entrée contient un code de générique qui indique le type d'entité dont il s'agit. On emploie actuellement plus de 1000 différents codes de générique. Ce code nous permet de grouper les entrées en un certain nombre de catégories prédéterminées : agglomérations rurales non constituées, entités littorales élevées, entités de glace et de neige, etc. Ces catégories ont récemment fait l'objet d' un remaniement. On distingue désormais 38 classes d'entités (dont 22 concernent les entités physiques) pour la diffusion des données et la production des répertoires. La position géographique d'une entité est indiquée dans la BDTC au moyen de plusieurs champs. Pour la plupart des types d'entités, on a les coordonnées géographiques approximatives du centre de l'entité. Dans le cas des cours d'eau, elle donne les coordonnées de l'embouchure et comprend de plus en plus souvent celles de la source. La carte du Système national de référence cartographique (SNRC) sur laquelle les coordonnées ont été prises est maintenue dans un champ de données et certaines entrées présentent le numéro de référence des autres cartes du SNRC sur lesquelles l'entité est représentée. Les fichiers toponymiques officiels contiennent le nom d'au moins une unité géographique ou administrative dans laquelle se trouve l'entité géographique; il peut s'agir d'un district, d'un comté géographique, d'une section-canton-rang, etc., selon la province ou le territoire. Dans un grand nombre de cas, un champ descriptif de lieu expose brièvement, sous forme narrative, la situation géographique de l'entité ou du lieu, en la situant par rapport à un élément plus important par sa taille. Les coordonnées géographiques mémorisées dans la BDTC sont fournies par l'organisme toponymique de chacune des autorités compétentes et sont habituellement tirées d'une carte du SNRC à 1/50 000. De nouveaux champs indiquant le système de référence de la carte d'où proviennent les coordonnées ont été inclus à la BDTC. Bien que dans quelques entrées toponymiques, les coordonnées sont indiquées à la seconde près, les valeurs pour la majorité des entrées indiquent '00', n'étant pas encore déterminées à ce niveau de précision. Cependant, comme les utilisateurs réclament des coordonnées de plus en plus précises, notamment pour les besoins des systèmes d'information géographique, des améliorations à cet égard sont actuellement apportées aux entrées de plusieurs régions (par exemple, le chiffre des secondes est maintenant disponible pour toutes les entrées du Manitoba). Voici une courte description de la plupart des champs de données employés dans la BDTC :
Fichiers satellites et bases de données secondaires En plus des types d'entrées et des champs décrits ci-dessus, la BDTC contient un certain nombre de fichiers satellites qui renferment de l'information complémentaire sur les toponymes et les cartes géographiques.
Tout comme la base de données de production du CPCNG, it est nécessaire de tenir à jour certaines bases de données auxiliaires qui servent à des usages particuliers.
Mise à jour des fichiers dans un environnement numérique Plusieurs des organismes provinciaux et territoriaux de qui la Section des noms géographiques obtient les données de la BDTC se servent de systèmes numériques pour gérer leurs données toponymiques. Les entrées de la BDTC pertinentes à leur région peuvent servir de point de départ à tout organisme qui désire entreprendre la numérisation de sa base de données. Par la suite, le membre du CPCNG tiendra le Secrétariat du CPCNG au courant des décisions de l'organisme toponymique et lui enverra des mises à jour à intégrer dans la BDTC. Bien que la mise à jour des entrées se soit effectuée jusqu'à maintenant par transmission de documents imprimés, cette opération commence maintenant à se faire par voie électronique, en utilisant des disquettes ou des bandes magnétiques, et par transfert de données ftp à l'aide de programmes ou scripts de téléchargement. Par ailleurs, comme l'environnement informatique diffère d'une province à l'autre, le téléchargement des données dans la BDTC exige une procédure distincte pour chaque organisme; plusieurs procédures en sont à l'étape du développement. La Section des noms géographiques doit fournir une liste à jour des toponymes pour chacune des cartes à 1/50 000 ou à 1/250 000 que produit ou révise le Centre d'information topographique. Jusqu'à 500 listes et fonds de carte toponymiques sont produites chaque année à partir des fiches de la BDTC; chaque liste toponymique doit être retouchée manuellement afin de représenter précisément les toponymes devant apparaître sur une carte spécifique. Les cartographes qui révisent des données cartographiques de la Base nationale de données topographiques (BNDT) au moyen de systèmes numériques capables de manipuler du texte, reçoivent les listes toponymiques sur disquette. L'intégration des enregistrements toponymiques de la BDTC à des données cartographiques numériques en est présentement aux toutes premières étapes. Pour plusieurs milliers de coupures de carte à 1/50 000, les toponymes figurant sur les feuilles les plus récentes ont été chargés tels quels dans la BNDT. Les recherches se poursuivent en vue d'établir un processus pour synchroniser la mise à jour de cette couche de données toponymiques avec celle de la BDTC. De plus, au nombre des futurs développements de la BDTC figurera sans aucun doute la recherche de moyens pour représenter graphiquement les limites d'une entité dans la BDTC. Liaisons avec d'autres bases de données La BDTC se rapporte essentiellement aux noms géographiques, et chaque entrée toponymique porte un code qui lui est exclusif. Ces entrées géoréférencées constituent un précieux outil de recherche lorsqu'elles sont reliées à d'autres bases de données fédérales et provinciales. Un autre projet est en cours pour faire correspondre les fiches de la BDTC aux fiches toponymiques de Statistique Canada. Un lien pourra ainsi être établi entre les noms de lieux officialisés par le CPCNG et les données démographiques, et peut-être aussi les codes postaux. Le gouvernement du Canada se sert actuellement de la BDTC comme source de référence autorisée des toponymes utilisés dans les rapports sur les incidences environnementales que la loi l'oblige à produire. On envisage actuellement d'importer régulièrement dans la BDTC des fichiers de la base de données sur les entités sous-marines que gère le Service hydrographique du Canada. Tel qu'il a été mentionné, nous sommes en voie de mettre en relation la nomenclature de la BDTC avec les fichiers cartographiques de la Base nationale de données topographiques. Par ailleurs, à Ressources naturelles Canada, on s'emploie à améliorer les liens entre les diverses bases de données du Ministère et, dans un contexte plus large, on contribue à l'édification de l'Infrastructure canadienne des données géospatiales. Les noms géographiques sont des composantes fondamentales de ces initiatives. Diffusion à grande échelle des données de la BDTC Vient d'être réalisé un objectif à long terme du CPCNG : la diffusion au public, par voie électronique, des fiches de la BDTC. Depuis août 1994, les personnes ayant accès au réseau Internet peuvent interroger la base de données et obtenir des renseignements sur les noms géographiques officiels, sur le CPCNG et sur ses publications, et sur la façon de commander des données de la BDTC. On peut acheter des données de la BDTC; les clients peuvent commander un produit personnalisé, en choisissant les champs, les régions et les formats qui les intéressent, ou encore opter pour des produits plus standards dérivés de la BDTC. Les demandes de données limitées à une province ou à un territoire sont normalement transmises, dans un premier temps, à l'organisme provincial ou territorial compétent. Pour en savoir plus sur la BDTC, sur la façon d'obtenir des données toponymiques ou sur les noms géographiques du Canada en général, vous êtes prié de communiquer avec :
Noms géographiques 1. Le texte suivant constitue une mise à jour de l'article
publié en anglais dans Canoma, vol. 20, no 1, juillet 1994 et en
français dans Canoma, vol. 21, no 1, juillet 1995. Il a été
présenté à la septième Conférence des Nations Unies sur
la normalisation des noms géographiques comme document
E/CONF.91/L.33.
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