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Profession : Superviseure des services techniques, gérante de la serre et de la pépinière
Lieu de naissance : Montréal, Québec
Éducation/formation : Université du Nouveau-Brunswick et Collège des technologies forestières des Maritimes (anciennement l'École des gardes-forestiers des Maritimes)
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Quel est votre trait de caractère prédominant : Mon sens de l'équité et mes yeux verts. Quand mes yeux deviennent verts, c'est qu'il y a de l'orage dans l'air. |
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Laurie Yeates
Service canadien des forêts
Fredericton, Nouveau Brunswick
Blogue de Laurie
Jour 5 –
Entreposage des semis
Les mois d’octobre et de novembre représentent le temps de l’année où le personnel des serres se prépare pour l’hiver. Les semis d’un an, cultivés au cours de l’année, sont entreposés en chambre de congélation. Nous testons les semis pour vérifier s’ils sont prêts à être entreposés dans un congélateur à une température constante de –3 ºC. Nous avons fait des essais de résistance au froid tout au long de l’automne, pour savoir si les semis pouvaient endurer des froids intenses. Pour ce faire, nous avons prélevé des échantillons de bourgeons terminaux et les avons congelés à –15 ºC. Si les parois intérieures des cellules ne se brisaient pas pour se vider de leur contenu lors des prises de mesures, c’est qu’elles étaient en mesure de résister au froid. Nous comptons et emballons alors les semis dans d’épais sacs de plastique, pour les ranger ensuite, par espèce, dans des boîtes de carton.
Nous coupons l’eau d’ irrigation à l’extérieur et vidons les tuyaux. Le matériel est hivérisé et la pelle à neige est installée sur le tracteur, en prévision de l’hiver. Nous taillons les haies et couvrons les semis pour leur repos hivernal. Pour nous, l’hiver idéal est celui où tous les arbres sont couverts d’une épaisse couche de neige, laquelle agit comme une couverture isolante, empêchant le gel et le dégel. Un hiver n’offrant aucune couverture de neige et qui subit un dégel en milieu de saison peut provoquer la perte de nombreux arbres. La masse racineuse est toujours gelée, alors que les bourgeons terminaux dégèlent et tentent de pousser; nous assistons alors à ce que nous appelons la destruction par l’hiver. Le rythme de travail dans les serres est plus lent l’hiver, car nous ne les chauffons pas et qu’il ne s’y produit aucune culture. Les serres sont nettoyées et l’entretien du matériel devient notre priorité.
La neige arrive habituellement après novembre et les tempêtes se succèdent. Si une accumulation de plus de dix centimètres de neige est prévue, nous allumons notre appareil de fonte de la neige. Cet appareil à la fine pointe de la technologie fait fondre la neige dans les caniveaux. Il s’agit d’une méthode coûteuse, mais nous devons protéger des années d’importants efforts de recherche investis dans nos serres.
Une fois l’hiver terminé et alors que la neige commence à fondre, le processus complet recommence.
Le travail dans les serres de recherche du Service canadien des forêts est le poste idéal au sein du Ministère. J’adore mon travail! Mais il a ses inconvénients. Quand arrivent les tempêtes les plus froides de l’hiver, je sais que je devrai me déplacer pour répondre à une urgence. L’an dernier, il y a eu une urgence le jour de Noël. En outre, il faut tenir des registres détaillés sur plus de 40 projets en cours.
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