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Divulgation proactive Version imprimable ![]() ![]() | ![]() | ![]() Datation au carbone 14 L'étude conjointe Le laboratoire de datation radio carbone de la Commission géologique du Canada a cessé ses opérations à la fin de 2005. Ce site sera maintenu afin de fournir l'information sur les échantillons datés au cours des 45 années de fonctionnement de ce laboratoire de la CGC.
Le laboratoire de datation au carbone radioactif de la CGC a participé à un programme conçu pour étudier en profondeur tous les aspects de la datation (Scott et al., 1990). En 1986, l'université de Glasgow a entrepris une étude triennale sous la direction du Dr E.M. Scott. Les quatre principaux objectifs de cette étude étaient les suivants :
Cette étude a été exécutée en trois étapes afin d'évaluer systématiquement les diverses facettes de la technique de datation au 14C. La figure ci-dessous (figure 8; Scott et al., voir ci-haut), qui présentent les données recueillies lors des trois étapes, permettent de comparer le laboratoire de la CGC et les autres laboratoires du monde entier.
L'encadré du laboratoire de la GSC, à gauche de l'axe des Y, indique un biais négatif inférieur à 20 années. Par conséquent, il se peut que les datations réalisées par la CGC indiquent des âges légèrement plus jeunes que l'âge véritable de l'échantillon. L'infime intervalle de confiance témoigne de la haute précision des résultats obtenus au laboratoire de la CGC. L'étape 1 a été conçue pour étudier les variations des diverses techniques de mesures (compteur proportionnel à gaz, compteur à scintillateur liquide et spectrométrie de masse par accélération). Les échantillons n'ont subi aucun traitement au laboratoire. Par conséquent, seuls ont été datés les échantillons de carbonate de calcium du compteur proportionnel à gaz et des laboratoires utilisant la spectrométrie de masse par accélération, ou le benzène obtenu par les laboratoires faisant usage d'un compteur à scintillateur liquide.
L'étape 2 avait pour but d'examiner les effets des diverses techniques de traitement employées par les laboratoires sur les différents matériaux échantillonnés (carbonate algaire pré-traité, cellulose de bois et acide humique). Au laboratoire de la CGC, les chercheurs ont choisi le carbonate algaire et la cellulose de bois pour tester respectivement la digestion acide et les techniques de combustion. Avant d'envoyer les aliquotes aux laboratoires participants, les échantillons ont été l'objet d'un pré-traitement à Glasgow. Le pré-traitement du carbonate et de la cellulose de bois a été exécuté de la manière suivante :
L'étape 3 avait comme objectif l'étude des effets d'un traitement complet au laboratoire sur la datation d'échantillons naturels de bois, de coquilles et de tourbe. Au cours de cette étape, le laboratoire de la CGC a daté tous les types de matériaux disponibles, comme le bois, la tourbe et les coquilles, ainsi que les sédiments marins. À l'exception des échantillons de sédiments marins et de coquilles (GSC-4666), les préparations de gaz ont toutes été mesurées dans les compteurs de 2 et de 5 L, parce que le gaz s'est échappé du cylindre avant le recomptage.
Toutes les données de l'étude sont présentées sommairement dans un tableau. Pour chaque étape, les chiffres indiquent que les datations exécutées par la CGC supportent très favorablement la comparaison avec les datations attendues (voir tableau en continu). Lors des étapes 1 et 2, le laboratoire de la CGC avait tendance à déterminer des âges légèrement plus jeunes que les âges attendus. Par contre, au cours de l'étape 3, alors que chaque laboratoire a réalisé le traitement complet sur des échantillons naturels, les datations de la CGC se sont révélées excellentes.
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