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Divulgation proactive Version imprimable ![]() ![]() | ![]() | ![]() Études sur les dunes de sable et le changement climatique Impacts de la sécheresse
De tout temps, la sécheresse a été le problème d'ordre climatique le plus préoccupant dans les Prairies. Dès lors, toute évaluation des effets du changement climatique sur les Prairies doit passer par des études sur les impacts éventuels des futurs épisodes de sécheresse. Il faut y inclure les variations de la distribution des conditions arides au cours des sécheresses, l'impact potentiel de la sécheresse sur le paysage des Prairies ainsi que des projections du changement climatique obtenues au moyen de diverses simulations sur ordinateur connues sous le nom de « modèles de circulation générale ». L'épisode de sécheresse de 1987-1988 Le climat dans le sud des Prairies n'est pas semi-aride comme on le croit habituellement; il se situe en moyenne entre des conditions humides à sub-humides. La zone sub-humide est presque entièrement contenue dans le triangle de Palliser, que le capitaine John Palliser a définie dans les années 1850 comme étant la région la plus sèche des Prairies. Les sols tchernozémiques bruns qui caractérisent une bonne partie des Prairies méridionales s'y trouvent presque entièrement (figure à droite). Au cours des épisodes de sécheresse, comme ceux de 1987 et de 1988, les Prairies méridionales sont dominées en grande partie par des conditions semi-arides. La sécheresse est associée à un réchauffement des températures et à une diminution des précipitations, d'où une réduction des apports d'humidité. Ainsi, même si le climat moyen des Prairies méridionales est sub-humide, les sécheresses créent des conditions extrêmes qui sont nettement semi-arides. Ces conditions extrêmes récurrentes exigent une bonne adaptation de la flore, de la faune et des gens de la région à des conditions semi-arides. Source: Les effets de la sécheresse sur les dunes de sable Une augmentation de l'aridité causée par une longue période de sécheresse ou un réchauffement climatique pourrait intensifier l'activité dunaire dans le sud des Prairies. Dans les zones dominées par des conditions semi-arides, elle se traduirait probablement par une augmentation de la déflation, une réactivation des dunes stabilisées et la fusion de dunes présentement actives pour créer des étendues de sable nu presque continues dans certaines zones. Les dunes stabilisées seraient également plus sensibles aux perturbations. Des pratiques de gestion diligentes, qui comporteraient notamment une modification des intensités de pacage, ainsi que des activités d'aménagement du territoire seraient probablement nécessaires pour contenir l'érosion de ces zones sablonneuses sensibles. Source: Scénarios de changement climatique En dehors de l'Arctique, on prévoit que c'est dans les provinces des Prairies que les hausses de température seraient les plus marquées dans l'éventualité d'un doublement des concentrations de CO2. Les modèles de circulation générale prévoient une augmentation des températures à chaque saison dans le sud des Prairies (figure à droite). Ils prévoient également une augmentation des précipitations en hiver et au printemps, mais une diminution générale des précipitations l'été et l'automne. Ces variations pourraient entraîner une augmentation des taux d'évaporation et une diminution de l'humidité des sols. L'analyse des risques de sécheresse indique également que la fréquence des épisodes de sécheresse pourrait augmenter considérablement. Cependant, un refroidissement des températures pourrait également s'accompagner d'un accroissement des taux d'humidité. Ces changements pourraient avoir des effets sensibles dans les zones de sols dunaires, entraînant notamment une diminution du couvert végétal et une augmentation de l'érosion éolienne pendant les sécheresses, une variabilité accrue des niveaux de la nappe phréatique peu profonde et une augmentation de l'érosion hydrique durant les périodes humides. Les modèles climatiques ne fournissent que des projections de scénarios climatiques possibles. Aussi est-il important d'utiliser les données de l'observation afin de déterminer les effets réels des changements climatiques qui-se sont produits par le passé ou ailleurs. On pourra considérer, par exemple, les effets de la sécheresse des années 1930 et les impacts observés avant l'établissement des Européens. Il est ainsi possible d'établir des repères ou « seuils » qui aideront à déterminer l'importance des impacts potentiels du changement climatique futur. Source:
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