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Divulgation proactive Version imprimable ![]() ![]() | ![]() | ![]() EXTECH: Science et technologie de l'exploration Retombées et Contributions
La première région qui a été choisie dans le cadre du projet EXTECH l'a été pour un certain nombre de raisons. D'un point de vue socio-économique, elle correspond à un district de métaux de base très productif, dont la découverte de nouvelles réserves revêt un caractère d'urgence afin d'éviter la fermeture de mines et la perte d'emploi qui en résulterait. D'un point de vue scientifique, elle possède la bonne association abondance d'affleurements, stratigraphie glaciaire complexe et indices minéralisés bien documentés pour les études multidisciplinaires prévues. Sur le plan opérationnel, le projet bénéficiera des excellentes relations de travail existant déjà au sein de la Commission géologique du Canada, de la Direction des services géologiques du Manitoba et des sociétés d'exploration oeuvrant dans la région. À bien des égards, il s'agissait d'un projet pilote possédant à la fois des points forts et des points faibles. Le projet était fortement multidisciplinaire et a bénéficié d'un fort degré d'intégration dans la planification et l'exécution des travaux de recherche. Grâce à l'intégration étroite des efforts des commissions géologiques des gouvernements fédéral et provincial, chaque partie a apporté ses compétences spécifiques pour régler les problèmes. Bien que le projet EXTECH-I n'ait pas réussi à pleinement intégrer toutes les composantes, un Système d'information géographique (SIG) a été érigé et on a fait une analyse spatiale de la plupart des données. Ce document apporte de nombreux et nouveaux éclaircissements des problèmes, ce qui devrait faire naître de nouvelles manières d'aborder l'exploration des sulfures massifs et contribuer à la découverte de nouvelles ressources. Un certain nombre de retombées du projet EXTECH-1 est présenté ci-dessous:
Avec ses 24 gîtes de plus d'un 1 million de tonnes, dont le gîte supergéant Brunswick no 12 actuellement en production, le camp minier de Bathurst (CMB) est l'un des plus importants camps miniers du Canada. En 1996, ce camp contenait 65, 40 et 34 % respectivement des réserves canadiennes de plomb, zinc et argent. Actuellement, la valeur de la production dépasse les 600 millions de dollars par an et représente 70 % de la production totale de minéraux du Nouveau-Brunswick. Environ 2300 personnes travaillent directement dans le secteur minier au Camp minier de Bathurst. Le projet EXTECH-II y a été mis en oeuvre en 1994 parce qu'on s'est rendu compte que sans la découverte de nouvelles réserves de minerai, la production allait commencer à diminuer au camp dans les sept ans et, par voie de conséquence, la principale source de l'activité économique du nord-est du Nouveau-Brunswick allait péricliter. Le projet, qui est maintenant terminé, a été effectué dans le cadre d'un partenariat avec le secteur privé, les universités, le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick, la Commission géologique des États-Unis ainsi qu'avec plusieurs divisions de la Commission géologique du Canada. Les résultats ont été rendus publics tout au long de l'exécution du projet dans une série d'articles, de publications de rapports publics, de conversations, d'ateliers et de visites de terrain. Une monographie de géologie économique incluant des articles et des contributions, intitulé Gîtes de sulfures massifs du Camp minier de Bathurst et du nord du Maine (Massive sulfide deposits of the Bathurst Mining Camp and Northern Maine), dont la révision par W.D. Goodfellow, S.R. McCutcheon et J. Peter est presque terminée, devrait paraître en 2001. Une tierce partie a été mandatée par le chercheur principal de la Commission géologique du Canada pour mener une étude d'impact du projet EXTECH-II. Comme ce fut le cas pour le projet EXTECH-I, de par ses contributions à la connaissance géoscientifique du Camp minier de Bathurst, le projet EXTECH-II a, de toute évidence, conduit à l'exécution d'autres travaux d'exploration et a contribué à axer ceux-ci sur des cibles potentiellement intéressantes. L'étude d'impact a permis de constater, entre autres, que le projet avait été géré de main de maître et qu'il injectait chaque année un supplément de trois millions de dollars de plus que ce que l'on pouvait s'attendre normalement pour la réalisation de travaux d'exploration. Parmi les autres résultats signalés antérieurement et les leçons que l'on a dégagées de ce projet, mentionnons entre autres :
De nombreuses leçons de gestion tirées de la mise en oeuvre du projet EXTECH-II ont été appliquées aux projets EXTECH-III et IV ainsi qu'à d'autres projets de la CGC.
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