Deux nouvelles activités scientifiques sont en cours. Les travaux au puits principal ont cessé depuis les deux derniers jours afin d'assurer que les meilleures images possibles soient saisies dans le cadre du levé par tomographie d'un puits à l'autre qui a été entrepris le 24. Pour cette expérience, un camion est stationné sur chacun des deux puits d'observation. Un chapelet d'instruments est abaissé dans chacun des trous et des signaux sismiques émis depuis l'un des puits sont enregistrés par des récepteurs dans l'autre puits. Les retards de propagation des signaux sont utilisés pour construire une image tridimensionnelle de l'ensemble sédimentaire séparant les deux puits d'observation, soit de le même volume que traverse le puits principal. Ces travaux ont pris fin à 15 h 30 hier, et on a immédiatement entrepris les préparatifs du déploiement dans le puits principal d'un nouvel outil (le testeur dynamique modulaire de formation (TDM)) conçu spécifiquement pour le programme Mallik.

Un des camions utilisés pour la tomographie d'un puits à l'autre en position au-dessus du Mallik 4L-38.

Cet outil permet d'isoler un segment du puits d'une longueur d'un demi mètre pour y "fondre" les hydrates de gaz avoisinants puis de recueillir des échantillons de gaz et d'eau en plus de mesurer les changements de pression et les débits. On a retenu six zones riches en hydrates de gaz représentatives d'une gamme de types de sédiments à soumettre au mini test de production au moyen du TDM. En chacun de ces six intervalles, le tubage sera perforé sur une longueur de 0,5 m afin d'accéder aux sédiments et aux hydrates de gaz. Ce soir, on a perforé avec succès le tubage à la hauteur du premier intervalle.

Des scientifiques du projets examinent de près des données géophysiques (étalées sur la table de billard) afin de choisir les meilleurs intervalles à soumettre aux tests de production. Scott Dallimore, chef de projet scientifique à la CGC est à gauche.