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Bilinguisme français-anglais, 1996

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Résumé

En 1996, 67 % de la population du pays pouvait soutenir une conversation en anglais seulement, 14 % pouvait soutenir une conversation en français seulement, et 17 % dans les deux langues. Environ 2 % des personnes recensées avaient déclaré ne connaître ni l'une ni l'autre des deux langues officielles. Cette carte montre le pourcentage de la population canadienne qui pouvait mener une conversation dans les deux langues officielles, l'anglais et le français.

Le bilinguisme français-anglais a connu une progression marquée au Canada entre 1951 et 1996. Au cours de cette période, le nombre de Canadiens bilingues a plus que doublé, passant de 1,7 à 4,8 millions, alors que leur proportion au sein de la population a augmenté de 12 % à 17 % (la figure 1 ci-dessous).

Graphique linéaire montrant la variation en pourcentage de la population bilingue (français-anglais), Québec et Canada, 1951 à 1996[D]
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Figure 1 : Variation en pourcentage de la population bilingue (français-anglais), Québec et Canada, 1951 à 1996

En 1996, on enregistrait les taux de bilinguisme français-anglais les plus élevés au Québec (38 %) et au Nouveau-Brunswick (33 %), ces taux étant nettement inférieurs au taux national (17 %) dans les autres provinces et territoires (la figure 2 ci-dessous).

Diagramme à barres montrant la population bilingue (français-anglais), provinces et territoires, 1996[D]
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Figure 2 : Population bilingue (français-anglais), provinces et territoires, 1996

Le taux de bilinguisme a toutefois progressé presque partout au pays au cours des cinq ans précédant le recensement. Entre 1991 et 1996, la proportion de la population s’étant déclarée bilingue a augmenté dans toutes les provinces et dans les territoires, sauf en Saskatchewan où elle est restée constante.

La majorité des bilingues vivent au Québec, en Ontario, en Colombie-Britannique et au Nouveau-Brunswick. En 1996, ces quatre provinces comptaient quelque 90 % de toutes les personnes bilingues du Canada. Plus de la moitié de ces personnes (55 %) vivaient au Québec, où on observait la concentration la plus élevée dans la région métropolitaine de Montréal. En Ontario et au Nouveau-Brunswick, c’est surtout dans les municipalités voisines du Québec qu’on relève de fortes proportions de bilingues, la proximité des deux groupes de langue officielle étant la principale raison de haut taux de bilinguisme observé dans ces régions. En Colombie-Britannique, plus de la moitié des bilingues vivaient dans la région métropolitaine de Vancouver.

Quatre francophones sur dix sont bilingues1

Dans l'ensemble du pays, le taux de bilinguisme des francophones atteignait 41 %, un taux presque cinq fois plus élevé que celui des anglophones (9 %). Le taux de bilinguisme des francophones vivant à l'extérieur du Québec (84 %) présentait une différence encore plus marquée avec celui des anglophones (7 %). À l'opposé, le taux de bilinguisme des anglophones vivant au Québec (62 %) était près de deux fois plus élevé que celui des francophones de cette province (34 %).

Le taux de bilinguisme varie considérablement selon le groupe d'âge chez les francophones et les anglophones. La façon dont les deux groupes linguistiques font l'apprentissage de la langue seconde explique la différence observée.

Pour les francophones du Québec, le marché de l'emploi joue un rôle déterminant dans l'apprentissage de l'anglais à titre de langue seconde. En conséquence, le taux de bilinguisme atteignait un sommet (48 %) chez les personnes âgées de 20 à 24 ans qui sont déjà très actives sur le marché du travail. Le taux demeurait élevé dans les groupes d'âge subséquents.

En ce qui a trait aux anglophones des autres provinces et territoires, l'école représente le principal lieu d'apprentissage du français langue seconde. Pour cette raison, le groupe d'âge des 15 à 19 ans, âges correspondant aux années de fréquentation de l'école secondaire, affichait le taux de bilinguisme le plus élevé, soit 16 %. Le taux de bilinguisme était plus faible au sein des groupes d'âge plus élevé, étant donné que les programmes d'immersion en français étaient moins populaires ou encore inexistants durant leurs années de fréquentation scolaire.

Le taux de bilinguisme des personnes dont la langue maternelle n'était ni le français ni l'anglais est demeuré stable de 1991 à 1996. Près de 47 % des allophones qui vivaient au Québec en 1996 étaient bilingues, un taux près de neuf fois plus élevé que celui des allophones qui vivaient dans les autres provinces et territoires.

Environ 69 % des allophones du Québec pouvaient parler français en 1996. Il s'agit d'une proportion légèrement supérieure à celle des allophones qui étaient en mesure de parler anglais (66 %). Cela représente un changement important par rapport à 1971, alors que 47% des allophones pouvaient parler français et 69 % étaient en mesure de parler anglais. À l'extérieur du Québec, en 1996, 90 % des allophones pouvaient parler l'anglais et 5 %, le français.

1Source : Le Quotidien, Statistique Canada, Le mardi 2 décembre 1997.

La majeure partie du texte pour les Langues offcielles a été tirée de :

Marmen, Louise et Jean-Pierre Corbeil. Les langues au Canada : Recensement de 1996. Ottawa, Patrimoine canadien et Statistique Canada, 1999. Numéro du catalogue: CH3-2-8/1999.

Pour interpréter cette carte correctement, consulter le texte de Notes sur les données et les cartes.

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Pour en savoir plus :

 
Date de modification : 2006-09-19 Haut de la page Avis importants