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Zone anti-ralenti – Édition 2002 l'été
Test … 1, 2, 3« Pourriez-vous fermer votre moteur, s.v.p. » Voilà une phrase que l'on entend de plus en plus – et qui a de l'effet – dans deux villes canadiennes qui ont décidé de passer à l'action pour mettre fin à la marche au ralenti inutile. Mississauga Dans le présent bulletin électronique et ceux qui seront publiés par la suite, vous pourrez suivre la courbe des progrès réalisés à Mississauga et dans le Grand Sudbury et prendre connaissance des campagnes menées dans d'autres collectivités contre la marche au ralenti. Revenez souvent sur le site Action contre la marche au ralenti pour consulter les prochains bulletins d'information. Entrez ici! Vous trouverez tout ce qu'il vous faut pour prendre des mesures contre la marche au ralenti inutile des véhiculesDe plus en plus, les Canadiens sont conscients que le problème de la marche au ralenti des véhicules peut être réglé assez facilement au niveau local – par un simple tour de clé. Les Canadiens découvrent aussi que l'information et les outils dont ils ont besoin pour réduire la marche au ralenti sont à portée de la main, sur le site Action contre la marche au ralenti, le premier site Web canadien du genre. Une campagne anti-ralenti dans votre collectivité n'est pas la mer à boire et ne coûte pas les yeux de la tête. Toute l'information et les outils dont vous avez besoin vous sont offerts gratuitement sur le site. La trousse comprend, entre autres, des fiches de renseignements, des illustrations graphiques et d'autre matériel prêt à l'emploi que vous pouvez télécharger et qui vous feront épargner temps et argent. Voyez ce que contient la trousse Prêcher par l'exempleLe Gouvernement du Canada lance sa campagne contre la marche au ralenti des moteurs« Wo les moteurs! », tel est le message que les fonctionnaires fédéraux ont entendu durant toute la semaine qu'a duré le lancement de la campagne contre la marche au ralenti, dont la promotion est assurée par deux ministères. Herb Dhaliwal, ministre des Ressources naturelles du Canada, ainsi que le ministre d'Environnement Canada, David Anderson, ont demandé au personnel de leurs ministères de prêcher par l'exemple durant la Semaine de l'environnement au mois de juin. « L'élimination de la marche au ralenti inutile des moteurs constitue un moyen sans frais de s'attaquer aux problèmes environnementaux », a expliqué le ministre Dhaliwal. « Il suffit simplement de tourner la clé. Les progrès réalisés en améliorant des «choses simples» ouvriront la porte à des changements plus fondamentaux nécessaires pour contrer le changement climatique à l'avenir. » « La marche au ralenti inutile des moteurs représente un gaspillage incroyable de carburant et d'argent, renchérit le ministre Anderson, et de surcroît, c'est une source d'émissions de gaz à effet de serre dont on peut volontiers se passer. »
Herb Dhaliwal, ministre des Ressources naturelles du Canada, et RNChat, la mascotte du ministère, encouragent l'employé Louis Brzozowski à arrêter le moteur de son véhicule et à se renseigner sur les avantages liés à la réduction du temps de marche au ralenti.
Deux campagnes communautaires contre la marche au ralentiVoici un aperçu de ce que font Mississauga et le Grand Sudbury – qui sont toutes deux à mi-chemin dans leur campagne – pour réduire la marche au ralenti inutile, et quelques-uns des bons résultats qui se manifestent déjà! Le saviez-vous?Vous pouvez calculer la quantité d'émissions de gaz à effet de serre que votre communauté évitera de relâcher dans l'atmosphère en réduisant la marche au ralenti inutile. Essayez la Calculatrice de CO2 dans la Trousse anti-ralenti du site Web Action contre la marche au ralenti. À partir de l'information et des outils qu'elles ont trouvés sur le site Action contre la marche au ralenti, les villes de Mississauga et du Grand Sudbury ont élaboré une stratégie basée sur les besoins et les circonstances qui leur sont propres. Ces stratégies ont bien des points en commun, mais aussi beaucoup de « couleur locale ». Les plans d'action locauxLes deux villes ont intégré la campagne anti-ralenti à leur plan d'action environnemental local afin de concerter les efforts visant à réduire la marche au ralenti et dans leur plan directeur plus général visant à améliorer l'environnement et le sort des collectivités. Plan d'action local de MississaugaÀ Mississauga, le comité consultatif de la qualité de l'air a vu dans la campagne anti-ralenti une excellente initiative pour améliorer la qualité de l'air. Établi en 1998, ce comité comprend des membres du personnel des quatre plus importants services de la ville et du ministère de la Santé de la région de Peel, ainsi que des conseillers municipaux et de la coordonnatrice des affaires environnementales de la ville de Mississauga. Le mandat du comité consiste à recommander des stratégies à long terme et à court terme pour améliorer la qualité de l'air en réduisant les émissions de gaz qui contribuent à l'effet de serre et au smog, et en suscitant l'appui de la collectivité à l'égard des mesures écologiques. Le comité de la qualité de l'air, et en particulier sa présidente, Brenda Sakauye, qui est la coordonnatrice des affaires environnementales, a été le fer de lance de nombreuses initiatives de la ville en matière d'environnement, y compris de la campagne anti-ralenti. En juin 2002, le comité examinera le nouveau plan d'action local de la ville, qui prévoit faire de la campagne anti-ralenti un élément clé des mesures visant à améliorer l'environnement par des actions communautaires. LA TERRE À COEUR SUDBURYDans le Grand Sudbury, la campagne anti-ralenti est un « programme d'action rapide » du nouveau plan de EARTHCARE SUDBURY/LA TERRE À COEUR SUDBURY, un partenariat entre la ville du Grand Sudbury et 40 groupes communautaires (composés d'organismes et de citoyens) qui met actuellement la dernière main au plan d'action local visant à améliorer l'environnement de la ville. « La campagne anti-ralenti est un excellent point de départ dans la mise en œuvre de notre plan global visant à protéger l'environnement du Grand Sudbury », a déclaré le Dr David Pearson, président de LA TERRE À COEUR SUDBURY. « Notre objectif est de joindre jusqu'à 30 000 conducteurs locaux au cours de l'année que durera cette campagne. » Le maire du Grand Sudbury, Jim Gordon, abonde dans le même sens. « Il est parfaitement normal qu'on commence par demander aux conducteurs d'éviter de tourner inutilement au ralenti. Non seulement la marche au ralenti gaspille de l'essence et de l'argent, mais elle pollue l'air et contribue au changement climatique. Les conducteurs et les gens aux alentours respirent les émanations polluantes de véhicules qui ne vont nulle part. » Apprenez-en davantage au sujet de LA TERRE À COEUR SUDBURY Évaluation de la campagneLes deux villes ont intégré à leur campagne de bons outils d'évaluation, notamment des sondages et des études, pour mesurer le succès de la campagne en général et de chacune des principales initiatives qu'elle comporte. Avant le lancement de la campagne, chaque ville a mené un sondage téléphonique auprès des résidants pour connaître les attitudes et les comportements vis-à-vis de la marche au ralenti.
Lorsque la campagne sera terminée, les sondages téléphoniques seront administrés de nouveau pour vérifier les changements d'attitude et de comportement à la suite de la campagne. Comme vous le verrez plus en détail ci-dessous (voir « Interventions personnelles dans les lieux publics »), les deux villes ont reconnu l'importance des contacts personnels dans les endroits où les gens ont tendance à laisser tourner leur moteur au ralenti afin d'arriver à changer les comportements. Mississauga a ciblé les stations de GO Transit, les écoles et les lieux de « rassemblement » comme les centres sportifs et les centres communautaires, tandis que le Grand Sudbury se concentre sur les stationnements publics et ceux des écoles. Pour évaluer l'efficacité de cette approche, on effectue des observations sur le nombre de véhicules qui tournent au ralenti et sur la durée du ralenti avant et après les « interventions ». Cliquez ci-dessous pour télécharger les formulaires d'évaluation de l'efficacité des « interventions » personnelles. Sensibilisation du publicLes deux villes ont déployé beaucoup d'efforts pour informer les gens sur le problème de la marche au ralenti, à l'aide de divers outils de communication (affiches, panneaux, médias locaux, site Web). Chacune se sert des images et des graphiques téléchargeables du site Action contre la marche au ralenti, mais les thèmes et les messages sont différents. Le Grand Sudbury s'est prévalu du matériel bilingue offert sur ce site, tandis que Mississauga a créé son propre site – http://www.123turnyourkey.com
Vous trouverez ci-dessous un échantillon du matériel de sensibilisation du public mis au point par chaque ville à partir des images et des graphiques téléchargeables du site Action contre la marche au ralenti. Chaque ville s'est aussi assurée de la couverture des médias. Le maire de la ville de Mississauga, Hazel McCallion, a officiellement déclaré la ville comme étant une zone anti-ralenti lors du lancement de la campagne, au cours d'un événement média tenu en octobre 2001. Le maire Jim Gordon et d'autres chefs de file du Grand Sudbury ont aussi pris part à un événement semblable. Dans les deux villes, les médias locaux et nationaux ont largement couvert la campagne. Cliquez ci-dessous pour voir le texte des spots radio de 30 secondes diffusés dans les deux villes Initiative maison contre la marche au ralentiChaque ville a lancé un « programme maison » visant à réduire le temps de marche au ralenti des véhicules municipaux et des véhicules personnels des employés municipaux. Le saviez-vous?Si vous prévoyez organiser une rencontre publique sur la marche au ralenti inutile, vous n'aurez pas à chercher pendant des heures des arguments convaincants afin d'encourager les modifications de comportement. À partir de La trousse du site Web Action contre la marche au ralenti, vous accéderez à une présentation complète en PowerPoint®, incluant les notes d'allocution. À titre d'exemple, le Grand Sudbury a formé un partenariat avec la ville voisine de Sault Ste. Marie pour recueillir des données sur le temps de marche au ralenti des véhicules de leur parc respectif (autobus, véhicules de travail, ambulances, etc.). Lorsqu'elles auront compilé ces données, les deux villes en partageront les résultats et établiront ensuite des stratégies de lutte en conséquence. La ville de Mississauga a décidé de s'attaquer au problème sur deux fronts. Premièrement, comme le Grand Sudbury, elle étudie des moyens de réduire le temps de marche au ralenti de ses véhicules et mène à cette fin une recherche exhaustive auprès des conducteurs et des gestionnaires de son parc. Elle passe aussi en revue les « meilleures pratiques » des secteurs public et privé. Nous publierons les résultats de cette étude dans le prochain bulletin d'information. Deuxièmement, Mississauga a lancé une campagne interne de sensibilisation auprès de ses quelque 6 000 employés. De nombreuses mesures de sensibilisation ont été prises lors de cette campagne en milieu de travail. En voici quelques exemples : le directeur général de la ville a envoyé un courriel à tous les employés. Des « faits et chiffres » ont été publiés dans le réseau Intranet. On a aussi distribué des affiches et des feuillets d'information, publié des articles dans les bulletins des employés et organisé des concours. Des cartons d'information et des autocollants ont été distribués avec les chèques de paye. Le personnel affecté à la campagne a aussi communiqué personnellement avec plus de 250 employés réunis au centre municipal de Mississauga pour leur remettre un carton d'information et une vignette en vinyle (à apposer sur le pare-brise) en leur demandant de s'engager à éviter la marche au ralenti inutile. Les résultats préliminaires de l'initiative de Mississauga dans le milieu de travail municipal sont très encourageants. Parmi les 258 employés qui ont été joints personnellement, 97 p. 100 ont accepté de parler de la marche au ralenti avec le personnel de la campagne, 99 p. 100 ont pris le carton d'information et 99 p. 100 ont pris la vignette. De plus, 88 p. 100 se sont engagés à réduire la marche au ralenti et à apposer la vignette sur leur véhicule personnel. Ces résultats témoignent d'un vif intérêt à l'égard de la campagne et des mesures visant à réduire la marche au ralenti inutile. Interventions personnelles dans les lieux publicsLes deux villes ont reconnu l'importance de communiquer personnellement avec la population dans les lieux publics où les moteurs tournent souvent au ralenti pour susciter des changements de comportement. Cette constatation découle en grande partie des résultats de recherche publiés sur le site Action contre la marche au ralenti, qui prouvent que les contacts personnels et les techniques de marketing social communautaire (MSC) réussissent à modifier les comportements à cet égard. Cliquez ici pour voir les résultats du projet pilote « Turn it Off » qui a été le premier à se servir des techniques de MSC pour lutter contre la marche au ralenti.
Mississauga a ciblé des lieux publics particuliers où les gens laissent souvent tourner leur moteur au ralenti inutilement, notamment les stations de GO Transit, les stationnements municipaux et ceux des écoles, ainsi que les « points chauds » que sont les centres sportifs et les centres communautaires. Le Grand Sudbury se concentre sur les stationnements commerciaux et ceux des écoles. Stations de GO Transit à MississaugaDes études préalables à la campagne ont révélé que les stations de GO Transit étaient l'endroit par excellence pour lancer la campagne à Mississauga – on a observé que plus de 30 p. 100 des conducteurs laissaient leur moteur tourner au ralenti pendant 4,5 minutes en moyenne.
Les stations de prise en charge des passagers GO Transit étaient l'endroit idéal pour lancer la campagne de la ville de Mississauga car on a déterminé que plus de 30 p. 100 des conducteurs laissaient tourner leur moteur au ralenti pendant environ 4,5 minutes dans les différentes stations GO Transit de la ville. De gauche à droite – M. Eldred King, président de GO Transit, Mme Catherine Ray, de Ressources naturelles Canada, M. George Carlson, conseiller du quartier no 6 de Mississauga, et la mascotte de GO Transit. Le personnel de la campagne a communiqué personnellement avec près de 1 400 conducteurs dans les aires d'arrêt des huit stations de GO Transit à Mississauga. Selon les résultats préliminaires de cette initiative, 92 p. 100 des conducteurs ont accepté de parler du problème de la marche au ralenti, 91 p. 100 ont pris le carton d'information et 81 p. 100 ont pris la vignette pour la coller à leur pare-brise. GO Transit a installé en permanence des panneaux contre la marche au ralenti à ses stations de Mississauga afin d'assurer le succès futur de la campagne. Des étudiants de Mississauga contribuent à faire passer le messageQuatre étudiants en sciences de l'environnement de l'Université de Toronto à Mississauga
Les « ambassadeurs » de Mississauga dans la lutte au ralenti ont constaté que leurs interventions suscitaient de l'intérêt et des appuis. Un d'entre eux a souligné qu'un grand nombre de conducteurs ne se rendaient pas compte que la marche au ralenti était dommageable pour l'environnement. Fini le ralenti aux écoles de Sudbury et de MississaugaLe Grand Sudbury s'est donné comme objectif de faire couper leur moteur aux parents qui attendent leurs enfants à la sortie des 49 écoles de l'ancienne ville de Sudbury, afin que l'air ne soit plus pollué par des émanations inutiles d'ici la fin de juin.
Une école du Grand Sudbury, la Wanup Public School, ira même plus loin. Les membres d'une équipe de choc composée de 100 élèves « écologistes » s'emploieront à obtenir de leur famille l'engagement de ne plus tourner inutilement au ralenti. Mississauga a aussi adopté une approche globale pour les écoles. Une trousse dans laquelle on explique comment réduire la marche au ralenti inutile près des écoles et comportant du matériel de communication et des idées pour les cours a été distribuée dans toutes les écoles de la ville. Un échantillon de 19 écoles primaires a aussi reçu des panneaux d'affichage permanents et fera l'objet d'interventions personnelles de la part du personnel du projet. Visitez à nouveau le site Action contre la marche au ralenti à l'automne; nous y publierons les résultats des campagnes scolaires dans les deux villes.
Le Grand Sudbury cible les centres commerciauxAyant constaté que beaucoup de gens laissaient tourner leur moteur dans les stationnements des centres commerciaux et les stationnements publics commerciaux, le Grand Sudbury a décidé de procéder à des interventions personnelles dans ces endroits et de compléter cette démarche par l'installation de panneaux anti-ralenti. Comme ces aires de stationnement sont des propriétés privées, le personnel de la campagne a dû communiquer avec les propriétaires pour décider des endroits où seraient installés les panneaux et obtenir l'autorisation de procéder aux interventions. Jusqu'ici, le personnel de la campagne a abordé 912 conducteurs dans des stationnements d'établissements commerciaux et, selon les résultats préliminaires, un bon nombre d'entre eux ont accepté de parler du problème de la marche au ralenti (72 p. 100), de prendre un carton d'information (61 p. 100) et une vignette à coller sur leur pare-brise (60 p. 100). Un peu plus d'un cinquième (21 p. 100) des conducteurs ont apposé la vignette sur-le-champ. De plus amples données sur les résultats sont attendues à l'automne. Le secteur privé comme cibleLe saviez-vous?Vous pouvez rapidement mettre sur pied un projet dans votre école, avec l'appui de votre chambre de commerce ou votre administration municipale. Consultez la section intitulée « Ce que vous pouvez faire » du site Web Action contre la marche au ralenti. Mississauga élabore actuellement des plans pour joindre les entreprises et les industries et les encourager à lutter contre la marche au ralenti. Quelques-unes d'entre elles ont déjà communiqué avec le personnel de la campagne et ont demandé du matériel de communication sur le sujet. Nous aurons de plus amples détails sur la stratégie de Mississauga pour le secteur privé dans notre prochain bulletin d'information. On peut déjà tirer quelques leçons …On peut déjà, en effet, tirer quelques leçons et des observations de l'expérience de Mississauga et du Grand Sudbury. Haro sur les mythesLes trois grands mythes concernant la marche au ralenti, soit :
…sont toujours bien ancrés dans les deux villes pilotes. « Il faut constamment s'attaquer aux mythes et leur opposer la réalité », de dire la conseillère aux communications de la ville de Mississauga, Siobhan Kukolic. « Les mythes et les réalités correspondantes sont un des nombreux éléments d'information que nous avons trouvés sur le site Action contre la marche au ralenti. » Lisez les mythes concernant la marche au ralenti Il faut commencer par « faire le ménage dans sa cour »
Les deux villes ont lancé des initiatives dans leurs milieux de travail pour réduire le temps de marche au ralenti dans toutes les opérations municipales, notamment le transport en commun, parallèlement aux efforts déployés à cet égard ailleurs dans la collectivité. Les partenariats sont essentiels« Il faut absolument trouver des partenaires dans la collectivité pour que la campagne soit efficace », explique Brenda Sakauye, chef de projet pour la campagne de Mississauga. « Nous devons beaucoup aux partenariats avec GO Transit, les conseils scolaires et l'Université de Toronto à Mississauga – dont les étudiants nous ont littéralement prêté leurs jambes lors de la campagne. » Le Grand Sudbury a aussi formé des partenariats avec les conseils scolaires de la localité et s'est jumelé à la ville de Sault Ste. Marie pour son initiative en milieu de travail. Recrutement et gestion du personnel du projetLes deux campagnes ont fait appel aux techniques du marketing social communautaire préconisées dans la trousse, et notamment aux interventions personnelles du personnel du projet dans le but de réduire la marche au ralenti dans les lieux publics. « Il faut des gens solides pour effectuer ces interventions et il n'est pas toujours facile de recruter et de gérer le personnel », souligne Maureen Spinney, chef de projet pour la campagne du Grand Sudbury. Cette ville a embauché des étudiants de l'Université Laurentienne L'appui du conseil et des cadres supérieurs de la municipalité est un facteur crucialDans les deux villes, l'équipe de la campagne a été fermement soutenue par le conseil municipal et les cadres supérieurs. Chaque maire a participé au lancement et le conseil a officiellement déclaré son appui. À Mississauga, l'initiative a été présentée par le comité consultatif de la qualité de l'air, qui regroupe des chefs de service et des conseillers élus – la campagne avait ainsi l'aval des politiciens et du personnel. Dans le Grand Sudbury, la campagne a rapidement été adoptée par LA TERRE À COEUR SUDBURY, un partenariat entre la ville et 40 groupes communautaires, ce qui a contribué à élargir la base de sensibilisation et de soutien. La trousse offerte sur le site Web est un excellent point de départ
Mississauga a aussi mis au point de nouveaux outils à partir du matériel offert sur le site Web, notamment des t-shirts, des spots radio, du papier à en-tête et son propre site Web anti-ralenti. « La trousse est un excellent point de départ, mais il faut bien sûr l'adapter aux circonstances locales. Il faut bien connaître la collectivité et savoir ce qui pourra l'accrocher », conclut Mme Kukolic. Les sondages nous disent … ce que les résidents des villes pilotes pensent de la marche au ralentiUn appui extraordinaire à des mesures anti-ralentiLes sondages qui ont été menés avant la campagne dans les deux villes révèlent que la population voit la marche au ralenti comme un problème et appuie fortement les mesures personnelles et collectives visant à contrer cette pratique.
Où laisse-t-on tourner les moteurs au ralenti?On laisse tourner les moteurs aussi bien chez soi qu'ailleurs. Le tableau suivant montre les circonstances les plus fréquentes au cours desquelles les répondants avaient laissé tourner leur moteur au ralenti au moins une fois pendant la dernière journée où ils s'étaient servis de leur véhicule.
À Mississauga, un tiers des répondants (33 p. 100) ont dit qu'ils laissaient tourner leur moteur au ralenti pendant près de trois minutes en moyenne avant de prendre la route. Selon Ressources naturelles Canada, un réchauffement de 30 secondes est amplement suffisant. Il y a donc beaucoup de place pour de l'amélioration. Pourquoi laisse-t-on tourner les moteurs au ralenti?D'après les sondages, les résidants du Grand Sudbury et de Mississauga croient encore certains mythes au sujet du ralenti.
Lisez les mythes concernant la marche au ralenti. Ce que les résidants pensent de la campagne
Cliquez ci-dessous pour télécharger les rapports complets des sondages menés dans les deux villes.
Racontez-nous votre histoireLe saviez-vous?À partir de la la section La Trousse du site Web Action contre la marche au ralenti, par le lien Renseignements généraux, vous pouvez avoir facilement accès à divers renseignements bien documentés et brefs, y compris une foire aux questions. Vous pouvez également télécharger des articles de fond qui sont prêts à être insérés dans des bulletins. Dans nos prochains bulletins d'information, et dans le bulletin diffusé à l'échelle nationale, nous vous parlerons d'autres collectivités qui ont décidé de passer à l'action contre la marche au ralenti un peu partout au Canada. Racontez-nous votre histoire Faites-nous part de vos réussites. Dites-nous quelles leçons vous avez apprises. Envoyez-nous des photos. Dites-nous aussi comment l'information sur le site Web et la trousse anti-ralenti vous ont été utiles ou quelles améliorations il faudrait y apporter. |
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