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Rapport sur le comportement au volant influençant la consommation de carburant (avril 1998)

La démarche

Au début de 1998, nous avons commandé une enquête nationale sur la marche au ralenti et la vérification de la pression des pneus par les conducteurs canadiens. Nous voulions comprendre leurs habitudes de conduite en général et celles relatives à la marche au ralenti en particulier. Le travail préparatoire a compris notamment :

  • d'établir des estimations générales de la marche au ralenti « évitable »;
  • d'apprendre ce qui incitait les Canadiens à laisser tourner leur moteur au ralenti;
  • de tracer un profil des conducteurs en question;
  • d'examiner les perceptions, les croyances, les hypothèses et les attitudes qui influençaient leur comportement relatif à cette pratique.

Dans le cadre de cette enquête, l'OEE a également étudié les comportements relatifs à la vérification de la pression des pneus et les facteurs qui influençaient la fréquence de cette vérification.

Cette recherche a servi, en partie, à évaluer les possibilités d'amélioration de l'efficacité énergétique. Nous voulions également faire avancer des idées pour une stratégie de communication qui permettrait aux conducteurs de comprendre le lien entre une faible consommation de carburant, la marche au ralenti des moteurs, la pression des pneus et l'environnement.

Les participants

L'étude comportait deux volets, à savoir un sondage téléphonique suivi de rencontres avec huit groupes de discussion.

Sondage téléphonique

Le sondage téléphonique a été réalisé en février 1998, en français et en anglais. Nous avons posé à 1 503 conducteurs, de partout au Canada, une série de questions sur leur comportement et leur attitude relativement à leurs véhicules ainsi que sur leurs opinions et leur attitude relativement à l'efficacité énergétique. Les sujets abordés comprenaient notamment :

  • la fréquence et la distance de leurs déplacements;
  • les facteurs dont ils tenaient compte lors de l'achat d'un véhicule;
  • ce qu'ils savaient ou ce qu'ils pensaient de la conduite éconergétique et de l'entretien des véhicules;
  • des renseignements sur les répondants tels que leur âge, la composition de leur ménage, leur profession, leur niveau de scolarité, leur revenu, leur langue et leur lieu de résidence.

Ces renseignements ont servi à répartir les données en sous-groupes fondés sur les facteurs démographiques et comportementaux. Nous espérions ainsi dresser un tableau fidèle et représentatif des conducteurs canadiens.

Il s'agissait d'un suivi à une étude de référence réalisée en novembre et en décembre 1994, alors que l'OEE avait parlé des mêmes sujets à plus de 1 200 ménages canadiens choisis au hasard.

Comme en 1994, l'OEE a réalisé en 1998 des entrevues téléphoniques auprès d'environ 300 conducteurs de cinq régions canadiennes, à savoir les Maritimes, le Québec, l'Ontario, les Prairies et la Colombie-Britannique. Choisis au hasard, les répondants de chaque région représentaient 100 ménages d'un milieu rural (population de moins de 1 000 habitants) et 200 ménages vivant en milieu urbain (population de 1 000 habitants ou plus). Il s'agit de la même démarche que celle effectuée lors l'étude de référence de 1994, sauf que 300 interviews ont été ajoutées avec des résidents de l'Ouest de manière à recueillir des données distinctes pour la Colombie-Britannique et les Prairies. Des questions ont également été ajoutées sur la marche au ralenti et la vérification de la pression des pneus pour cerner l'attitude et les habitudes des conducteurs.

Le présent document ne porte que sur les questions de la marche au ralenti et de la pression des pneus. Un rapport distinct donne les résultats concernant tous les sujets abordés lors du sondage de février 1998 sur les attitudes, le degré de sensibilisation et le comportement des conducteurs, et les compare à ceux de l'étude de référence de 1994.

Groupes de discussion

La seconde phase de l'enquête consistait en des discussions avec 79 conducteurs réunis dans des groupes à divers endroits. Nous avons formé huit groupes de discussion (trois en milieu rural et cinq dans des centres urbains) à Wolfville, Halifax, Sherbrooke, Montréal, Toronto, Calgary, Red Deer et Vancouver. Ces sessions, réunissant de huit à dix participants chacune, nous ont servi :

  • à cerner le comportement des conducteurs en matière de marche au ralenti;
  • à cerner les perceptions, croyances et attitudes susceptibles de nuire au progrès dans ce domaine;
  • à mieux comprendre le comportement et l'attitude des conducteurs relativement à la vérification de la pression des pneus;
  • à recueillir des renseignements pour aider à l'élaboration d'une stratégie et d'un programme de communication.

Tous les participants à l'enquête détenaient un permis de conduire provincial valide et faisaient partie d'un ménage possédant ou louant à long terme une automobile, un camion léger ou une fourgonnette (y compris les mini-fourgonnettes et les véhicules à quatre roues motrices). Les détenteurs d'un permis de conduire valide qui ne conduisaient pas un véhicule au moment de l'enquête ont été exclus. Ont également été écartés les détenteurs d'un permis d'apprenti, d'un permis temporaire ou d'un permis échu ou suspendu et les personnes qui n'utilisaient leur véhicule qu'à des fins commerciales ou qui ne conduisaient que des motocyclettes et des véhicules de loisir.

De plus, tous les participants à la seconde phase de l'étude conduisaient habituellement au moins quatre jours par semaine, participaient « beaucoup » ou « dans une certaine mesure » à l'entretien de leur principal véhicule et avaient laissé tourner le moteur au ralenti dans au moins deux situations différentes (p. ex. en faisant une course ou en réchauffant le véhicule) au cours de l'année précédant leur participation à l'enquête. La moitié des participants avaient vérifié la pression de leurs pneus 12 fois ou moins, tandis que l'autre moitié l'avaient vérifiée 6 fois ou moins au cours des 12 mois précédents.

Les participants aux groupes de discussion étaient tous âgés de 20 à 54 ans, et la plupart avaient entre 25 et 44 ans. Ils représentaient un éventail de ménages dont la majeure partie avaient des enfants. On comptait un nombre égal d'hommes et de femmes.

Les conclusions

Vue d'ensemble

  • Les participants aux groupes de discussions s'entendaient généralement pour dire que la sensibilisation et l'éducation pouvaient inciter les conducteurs à réduire le temps de marche au ralenti et à vérifier la pression des pneus plus régulièrement et fréquemment. Au moment de l'étude, toutefois, ils étaient peu sensibilisés aux effets de la marche au ralenti et du gonflement inadéquat des pneus sur la consommation de carburant. Les réponses et les commentaires des participants ont révélé clairement que l'on était peu conscient de plusieurs faits relatifs à ces deux pratiques, dont le temps nécessaire pour réchauffer le moteur d'une voiture, et de l'incidence du ralenti et du gonflement inadéquat des pneus sur l'environnement.
  • Les participants ont également souligné que l'engagement de l'OEE à encourager la conduite éconergétique au Canada devait constituer un effort soutenu à long terme et qu'une campagne à grand éclat, mais sans suivi, n'aurait que peu d'effet, sinon aucun. Ils se sont dits fortement en faveur de la mise en place de partenariats avec les détaillants d'essence, les garages et les fabricants de pneus, les écoles de conduite et les bureaux de permis afin de promouvoir le message de l'OEE sur la marche au ralenti et la pression des pneus.

Découvertes sur le comportement relatif à la marche au ralenti

  • Les situations les plus courantes qui donnent lieu à la marche au ralenti comprennent :
    • le réchauffage du véhicule;
    • les arrêts au service au volant des établissements de restauration rapide;
    • l'attente et la prise à bord d'une personne;
    • les arrêts pour converser et faire des courses.

Le temps total de marche au ralenti est le plus long lorsqu'il s'agit de réchauffer un véhicule, d'effectuer une course et d'attendre au service au volant des établissements de restauration rapide.

  • Les principales raisons pour lesquelles les conducteurs laissaient tourner leur moteur au ralenti étaient :
    • le confort (p. ex., se tenir au chaud en hiver);
    • les courtes attentes (c.-à-d. la durée du ralenti n'était pas assez longue pour qu'il en vaille la peine d'arrêter le moteur);
    • la sécurité (p. ex., déglacer ou dégivrer les vitres du véhicule);
    • l'obligation de suivre une file de véhicules (p. ex. à un service au volant ou au lave-auto);
    • la distraction (c.-à-d. laisser tourner le moteur au ralenti sans y penser);
    • la croyance que la marche au ralenti était bénéfique;
    • l'arrêt momentané dans une zone de stationnement interdit où on veut être prêt à se déplacer.

La plupart des participants n'ont pas mentionné le désir de ménager le démarreur de leur véhicule comme raison importante de laisser tourner le moteur au ralenti.

  • Les gens étaient peu renseignés au sujet du temps nécessaire pour réchauffer un véhicule. Il y avait également consensus pour dire qu'il y a un point où il devient plus économique en carburant de laisser tourner le moteur que de l'éteindre et le faire démarrer de nouveau. Toutefois, peu de conducteurs savaient que le seuil peut être de seulement 30 secondes et ils ont été visiblement surpris de l'apprendre au cours des séances de discussion.
    • améliorer la performance des pneus, et par conséquent la conduite et le confort routier;
    • assurer la sécurité.
  • Seuls quelques participants vérifiaient la pression des pneus dans le but d'améliorer leur consommation de carburant.
  • Les participants étaient généralement d'accord pour dire qu'ils laissaient leur véhicule tourner au ralenti beaucoup moins au cours de la période estivale.

Suggestions relatives à une campagne visant à stimuler la vérification de la pression des pneus

Les participants ont recommandé à l'OEE de travailler avec le personnel des ventes des commerces pertinents, tels que les postes d'essence et les garages, afin de promouvoir le maintien d'une pression adéquate des pneus et les vérifications à cet effet. Les participants ont également recommandé que les messages :

  • soient directs et courts;
  • soulignent les avantages personnels immédiats pour les conducteurs;
  • mettent en lumière l'incidence de pneus gonflés adéquatement sur la sécurité;
  • insistent sur les coûts reliés à l'usure des pneus et à la consommation de carburant;
  • mettent l'accent sur le faible coût et l'inconvénient mineur que représente la vérification de la pression.

Les participants ont également suggéré que des messages reliés à l'environnement et à la santé pourraient établir une mise en contexte, à condition qu'ils ne nuisent pas aux messages principaux.

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