2006 est un jalon important dans l’histoire
forestière. C’est en effet le 100e anniversaire du
premier Congrès forestier national, convoqué par l’Association
forestière canadienne en 1906 sous la présidence du
premier ministre Sir Wilfrid Laurier, qui était également
président d’honneur de l’Association.
C’est en partenariat avec d’autres intervenants que
l’AFC convoque la dixième édition du Congrès
forestier national, qui portera sur l’aménagement durable
de la forêt boréale. Le congrès aura lieu du
25 au 27 septembre 2006 à l’hôtel Hilton Lac-Leamy,
dans la région de la capitale nationale du Canada.
La forêt boréale canadienne, qui représente
le quart de la superficie forestière mondiale, est l’un
des plus grands écosystèmes forestiers intacts de
la planète. Cette région unique procure des habitats
fauniques et humains, favorise des centaines de milliers d’emplois
et contribue plusieurs milliards de dollars à l’économie
du Canada. Naturellement, sa survie dépend de la mise en
oeuvre à long terme de politiques et de pratiques d’aménagement
du territoire à la fois durables et intégrées.
Il est important de faire comprendre aux Canadiennes et aux Canadiens
les défis que représentent la multitude d’intérêts
et de valeurs liés à la région boréale,
et d’atteindre un juste équilibre entre les modes de
pensée traditionnels et une vision d’avenir qui tient
compte du développement économique, de la durabilité
des écosystèmes, des intérêts des Autochtones
et des valeurs communautaires et sociales.
L’une des pièces maîtresses de la planification
et de l’élaboration du programme de ce sommet boreal
est son insistance sur l’importance nationale et internationale
du biome. Le congrès vise à démontrer à
la population canadienne et au reste du monde que toutes les parties
prenantes à l’utilisation de nos ressources naturelles
souscrivent à l’aménagement durable de la forêt
boréale et sont convenues d’examiner des objectifs
nationaux et internationaux en matière d’intendance.
L’un des effets escomptés du congrès est d’amener
tous les secteurs à s’engager à créer
un conseil intersectoriel pour examiner des objectifs nationaux
et internationaux d’intendance et de gestion durable du territoire.
Nous établirons ainsi des objectifs de façon concertée,
conformément au mandate qui nous a été confié
lors du tout premier Congrès forestier national en 1906.
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