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Bienvenue à la Feuille de route technologique sur la capture et le stockage du CO2
Justification
La capture et le stockage géologique du CO2 demeure un procédé technologique attrayant pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du Canada. En 1997, 100,5 millions de tonnes de CO2 provenant du secteur pétrolier et gazier en amont, ainsi que 127 millions de tonnes de CO2 provenant du secteur industriel, ont été émis dans l'environnement. En 2000, d'autres émissions de CO2, totalisant environ 110 millions de tonnes, ont été relâchées dans l'atmosphère, le tout étant en grande partie causé par la production d'électricité à l'aide de charbon. Ces chiffres devraient, en 2010, continuer à augmenter. C'est ainsi que le secteur pétrolier et gazier en amont produira 125,9 millions de tonnes de CO2, tandis que le secteur industriel en produira 137 millions.
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Le procédé en question vise la capture du CO2 à partir de grandes sources ponctuelles, ainsi que son stockage sous le sol à l'intérieur de formations géologiques. De plus, le CO2 peut alors être utilisé pour améliorer la récupération du pétrole et du méthane à partir de gîtes de houille. Il représente une option intéressante puisqu'il permet le recours en permanence aux ressources en combustibles fossiles. D'autre part, il assure de pouvoir disposer de suffisamment de temps pour franchir la période de transition jusqu'à l'apparition de procédés produisant moins de carbone. Dans les débats entourant la tenue de la Table sur les questions technologiques, de la Table sur l'électricité et de la Table sur le sous-secteur pétrolier et gazier, on a déterminé que la capture et le stockage géologique du CO2 constituaient une option adéquate pour abaisser le niveau des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle nationale. Subséquemment, le gouvernement du Canada, dans le cadre du Plan d'action 2000 sur les changements climatiques, a décidé d'appuyer certains encouragements et certaines mesures technologiques. La modélisation des résultats prévus à la suite des mesures prises à l'intérieur de ce plan d'action indique que 1,5 mégatonne de CO2 par année pourrait être stockée dans les réservoirs de pétrole de l'Ouest canadien. Toutefois, il serait possible d'obtenir encore plus de réductions des émissions de CO2, en particulier celles provenant des centrales électriques alimentées au charbon, en ayant recours à des procédés plus économiques. Selon des estimations prudentes, on pourrait capturer et stocker plus de 10 mégatonnes de CO2 par année.
D'autre part, le recours à des procédés de capture et de stockage du CO2 pourrait offrir de nouvelles possibilités à la production d'hydrogène à grande échelle, dénuée d'émissions de carbone, directement à partir des combustibles fossiles. La possibilité de jouir d'importantes sources économiques d'hydrogène, cela à partir même des combustibles fossiles, peut grandement aider à l'élaboration d'une infrastructure et de procédés d'utilisation en bout ligne pour une future économie énergétique fondée sur l'hydrogène. Cette dernière pourrait, à long terme, être soutenue par une production obtenue grâce à des sources d'énergies de remplacement ou d'énergie nucléaire.
Notre mission
Établir les parcours en matière de techniques, de stratégies, de procédés et de systèmes d'intégration qui sont indispensables à la capture et au stockage du CO2 au Canada. La présente feuille de route permettra d'aborder les questions relatives à l'établissement d'un calendrier de transition à court terme pour les marchés en tenant compte des besoins immédiats au chapitre de la croissance et de la modernisation. Elle permettra également d'envisager la période de 2015 et au-delà concernant le parcours technologique, ce qui nécessite le développement, la planification de l'infrastructure et sa mise en place à long terme.
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