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Rapport d'enquête sur les attitudes, le degré de sensibilisation et le comportement des conducteurs (31 mars 1995)

La démarche

À la fin de 1994, nous avons commandé une enquête nationale sur le degré de sensibilisation, les opinions et le comportement des conducteurs canadiens. L'échantillon consistait en plus de 1 200 ménages canadiens triés au hasard. Nous avons posé aux conducteurs un éventail de questions sur leur comportement et leur attitude à l'égard de leurs véhicules. Ces questions comprenaient notamment les suivantes :

  • À quelle fréquence, sur quelle distance et dans quel type de véhicules s'effectuait leur conduite à des fins personnelles?
  • De quels facteurs tenaient-ils compte lors de l'achat d'un véhicule?
  • Quelles étaient leurs sources de renseignements lors de cet achat?
  • De quelles sources de renseignements se servaient-ils avant de faire un tel achat?
  • Dans quelle mesure étaient-ils renseignés ou quelles étaient leurs opinions sur la conduite et l'entretien éconergétiques d'un véhicule?
  • Pensaient-ils à l'économie de carburant lorsqu'ils envisageaient les mises au point, leur vitesse de croisière, les vidanges d'huile et la vérification de la pression des pneus?

Nous avons également demandé aux répondants de nous parler d'eux-mêmes, c'est-à-dire leur âge, la composition de leur ménage, leur profession, leur niveau de scolarité, leur revenu, leur langue et leur lieu de résidence. Ces renseignements ont servi à répartir les données sur les conducteurs en sous-groupes fondés sur les facteurs démographiques et comportementaux. Nous espérions ainsi dresser un tableau précis et représentatif des conducteurs canadiens.

Le sondage poursuivait un objectif en deux volets : dresser un tableau du comportement, de l'attitude et des préférences des conducteurs canadiens à ce moment, et obtenir des données de référence pour suivre leur évolution. Nous nous sommes concentrés sur les habitudes de conduite et leur incidence sur l'efficacité énergétique, la consommation de carburant et les questions environnementales connexes.

Les répondants

Entre les 23 et 30 novembre 1994, nous avons réalisé 1 225 interviews téléphoniques, en français ou en anglais, avec quelque 300 conducteurs de chacune de quatre régions canadiennes, à savoir les Maritimes, le Québec, l'Ontario et l'Ouest. Choisis au hasard, les répondants de chaque région représentaient 100 ménages d'un milieu rural (population de moins de 1 000 habitants) et 200 ménages vivant en milieu urbain (population de 1 000 habitants ou plus). Nous avons ensuite pondéré les données afin de refléter le plus fidèlement possible la population canadienne.

Tous les participants au sondage détenaient un permis de conduire provincial valide et faisaient partie d'un ménage possédant ou louant à long terme une voiture, un camion léger ou une fourgonnette (y compris les mini-fourgonnettes et les véhicules à quatre roues motrices). Les détenteurs d'un permis de conduire valide qui ne conduisaient pas un véhicule au moment du sondage ont été exclus. Ont également été écartés les détenteurs d'un permis d'apprenti, d'un permis temporaire ou d'un permis échu ou suspendu et les personnes qui n'utilisaient leur véhicule qu'à des fins commerciales ou qui ne conduisaient que des motocyclettes ou des véhicules de loisir.

Les conclusions

À quelle fréquence se servent-ils de leur véhicule?

  • Plus de la moitié (56 p. 100) des répondants conduisaient un véhicule chaque jour à des fins personnelles (y compris pour l'aller-retour au travail). Les conducteurs âgés de 25 à 54 ans représentaient les trois quarts (74 p. 100) de ceux qui utilisaient leur véhicule chaque jour. La fréquence de la conduite augmentait en fonction du revenu : 64 p. 100 de ceux dont le revenu familial annuel atteignait ou dépassait 65 000 $ ont indiqué utiliser leur véhicule chaque jour, contre seulement 45 p. 100 de ceux dont le revenu était inférieur à 25 000 $. Chez les hommes, 64 p. 100 des répondants conduisaient chaque jour par opposition à 48 p. 100 chez les femmes.

Quelle distance parcouraient-ils?

  • Parmi les répondants, 58 p. 100 ont dit avoir parcouru moins de 20 000 km au cours des 12 mois précédant le sondage, 42 p. 100 avaient conduit 20 000 km ou plus, tandis que 22 p. 100 avaient enregistré 30 000 km ou plus. Les gens de métier, les techniciens, les professionnels et les gens d'affaires représentaient plus de la moitié (55 p. 100) de cette dernière catégorie. La plupart d'entre eux (85 p. 100) étaient âgés entre 25 et 54 ans et on comptait surtout des hommes (74 p. 100).
  • Dans l'ensemble, les femmes semblaient conduire beaucoup moins que les hommes. En tout, 43 p. 100 des répondantes ont indiqué avoir parcouru moins de 10 000 km au cours de l'année précédente, comparativement à seulement 22 p. 100 des hommes.

Quelle était la cote de consommation de carburant du véhicule?

  • La majorité des répondants (52 p. 100) conduisaient des véhicules dont la cote de consommation était inférieure à 8,0 L/100 km. Un autre groupe de 30 p. 100 conduisait des véhicules dont la cote s'établissait entre 8,0 et 9,4 L/100 km, tandis que 18 p. 100 utilisaient des véhicules cotés à 9,5 L/100 km ou plus. Les hommes avaient davantage tendance à conduire des véhicules à forte consommation de carburant. Sur le plan régional, les Québécois étaient les plus portés (60 p. 100) et les gens de l'Ouest étaient les moins portés (47 p. 100) à conduire des véhicules cotés à moins de 8,0 L/100 km.

Combien de véhicules possédaient-ils ou louaient-ils?

  • Lors du sondage, 39 p. 100 des répondants ont indiqué posséder ou louer à long terme un seul véhicule, 44 p. 100 en avaient deux, et 16 p. 100 en avaient trois ou plus. Le pourcentage des ménages possédant deux véhicules ou plus augmentait à mesure qu'on se déplaçait vers l'ouest, passant de 51 p. 100 dans les Maritimes à 66 p. 100 dans l'Ouest.

Quel était l'âge de ces véhicules?

  • La majorité des répondants (57 p. 100) ont dit conduire des véhicules fabriqués en 1989 ou avant. Un autre groupe de 19 p. 100 possédait des véhicules de l'année modèle 1990 ou 1991, 17 p. 100 possédaient des véhicules 1992 ou 1993, et 7 p. 100 conduisaient des véhicules des années 1994 ou 1995.

Que pensaient les Canadiens au sujet de la consommation de carburant et de ses incidences?

  • Une majorité modérée de répondants (66 p. 100) se sont dits conscients des émissions de gaz d'échappement des véhicules et de leur effet sur l'environnement. Cependant, un peu plus du quart ont reconnu ne pas avoir vraiment réfléchi aux effets sur l'environnement des gaz d'échappement des voitures et des camions.
  • Une majorité semblable de répondants (65 p. 100) était d'accord ou fortement d'accord avec l'énoncé disant qu'il est facile d'être un conducteur qui économise le carburant. En outre, une vaste majorité des conducteurs (91 p. 100) ont convenu qu'ils économiseraient une somme d'argent importante en tenant compte de la consommation de carburant lorsqu'ils conduisent et font l'entretien de leur véhicule. Cependant, seulement 66 p. 100 avaient pensé conduire de manière à réduire leur consommation de carburant, et 34 p. 100 étaient d'accord avec l'énoncé disant que leur comportement au volant n'a pas un effet important sur la consommation de carburant.
  • Il est important de remarquer que 61 p. 100 des répondants étaient d'accord avec l'énoncé disant qu'ils croyaient qu'ils économiseraient en carburant, selon eux, s'ils étaient mieux renseignés. Les femmes (69 p. 100) étaient plus portées à être d'accord avec cet énoncé que les hommes (54 p. 100).
  • À peine 29 p. 100 ont indiqué avoir vu ou entendu des renseignements sur les moyens de réduire la consommation de carburant au volant, 69 p. 100 ont indiqué le contraire et 3 p. 100 étaient incertains.

De quels facteurs les Canadiens tenaient-ils compte lors de l'achat ou de la location de leurs véhicules personnels?

Plus de la moitié des répondants (56 p. 100) ont indiqué conduire un véhicule qu'ils avaient acheté neuf, tandis que 44 p. 100 ont affirmé que leur véhicule était usagé.

Les sept facteurs les plus importants étaient, en ordre décroissant :

  • le prix,
  • la conception,
  • la réputation et la fiabilité,
  • la consommation de carburant,
  • l'apparence,
  • la conduite et la performance,
  • le confort.

Pouvons-nous définir différents types d'acheteurs?

  • Le sondage a révélé trois types dominants d'acheteurs de véhicules canadiens en 1994.
  • Les acheteurs expérientiels considéraient l'apparence, le confort, la conduite et la performance, la conception (p. ex. nombre de places assises et volume de rangement), la réputation et la fiabilité comme les facteurs les plus importants. Ces acheteurs semblaient s'intéresser à l'esthétique du produit – un véhicule qui a belle apparence et dans lequel on se sent à l'aise
  • Les acheteurs pragmatiques considéraient qu'une consommation de carburant peu élevée, le prix et la sécurité étaient primordiaux. Ils voulaient un véhicule pratique, peu cher, sécuritaire et d'utilisation peu coûteuse.
  • Les acheteurs prudents considéraient que le service après-vente et les garanties étaient très importants. Ils voulaient être certains que les réparations coûteuses et désagréables seraient peu nombreuses à long terme.

Les acheteurs expérientiels étaient les plus nombreux, suivis des acheteurs pragmatiques et des acheteurs prudents. Cela s'appliquait aussi bien aux hommes qu'aux femmes, même si les hommes tendaient davantage à être des acheteurs expérientiels et qu'une plus grande proportion de femmes se classeraient dans la catégorie des acheteurs prudents.

Dans quelle mesure pensaient-ils à la consommation de carburant?

L'énoncé voulant que l'argent économisé en conduisant un véhicule à haut rendement énergétique ne représente pas une économie importante était appuyé par 27 p. 100 des répondants, alors qu'un autre groupe de 8 p. 100 n'était ni d'accord ni en désaccord. Cela nous a amené à croire que plus du tiers des répondants ne considéraient pas que la conduite d'un véhicule éconergétique permettait des économies importantes.

Ont-ils fait des recherches?

  • La plupart des gens (65 p. 100) ont affirmé faire confiance à leurs contacts personnels pour obtenir des renseignements sur l'achat d'un véhicule. Les autres sources d'information importantes comprenaient notamment les concessionnaires (25 p. 100) et les magazines (16 p. 100).
  • Les contacts personnels représentaient une source de renseignements plus importante pour les femmes (73 p. 100) que les hommes (58 p. 100). Ceux-ci étaient également un peu plus enclins (27 p. 100) à se fier aux renseignements des concessionnaires que les femmes (23 p. 100). Les hommes (20 p. 100) étaient également deux fois plus portés que les femmes (10 p. 100) à se fier aux renseignements des magazines, et plus susceptibles (82 p. 100, contre 65 p. 100 pour les femmes) de déclarer qu'ils intervenaient dans « tous les aspects ou la plupart des aspects de l'achat » de leur véhicule.

Qu'avons-nous appris sur la manière dont les Canadiens conduisent et entretiennent leurs véhicules?

  • Quatre-vingt-dix p. 100 des répondants ont dit qu'ils pouvaient prendre des mesures pour augmenter le rendement du carburant.

Que peut-on faire pour améliorer l'efficacité énergétique d'un véhicule?

  • Voici quelques mesures particulières qu'ils recommandaient pour améliorer le rendement du carburant :
  • éviter la haute vitesse (27 p. 100);
  • faire des mises au point régulièrement (18 p. 100);
  • éviter les arrêts ou les départs brusques (11 p. 100);
  • maintenir une vitesse constante (10 p. 100).

Dans quelle mesure les Canadiens font-ils de la vitesse?

  • Trente-sept pour cent des répondants ont indiqué qu'ils dépassaient habituellement les limites de vitesse dans les zones bâties, et 58 p. 100 ont dit en faire autant sur les grandes routes et les routes à faible circulation.

Dans quelle mesure les Canadiens participaient-ils à l'entretien de leurs véhicules?

  • Plus de la moitié des répondants (56 p. 100) ont dit s'intéresser de très près à l'entretien courant de leur véhicule, tandis que 12 p. 100 ont indiqué ne pas participer du tout à cet entretien. Les hommes (88 p. 100) étaient plus portés que les femmes (65 p. 100) à participer quelque peu ou beaucoup.

Quel type d'entretien faisait-on et à quelle fréquence?

  • En ce qui a trait au type d'entretien, 93 p. 100 des répondants ont indiqué que leur véhicule avait fait l'objet d'une vidange d'huile au cours des six mois précédents, tandis que ce n'était pas le cas pour 7 p. 100. De plus, 78 p. 100 ont affirmé que la pression des pneus avait été vérifiée au cours du mois précédent. Enfin, 78 p. 100 des répondants qui participaient à l'entretien de leur véhicule ont indiqué qu'une mise au point du moteur avait eu lieu au cours des 12 mois précédents, dans le cadre de l'entretien courant.

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