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Rapport de recherche : Évaluation des obstacles à la participation des personnes aux activités de réduction des gaz à effet de serre

Le présent projet a été entrepris dans le but d'évaluer les obstacles quant à la participation des particuliers aux activités de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'élaborer des stratégies afin de surmonter ces obstacles. Il a été présenté à la Table de sensibilisation du public du Processus national sur les changements climatiques du Canada.

La diminution de la marche au ralenti faisait partie des cinq activités choisies, notamment des secteurs résidentiel (calfeutrage et pose de coupe-bise, et installation de thermostats programmables) et du transport routier (vérification de la pression des pneus et achat des véhicules les plus éconergétiques de leur catégorie). Cliquez ici pour télécharger le rapport complet. Les conclusions principales d'une enquête qui comportait des questions sur la marche au ralenti sont présentées ci-dessous.

Fréquence de la marche au ralenti

  • Soixante pour cent des répondants ont signalé que, au cours de la dernière semaine, ils ont laissé tourner le moteur de leur véhicule au ralenti avant de le conduire. En moyenne, les répondants ont laissé fonctionner leur véhicule au ralenti 4,2 fois au cours de la semaine précédente. Dans l'ensemble, les participants en milieu rural ont signalé laisser le moteur de leur véhicule tourner au ralenti plus fréquemment (5,1) que les répondants en milieu urbain (3,8) au cours de la période à l'étude.
  • Parmi les répondants qui ont laissé fonctionner leur véhicule au ralenti dans le but de le réchauffer, en moyenne, ils ont laissé le moteur tourner pendant 26 minutes au cours de la dernière semaine. Dans l'ensemble, les répondants en milieu rural ont plus souvent recours à la marche au ralenti (35 minutes) que les répondants en milieu urbain (22 minutes). Au Québec et dans les Prairies, les résidents en milieu rural laissent fonctionner leur véhicule au ralenti plus de deux fois plus longtemps que les répondants vivant en milieu urbain.
  • Au total, 39 p. 100 des répondants ont signalé ne pas couper le moteur de leur véhicule lorsqu'ils attendent. En moyenne, les répondants ont laissé leur véhicule tourner au ralenti 2,5 fois au cours de la période visée.
  • Dans l'ensemble, le temps de marche au ralenti pendant que le conducteur attend dans l'auto est de 13 minutes au cours de la semaine précédente.

Qui laisse fonctionner son véhicule au ralenti?

  • La fréquence de la marche au ralenti, tant avant de conduire le véhicule qu'en attendant dans le véhicule n'a pu être liée au sexe, au revenu ou à l'année de modèle du véhicule. Les répondants plus jeunes laissent plus souvent tourner le moteur de leur véhicule au ralenti. Le niveau de scolarité est lié à la marche au ralenti avant de conduire le véhicule; les répondants ayant un faible niveau de scolarité laissent davantage fonctionner leur véhicule au ralenti. Aucun lien entre le niveau de scolarité et la marche au ralenti n'a été remarqué chez le conducteur qui attend dans le véhicule.

Obstacles à la réduction de la marche au ralenti avant de conduire le véhicule

  • On a divisé en trois groupes les répondants qui laissent fonctionner leur véhicule au ralenti afin de le réchauffer. Ces groupes sont fonction de la durée de temps pendant laquelle les répondants ont laissé tourner leur véhicule au ralenti au cours de la semaine précédente :
    • courte durée (0 minutes) : 411 répondants
    • durée moyenne (entre 0 et 9,4 minutes) : 160 répondants
    • longue durée (9,5 minutes ou plus) : 452 répondants
  • Les répondants qui laissent tourner leur véhicule au ralenti pendant une longue durée sont plus susceptibles :
    • de penser que c'est une bonne idée que de réchauffer un véhicule avant de le conduire;
    • d'être jeunes;
    • d'indiquer qu'ils laissent tourner le véhicule au ralenti pour se maintenir au chaud;
    • de croire que la marche au ralenti consomme moins de carburant que le fait de redémarrer le véhicule;
    • d'avoir un niveau de scolarité moins élevé;
    • de ne pas croire que la marche au ralenti produit inutilement des émissions;
  • d'estimer que c'est mieux pour le démarreur du véhicule que de laisser le moteur tourner au ralenti.
  • Caractéristiques types autant chez les répondants qui laissent tourner leur véhicule pendant une courte ou une longue durée :
    • la conviction que le fait d'arrêter le moteur du véhicule permet de réaliser des économies d'essence considérables;
    • la conviction que le fait d'arrêter le moteur d'un véhicule stationné est « la bonne chose à faire »;
    • avoir des amis ou des membres de la famille qui arrêtent le moteur de leur véhicule lorsqu'ils sont stationnés.
    • Obstacles à la réduction de la marche au ralenti lorsque le conducteur attend dans le véhicule
  • On a divisé en deux groupes les répondants qui laissent tourner leur véhicule au ralenti alors qu'ils attendent, en fonction de la durée pendant laquelle le moteur tourne au ralenti au cours de la période à l'étude :
    • Personnes arrêtant le moteur (0 minute) : 627 répondants
    • Personnes laissant fonctionner le moteur au ralenti (de 0 à 9,4 minutes) : 392 répondants
  • Les personnes laissant fonctionner le moteur au ralenti sont plus susceptibles que les autres :
    • d'indiquer que par temps froid ils laissent tourner le véhicule au ralenti pour se maintenir au chaud;
    • d'être jeunes;
    • de ne pas croire que le fait d'arrêter le moteur de leur véhicule lorsqu'il est stationné est la « bonne chose à faire »;
    • d'estimer que c'est mieux pour le démarreur du véhicule que de laisser le moteur tourner au ralenti;
    • de croire que pour les arrêts de quelques minutes, la marche au ralenti consomme moins de carburant que le fait de redémarrer le véhicule;
    • de penser qu'il est bon de réchauffer un véhicule avant de le conduire.

Motifs incitant à réduire la marche au ralenti

  • On a demandé aux répondants de classer par ordre d'importance plusieurs motifs les incitant à arrêtant le moteur de leur véhicule. Un grand nombre de répondants ont mentionné qu'ils estiment que d'arrêter le moteur lorsque le véhicule est stationné est la « bonne chose à faire ». Suivaient, en ordre d'importance, les énoncés suivants :
    • les parents et les amis arrêtent le moteur lorsqu'ils sont stationnés »;
    • arrêter le moteur d'un véhicule chaque fois que c'est possible permet d'économiser beaucoup d'essence;
    • on devrait arrêter le moteur d'un véhicule même lorsqu'on s'arrête pour très peu de temps.

Stratégies de marketing social

Les conclusions susmentionnées ont servi à l'élaboration de stratégies de marketing social visant la réduction de la marche au ralenti des véhicules chez les conducteurs canadiens. Pour consulter l'ensemble de ces stratégies et les autres conclusions relatives à la marche au ralenti, cliquez ci-dessous pour télécharger le rapport.

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