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La marche au ralenti et les changements climatiques vont de paire

Les changements climatiques sont un problème planétaire, mais une bonne partie de la solution se trouve entre les mains des particuliers, y compris les millions de Canadiens qui prennent le volant chaque jour.

Que sont au juste les changements climatiques? Les scientifiques estiment que les concentrations de plus en plus élevées de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère emprisonnent la chaleur à la surface de la Terre. Cela fait augmenter les températures planétaires qui, à leur tour, provoquent des changements climatiques. Nous voyons déjà les premières incidences des changements climatiques au Canada, où certaines régions du pays connaissent des conditions climatiques extrêmes, mais la situation pourrait s'aggraver considérablement si nous restons les bras croisés. Les changements climatiques pourraient menacer les forêts et l'approvisionnement en eau du Canada, mettre en péril des espèces végétales et animales, et nuire à la santé humaine.

Les activités humaines, particulièrement la combustion des combustibles fossiles, contribuent considérablement aux émissions de GES. Et l'amour que les Canadiens portent à leur voiture (nous en possédons plus et les utilisons pour parcourir de plus grandes distances que jamais auparavant), est en grande partie la cause du problème. De fait, le secteur des transports est celui qui contribue le plus aux émissions de GES au Canada.

Pour chaque litre d'essence utilisé, la voiture moyenne produit environ 2,4 kilogrammes de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre. Cette situation dure toujours étant donné que les voitures sont équipées de moteurs à combustion interne. Mais nous pouvons éviter de produire inutilement des gaz à effet de serre en réduisant ou en éliminant la marche au ralenti inutile de nos véhicules.

Les émissions des véhicules dont le moteur tourne au ralenti sont inutiles et on peut facilement éviter d'en produire : il suffit de couper le contact du moteur.

Si chaque conducteur de véhicule léger au Canada réduisait de seulement cinq minutes à chaque jour le temps qu'il laisse fonctionner son véhicule au ralenti, nous pourrions empêcher plus de 1 million de tonnes de CO2 de se répandre chaque année dans l'atmosphère. Voilà qui aiderait grandement le Canada dans ses efforts pour améliorer la situation en matière de changements climatiques.

Incidences de la marche au ralenti sur la santé

Le dioxyde de carbone n'est qu'un des sous produits de la combustion du carburant : les véhicules que les Canadiens conduisent chaque jour produisent aussi d'autres substances toxiques qui polluent l'air, contribuent au smog urbain et menacent notre santé.

Des études réalisées par Santé Canada et des services et agences de santé communautaire ont révélé qu'il existe une relation directe entre les contaminants présents dans les émissions de véhicules et de graves problèmes respiratoires. Ces études en sont arrivées à la conclusion que la mauvaise qualité de l'air et le smog (en partie causée par l'échappement de gaz des moteurs) fait augmenter le nombre d'hospitalisations, de maladies respiratoires et de décès prématurés, particulièrement dans les régions urbaines.

De fait, Santé Canada estime que plus de 5 000 Canadiens meurent prématurément chaque année en raison de la pollution de l'air et que des milliers d'autres deviennent malades inutilement. Les enfants sont particulièrement sensibles à la pollution de l'air, car ils respirent plus rapidement que les adultes et ils inspirent plus d'air par kilogramme de poids corporel. La pollution de l'air cause également des difficultés inutiles aux personnes âgées et à celles qui ont des problèmes respiratoires, par exemple celles qui souffrent d'asthme, d'emphysème ou de bronchite chronique.

Ces problèmes de santé pourraient devenir encore plus fréquents et plus sérieux au fur et à mesure que les changements climatiques s'accentuent. C'est que les changements climatiques provoquent des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses, ce qui tend à aggraver le smog et la pollution atmosphérique. Une des façons de contrer le problème est de mettre un frein à la marche au ralenti inutile des véhicules. L'air serait plus pur et moins de gens autour de nous souffriraient de problèmes respiratoires.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la relation entre la santé et les changements climatiques, visitez le site Web du Bureau du changement climatique et de la santéCet hyperlien ouvrira une nouvelle fenêtre.. On peut aussi obtenir des renseignements sur les problèmes respiratoires auprès de l'Association pulmonaire du CanadaCet hyperlien ouvrira une nouvelle fenêtre..

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La marche au ralenti est un gaspillage de carburant et d'argent

L'un des arguments les plus percutants en faveur de la réduction la marche au ralenti est d'ordre économique. L'utilisation inutile de la marche au ralenti gaspille du carburant (et à bien y penser, elle ne mène nulle part) - et du carburant gaspillé, c'est de l'argent jeté par les fenêtres.

De nombreux propriétaires de parcs automobiles au Canada ont adopté des politiques contre l'utilisation de la marche au ralenti afin de réduire leurs coûts en carburant et d'améliorer leur compétitivité. (Sur certains véhicules utilitaires lourds, il est possible de programmer le moteur électronique pour qu'il s'arrête après une certaine période de marche au ralenti). Étant donné que le prix du carburant est actuellement élevé, les Canadiens auraient tout intérêt à adopter une politique personnelle contre la marche au ralenti.

Si tous les conducteurs de véhicules légers évitaient de laisser tourner le moteur de leur véhicule au ralenti pendant cinq minutes par jour, collectivement, nous économiserions 1,8 million de litres de carburant par jour, soit presque 4500 tonnes d'émissions de GES en moins dans l'atmosphère, et une économie de 1,7 million de dollars en coûts de carburant par jour (en supposant le carburant à 0,95$/L).

Il y a bien des moyens d'y parvenir. Les recherches révèlent que les conducteurs canadiens laissent tourner le moteur de leur véhicule en moyenne de cinq à dix minutes par jour. Selon une étude, au creux de l'hiver, les Canadiens laissent volontairement tourner le moteur de leur véhicule au ralenti pour un total collectif de 75 millions de minutes par jour, ce qui équivaut à laisser tourner au ralenti le moteur d'un véhicule pendant 144 ans! En été, notre taux de marche au ralenti chute d'environ 40 p. 100, mais cela reste un énorme gaspillage de carburant et d'argent.

Et le problème ne s'arrête pas là. L'essence est un produit dérivé du pétrole brut, une ressource non renouvelable. Nous ne sommes pas sur le point de manquer de pétrole, mais les réserves de pétrole brut au Canada et ailleurs dans le monde diminuent, alors pourquoi gaspiller cette précieuse ressource?

Pour résumer, le carburant coûte cher, son utilisation a des incidences importantes sur l'environnement, et les réserves de pétrole sont limitées. Nous avons donc trois bonnes raisons de ne pas gaspiller le carburant en laissant tourner inutilement au ralenti le moteur de notre véhicule.

Nous avons élaboré un Plan d'action personnel en cinq volets pour aider les Canadiens à modifier leurs habitudes en matière de marche au ralenti. Chaque mesure prise par les conducteurs peut faire la différence, particulièrement s'il y a collaboration.

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Grande nouvelle! La marche au ralenti n'est pas bonne pour votre moteur

Le plus grand mythe concernant la marche au ralenti est peut-être que c'est bon pour le moteur. En réalité, la marche au ralenti abusive peut endommager le moteur d'un véhicule.

Contrairement à la croyance populaire, la marche au ralenti n'est pas une bonne façon de réchauffer le véhicule, même par temps froid. La meilleure façon consiste à faire rouler le véhicule. Grâce aux modules de commandes électroniques qui équipent les voitures d'aujourd'hui, vous pouvez commencer à rouler après seulement 30 secondes de marche au ralenti, et ce, même par les journées d'hiver les plus froides, à condition que les vitres du véhicule ne soient pas embuées.

Voici pourquoi la marche au ralenti abusive est dommageable :

  • Comme un moteur qui tourne au ralenti ne fonctionne pas à sa température optimale, le carburant ne brûle pas complètement.
  • Les résidus de carburant peuvent donc se condenser sur les parois des cylindres, contaminer l'huile et endommager certaines pièces ou certaines parties du moteur. Ainsi, ces résidus ont tendance à se déposer sur les bougies. Plus le moteur tourne au ralenti, plus la température moyenne des bougies diminue, et plus elles s'encrassent. Cela peut faire augmenter la consommation de carburant de 4 à 5 p. 100.
  • La marche au ralenti abusive peut provoquer la condensation des vapeurs d'eau dans le système d'échappement, ce qui peut entraîner la corrosion du système et réduire sa durée de vie.

Les conducteurs ont aussi une autre bonne raison de rouler peu après avoir fait démarrer leur véhicule. Le moteur n'est pas l'unique pièce d'un véhicule. D'autres pièces, par exemple, les coussinets de roue, la direction, la suspension, la transmission et les pneus, doivent aussi être réchauffées, et pour cela, il faut que le véhicule soit en mouvement.

On se trompe également en pensant qu'il vaut mieux laisser tourner un moteur au ralenti que de continuellement couper le contact et faire redémarrer le véhicule. Les recherches ont révélé que le redémarrage fréquent a peu d'incidences sur les pièces du moteur comme la batterie et le démarreur. On estime que l'usure des pièces provoquée par le redémarrage n'ajoute que 10 $ par année au coût de la conduite, somme largement compensée par les nombreuses économies d'essence que l'on peut réaliser en ne laissant pas tourner le moteur au ralenti inutilement.

Voici une règle que le conducteur averti peut facilement suivre pour éviter la marche au ralenti.

  • Si vous devez vous stationner pendant plus de 10 secondes, coupez le contact du moteur. La marche au ralenti au delà de ce laps de temps entraîne une consommation de carburant plus élevée que celle d'un redémarrage.

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Les chauffe-blocs nous font économiser du carburant et protègent l'environnement

Faire démarrer un véhicule par temps froid peut user le moteur et nuire à l'environnement. La meilleure façon de contourner le problème est de se servir d'un chauffe bloc quand la température chute sous 0 °C.

Voici le problème

Lors du démarrage, le moteur doit pomper l'huile dans le bloc-moteur pour lubrifier les pièces en mouvement. Dans un moteur froid, l'huile est épaisse et ne circule pas bien, ce qui signifie que le moteur doit travailler plus fort pour vaincre la friction interne. Par conséquent, le moteur consomme plus de carburant et crée plus de pollution dans les premières minutes suivant un démarrage à froid que lorsque le moteur a atteint sa température normale de fonctionnement.

La combustion du carburant est aussi beaucoup moins efficace dans un moteur froid, et le mélange air carburant est plus riche - c'est à dire qu'il y a plus de carburant et moins d'air. L'effet combiné est une augmentation en flèche des rejets de polluants. Étant donné que le convertisseur catalytique ne fonctionne pas lorsqu'il est froid, toutes les émissions du moteur passent à travers le système d'échappement sans être traitées.

Voici la solution

Un chauffe bloc est un dispositif peu coûteux qui réchauffe le liquide de refroidissement, qui à son tour réchauffe le bloc moteur et les lubrifiants. Le moteur démarrera plus facilement, il atteindra plus rapidement sa température de fonctionnement optimale et il n'aura pas à travailler aussi fort pour faire passer l'huile dans le bloc moteur.

À des températures inférieures à -20 °C, les chauffe blocs peuvent accroître l'économie globale en carburant dans une proportion de 10 p. 100. Pour un court déplacement par temps froid, les économies de carburant peuvent atteindre 20 p. 100.

Vous pouvez aussi utiliser une minuterie automatique pour activer le chauffe bloc environ deux heures avant d'utiliser le véhicule.

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